LePĂšre NoĂ«l est une ordure - RĂ©veillon agitĂ© Ă  la permanence de «SOS dĂ©tresse-amitié», prise d'assaut par toutes sortes de malheureux en mal d'affection, parmi lesquels un Pour votre anniversaire, voire une occasion particuliĂšre vous envisagez d'organiser une soirĂ©e dĂ©guisĂ©e originale, une fĂȘte Ă  thĂšme tendance entre amis? Voici donc quelques idĂ©es pour une soirĂ©e Ă  thĂšme adulte et des exemples de dĂ©guisements insolites pour celle-ci. FĂȘter ses 40 ans tout comme les 20 ou les 50 ans d'ailleurs, c'est trĂšs important et nous nous devons de marquer le coup. Pour cela gĂ©nĂ©ralement on s'improvise organisateur d'une fiesta avec ce que tout cela signifie. PrĂ©voir une liste d'animations ou de jeux, mais aussi bien d'autres choses qui prennent pas mal de temps. Concentrons nous sur le choix de la fĂȘte dĂ©guisĂ©e !Exemples de thĂšmes de soirĂ©es pour anniversaire adulteAfin de changer de la classique mais aussi trĂšs apprĂ©ciĂ©e soirĂ©e annĂ©e 80 ou Disco, je vous invite ici Ă  dĂ©couvrir de nouveaux thĂšmes originaux pour faire la nouba jusqu'au bout de la nuit en compagnie de vos proches. -La soirĂ©e dĂ©guisĂ©e Ă  plumes ou Ă  poils est un thĂšme vraiment trĂšs large qui offre une multitude d'idĂ©es de dĂ©guisements aux participants. Le dress code est simple, il suffit de prĂ©ciser sur votre carte d'invitation que les participants seront les bienvenus avec une tenue faite de plumes ou de poils. Rangez les rasoirs ! Certaines se la joueront soirĂ©e cabaret et annĂ©es folles avec des plumes dans les cheveux et les boas sur les Ă©paules façon dĂ©guisement Charleston. D'autres prĂ©fĂ©reront arborer un dĂ©guisement de YĂ©ti ou de Gorille, mais vous croiserez trĂšs certainement sur le dancefloor quelques amis dĂ©guisĂ©s en animal de la ferme, fĂ©lins, rapaces et oiseaux en tous genres. Petite prĂ©cision, si vous avez une pilositĂ© trĂšs dĂ©veloppĂ©e, ne venez pas Ă  poil, mĂȘme si cela aurait Ă©tĂ© le dĂ©guisement le plus insolite ! Sortez plutĂŽt vos anciennes fourrures ou un vieux manteau en peau de lapin. -Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler de la soirĂ©e Ă  thĂšme dĂ©guisement stations de mĂ©tro ? Il s'agit d'une idĂ©e plutĂŽt originale qui consiste Ă  demander Ă  vos convives de se costumer sur le thĂšme de la station de mĂ©tro de leur choix. Mais vous pouvez Ă©galement effectuer un tirage au sort et “imposer” une station Ă  chacun des participants. Vos invitĂ©s n'auront aucun mal Ă  trouver un dĂ©guisement homme ou femme. Pour dĂ©nicher des idĂ©es, ils n'auront qu'Ă  jeter un oeil sur le plan du mĂ©tro Parisien, New Yorkais ou Londonien. Le jour de la fĂȘte, l'une des animations de soirĂ©e consistera Ă  deviner le nom de la station de mĂ©tro que les convives auront dĂ©cidĂ© de mettre Ă  l'honneur en se dĂ©guisant. Voici quelques exemples de dĂ©guisements pour soirĂ©e station de mĂ©tro AlĂ©sia en Romain, Concorde en pilote d'avion, CitĂ© Notre Dame en Quasimodo, Champ de Mars en extraterrestre ou dĂ©guisĂ© en martien. En ce qui concerne la dĂ©co de salle ou de table, n'hĂ©sitez pas Ă  imprimer des plans de mĂ©tro gĂ©ant et d'Ă©parpiller des tickets de mĂ©tro sur les tables. Ultra tendance et vraiment insolite, la soirĂ©e dĂ©guisement morphsuit Ă  toutes les chances de faire le buzz ! Le morphsuit est une tenue intĂ©grale, un costume en une seule piĂšce qui recouvre tout le corps, un peu comme une seconde peau. IdĂ©al pour une soirĂ©e fluo, une fĂȘte avec un thĂšme couleur, mais aussi pour bien d'autres situations comme par exemple une soirĂ©e super hĂ©ros Spiderman, Bioman, thĂšme incognito ou cinĂ©ma. En effet, il existe de trĂšs nombreux modĂšles de morphsuits de toutes tailles, couleurs et motifs. Afin d'aider vos convives dans leurs recherches, donnez-leur des adresses de sites spĂ©cialisĂ©s dans la vente de morphsuit et Et pour ceux qui auraient l'impression de se retrouver un peu “serrĂ©â€ dans leur morphsuit, sachez qu'il existe un dĂ©guisement morphsuit de Sumo avec lequel il n'auront plus aucun complexe. Une soirĂ©e Ă  thĂšme mauvais goĂ»t ou tenue ridicule, c'est l'occasion unique de transformer vos meilleurs amis en Deschiens. Vous vous souvenez de la sĂ©rie TV la famille Deschiens diffusĂ©e sur Canal+. Dans cette sĂ©rie culte des annĂ©es 90, on retrouve François Morel et Yolande Moreau avec des vĂȘtements kitsch, des habits dĂ©modĂ©s avec une bonne dose de mauvais goĂ»t. Avec ce thĂšme de soirĂ©e insolite, nul besoin de se rendre dans un magasin de dĂ©guisement, il vous suffit de piocher dans les armoires de vos parents ou alors d'aller chiner quelques vieilles fringues chez EmmaĂŒs. Pour animer la soirĂ©e, pensez Ă  organiser un concours du dĂ©guisement le plus loufoque, le plus moche ou encore le plus improbable. Pour trouver une bonne idĂ©e de dĂ©guisement mauvais goĂ»t ou kitsch, inspirez-vous de films cultes comme “le PĂšre NoĂ«l est une ordure” ou “Les BronzĂ©s”. J'aime beaucoup le personnage de Ginette la Clocharde interprĂ©tĂ© par Marie Anne Chazel dans “Les visiteurs”. A moins que vous ne prĂ©fĂ©riez vous travestir en FĂ©lix, ZĂ©zette, Pierre Mortez ou pourquoi Monsieur Preskovitch dans “Le pĂšre NoĂ«l est une ordure”. Dans un autre style le dĂ©guisement de Jean Claude Duss des BronzĂ©s est pas mal non plus. Au fait, quitte Ă  jouer le thĂšme kitsch Ă  fond, pour la dĂ©co sortez vos vieilles nappes et objets des annĂ©es 80 ou 70, collez de vieilles affiches de navets du cinĂ©ma et imprimez des photos de personnalitĂ©s has been que vous disperserez sur vos tables. Pour une variante du thĂšme mauvais goĂ»t, je vous suggĂšre d'organiser une soirĂ©e tenue chic pour dĂ©tail choc ou une fĂȘte dĂ©guisement haut chic bas choc !Auteur Jerome Lefilm est adaptĂ© de la piĂšce de théùtre créée en 1979 par la troupe du Splendid, qui voulait Ă  l'origine l'intituler « Le PĂšre NoĂ«l s'est tirĂ© une balle dans le cul ». Mais cet nom est finalement abandonnĂ© car jugĂ© trop provocateur. On connaĂźt la soirĂ©e dĂ©guisĂ©e chic dĂ©tail choc, cette fĂȘte originale oĂč il faut porter une tenue classe Ă  laquelle on associe un accessoire qui fait tĂąche. Aujourd'hui je vous propose quelques idĂ©es d'alternatives au thĂšme soirĂ©e haut chic et bas choc pour vous amuser entre amis Ă  l'occasion d'un anniversaire ou tout autre Ă©vĂ©nement. Vous avez dĂ©cidĂ© d'organiser une fiesta costumĂ©e pour nouvel an ou pour cĂ©lĂ©brer vos 30, 40 ou 50 ans. Et cette fois-ci vous avez envie d'inviter vos amis pour une soirĂ©e Ă  thĂšme tendance, voire insolite. Pour changer de la classique fĂȘte costumĂ©e chic et choc qui permet de faire cohabiter l'Ă©lĂ©gance et le trash on peut trĂšs bien imaginer des variantes Ă  celle-ci. Voyons ensemble quelques exemples de soirĂ©es inspirĂ©es du thĂšme tenue chic et dĂ©tail pour une soirĂ©e dĂ©guisĂ©e chic dĂ©tail choc diffĂ©renteLors d'une soirĂ©e entre amis on aime rire, danser et s'amuser. Pour ce type de nouba entre adulte on aime parfois se la jouer classe, mais souvent on ne s'y prend pas au sĂ©rieux et tant mieux. En ce sens, faire une soirĂ©e oĂč le dĂ©guisement des participants allie le raffinement et le mauvais goĂ»t semble idĂ©al et parfaitement adaptĂ©. La soirĂ©e chic dĂ©tail choc traditionnelle consiste cĂŽtĂ© homme Ă  porter un vĂȘtement Ă©lĂ©gant de type costume, puis de lui associer un accessoire loufoque ou choquant comme un slip tĂąchĂ© pour de faux passĂ© au dessus du pantalon. Pour la tenue chic et choc femme le dĂ©guisement classique sera de revĂȘtir une robe de soirĂ©e et d'accompagner celle-ci de bottes de jardin ou d'arborer un maquillage ratĂ©, voire vulgaire. La soirĂ©e haut chic bas choc ou le contraire est une variante connue de la soirĂ©e chic dĂ©tail choc. Ici on demande aux invitĂ©s de mettre un vĂȘtement chic en haut et de mettre un habit choc en bas. Bien entendu, il est envisageable d'inverser le thĂšme pour une fĂȘte haut choc et bas chic. Les idĂ©es de dĂ©guisements sont infinies, pour un homme on peut imaginer une veste et une chemise pour le haut et un pantalon de survĂȘtement et des baskets pour le bas. Pour une femme un joli bustier pour le top et une mini jupe fluo annĂ©e 80 avec des collants craquĂ©s pour le bas. La soirĂ©e mauvais goĂ»t avec dĂ©tail chic peut ĂȘtre une bonne idĂ©e de soirĂ©e dĂ©guisĂ©e qui change. Les invitĂ©s auront pour mission de dĂ©nicher une tenue kitch, façon les Deschiens, pour parvenir au summum du mauvais goĂ»t vestimentaire. A cet accoutrement digne des personnages du film “Le pĂšre NoĂ«l est une ordure”, il faudra trouver une piĂšce ou un accessoire chic. Imaginons le dĂ©guisement de ZĂ©zette avec des chaussures de luxe. Il s'agit d'une adaptation de la soirĂ©e dĂ©guisĂ©e mauvais goĂ»t, mais avec une touche de chic. Faire une soirĂ©e homme chic et femme choc ou l'inverse ça c'est vous qui voyez Ă  toutes les chances de faire un vĂ©ritable carton. A la maniĂšre d'une soirĂ©e dĂ©guisĂ©e couple, on s'amusera de voir arriver monsieur vĂȘtu d'un magnifique smoking, tandis que madame sera plutĂŽt du genre madonna style dĂ©but des 80's. L'exemple du dĂ©guisement couple de Pretty Woman Edward Lewis et Vivian en est un parfait exemple. Evidemment, il est aussi possible d'inverser les rĂŽles ! Pour corser les choses, pourquoi ne pas organiser une soirĂ©e inspirĂ©e du thĂšme chic dĂ©tail choc ? On l'a vu dans ce type de fĂȘte il faut choisir une tenue qui comprend des Ă©lĂ©ments que tout oppose. On peut donc facilement trouver des idĂ©es de soirĂ©es Ă  thĂšme proches de ce concept. - PremiĂšre idĂ©e la soirĂ©e dĂ©guisĂ©e mĂ©tiers opposĂ©s. Il convient de prĂ©ciser sur la carte d'invitation envoyĂ©e Ă  vos amis que le dress code consiste Ă  trouver une idĂ©e de tenue qui se compose d'un mĂ©lange de deux mĂ©tiers ou personnages que tout oppose. Par exemple moitiĂ© flic moitiĂ© voyou haut avec veste et casquette de policier et bas composĂ© d'un pantalon de prisonnier avec son boulet. Autre illustration pour un dĂ©guisement femme le haut en bonne soeur et le bas en fille qui n'a pas froid aux yeux. - Toujours dans le mĂȘme esprit on peut envisager une soirĂ©e dĂ©guisĂ©e Ă©tĂ© hiver. Pas compliquĂ©, il suffit de mixer des vĂȘtements d'Ă©tĂ© et d'hiver pour un dĂ©guisement insolite. Une petite idĂ©e bonnet de ski, maillot de bain une piĂšce, pantalon de ski, espadrilles. -DerniĂšre exemple faire une soirĂ©e dĂ©guisement passĂ© futur. Avec ce thĂšme on joue sur l'anachronisme, il faudra se triturer les mĂ©ninges pour s'inventer une tenue qui combine des habits d'hier et de demain. Vous pourrez vous dĂ©guiser pour moitiĂ© en homme de cro magnon et en extraterrestre ou spationaute venu de l'espace pour l'autre moitiĂ©. En espĂ©rant que ces idĂ©es de variantes aux thĂšme de soirĂ©e chic et choc vous aient plu, je vous dit Ă  bientĂŽt pour un prochain article consacrĂ© Ă  la dĂ©coration pour une soirĂ©e chic et dĂ©tail Jerome

LePÚre NoëL est uNe ordure samedi 5 octobre à 19h et dimanche 6 à 18h Miami dade College Koubek Center theater 2705 sW 3rd st, Miami, FL 33135 INFos et bILLets (25$ à 30$) : https://www

Il y a deux articles de cela, je te donnais rendez-vous pour te montrer mes cadeaux de NoĂ«l Hand made
 Et dans l’article suivant, je te dĂ©voilais ma participation au swap Le PĂšre NoĂ«l est une ordure ». Et ça t’as mĂȘme pas chatouillĂ© aux entournures ! Je suis hyper déçue
 MĂȘme pas une petite rĂ©flexion sur le fait que je sois vraiment naze comme PĂšre NoĂ«l, pas une raillerie, pas un seul bouhhhhh, pas un seul jet de fruits pourris, pas une seule rĂ©clamation pour tromperie sur le teasing
 J’irai mĂȘme jusqu’à dire que j’ai eu des COMMANDES de string !!!! SI, SI, je te jure !!!! Il y en a qui ont osĂ© m’en demander !!!! Comme je suis pas vraiment une ordure, je balancerais pas mais si tu veux savoir qui, va lire les com sous l’article prĂ©cĂ©dent, je dis ça, je dis rien ;- Tu l’auras donc compris, dans cet article, je me rattrape, et on va parler des petits cadeaux que j’ai offert Ă  mon entourage, enfin que le PĂšre NoĂ«l a offert, mais que c’est moi qui les ai fait
 Mais avant de passer aux choses sĂ©rieuses – hey, toi, au fond lĂ , arrĂȘtes de te marrer ! je peux trĂšs bien ĂȘtre sĂ©rieuse deux minutes quand il le faut ! – on va parler deux secondes de cette requĂȘte que j’ai trouvĂ© dans mes outils canalblog
 Nan, mais c’est quoi cette question de gros pervers ? Et comment cela se fesse, euh fait-ce que ça te fasse atterrir chez moi ?!!!! Va vraiment falloir que j’arrĂȘte soit de boire, soit de parler de boire, soit les deux
 hic
 A prĂ©sent qu’on a crevĂ© l’abcĂšs, on va pouvoir s’y mettre sereinement. Pour dĂ©buter cette sĂ©rie, voici un coussin offert Ă  ma grand-mĂšre, fan absolue de chouettes comme beaucoup de nos grands-mĂšres si je me souviens bien de vos com sous mon dernier cadeau chouettesque Ă  Mamie. Housse de coussin patron maison en mĂȘme temps, c’est pas trĂšs difficile, enfin, je crois
. J’ai dĂ©libĂ©rĂ©ment choisit de faire les deux faces avec deux tissus diffĂ©rents c’est pas comme si j’avais pas eu assez de tissu pour que les deux faces soient pareilles, et j’ai bordĂ© le tour du coussin avec un joli passepoil lavande. Pour l’intĂ©rieur, j’ai recyclĂ© un vieux coussin du SuĂ©dois qui pourrissait dans une housse ultra moche. J’ai donc jetĂ© ladite housse, lavĂ© le coussin qui a lĂ©gĂšrement rĂ©trĂ©ci ce con, et je l’ai remis dans sa nouvelle maison. A un moment, je crois bien qu’il m’a dit merci non, non, je n’ai pas bu ce soir
. Patron maison Fournitures tissus chouettes d’un stand au CSF dont je ne me souviens plus le nom, passepoil premiĂšre Ă©toile coloris lavande Motif Personnel, et pressions Kam. Ma grand-mĂšre a eu l’air ravie. La chouette reste donc une valeur sĂ»re 😉 A un moment donnĂ© de l’élaboration de ma liste de cadeaux, il a fallu que je trouve une idĂ©e pour ma petite soeur. Et comme je suis une fille bourrĂ©e d’imagination, ça a Ă©tĂ© le vide quasi intersidĂ©ral dans ma tĂȘte
 Et puis au bout de quelques heures voire jours, l’idĂ©e d’une housse pour i-pad a commencĂ© Ă  germer dans mon esprit fertile. Je savais qu’elle s’était achetĂ© un i-machin peu de temps avant et l’avait joyeusement montrĂ© Ă  tout le monde sur FB. Etant une grosse quiche en truc Ă©lectroniques/informatiques/tiques/tic/tac/toc
 euh, pardon
 Donc, je suis une grosse quiche, et donc je demande Ă  mon chĂ©ri Hey, chĂ©ri ? C’est bien un i-pad que ma soeur elle s’est achetĂ©, hein ? . RĂ©ponse de chĂ©ri » Euh, oui, je crois
 . VoilĂ  ! Joie, bonheur ! Le geek ultime me l’a a moitiĂ© confirmĂ©, donc c’est sĂ»r Ă  100% !!! Aller, je fonce !!! YipikaĂŻ !!! Je saute sur mon ordi, je cherche le tuto de Charlot’, et lĂ , impossible de le tĂ©lĂ©charger. Ça commence mal. J’appelle Charlot’ Ă  l’aide, elle m’envoie le fichier par mail. Ouf je suis sauvĂ©e, yapluka 😉 Je sors mon Mitsi, je coupe, je couds dans la foulĂ©e. Je monte la fermeture Ă©clair Ă  l’envers, je dĂ©gaine le dĂ©coud-vite, je recommence. Et finalement au bout de deux petites heures, j’en vois le bout, et je suis trop fiĂšre ! C’est la plus belle housse Ă  i-truc que j’ai jamais vu de ma vie, la vie de ma mĂšre ! Et en Liberty en plus, la classe Limite, j’aurai eu un i-bidule, je l’aurais gardĂ©e pour moi. Comme chaque annĂ©e, j’attends avec impatience l’heure de l’ouverture des cadeaux autant pour savoir ce que mes PĂšres NoĂ«l auront piochĂ© sur ma liste, autant pour voir la rĂ©action de ceux a qui j’ai confectionnĂ© des cadeaux. Et lĂ , je dois dire, que j’attendais beaucoup de cette pochette et de ma sista ! Eh bien, on peut dire que j’ai pas Ă©tĂ© déçue du voyage
 A l’ouverture de son paquet, ma soeur reste dubitative
 Il me semble donc que c’est le moment de lui expliquer que cette chose Ă  fleurs roses est une supermĂ©gapochettedelamortquitue pour son i-pad, celui qu’elle s’est achetĂ© il y a pas longtemps. Et c’est lĂ  qu’elle me dit »Ah, mais c’est pas un i-pad que j’ai achetĂ©, mais un i-mac, c’est pas la mĂȘme chose
 . Je te laisse imaginer le choc
 LĂ  il y a un truc qui hurle dans ma tĂȘte Putain, et quand je pense que j’ai coupĂ© mon Mitsi !!!!!!!!!!!!!!! . Je lui rĂ©ponds donc, c’est pas grave t’as qu’à t’en acheter un . Fin de l’épisode. Et puis finalement, le sort n’a pas Ă©tĂ© vache. Ma sista Ă©tant rĂ©sidente Londonnienne, son paquet cadeau contenait un mĂštre d’un magnifique Liberty ! L’honneur est sauf 😉 Patron tuto EPLN Fournitures liberty Mitsi from Liberty of London, passepoil premiĂšre Ă©toile Motif personnel, pression kam, fermeture Ă©clair MT. Il me restait deux petits cadeaux bonus Ă  faire. Un pour ma Maman que j’avais pas l’impression d’avoir assez gĂątĂ©, et un autre pour ma soeur encore Ă  qui je n’avais pas encore pu fĂȘter l’anniversaire elle habite Londres, je te le rappelle. Comme j’avais des envies trĂšs pressantes de crochet, je me suis jetĂ©e sur mon chouette kit numĂ©ro 7 aka CK7 et je me suis lancĂ©e dans la chouette pointe en petit format. Une fois que tu as intĂ©grĂ© le motif, t’en as Ă  peine commencĂ© un que tu as fini le deuxiĂšme, comme ça, sans t’en rendre compte. En une soirĂ©e, c’était pliĂ©. La raison du choix d’un petit format rĂ©side surtout dans le fait que j’avais commandĂ© un kit XL multicolore. Mais ça m’a permis de rajouter des bordures contrastantes qui finalement me plaisent Ă©normĂ©ment. J’ai quand mĂȘme eu un moment de solitude quand ma mĂšre m’a demandĂ© Ă  quoi ça servait, et se l’est mis sur la tĂȘte genre foulard Ă  mĂ©mĂ©. Mais globalement, je crois que ça leur a plu. Pour ma part, ça m’a permis d’assouvir mon besoin de crochet Ă  un moment T, et c’est dĂ©jĂ  pas si mal. Donc, bilan de cette premiĂšre partie du cadeau pas trop hard Ă  rĂ©aliser, du cadeau qui a globalement Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©, et un demi ratage. Une bonne moyenne en somme. Next time, la deuxiĂšme partie de ces Mag-nifiques cadeaux home made vu que le titre de cet article stipule que c’est une premiĂšre partie, tu devais bien te douter qu’il y aurait une suite. Attends-toi Ă  du mĂ©ga lourd, ou pas
 Tschuss ! Sinon j'avais pensĂ© aussi Ă  Zezette Dans le PĂšre Noel est une ordure, mais c'est quand meme pas trĂšs glam! Mais bon, pour ça, il faudrait que je trouve des fausses dans et que j'arrive en Caddy!! mdr 30 rĂ©sultats trouvĂ©s pour photo de zezette dans le pere noel est une ordure Sujets Rechercher dans RĂ©ponses Auteur Vues Derniers Messages les acteurs du splendid que je prefere du 1 au 6Splendid Mania14gigi1396Mer 4 Jan - 2210pompon Le PĂšre NoĂ«l est une ordure [1982]CinĂ©ma / Theatre0Nathalie Morin1747Mer 23 FĂ©v - 1626Nathalie Morin Le Diable dans la boĂźte [1977]CinĂ©ma / Theatre0Nathalie Morin359Dim 16 Jan - 1250Nathalie Morin Le Diable dans la boĂźte [1977]CinĂ©ma / DVD0Nathalie Morin244Sam 15 Jan - 1804Nathalie Morin Le PĂšre NoĂ«l est une ordure [1982]CinĂ©ma / Theatre0Nathalie Morin613Mer 12 Jan - 2222Nathalie Morin Le PĂšre NoĂ«l est une ordure [1982]CinĂ©ma / Theatre0Nathalie Morin403Mer 12 Jan - 1830Nathalie Morin Pleins feux sur.. Le pĂšre NoĂ«l est une ordureLa BibliothĂšque Splendide6Bernard1320Jeu 12 FĂ©v - 1954Felix_le_chat Clavier & Chazel dans "Le Malade Imaginaire"TĂ©lĂ©2Popeye1785Ven 14 Nov - 2152Nathalie Christian dans vie privĂ©e-vie publiqueTĂ©lĂ©0AhnSow_loveClavier722Mar 21 Oct - 2124AhnSow_loveClavier Joyeux NoĂ«l Ă  tous!Discussions GĂ©nĂ©rales20Googlessa1155Sam 12 Jan - 2042Popeye Splendid Mania11Nathalie1817Lun 18 Juin - 1701Bayodz Christian dans tĂ©lĂ© starMĂ©dia3Gigi019584Sam 7 Avr - 141Jean-Claude Duss Michel Blanc dans TĂ©lĂ©ramaMĂ©dia2Popeye624Ven 16 FĂ©v - 100Jean-Claude Duss venez voir ma photo aux cĂŽtĂ©s de la charmante josieDiscussions GĂ©nĂ©rales0dicknroll628Mar 16 Jan - 1800dicknroll une photo...photos5Googlessa1325Lun 14 AoĂ» - 2122Mimily69 Annonce ICI TOUTES LES NEWS SUR LES BRONZES 3. [ Aller Ă  la page 1 ... 3, 4, 5 ] LES BRONZES 1, 2 ET..3119Googlessa5271Sam 6 Mai - 1415marieannechazel Les petites choses qui ne collent pas dans Les BronzĂ©s 3LES BRONZES 1, 2 ET..313Bernard1038Mer 19 Avr - 1859marieannechazel Les oeufs dans le jardinDiscussions GĂ©nĂ©rales4Bernard398Lun 17 Avr - 2041Googlessa Thierry dans Hit MachineTĂ©lĂ©7tidoo500Sam 25 Mar - 1352Bernard Dans 30 min Ă  peine..Discussions GĂ©nĂ©rales8ClavierChazel425Mer 15 Mar - 1934ClavierChazel Question Ă  propos du PĂšre NoĂ«lSplendid Mania4harpic625Lun 13 Mar - 1654harpic "Un indien dans la ville" - rĂ©pliquesCinĂ©ma / Theatre0Bernard5068Mar 28 FĂ©v - 2238Bernard Accessoires de Thierry Lhermitte dans Les bronzĂ©s BRONZES 1, 2 ET..30SAILOR MAN603Dim 19 FĂ©v - 2052SAILOR MAN joyeux noĂ«l FĂ©lix!Splendid Mania1çadĂ©passe799Mar 13 DĂ©c - 1852çadĂ©passe un indien dans la villeSplendid Mania2Nathalie531Lun 12 DĂ©c - 2015Nathalie Livre sur "Le PĂšre NoĂ«l est une Ordure"Le pĂšre NoĂ«l est une ordure7Popeye848Dim 4 DĂ©c - 2013Bernard salut je suis zezetteBIENVENUE A TOUT LE MONDE!8Nathalie701Jeu 10 Nov - 2053Nathalie Soluble dans l'airTĂ©lĂ©0Googlessa477Ven 5 AoĂ» - 2000Googlessa Thierry Lhermitte dans "Entrevue"MĂ©dia0Popeye529Sam 16 Juil - 1559Popeye SĂ©ance photo avec StudioSplendid Mania0Popeye620Mar 28 Juin - 1417Popeye
\n\nzezette dans le pere noel est une ordure deguisement
Catégorie: Pierre. Réplique de Le pÚre noël est une ordure. - Je ne sais pas si vous avez remarqué ThérÚse, il y a une espÚce de deuxiÚme couche à l'intérieur. [Pierre Mortez] - c'est fin, c'est trÚs fin, ça se mange sans fin. [ThérÚse] - Oui effectivement on a l'impression que c'est un petit peu fait à la main.
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 On a retrouvĂ© beaucoup d’accessoires et de costumes, mais pas tout. C’est comme ça qu’on s’est rendu compte qu’on pouvait encore compter sur plein de gens qui nous avaient aidĂ©s en 1991 ». Parmi eux, le Dr Bauw, dentiste de Marquette. À l’époque, c’est lui qui avait rĂ©alisĂ© les fausses dents de ZĂ©zette on peut admirer son travail sur la photo de 1991, ci dessus. On lui a demandĂ© si, bien qu’en retraite depuis longtemps, il voulait bien refaire un appareil et il a dit oui ! » Du coup, Anne-Sophie, qui interprĂšte ZĂ©zette, a eu droit Ă  une sĂ©ance d’empreintes dentaires chez le fils du Dr Bauw, lui aussi dentiste ! Le sens du dĂ©tail, ces acteurs-lĂ  l’ont jusqu’au bout des dents ! Situ me dis PĂšre NoĂ«l est une ordure, je te rĂ©ponds « ah, je savais bien qu’il me manquait quelque chose pour sortir les poubelles « , ou « ce n’est pas grave Pierre, je n’ai presque rien senti « , ou encore « ThĂ©rĂšse, je te retourne ThĂ©rĂšse, je » (je te laisse te faire la suite ;-)). Ndlr La dĂ©finition stricto sensu est surlignĂ©e en gras, c’est tout ce qu’elle a d’original, le petit reste du texte est naturellement gras par son contenu, et n'a donc pas besoin de cet artifice. Autrement dit, tu peux sauter le texte en gras quand tu en rencontres ça va pas arriver souvent, on s'en balec puisque c'est juste une dĂ©finition juridique. PrĂ©ambule L'auteur de cette Ă©lĂ©gante dĂ©finition tient Ă  prĂ©ciser que toutes les citations sont absolument vĂ©ridiques, et dans la plupart des cas, c'est Ă  dire pour les citations "adverses", on peut dire qu'il aurait mieux valu pour leurs auteurs qu'elles ne le soient pas. Pour ma part j'ai dĂ©couvert Ă  l'occasion de cette rĂ©daction une meute, hĂ©las non exhaustive, d'expressions anglicistes dont la signification est gĂ©nĂ©ralement obscure - y compris, pour ceux qui les emploient, ce qui est quand mĂȘme Ă  remarquer -, qui sont rĂ©vĂ©latrices - de carences graves dans l'apprentissage de la langue française dont "ils" sont victimes, - doublĂ©es de l'idĂ©e dĂ©plorable dont "ils" s'esbaudissent, selon laquelle le mot anglais c'est quand mĂȘme plus classe que le mot français, qui existe Ă©videmment, mais ils l'ignorent parfois. L'anglicisme, selon eux, ça fait Ă©lite alors que personnellement d’entendre ça j’ai envie de tirer la chasse. Mais, en rĂ©alitĂ©, c'est pas que de leur faute, c'est la consĂ©quence d'une Ă©ducation ratĂ©e, et surtout ça dĂ©montre avant tout qu'il faut quand mĂȘme avoir un certain niveau intellectuel pour parler français, bref c'est pas donnĂ© Ă  tout le monde, et surtout c'est pas donnĂ© Ă  n'importe qui. Cette Ă©tude rĂ©vĂšle en effet j'hĂ©sitais avec "en outre" mais "en effet" c'est plus adaptĂ© les dĂ©plorables dĂ©viances de la gĂ©nĂ©tique "humaine" et explique que si le sĂ©quençage du gĂ©nome du porc a mis en exergue de trĂšs grandes similitudes avec l'ADN humain absolument vĂ©ridique, le porc en est, lĂ©gitimement, peu fier. D'ailleurs, mĂȘme si des scientifiques ont implantĂ© sans rejet des cellules souches humaines dans des embryons de cochons ensuite transfĂ©rĂ©s dans l'utĂ©rus de truies porteuses, ils ont dĂ©montrĂ©, je cite, que "la similaritĂ© gĂ©nĂ©tique apparente entre l'homme et le cochon est trompeuse", ce qui rassurera malgrĂ© tout le porc. La science dĂ©montre Ă©galement le processus inverse on peut greffer avec succĂšs des organes porcins sur l'homme encore absolument vĂ©ridique, ce qui conduit certains, qui ne croient pas si bien dire, Ă  affirmer que le porc est l'avenir de l'homme, et la publication de cette expĂ©rience enseigne, je cite que "de premiers embryons viables homme-cochons ont Ă©tĂ© créés". Ce n'est pas pour nous une grande nouvelle, car notre Ă©tude, tout aussi scientifique, permet de confirmer que les cellules du porc prolifĂšrent volontiers chez certains "humains" ... on peut mĂȘme affirmer que la greffe de tĂȘte de cochon a, avec un succĂšs croissant, dĂ©passĂ© depuis longtemps le stade expĂ©rimental. Cela permet d'ailleurs de relever que ceux qui, outrĂ©s de ces rĂ©sultats scientifiques peu flatteurs pour le porc, s'exclament que si tout cela Ă©tait exact l'homme ressemblerait encore plus au cochon et aurait une queue en tire-bouchon, manquent de luciditĂ© ou ont la vue basse pour la ressemblance, pas pour la queue, Ă©videmment, cela va sans dire, on est pas lĂ  pour ironiser. D'autres s'offusqueront du recours aux truies porteuses, alors qu'Ă  mieux y regarder ... Sous-titre de la dĂ©finition "prĂ©sences porcines, oĂč on voit que le porc n'est pas forcĂ©ment celui qu'on croit" - Revenons Ă  nos "moutons" New money rires ... mais indignation des moutons Il est bon de ne pas toujours mĂącher ses mots, et d'ailleurs Jean Yanne disait de Cambronne qu'heureusement pour lui il ne mĂąchait pas les siens. Aussi, bien qu'absolument et dĂ©finitivement allergique aux ridicules anglicismes employĂ©s par "d'amusants" et ridicules ? professionnels qui s'Ă©coutent parler gĂ©nĂ©ralement aucun ne comprend complĂštement les autres, ce qu'ils n'osent pas s'avouer mutuellement, chacun prenant un air entendu censĂ© dissiper le doute ... rassurons-nous cela ne changera d'ailleurs rien au rĂ©sultat final ... les vrais Anglais, qui eux parlent l'anglais, ne comprennent pas non plus mais peu importe on ne le dira pas et pensent que ces comportements affligeants rĂ©vĂšlent au monde admiratif l'appartenance Ă  une Ă©lite devant laquelle il serait quand mĂȘme ahurissant que le vulgum pecus ne se prosterne pas d'Ă©blouissement malgrĂ© de puissantes lunettes solaires, on doit bien donner une dĂ©finition de ce terme, hĂ©las employĂ© ridiculement et frĂ©quemment par lesdits, et en profiter pour, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, recenser les anglicismes et dĂ©voiler, scientifiquement, ce qu'il convient raisonnablement d'en penser quand on est normalement constituĂ© il y en a. "New money" donc, avant tout enfin "tout" avant "rien", c'est Ă  dire les autres anglicismes Pour parler avec des mots que des gens normalement constituĂ©s comprennent, au lieu de "new money" explosions de rire on pourrait dire en français "argent nouveau" ... certains diront "blĂ©" "oseille" ou "carbure" et d'autres moins raffinĂ©s diront "thune", et d'autres qui sont les plus "chers" diront "de suite" "la solde", et pour les vraiment plus chers "la solde dans la mallette" le français Ă©tant, quoi qu'en pensent les susdits, une langue riche qui se suffit Ă  elle-mĂȘme. Plus prĂ©cisĂ©ment l'expression, ou plus exactement le texte, puisque c'est la loi - française elle aussi - qui envisage la chose, vise "un nouvel apport de trĂ©sorerie" ... il suffisait d'y penser ... vous l'avez rĂȘvĂ©, le lĂ©gislateur l'a fait ... les autres ci-dessus la position "au-dessus" leur est rĂ©servĂ©e, ils s'y Ă©panouissent, les autres qui n'imaginaient pas qu'on tomberait si bas nous, pas eux Ă©videmment que la loi se comprenne sans eux qui ne la comprennent pas pour autant, mais c'est un autre dĂ©bat, et ne peuvent se satisfaire de tant de simplicitĂ© qu'ils jugent dĂ©gradante, s'en remettent difficilement et resteront des reclus pathĂ©tiques campĂ©s dans leurs hautes sphĂšres oĂč on s'entre-congratule Ă  renfort de leurs anglicismes Ă  la con d'ĂȘtre tellement satisfait de soi ... "new money" ça leur restera comme un refrain, sans mĂȘme qu'ils sachent que du britannique l'essentiel Ă  conserver est Benny Hill et "sacrĂ© Grall" des Monty Python, et d'ailleurs il suffit de connaĂźtre l'histoire de la banqueroute de Law pour constater les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par l'inspiration britannique... mais, comme disait Brassens, "le pluriel ne vaut rien Ă  l'homme" je me garderai de dire la suite, si vous voulez vous la trouverez, mais Ă©vitez de mettre plus de quatre d'entre eux ensemble, dĂ©jĂ  qu'ils ont des prĂ©dispositions ! Evidemment, leur dire "un nouvel apport de trĂ©sorerie", c'est ĂȘtre regardĂ© par eux je dis eux, enfin les pseudos anglicistes qui ce faisant vomissent la langue française trop subtile pour eux avec mĂ©pris, effroi et dĂ©goĂ»t, comme si on Ă©tait une dĂ©jection canine dans laquelle ils viennent de marcher de concert mais du pied droit. On sent qu'on est suspectĂ© d'avoir un cerveau d'huĂźtre genre "zĂ©zette Ă©pouse x" dans "le PĂšre NoĂ«l est une ordure". Dire "un nouvel apport de trĂ©sorerie" au lieu de "new money", on se sent rejetĂ© comme si on se promenait au Cap Ferret en fait on dit "au Ferret" et on prononce "FĂ©raiaiai" sinon dĂ©jĂ  tu es dans la catĂ©gorie plouc non admis donc c'est comme si on s'y promenait sans mocassin bateau, en ne conduisant ni MĂ©hari CitroĂ«n rutilante ni Jeep Willys reconditionnĂ©e infestĂ©e d'une horde de bobos anglicistes et consanguins l'un explique peut-ĂȘtre l'autre pour aller prendre le BDA comprendre Bateau des Autres, car au Ferret, il est de bon ton de se dĂ©placer en "pinasse" et de ne pas mettre les pieds sur n'importe quelle la plage, Ă  la rigueur la plage de la "vache morte" - ça s'invente pas Le Cap Ferret en version tourisme angliciste, je te dĂ©cris le truc tu prends ta map » et tu y vas, dĂ©jĂ  le premier signe que tu es en territoire hostile ce sont les bonnes femmes blond fillasse incoiffĂ©es on dit coiffĂ©es Ă  la "one again". C’est pas une rave party », la guest list » est limitĂ©e. Avant le regroupement de spĂ©cimens, elles ont passĂ© le test "KYC" ce qui, je te le rappelle ou plutĂŽt je te le dis, car ça s'invente pas, veut dire "know your costumer" Ă  peine arrivĂ© au Cap Ferret les conneries commencent, mais en fait "costumer" c'est pas une histoire de dĂ©guisement encore qu'Ă  bien les regarder on pourrait penser Ă  un carnaval bas de gamme organisĂ© par des clowns sous-douĂ©s, non non, "know your costumer" c'est juste qu'elles ont appris Ă  se connaĂźtre, ce qui n'a pas Ă©tĂ© facile, car elles ne parlent que par anglicismes mais aucune ne parle anglais. Donc pour ĂȘtre clair la communication est limitĂ©e, ce qui compte tenu du petit niveau est finalement salutaire, ce qui compte c'est que ce soit "incentive". Bref pour revenir au Cap Ferret enfin revenir, moi j'y vais pas, et en plus j'ai pas les bonnes chaussures ni le bermuda rouge ni l'Ă©norme chaine en or autour du cou, et je prĂ©fĂšre Ă©couter les cigales en mangeant un pistou au bord des canisses de la plage bien de chez moi donc le Cap Ferret dans le coin anglicistes, c'est ambiance Barbie en vacances. Les mochetĂ©s sont harnachĂ©es dans de grandes "robes" informes "robe" je dirais plutĂŽt "chemise de nuit", vous savez, le modĂšle caniche royal - mais lĂ  tout le monde comprendra pas -, ces trucs faits dans des rideaux grande taille, mais avec des manches gigot par nĂ©cessitĂ© car elles ont des bras comme des tonneaux. On dit pas qu'elles sont habillĂ©es en blanc, ça fait plouc, on doit dire qu'elles sont en total look blanc ». Elles portent des trucs achetĂ©s trois fois le prix au marchĂ© local on les voit venir, le vendeur change les Ă©tiquettes exprĂšs pour elles, in-coiffĂ©es sous de grands chapeaux de paille "ma chĂšre, ce marchĂ© je vais vous raconter la "story" vous allez voir comme c'est "amazing" mais ne t'attends pas Ă  rire, ça veut pas dire que c'est drĂŽle. L'autre jour j'ai eu un "buying shopping disorder" j'aurais tout achetĂ©, aprĂšs j’aurais pu traverser un catwalk » Mais, quand-mĂȘme, on peut ajouter " my dear c'est amusant ce folklore, la bonne a chiffonnĂ© ma robe ce matin pour que ça fasse plus dĂ©contractĂ© vous en pensez quoi, c'est le style effortless chic non ? ". Bref pour rĂ©sumer en une phrase, comme disait un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, les cons se dĂ©guisent en imbĂ©ciles pour passer inaperçus, Et je te donne un dĂ©tail important si tu veux faire genre les cheveux sont "salĂ©s" si si, salĂ©s, surtout jamais " brushĂ©s ", le rĂ©sultat ce sont des "beach waves" concrĂštement tu prends la saliĂšre et tu soupoudre, quand ça fait comme des pellicules plein les cheveux, c'est rĂ©ussi ! VoilĂ  un petit raccourci du "Ferret", ça fait envie. On pourrait aussi parler de La Baule, ils disent pas la Boooolaaa comme nous, ils disent la Bole avec un "o" bien rond et le "e" lĂ©ger, ou de Deauville ils disent pas Dooooovillaaaa comme nous, je comprends pas ils veulent pas admettre qu’un mot ça se termine en principe par aaaa mais on va pas faire le tour de France des lieux qu'ils ont phagocytĂ©, ni d'ailleurs le Tour de France tout court, traverser la France Ă  65 kilomĂštres heures de moyenne avec une escalope de veau dans le calbutte pour attĂ©nuer les rigueurs de la selle, merci bien Ă  cette allure on a pas le temps de voir le paysage et l’escalope est jamais cuite comme on l’aime . Et dire "un nouvel apport de trĂ©sorerie", au lieu de "new money" c'est aussi ĂȘtre regardĂ© par les "fans" d'anglicismes comme si on se promenait en plein Ă©tĂ© Ă  Saint-Tropez ils disent Saintrop sans son portefeuille, avec une voiture de base, une carte bleue de base - c'est Ă  dire bleue - dont le plafond n'a pas Ă©tĂ© augmentĂ©e, une valise de base, des habits de base, une gueule de base, Ă  boire une verre de jaja de base et Ă  manger le plat du jour sans le supplĂ©ment langouste dans un petit resto du coin. Eux, et surtout elles, Saintrop, tu sens toute de suite qu'elles y sont comme des poissons dans l'eau ... enfin des poissons, des thons. D'ailleurs on pourrait croire qu'il y a un con-grĂšs de thons, enfin un rassemblement, car congrĂšs ça a un aspect intellectuel qui n'est peut-ĂȘtre pas adaptĂ© Ă  la cause. Cette annĂ©e, en plus, ils ont invitĂ© des cachalots pour Ă©changer sur des sujets de premiĂšre importance. Tu vois tout de suite qu'elles ont pillĂ© un gisement de botox. Enfin je dis qu'elles sont botoxĂ©es, en fait elles ont pas ratchounĂ©, elles sont refaites de pied en cap, elles se ressemblent toutes, mĂȘme tronche ovale mĂȘmes bajoues, bref mĂȘmes Ă©checs, le chirurgien leur a appliquĂ© le "package" de rĂ©novation 22bis, mis en point pour les cas dĂ©sespĂ©rĂ©s, en plusieurs Ă©tapes, car c'est plus favorable fiscalement pour lui et au dĂ©but il avait pas l’assurance dĂ©cennale tous corps d’état. - lĂšvres nord entre la limace gĂ©ante et l'escalope, pour te le faire simple imagine deux blancs de poulet fermier superposĂ©s -enfin je dirais mĂȘme deux blancs de dinde, c'est plus dans le contexte - , le truc classieux. Si tu comprends pas, reprĂ©sente toi deux Ă©normes Knakis Herta le plus bas de gamme possible, du rose le plus insipide qui puisse exister. Juste on va Ă©viter de les tremper dans la moutarde Amora couleur diarrhĂ©e de moules faisandĂ©es pour Ă©viter que le tableau soit trop scatologique. - pommettes enflĂ©es et saillantes, on dirait qu'elles viennent de faire un combat de boxe oĂč elles se sont fait matraquer la tronche, ou alors elles Ă©taient dans une machine Ă  laver pendant l'essorage, il n'y a pas d'autre explication, - nez en dĂ©monte pneu pour ĂȘtre galant disons en pied de marmite et menton en pied de buffet Louis Chose, vous savez terminĂ© par une petite patte fine et pointue, elles ont toutes le mĂȘme ! - visage figĂ© qu'on croirait qu'elles ont Ă©tĂ© empaillĂ©es par un as de la taxidermie. Que si tu tournes la tĂȘte ça arrache les oreilles d'un coup, impossible d'ouvrir complĂštement la bouche, ce qui est dommage car les lĂšvres Ă©taient conçues pour sucer un esquimau je parle de la glace, tu entrouvres la bouche pour lĂącher un anglicisme ou deux, ça ferme les yeux tellement c'est tendu, tu fermes la bouche les yeux s'ouvrent ... un peu comme dans les Visiteurs jour / nuit, jour / nuit, jour / nuit. - malle arriĂšre exagĂ©rĂ©ment rebondie - il fut un temps oĂč il fallait avoir un petit cul, maintenant dans ce milieu on se fait injecter de la daube dans les fesses, qui arrivent 30 centimĂštres aprĂšs le reste. Pour les photoshoots » c’est quand mĂȘme plus Ă©lĂ©gant, Ă©videmment en se maquillant un peu les fesses vĂ©ridique Ă©videmment - seins comme des obus, ils les prĂ©cĂšdent de 20 centimĂštres, Ă  tel point qu'Ă  un croisement leurs seins ont dĂ©jĂ  tournĂ© qu'elles elles sont encore dans la rue voisine. Comme dit un bipĂšde de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, "j'ai fait connaissance avec ses seins d'abord et aprĂšs sa tĂȘte". On dĂ©plorait dĂ©jĂ  qu’elles fussent mammifĂšres, et Ă  ce calibre de mamelle c’est de la provocation caractĂ©risĂ©e ! Le modĂšle choisi relĂšve de l’outrance. Pour parvenir Ă  ce niveau d’enflure mammaire, certains utilisent des prothĂšses, d'autres le bon vieux procĂ©dĂ© de la chambre Ă  air. Je t'explique le truc, c'est tout simple prendre une bonne pompe Ă  vĂ©lo, attraper l'extrĂ©mitĂ© du sein qui pend entre les jambes de la bobo angliciste parfois dans des cas extrĂȘmes elles sont limite de marcher dessus tellement ça descend bas, et y adapter le gonfleur. Gonfler. Le sein se redresse progressivement. A chaque coup de pompe il remonte de quelques centimĂštres. Attention une fois que le sein est perpendiculaire au reste de la bobo angliciste et ressemble Ă  une ventouse de chiottes, arrĂȘter de gonfler, sinon les seins continuent Ă  monter et elle se les prend dans le nez qu'en plus elle vient de refaire. En principe on gonfle les seins Ă  3 kilogrammes de pression comme les VTT, mais lĂ  c'est pas tout terrain, au contraire mĂȘme. C'est essentiellement Ă  l'horizontale enfin pour la bobo angliciste, et dans ce cas les seins pointent vers le haut, comme la fusĂ©e Arianne avant le dĂ©collage. VĂ©rifier la pression si elle baisse mettre une rustine, car ça peut ĂȘtre gĂȘnant, surtout si un sein reste bien gonflĂ© et l'autre se remet Ă  pendre. Surtout ne pas dĂ©passer 3,2 kilogrammes de pression sinon le sein explose et tu risques de gĂącher le plafond que tu viens de repeindre. Petit inconvĂ©nient pour les mammographies on est obligĂ© d'utiliser des lessiveuses, et encore en faisant attention, car si la prothĂšse lĂąche, tu te prends vite fait cinq kilos de saindoux sur la moquette et tu pourras pas la ravoir. Et Ă©videmment on leur dĂ©conseille de visiter un Ă©levage bovin a priori elles en sont pas tentĂ©es, le mimĂ©tisme aidant on risquerait de chercher Ă  les traire, et d'ailleurs elles sont parfaitement conscientes de la ressemblance puisque pour bronzer elles s'enduisent prĂ©cisĂ©ment de graisse Ă  traire. Ceci Ă©tant ça reste du toc et je te rappelle par exemple que "allĂŽ non mais allĂŽ quoi Nabilla", pourtant mammifĂšre elle aussi, ça ne se discute pas vu le volume de ses glandes mammaires, n’a pas assez de lait pour allaiter son fils Milann vĂ©ridique Ă©videmment, elle l'a rĂ©vĂ©lĂ© dans l'intimitĂ© des rĂ©seaux sociaux, ce que le monde et ses alentours ont dĂ©plorĂ© dĂšs qu’ils ont Ă©tĂ© informĂ©s de cette News » de premiĂšre importance. Et pourtant, ses seins, c'est pas des "buns", "Ă  la base je voulais qu'ils soient plus gros que mon visage, je voulais faire un truc bien quoi, si c'est pour me retrouver avec des Smarties ... mais il y avait pas de prothĂšses qui existaient, j'ai fait avec ce qu'il avait ! Un vrai effet, pas faire semblant, je ne fais pas les choses Ă  moitiĂ©", mais le rĂ©sultat c'est que ce petit Milann, quand il a vu le volume, il se rĂ©jouissait Ă  l'idĂ©e d'avoir "open bar" et voilĂ  qu'on lui sert du lait en poudre ! Comme quoi les apparences sont trompeuses. Ceci Ă©tant elle avait pas prĂ©vu d'avoir des enfants, car " lĂ  j'ai dĂ©jĂ  du mal Ă  m'occuper de mes cheveux". - paupiĂšres tendues, que ça fait un peu un regard d'Ă©pagneul breton mais en moins intelligent que l'Ă©pagneul breton, tu sais le regard modĂšle "ETI", ce qui, comme chacun sait, n'a rien Ă  voir avec le sympathique extraterrestre, mais veut simplement dire "Expression de Totale Inintelligence". Son chirurgien a voulu garder un aspect canin, avant elle avait les seins comme des oreilles de Cocker, maintenant qu'on les a gonflĂ©s Ă  l'hĂ©lium, l'Ă©pagneul a pris le relais, un vrai chenil ambulant. La prochaine fois on lui limera les dents dans le mode Pittbull, car actuellement elle a les dents en clavier de piano, tu sais la dentition d'Ăąne elle a dĂ©jĂ  refait les oreilles l'annĂ©e derniĂšre, c'est tout un chantier, et l'orthophoniste l'a rééduquĂ©e, elle dit plus "hihan" tous les deux mots, mĂȘme si les gĂȘnes prennent parfois le dessus, d’ailleurs dans les jeux de rĂŽle sado maso hard on peut la monter Ă  cru, la fouetter et mĂȘme lui mettre un bĂąt comme pour n’importe quel Ăąne. - Ă©videmment elles sont bronzĂ©es en orange, je suis certain que tu vois le truc, un peu comme s'il restait de la peinture des premiers TGV et qu'on la leur avait appliquĂ©e au pistolet Ă  grandes couches, ça prĂ©serve de la rouille faute de prĂ©server de la chtouille - ce qui en l'espĂšce serait plus utile -. Pour celles qui sont en retard sur le planning de reconstruction du maĂźtre d’Ɠuvre et n'ont pas encore refait les seins, ne pas oublier de soulever les oreilles de Cocker atteint d’une double otite chronique qui en tiennent lieu, pour peindre dessous, sinon elles ont de grandes marques blanches jusqu'aux genoux. C'est pas difficile, c'est comme quand tu suspends une paire de chaussettes, tu poses un sein par-dessus chaque Ă©paule le temps de peindre le ventre et les cuisses beurk et Ă©videmment la partie "tombante" des seins recto et verso c'est ce qui prend le plus de peinture vu la longueur, surtout que c'est fripĂ©, ça double la surface, tu laisses sĂ©cher, et tu peux faire retomber les seins retenir la chute, sinon ça fait des bleus au genoux, et bleu sur orange ça fait un peu drapeau. Si elles travaillaient Travailler, quelle humiliation, vous n’y pensez pas, on s’abimerait les ongles et il paraĂźt que c’est fatiguant c’est pas pour nous, et quand on trouverait le temps d'aller chez le coiffeur ? et en plus ça jetterait la honte sur nos maris, on pourrait croire qu'on en a besoin financiĂšrement mais bon si elles travaillaient, avec cette couleur fluo, on pourrait les affecter aux patrouilles de travaux sur les autoroutes. Le tout a pour consĂ©quence que si tu fais un bilan cartographique de la personne du sexe expression empruntĂ©e Ă  mon auteur prĂ©fĂ©rĂ©, en vision aĂ©rienne, tu vois le haut du crane, les lĂšvres dĂ©passent devant, et surplombent les seins, qui cachent les pieds. A l'arriĂšre deux montgolfiĂšres font office de fesses. En vision de profil ça fait un zigzag. Pour te donner une image parlante, on dirait une contrebasse surmontĂ©e de deux Ă©normes ballons rond, puis de deux belles limaces en guise de bouche Ă  l'Ă©tage au dessus et d'un trĂšs Ă©ventuel pois chiche - il sait pas s'il reste - Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur. Que je veux pas ĂȘtre grivois, c'est pas du tout du tout mon genre, mais on se demande comment elles peuvent utiliser des toilettes normales dĂ©jĂ  avec les seins pour arriver Ă  fermer la porte il faut se contorsionner, ou alors on fait le choix de la sagesse pas fermer la porte et les seins restent dehors. Mais dans tous les cas, une fois assises enfin je mets le pluriel mais elles risquent pas de rentrer Ă  plusieurs le cul farci Ă  la daube provençale les pousse tellement en avant que nĂ©cessairement elles arrivent pas Ă  pisser dans la cuvette, obligatoirement elles se pissent dans les chaussures. Evidemment elles se croient au festival de Cannes - dont je te prĂ©cise qu’il a lieu Ă  Cannes, une actrice cĂ©lĂšbre ayant demandĂ© oĂč se passait cette annĂ©e le Festival de Cannes - et elles se prennent pour des starlettes. Elles se croient irrĂ©sistibles et pleines d'esprit, double erreur, c'est bien connu, la cervelle ne va ni avec la morue ni avec le boudin, c'est ici l'illustration d'un point commun entre la gastronomie et l'anatomie. Ceci dit, on se bouscule pas comme sur le tapis rouge on doit dire le red carpet » quand il y a les inĂ©vitables accidents de robe », subis ou organisĂ©s qui constituent le principal attrait du festival, ou une future ex actrice qui se viande en se prenant les pieds dans la moquette, dĂ©vale l'escalier qu'elle a pĂ©niblement escaladĂ© avec des chaussures improbables, que tu risques pas de faire l'Everest avec ces trucs, mais elle aurait mieux fait de s'encorder et de prendre un piolet, et se retrouve le cul Ă  l'air elle l'avait prĂ©vu elle a pas de culotte, elle fait pas dans la dentelle. Pourtant avec le numĂ©rique c’est facile de les prendre en photos pour faire croire et d’effacer en douce, le genre "ma chĂšre Priscillia vous ĂȘtes tellement originale je peux pas m’empĂȘcher de vous faire un "schooting" et l’autre nouille elle se sent plus. Pricillia, elle oublie un peu vite que dans leur langage originale» ça veut dire diffĂ©rente, donc ridicule et qu'en fait l'autre l'insulte. En tout cas, il suffirait Ă  l’autre garcerie de faire quelques photos pour flatter Pricillia, puis tout effacer de son tĂ©lĂ©phone ni vu ni connu. Ou mĂȘme elle pourrait garder les deux photos les pires pour se foutre de la gueule de ma chĂšre ». Ça Ă©gayerait sa prochaine rĂ©union Tupperware » oĂč on s’emmerde Ă  plein rĂ©gime, les Tupperware » quand tu as toutes les tailles en double tu t’en balec, et d’ailleurs pour donner de l’attrait dĂ©sormais on offre des sex toys » pour l’achat de deux boĂźtes. Mais bon, donc on est pas Ă  Cannes et on a pas les photos mĂ©ritĂ©es et espĂ©rĂ©es, et d’ailleurs le tĂ©lĂ©phone du sujet a refusĂ© le selfi » au motif qu’il y avait des limites Ă  ne pas dĂ©passer et qu’il avait sa dignitĂ©. Pourtant ça vaut le coup d'oeil nos "hĂ©ros", elles portent des robes qui sont en elles-mĂȘmes des accidents, transparentes et ajourĂ©es» vĂ©ridique, tellement transparentes et ajourĂ©es qu'il en reste pas gran-cau, on se demande ce qu’il reste pour qu'on dise quand mĂȘme robe, le modĂšle s’appelle pĂ©nurie mondiale de tissu la surface totale est limitĂ©e Ă  un assemblage de quelques confettis, eux-mĂȘmes ajourĂ©s c'est vous dire», ce qui est Ă©galement le descriptif. Le grand principe de cette robe c'est la ceinture de part et d'autre de la ceinture, c'est le vide sidĂ©ral. La robe est ouverte "jusqu'Ă  la ceinture" sic, mais attention il ne faut pas se mĂ©prendre ça pourrait vouloir dire qu'elle est fendue sur le cĂŽtĂ© de la jambe par exemple ou dans le dos jusqu'Ă  la raie - on a dĂ©jĂ  vu, c'est d'un banal de montrer sa raie culiĂšre ! - non non lĂ  ça veut dire que c'est ouvert en haut, en bas, devant et derriĂšre. Juste quelques bandelettes de paillettes qui flottent de part et d'autre de la ceinture pour "Ă©gayer". Bref la robe rend toute pudeur impossible, mais c'est pas grave puisque prĂ©cisĂ©ment le postulat de base c'est qu'on en a pas ni de pudeur ni en fait de robe. Certains Ă©voquent la procĂ©dure de "discovery" ce qui, je te le rappelle, ne veut pas dire qu'elle part en fusĂ©e avec son ex-future robe, non c'est juste qu'elle dĂ©voile tout, y compris ce qui lui est dĂ©favorable, c'est ça la procĂ©dure de "discovery". En l'espĂšce effectivement ces robes transparentes et ajourĂ©es» c'est extrĂȘmement dĂ©favorable Ă  ces laiderons, ça dĂ©voile leur pĂ©nible anatomie de catastrophe aĂ©rienne, ce qui est particuliĂšrement fĂącheux. Ceci dit la presse, dans un Ă©lan d’idolĂątrie pour ce qui ressemble de prĂšs ou de loin Ă  de la merde comme disait un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s a remarquĂ© ces jours-ci - D'une part un nouveau modĂšle prometteur dĂ©nommĂ© "micro-robe transparente sans culotte" vĂ©ridique Ă©videmment assez classieux, il y a longtemps qu'on parle plus de mini-jupe, on parle de micro-jupe ce qui est quasiment virtuel, comme dirait Coluche on croirait qu’elles ont plein air. Une crĂ©ature de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© parle de "robe ras la salle de jeu", ce qui est assez bien vu. Boudi, ces "micro-robes", pour te le situer, bĂ© c'est un peu comme une fine guirlande de NoĂ«l sur une barrique mais je trouve pas que ça fasse festif, ou alors ambiance de fĂȘtes au rayon charcuterie d'un supermarchĂ© trĂšs trĂšs bas de gamme le tout enfin le si peu dĂ©voilant en effet - et mĂȘme mettant en exergue faute de mettre en valeur - un accordĂ©on de bourrelets, une absence de culotte mais sur une moule Ă©quivalente Ă  une motte de beurre de 3 kg, des fesses tristes les fesses tristes, je trouve que c'est trĂšs parlant, c'est un Ă©tat d'esprit, un cul comme le capot arriĂšre d'un camion de poubellaĂŻre et laissant Ă©chapper un sein mais gĂ©latineux, blafard et tombant comme une chaussette vide je n'ose pas dire rapetassĂ©e pour ne pas ĂȘtre taxĂ©e de mauvaise foi. Et encore je te parle d'accordĂ©on de bourrelets, c'est exactement ça, le truc qui fonctionne comme la mĂ©canique ondulatoire, pour rester scientifique, un bourrelet bouge, le mouvement se rĂ©percute sur les autres par un phĂ©nomĂšne physique d'interfĂ©rence flasque et ça tremblote pendant quelques instants, un peu comme la gelĂ©e Ă  la menthe que les "gastronomes Anglais" les deux mots sont rigoureusement incompatibles, c'est ce qu'on appelle un excĂšs de langage, ce qui ne me ressemble pas, bref "eux", utilisent comme lavement. -D'autre part combien certaines sont "magnifiquement vĂȘtues d'un soutien-gorge et d'un pantalon transparents" avec un "s" Ă  "transparent", c'est les deux, le pantalon et le soutien-gorge ce qui est Ă©videmment vĂ©ridique, et je te prĂ©cise mĂȘme si ça n'a rien Ă  voir qu'elles "doivent faire un shampoing violet pour garder leur couleur" toujours vĂ©ridique L’article ne prĂ©cise pas pour garder quelle couleur, ce qui est assez inquiĂ©tant et d'ailleurs inquiĂšte une grande partie de la population, vous pensez le dĂ©sastre si faute de shampoing violet elle perdait ladite couleur. Pour ne pas alourdir le dĂ©bat dĂ©jĂ  dense, je te parle pas des mini mini mini Croc top trĂšs Good vibes » ou des "hoodie oversize" Et surtout, le plus important, Ă  encadrer si tu veux un rĂ©sumĂ©, l’article ajoute que ces tenues c’est, je cite Ă  la limite du vulgaire», ce qui amĂšne une question monsieur le journaliste s’il vous plaĂźt aidez-moi » on dirait le cĂ©lĂšbre discours de De Gaulle Françaises Français aidez-moi » mais Ă  la rĂ©flexion ça risque pas, elles savent pas qui est De Gaule donc elles implorent, aidez-moi, je fais tout ce que je peux pour ĂȘtre vulgaire, tout le monde dit que j’ai des prĂ©dispositions depuis toute petite, et je suis dĂ©sespĂ©rĂ©e j’y arrive pas, je suis dĂ©vastĂ©e de chagrin, dites-moi, il faut faire quoi pour ĂȘtre enfin au-delĂ  de la limite du vulgaire ? Ça a l’air tellement difficile ! Un vrai challenge» ! AprĂšs je suis mauvaise langue, et pourtant c'est pas mon genre, il y en a qui mettent "en drapĂ©" des sacs poubelle, des serpillĂšres anoblies d’incrustations de paillasson ou des couvertures de survie et qui sont trĂšs Ă©lĂ©gantes ! Et on a peut-ĂȘtre Ă©chappĂ© au pire, puisque pour la saison prochaine, le must qui est annoncĂ© ce dont des robes en mĂ©tal avec des tutus vĂ©ridique. Et comme nous sommes quand mĂȘme dans une Ă©tude scientifique, il faut pas l'oublier, on peut faire un petit rappel Ă  la loi en 1800 la loi interdisait aux femmes de porter le pantalon, celle loi n'a Ă©tĂ© abrogĂ©e qu'en 2013 mĂȘme si on s'en tapait depuis longtemps, mais on doit dire que cette abrogation a Ă©tĂ© mal comprise, comme c'est souvent le cas avec la loi, certaines ont en effet cru qu'elles pouvaient enlever le pantalon sans rien mettre Ă  la place. En tous les cas, je te le dis, exit le cĂ©lĂšbre "avant on Ă©cartait la culotte pour voir les fesses, maintenant on Ă©carte les fesses pour voir la culotte", fini, rideau, rien Ă  voir en tout cas Ă  ce sujet, dans ce monde la culotte se porte dĂ©sormais plus volontiers dans le sac que sous la robe, et je te dĂ©conseille d’investir dans la petite dentelle ou alors deux solutions - fabriquer des napperons pour les tables de nuit de nos grand-mĂšres, - ou lancer la mode de la "culotte-sac", mais vu la taille de la culotte tu peux juste y glisser un tube de rouge Ă  lĂšvres, lequel, comme le disait l’irremplaçable Reiser Ă  juste titre, peut aussi servir de rouge Ă  cul si l’intĂ©ressĂ©e veux faire un assortiment. Bref la culotte est en pĂ©ril malgrĂ© tous les efforts dĂ©ployĂ©s par Nabilla pour sa promotion. Je t'explique si tu suis pas le »moove » Nabilla, qu’on surnomme la reine des shampoings grĂące je dirais plutĂŽt Ă  cause Ă  la pensĂ©e profonde qui l'a rendue cĂ©lĂšbre dans le monde entier "AllĂŽ ? Non mais allĂŽ ? T’es une fille t’as pas de shampoing ? Je sais pas, vous me recevez ? C’est comme si je disais t’es une fille mais t’as pas de cheveux”, attestant qu'il n'est pas nĂ©cessaire de dĂ©montrer que E = MC2 pour devenir riche et admirĂ©e en quelques mots bien sentis, donc Nabilla est influenceuse c'est un mĂ©tier. Et ça marche ! Si elle change de vernis Ă  ongles, elle le publie sur un "rĂ©el" et des milliers de personnes achĂštent le mĂȘme. Elle a montrĂ© son ventre Ă  Cannes et 50 millions, oui 50 millions, on ne sait pas comment c'est possible ! de "personnes" ont "likĂ©", pour te dire, c'est un phĂ©nomĂšne mondial, fort rassurant sur la santĂ© mentale de l'Homo Sapiens, qui, contre le sens de l'histoire, redevient Erectus comme n'importe quel goret on reste dans le thĂšme. Et je te laisse imaginer quand elle montre ses seins ou son derriĂšre ! Quiconque est incapable de citer le nom de plus de trois ministres en exercice, du PrĂ©sident de l'AssemblĂ©e Nationale ou de deux grands auteurs de la littĂ©rature connait Nabilla, et crois-moi elle en tire les profits. Ceci dit, depuis la phrase culte, elle a, dit-elle, "amurie" mais Ă  la rĂ©flexion elle n'est pas totalement certaine que le mot existe, ce qui n'empĂȘche pas que parfois elle s’énerve Ă  s’en arracher les extensions » Bref Nabilla, c’est pas n’importe qui, elle Ă©met des phrase philosophiques genre il ne faut pas confondre culture et intelligence », ce pour quoi elle est hautement qualifiĂ©e, elle ne risque pas de confondre ! Cette rĂ©flexion a Ă©tĂ© le fruit d'un effort intense et elle a dĂ©clarĂ© "A force de rĂ©flĂ©chir, je crois que je me suis fait un bleu. C'est mon cerveau qui a brĂ»lĂ©", comme quoi ceux qui en doutaient sauront qu'elle en a un, avant d'ajouter qu'en raison de l'effort elle avait failli faire, je cite, un "infractus" mais pas un cactus, on ne sait pas si c'est de l'orteil ou du myocarde, mais il y a plus de chance pour que ce soit d'un orteil, pour deux raisons on doute qu'elle sache ce qu'est le myocarde mĂȘme si elle en a certainement un, et s'Ă©tant cassĂ© un ongle par la mĂȘme occasion elle a criĂ© de douleur qu'elle allait "mourir du doigt" avant de se raviser et de prĂ©ciser qu'il lui en restait ... "presque huit" ! Mais pour faire taire les mauvaises langues, elle a fait des progrĂšs, on est plus Ă  l'Ă©poque oĂč "Charlemagne, Charles de Gaulle, tous les Charles, ça ne m'intĂ©ressait pas", non "j'ai appris Ă  parler, Ă  m'exprimer, maintenant je sais tenir une conversation avec des mots", et de nombreuses dĂ©clarations qui feraient pĂąlir de jalousie bien des "intellectuels", genre "la guerre mondiale de 78", "je connais Jean Valjean mais je ne sais pas qui c'est" "PĂ©kin c'est au Japon" mais il y a dĂ©bat Brithney Spears est persuadĂ©e que le Japon c'est en Afrique, la "Quatar c'est avec un K" comme quoi la gĂ©ographie c'est un problĂšme, ou "la Joconde a Ă©tĂ© peinte par Picasso" , mais il y a dĂ©bat sur la question, d'autres pensent que c'est Christophe Willem qui l'a peinte, en tout cas certains ajoutent que "le peintre ça se voit que c'est pas Mozart" et une autre prĂ©cise que c'est pas elle qui l'a peint, elle est pas "une peinteuse professionnelle, Ă  part peindre mes ongles je sais pas peindre grand chose". Et, selon Nabilla, "tant va la cruche Ă  l'eau qu'Ă  la fin ... elle tombe Ă  l'eau" que la pauvre Nabilla Ă©tait trempĂ©e de la tĂȘte aux pieds mais comme elle avait pas de culotte et une robe infime, on a Ă©vitĂ© que ce soit trop compliquĂ© Ă  sĂ©cher. Mais il faut pas ĂȘtre mauvaise langue, il y a mĂȘme quelqu'un qui a dĂ©clarĂ© sur Facebook l'avoir vu qui "regardait" un livre dans une boutique d'aĂ©roport, mais il n'a pas prĂ©cisĂ© si elle l'avait achetĂ©. Ce qu'on sait c'est que lors d'une "interview" elle a confondu "libraire" et "auteur" et on peut donc douter que ce soit allĂ© trop loin dans le domaine de la littĂ©rature, avant qu'elle se mette Ă  "Ă©crire" les guillemets s’imposent son autobiographie, pour laquelle elle a pris son temps, je cite "Ă  l'image de Rousseau" mais elle ne sait pas ce que ça veut dire, pas plus d’ailleurs que autobiographie, pour te dire combien elle a pris son temps. Cette biographie, c’est un ouvrage destinĂ© Ă  passer la postĂ©ritĂ©, le truc que tu dois avoir dans ta bibliothĂšque entre Beaudelaire et Verlaine on va classer dans l'ordre alphabĂ©tique , mĂȘme si la PlĂ©iade l’a pas encore Ă©ditĂ© en version reliĂ©e cuir pleine fleur, ça raconte notamment comment Nabilla a Ă©tĂ© Ă©lue Miss Salon de l’Auto en se roulant langoureusement sur un capot de voiture avec des poses suggestives on lui fait confiance sobrement mĂȘme trĂšs trĂšs sobrement vĂȘtue d'une robe pour rire, juste histoire de dire qu'on a quelque chose, ce qui n’a pas empĂȘchĂ© son pĂšre de lui balancer la soupiĂšre Ă  la tronche car elle faisait, je cite sloouuuupppeuuu » en lapant sa soupe avec vulgaritĂ© on lui fait aussi confiance, que du coup elle a eu des vermicelles plein le soutien gorge qu’elle avait eu l’idĂ©e saugrenue et inhabituelle d’enfiler, lequel avait peu de place libre, bourrĂ© comme il Ă©tait je parle du soutien gorge, j'ai pas dit qu'elle se faisait bourrer sur le capot de la voiture. Bref rĂ©cit de premiĂšre importance culturelle, littĂ©raire, historique et sociologique, dans un style Ă©purĂ© trĂšs Ă©purĂ© mĂȘme, c’est quasiment phonĂ©tique, si tu connais pas le hashtag» tu peux pas lire. Nabilla elle a pourtant passĂ© des tests avec succĂšs, elle connait le dĂ©but des titres connus, par exemple "les Fleurs du ... Niagara" de Charles Beaudelaire, "Le Barbier de ... BarbĂšs", "La gloire ... ou la mort" de Marcel Pagnol, et quand le juge lui a dit qu'elle allait ĂȘtre incarcĂ©rĂ©e Ă  Versailles, elle a demandĂ© Au chĂąteau de Versailles ? » ... pour te dire. Mais ce n'est pas grave, car elle ne croit pas » que l’on puisse ĂȘtre Ă  la fois belle et intelligente. Quand on est belle, on reste trop concentrĂ©e sur ses produits, ses extensions, ses ongles pour avoir le temps de penser Ă  autre chose. C'est le privilĂšge des moches, elles n'ont que ça Ă  faire ». Bref il faut choisir, et les moches diront merci Ă  Nabilla, car a priori elle semble avoir tendance Ă  penser qu'elle, elle est dans le clan des "belles", on outre elle est "naturoool", c'est ses origines "afwicaines" qui font la diffĂ©rence, ça facilite la pratique du ski, pour laquelle elle a eu des "Ă©toiles filantes" et le port des tongs pour lesquels elle "n'arrive pas Ă  faire les lacets". Pour le surplus elle prĂ©cise "je cuisine pas car je suis riche" et "Je n'ai pas le temps de prendre des cours pour faire Ă  manger ! Le jour oĂč j'en aurais besoin, je le ferai. J'ai trois chefs, ma famille mange super bien et je mange bien, je mange healthy !" Et en matiĂšre de culotte, car il faut revenir au sujet, Nabilla, elle en connaĂźt un brin Ă©troit, et elle en fait l'Ă©loge. Elle a mĂȘme dĂ©clarĂ© "mon tĂ©lĂ©phone c'est comme mon string je l'ai toujours sur moi" mais sans prĂ©ciser oĂč elle l'a je parle du string, le tĂ©lĂ©phone Ă  ce stade on s’en fout comme quoi les apparences sont trompeuses car parfois on doute qu'elle en ait un de string mĂȘme ficelle, mais, dit-elle "c'est mon intimitĂ©" laquelle "intimitĂ©" est exhibĂ©e en gros plan Ă  la tĂ©lĂ©vision, c'Ă©tait pourtant pas une Ă©mission gynĂ©cologique, en l'espĂšce en prĂ©sence de sa mĂšre et de sa grand-mĂšre, heureuse dynastie dont les membres rivalisent de distinction avec la Reine d'Angleterre. Bon en tout cas, les autres, lĂ , harnachĂ©es d’une maniĂšre ou d’une autre, dĂšs qu'elles sont levĂ©es aprĂšs "l'after", le "timing" infernal de la journĂ©e recommence. A force elles sont Ă©puisĂ©es, c’est le bagne. Elles baillent tellement fort que pour celles qui en ont, on voit leur slip au fond de leur gorge. Mais il faut tenir coĂ»te que coĂ»te toutes les vacances et quoi qu’il en coĂ»te Ă©videmment. Ce conglomĂ©rat rejoint d'autres bans, Ă©galement de thons, notamment les couples Malom et Alisson, et Antony et Sherley, Ă  la paillote la plus chĂšre du coin, qui je te rassure a Ă©tĂ© "reliftĂ©e" dans les mĂȘmes proportions que ses clientes, et a donc Ă©tĂ© totalement refaite. On a fait appel au meilleur enfin au plus cher "motion dĂ©signer", un type qui Ă©tait avant proctologue, donc il s'y connait. Elles, elles font le max pour se faire remarquer. En plus enfin "en plus" ça part du postulat qu'on ajoute Ă  quelque chose ce qui n'est pas exactement le cas disons quand mĂȘme "en plus" de la "robe" le guillemet c'est pratique dĂ©jĂ  dĂ©crite, elles portent des chaussures spĂ©ciales pour la plage on doit dire des "creeper" sinon on est socialement mort, espĂšce de plateformes de 22 centimĂštres de haut, trucs de "teufeurs", gĂ©nĂ©ralement en vernis rose, de sorte qu'il leur est rigoureusement impossible de marcher normalement, elles auraient des palmes de plongĂ©e sur des Ă©chasses ça serait plus pratique. Le seul truc avec ces chaussures c'est que si tu es perdu dans le dĂ©sert tu as assez de bois pour faire du feu toute la nuit, mais en l'espĂšce ce n'est pas un avantage dĂ©cisif. Mais pour elles l'avantage majeur c'est qu'on peut monter danser sur la table de la paillote en marchant avec distinction dans les plateaux de langouste - si possible de la table voisine - sans se niquer la plante des pieds. Et les conversations sont du "high level", un de mes auteurs favoris dirait incontinence verbale "et que ma chĂšre, vous avez vu ici la "food" est "frenchy", c'est "fun" non ? je sais pas si vous avez goutĂ© le caviar, hier on en a pris un saladier avec un magnum de champagne rosĂ© millĂ©simĂ© - Bryan-Brandon a choisi le plus cher Ă©videmment il y avait plein de zĂ©ros sur le prix, mais je vous rassure, avec un nombre devant ! -, on l'a commandĂ© en parlant trĂšs fort, tout le monde nous admirait. Vous savez le caviar on en raffole pas, on en goute une cuillĂšre, on en donne Ă  Chanel Chanel - ça s'invente pas - c'est le "chien" avec beaucoup de guillemets au mot chien, par sa seule existence elle dĂ©shonore la gent canine, consanguin style fin de race lui aussi, enfin le "micro-chien" vĂ©ridique, mais aprĂšs tout elles ont des "micro-robes" on voit pas pourquoi elles auraient pas aussi des "micro-chiens".. En rĂ©alitĂ©, ladite Chanel est le rĂ©sultat d'une expĂ©rience gĂ©nĂ©tique complexe un triple croisement si si il s'y sont mis Ă  trois pour obtenir ce rĂ©sultat, mais n'imagine pas des trucs salaces. En l'espĂšce Ă©chec hydrocĂ©phale du croisement entre - entre un rat dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©, - une chauve-souris dĂ©bile profonde trĂšs profonde - et un concombre de mer saucissonoĂŻdal. Animal laid, trĂšs laid d'ailleurs l'autre jour une mouette s'est approchĂ©e pour l'attraper, dĂšs qu'elle l'a vu de prĂšs elle a fait demi-tour, non sans lui lĂącher 500 grammes de guano dans la mise en pli, qu'il a fallu l'amener d'urgence chez le coiffeur de sa "maitresse" - en fait on doit dire sa "maman", bĂȘte, trĂšs bĂȘte, mais surtout cher trĂšs cher c'est ce qui en fait l'intĂ©rĂȘt, mais inutile de demander la marque, tu l'achĂšteras pas, qui a un joli noeud Ă  strass dans les cheveux » on va pas parler de poils quand mĂȘme un collier en brillant, qu'on installe sur la table du restaurant - il a son couvert - dans un couffin enfin c'est un espĂšce de chĂąteau rose bonbon surmontĂ© de paillettes gravĂ© Ă  ses initiales dont il ne sort que pour aller pisser sur la serviette voisine ou mordre les enfants de la table Ă  cĂŽtĂ©, il est tellement chou. Parfois on promĂšne Chanel au bout d'une laisse, tu sais la laisse qui se dĂ©roule et quand tu appuies sur le bouton, le ressort l'enroule d'un coup. En l'espĂšce, Chanel part Ă  20 mĂštres, et une fois la laisse bien tendue tout le monde aux alentours se prend les pieds dedans, puis quand on appuie, avec la force du ressort, Chanel revient Ă  grande vitesse et tous ceux qui ne sont pas tombĂ©s se la prennent dans la tronche. Une hĂ©catombe. Bref un animal adorable. Je profite de l'occasion pour te donner le mode d'emploi si jamais la dĂ©nommĂ©e Chanel, te pisse dans les pompes ou te roumĂšgue contre se mettre Ă  l'opposĂ© de la partie la plus dĂ©gagĂ©e de la plage, rĂ©pandre Ă©quitablement le cirage sur tes chaussures, glisser dĂ©licatement un pied sous le ventre de l'animal et entreprendre un lent mouvement de rotation du pied l'animal pense enfin pour le peu qu'il pense, n'oublie pas qu'il est benĂȘt qu'on lui caresse le ventre. Quand ta premiĂšre chaussure est bien cirĂ©e, changer de pied. Continuer jusqu'Ă  ce que les deux chaussures soient bien lustrĂ©es. Puis au moment oĂč l'animal simple d'esprit s'y attend le moins, prendre l'air le plus innocent possible, tu sais, le genre faux-tĂ©moin, tendre discrĂštement la jambe, bien armer le geste et projeter violemment le pied vers l'avant si tout va bien le truc que personnellement j'appelle "la petite viande" est envoyĂ© haut et loin, avec de la chance on ne le retrouvera jamais. Si sa "maman" le cherche, la rassurer en lui disant qu'elle se promĂšne juste devant le parasol, ce qui n'est pas faux mais est simplement relatif, question d'apprĂ©ciation de la distance - une fois encore il faut rester scientifique et un scientifique ne ment jamais -, ladite "maman" passera un autre appel tĂ©lĂ©phonique et tu es tranquille pour deux heures, tu as le temps de te barrer discrĂštement. Pour en revenir Ă  la paillote, donc le caviar ils le goutent maniĂšre, ce putain de bestiau aussi, "et on laisse le reste, c'est juste pour le standing vous comprenez, Marie-AmĂ©lie" et elle ajoute sur le ton de l'humour enfin c'est ce qu'elle croit "en plus quand on voit ce que ça devient Ă  la sortie !" ce qui est hautement romantique, mĂȘme si la "sortie" n'est heureusement pas prĂ©cisĂ©ment dĂ©crite et est laissĂ©e Ă  l'imagination du lecteur. AprĂšs, selon la tradition, ils cassent les assiettes, ça "libĂšre le stress", vĂ©ridique Ă©videmment, il suffit d'avoir les moyens ! vous comprenez ils ont l'angoisse, on sait pas de quoi, pas des fins de mois difficiles mais ils ont l'angoisse, c'est terrible cette vie oĂč on est en reprĂ©sentation permanente et oĂč tout le monde vous admire ce qu'ils croient, oĂč il faut pas commettre d'impair, et oĂč la moindre faute de gout enfin de mauvais gout ne pardonne pas. Vous mettez deux fois la mĂȘme robe, ou vous portez un sac de l'annĂ©e derniĂšre, et ça y est vous ĂȘtes bannie. Tu penses si elle comprend le coup du "standing", Marie-AmĂ©lie, elle se liquĂ©fie, elle aurait les seins qui s’escagassent s’ils n’étaient pas dĂ©jĂ  posĂ©s sur la table Ă  serpenter de part et d’autre de son assiette elle a pas encore eu le coup de la pompe Ă  vĂ©lo pour le remaniement mammaire elle frĂŽle le burn-out », elle fait une moue que sa bouche ressemble provisoirement je te rassure Ă  un anus de jument surmenĂ© l'anus pas la jument, elle est en rage que son mari ait pas eu l'idĂ©e le premier, sa mĂšre l'avait prĂ©venue le jour de son mariage, c'est un gueux et ça le restera, elle a peur d'ĂȘtre "blacklistĂ©e" et classĂ©e "has been" Ă  cause de lui, elle va lui passer un savon et il a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre imaginatif pour que leur addition d'aujourd'hui soit plus Ă©levĂ©e que celle de l'autre sorciĂšre C'est sa meilleure amie, ce qui, dans ce milieu oĂč on aime personne, veut dire que cette carne la dĂ©teste Ă  l'attraper par les cheveux et lui enfoncer la tĂȘte dans la cuvette des chiottes avant de tirer la chasse, dĂ©jĂ  la semaine derniĂšre quand l’autre a eu sa nouvelle dĂ©capotable elle a pas pu s’empĂȘcher de vider dedans en douce ses poubelles dans lesquelles elle avait patiemment accumulĂ© des restes de poisson depuis plusieurs jours en prĂ©vision de l’évĂ©nement, l’autre andouille qui avait bĂȘtement laissĂ© dĂ©capotĂ© pour la rendre jalouse elle a compris sa douleur, le jus de poisson pourri une fois que ça s’est imprĂ©gnĂ© tu peux changer la voiture. Pour en revenir Ă  cette pĂ©nible histoire d’addition, son mari John-TancrĂšde, angliciste j'ose pas dire distinguĂ©, non seulement il faut qu'il paye plus cher que les autres pour se rattraper mais en plus il faudra qu'il se dĂ©brouille pour que Bryan-Brandon et son brancard le sachent sans Ă©quivoque, peut ĂȘtre compter les billets Ă  haute voix c'est distinguĂ© non ? on va pas laisser penser qu'on a moins les moyens qu'eux ! Mais elle le sait, ça finira comme l'annĂ©e derniĂšre oĂč ils allaient de "battle" en "battle" en fait je t'explique c'est un concours celui qui arrive Ă  l'addition la plus Ă©levĂ©e a gagnĂ©, et Ă©videmment c'est vĂ©ridique. La barre est haute et il faut assurer, on joue sa rĂ©putation, dĂ©jĂ  les serveurs viennent d'interrompre la "playlist" pour mettre la musique de "Star-Wars" et allumer des feux de Bengale pour attirer l'attention sur la table voisine, ce qui, je te le prĂ©cise, signifie que le client vient de franchir les € de champagne toujours vĂ©ridique, on lui amĂšne la bouteille responsable du franchissement du seuil, et il s'empresse de la secouer pour doucher ses convives, ravis de niquer leur "brushing" façon Pompadour Ă  mille balles pour la circonstance ... et il commande dans la foulĂ©e une nouvelle bouteille puisque celle-lĂ  est dĂ©jĂ  vide. Il est certain de dĂ©cupler le nombre de ses followers », tout le monde le filme et l’admire, ce qui est l’objectif recherchĂ© ! Mais revenons Ă  nos hĂ©ros, aprĂšs le repas et surtout aprĂšs 3 grammes dans le sang, c'est Ă  dire vers 16 heures, le troupeau de phacochĂšres se vache pour l'aprĂšs midi, jusqu'au "before", sur des matelas dans le carrĂ© "VIP" de la plage privĂ©e, bien entendu on prend un matelas et un parasol rien que pour Chanel, Ă  cĂŽtĂ© de sa "maman" ce qui permet de vĂ©rifier la loi implacable du mimĂ©tisme parfait humain / chien, c'est fou elles ont exactement la mĂȘme absence d'allure. Moyennant un pourboire long comme ta jambe, le serveur met Ă  Chanel un ventilateur avec des glaçons, qu'elle ait pas trop chaud la pauvre chĂ©rie. Bon je disais troupeau de "phacochĂšre", c'est pas par hasard, on est pas lĂ  pour rigoler. Pour te montrer Ă  quel point on reste dans le thĂšme je te livre la rĂ©ponse scientifique Ă  la question "est ce que le phacochĂšre est un porc ?" la rĂ©ponse est "le phacochĂšre commun est un porc sauvage court sur pattes et Ă  la tĂȘte massive ... l'animal se vautre souvent sur le sol ... l'animal est grĂ©gaire et sociable, il partage volontiers ses ressources alimentaires" L'Ă©tude ajoute que le phacochĂšre "passe le plus clair de son temps vautrĂ© dans la boue", finalement comme Marie AmĂ©lie quand elle va en thalasso. Franchement l'Ă©tude serait consacrĂ©e Ă  la bande d'anglicistes, il y a pas un mot Ă  changer. Comme quoi la science, c'est quand mĂȘme impressionnant. Et on peut faire la mĂȘme expĂ©rience avec le porc je cite " du latin porcus pourceau le porc est un mammifĂšre omnivore trĂšs rĂ©pandu dans le monde, au museau terminĂ© par un groin. Animal domestique qu'on engraisse ... et qui a entre la chair et la peau une graisse qu'on appelle lard. La femelle est la truie et certaines espĂšces ont presque entiĂšrement perdu leurs poils. Les femelles affaissĂ©es par la vieillesse s'accouplent couchĂ©es. Le porc a les pieds Ă©levĂ©s ce qui fait qu'il marche sur la pointe des pieds. Les porcs sont joueurs balle, sautillement .. et peuvent Ă©galement interagir avec des jeux vidĂ©os vĂ©ridique Ă©videmment. Et la cerise sur le gĂąteau, la citation scientifique ajoute "Il existe une race dĂ©nommĂ©e Grand porc rouge anglais" ce qui va nous convaincre dĂ©finitivement. LĂ  encore reconnait qu'on s'y tromperait si on avait mauvais esprit ce qui n'est pas le cas. Mais bon, eux c'est sur la plage privĂ©e qu'ils se vautrent. Ils rĂ©servent d'une annĂ©e sur l'autre les places oĂč on est le plus en vue, pour toute la saison mĂȘme s'ils ne viennent que quelques jours, ils risquent pas de faire du no show » ces places ils en rĂȘvent toute l’annĂ©e. Grace Ă  elles ils ont des chances de cĂŽtoyer des "peoples" . Le vraie chance ça serait qu'on leur fasse une "golden shower". Je t'explique, car il faut l'avoir entendu pour le croire la "golden shower" c'est quand quelqu'un de la "jet set" te pisse dessus en guise d'autographe personnalisĂ©, c'est Ă©videmment vĂ©ridique, c'est arrivĂ© il y a pas longtemps en plein concert, une chanteuse» guillemets obligatoires Ă  fait monter un fan» sur scĂšne, l’a fait allonger, s’est dĂ©culottĂ©e et lui a pissĂ© sur la tronche, il en pouvait plus de tant d’honneur ! C’est comme quand tu fais le plein d’essence mettez m’en un demi litre ! Et en plus je te l'apprends, pour les cheveux c'est gĂ©nial, les hommes prĂ©historiques s'en servaient de shampoing, et pour la blancheur des dents c'est top. Bref le "fan" il est gagnant sur tous les tableaux, en plus d'ĂȘtre enviĂ© Ă  mort par tous ceux qui ont filmĂ© la scĂšne pour mettre le film sur ces putains de rĂ©seaux sociaux. En tout cas, Ă  ces places de la "beach", ils sont certains d'ĂȘtre remarquĂ©s, d'ailleurs leur nom est Ă©crit en gros "RĂ©servĂ© Duc" c'est une abrĂ©viation, faute d'ĂȘtre un anglicisme et comme le nom rentrait pas en entier tu as un second panneau Ă  cĂŽtĂ© "RĂ©servĂ© Trou". Trop fiers ils sont ! Ils se sentent plus de joie, comme ce con de corbeau qui se fait niquer de son fromage par le renard. Petite prĂ©cision "VIP" c'est Ă  dire Very Important Person ce sont des gens qui sont profondĂ©ment convaincus qu'ils sont plus importants que les autres et qui payent cher pour que nul de l'ignore. En principe on les parque dans des espaces isolĂ©s du bas peuple, isolĂ©s mais quand mĂȘme il faut qu'on les voit histoire de les envier enfin c'est ce qu'ils pensent. D'ailleurs ici la plage s'appelle "The place to be", "be" on doit dire "bi", comme si ces cons d'anglicistes pouvaient pas Ă©crire comme ça se prononce, que si tu es bien de chez nous tu crois que c'est "beuuu" et que c'est pour dire "la place Ă  Beuuuu" encore que tu connais personne qui s'appelle "Beuuuu", et surtout alors que c'est vraiment un truc "VIP" pour de vrai. LĂ  aussi il y a une petite "playlist lounge" pour faire ambiance, mais on dit pas qu'il y a de la musique c'est ringard, on doit dire qu'il y a des dĂ©cibels. Les dĂ©cibels ça se voit pas, grĂące Ă  eux on s'entend plus hurler, juste tu vibres comme si tu faisais une glissade sur de la tĂŽle ondulĂ©e en essayant de maintenir un marteau piqueur Ă  plein rĂ©gime, pendant que les avions dĂ©collent c'est intolĂ©rable ce "beat" mais il est de bon ton de trouver ça agrĂ©able, mĂȘme si tu as les oreilles qui saignent. Pour rĂ©sumer "VIP" ça veut dire que le matelas enfin le "bed-king" ou avais-je l'esprit, j'ai honte est le mĂȘme que dans le carrĂ© des vulgum pecus, bref des vrais gens, mais qu'il est plus cher, et que tu as statistiquement beaucoup plus de chances que ton voisin soit un gros con que si tu Ă©tais sur la plage publique gratuite oĂč il y en a, on peut pas le nier, mais la proportion est infinitĂ©simale par rapport au carrĂ© VIP oĂč le coefficient multiplicateur de cons est maximal, ils sont vraiment bienvenus et c'est conçu espĂ©cialement pour les concentrer. En mathĂ©matique on appelle ça la loi des sĂ©ries. C'est en effet bien connu, le con, surtout s'il est angliciste, a une forte propension Ă  vouloir qu'on sache qu'en plus d'ĂȘtre angliciste, il est con en fait c'est pas en plus, c'est complĂ©mentaire, l'un explique l'autre, c'est un syllogisme "X" est angliciste, les anglicistes sont gĂ©nĂ©ralement des cons, donc "X" a de trĂšs fortes chances d'ĂȘtre un con de compĂ©tition", c'est une vĂ©ritĂ© statistique, bref c'est scientifique comme cette Ă©tude, et le con angliciste est prĂȘt Ă  payer pour avoir la fiertĂ© de revendiquer publiquement sa connerie angliciste. Et d'ailleurs si un jour tu vas dans un truc de "VIP" - aprĂšs tout on va bien au zoo, c'est la mĂȘme dĂ©marche - tu constateras que ceux qui se sentent vraiment "VIP" certains y vont mais sont "normaux" sont trĂšs voyants et surtout horriblement bruyants, ils parlent beaucoup plus fort que les enfants du peuple qui jouent sur la plage publique, dont ils se plaignent pourtant comme si c'Ă©tait des animaux. Un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, qui faisait l'effort d'Ă©voquer parfois les anglicistes, rappelait le dicton anglais "a gentleman is a man who can play the bag-pipe and who does not", ce qui veut dire qu'un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas, et le gĂ©nial Francis Blanche disait "si vous n'avez rien Ă  dire ce n'est pas la peine de le faire savoir Ă  tout le monde". Et ben eux si, et ce n'est pas de la cornemuse qu'ils jouent, c'est pire, tu payes ton matelas pour ĂȘtre peinard et ces quelques gueules de raie te gĂąchent la sieste en dĂ©versant sans vergogne un flot ininterrompu de banalitĂ©s anglicistes dĂ©plorables, qui sont censĂ©es ĂȘtre d'une importance capitale et captiver l'entourage mĂ©dusĂ© par la chance et l'honneur d'avoir de tels voisins. L'explication de ces comportements est hĂ©las simple et fataliste l'enflure rapide du compte en banque du con angliciste ne palliera jamais l'Ă©lĂ©gance naturelle et l'Ă©ducation du type qui possĂšde une cornemuse mais garde le secret. Ceci Ă©tant ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit il y a des plages privĂ©es normales, ça existe, et il y a mĂȘme des gens normaux qui y vont - en principe ils ont des serviettes bleues pour qu'on les reconnaisse. En tout cas le cheptel dĂ©crit ci-dessus s'installe pour l'aprĂšs midi Ă  cuver sur la plage privĂ©e. Bryan-Brandon, con angliciste en chef il ne parle pas un mot d'anglais mais met bout Ă  bout avec verve des anglicismes qu'il a entendu chez d'autres cons, va louer un "jet ski" au "beach club", et fait iech toute la plage en faisant des cercles dans l'eau Ă  fond la caisse juste devant les parasols histoire qu'on l'admire rien qu'au bronzage des oreilles on voit qu'il est important, il garde en permanence des "air-pods" Ă©tanches fabriquĂ©s spĂ©cialement pour les membres de son "staff", il garde le contact Ă  tout instant avec sa "firme", il est tellement indispensable pour que la terre tourne Ă  la bonne vitesse. Pendant ce temps, les ex-femmes devenues femelles, engoncĂ©es dans leurs maillots "cut-out" ça veut bien dire ce que ça veut dire, il y a, hĂ©las, des dĂ©coupes pour ventiler la bĂȘte mais avec quand mĂȘme, c'est "ultra cool", une petite touche "streetwear", continuent Ă  discuter entre baleines mon pĂšre aurait dit fausses maigres » Bryan Brandon, lui aussi hĂ©las mammifĂšre, il est tellement busy » que tous les 10 tours de "jet", il est "obligĂ©" de passer au "VIP Room" qui est en "rooftop" juste au-dessus du bar, pour faire "scoller" les pages du cours de la bourse sur un Ă©cran gĂ©ant. Ce qui en fait veut dire qu'il va rĂ©guliĂšrement se faire servir un bourbon hors d'Ăąge au bar, par une "barmaid" dĂ©vĂȘtue avec les micro fringues vendues Ă  la "shop" in » attenante. Il est "addict", on hĂ©site Ă  savoir si c'est Ă  la minette ou au bourbon ou aux deux mais a priori elle est un vrai "crush" pour lui. Il faut dire que la "blondy-girl" elle connaĂźt les choses de la vie et surtout celle qui sont en dessous de la ceinture, avec son sourire putassier elle lui a grave scotchĂ© les rĂ©tines Ă  Bryan Brandon, il est vrai que ça le change de ses 125 kilogrammes de brancard enrubannĂ© comme dĂ©jĂ  dĂ©crit. Mais Bryan Brandon vous vous en doutez tout le monde sur la plage est impatient qu’il revienne, genre vous comprenez je passe pas inaperçu, donc malgrĂ© le veloutĂ© du regard de la barmaid » il finit par repartir en arpentant le "dancefloor" dĂšs fois qu'il y aurait quelque admiratrice, ce dont il ne doute pas, vous pensez il dĂ©gage un tel charme, il rĂ©cupĂšre le "jet" dont on a fait le plein d'essence entre temps, et recommence Ă  faire iech puisque c'est son plaisir innĂ©. La pauvre Marie Amelie, elle, est obligĂ©e de rester la joue gauche appuyĂ©e dans sa main pour pas qu'on la voit la joue. En effet, hier elle Ă©tait "quiet" et elle s'est endormie au soleil Ă  cĂŽtĂ© du stand Ă  glace, comme un veau marin Ă©chouĂ©. Et pendant toute sa sieste, le panonceau, vous savez un cornet de glace avec deux belles boules, a fait de l'ombre sur sa joue et elle a pris un coup de soleil comme ça. Je te laisse imaginer la marque blanche qu'elle a au milieu de son bronzage les deux boules et le cornet Ă  cĂŽtĂ© de la bouche pour toute la saison, merci bien Que franchement c’est pas la peine tous les dimanche d'abandonner ses tenues de pouffe et de se dĂ©guiser en grenouille de bĂ©nitier pour animer la chorale de l’église, avec - force gĂ©nuflexion et signe de croix, genre prieuse de compĂ©tition, - une mine blette et un air mystique touchĂ© par la grĂące - je suis certain que tu connais ce regard profond qui voit au-delĂ  de toi comme si tu Ă©tais pas lĂ , le genre j'ai Ă©tĂ© appelĂ©e je vais bientĂŽt aller visiter l'archange, que tu t'attends Ă  tout instant Ă  la voir "s'Ă©lever" c'est comme ça qu'on dit et que Dieu braque un projecteur sur elle comme quand il parle Ă  Don Camillo pendant qu'il mange en douce son plat de spaghettis -, - un bras surmusclĂ© par rapport Ă  l'autre Ă  force de battre la mesure armĂ©e d'un chapelet en bois massif, - voix chevrotante et hyper aiguĂ« comme il y en a que dans les Ă©glises, je suis certain que tu vois, le truc Ă  lui faire bouffer son missel des Dimanche pour que ça s’arrĂȘte, Ă  la matraquer avec le cierge Pascal, Ă  la noyer dans le bĂ©nitier, Ă  la saouler au vin de messe et Ă  implorer d'ĂȘtre excommuniĂ© - c'est d'ailleurs pour ça que l'archange hĂ©site -, - un bandeau dans les cheveux, petit corsage sage et jupe plissĂ©e, mocassins plats le dĂ©guisement c'est un "pack" donc c’est pas la peine de faire tout ce bin’s, d’inviter le curĂ© Ă  prendre le thĂ©, de se confesser Ă  la moindre couille qui va pas, pour finalement, pour toute rĂ©compense, se promener tout l’étĂ© avec une bite estampillĂ©e en nĂ©gatif sur la figure, juste au ras de la bouche en plus c’est distinguĂ© ! Parodiant Fernandel dans la publicitĂ© pour les pĂątes Panzani, on pourrait dire "seigneur ce n'est qu'une bite, vous savez juste un braque", mais quand mĂȘme ça manque de panache quand on tente dĂ©sespĂ©rĂ©ment de faire la grande dame pour laisser penser qu’on vient de la haute sociĂ©tĂ© ! Mais revenons au groupe la plupart des femelles susdites sont en permanence en "face time", avec le son Ă  fond, avec quelque pouffiasse de leur genre, histoire que toute la plage profite de leurs histoires de rĂšgles douloureuses et de tampon malencontreusement restĂ© coincĂ© dans le chaudron car ces connes l'ont insĂ©rĂ© Ă  l'envers avec la ficelle Ă  rĂŽti qui fait lasso autour des trompes, que ça risque d'ĂȘtre plus douloureux Ă  la sortie qu'Ă  l'entrĂ©e. Bref de vraies connes, qu'on voit pas Ă  quoi ça sert que le fabricant se dĂ©carcasse pour donner au dit tampon une forme de fusĂ©e interplanĂ©taire pour faire juste un voyage intra-conne, que si c'Ă©tait un suppositoire elles le goberait par le cĂŽtĂ© plat, connes comme elles sont. Dans le mĂȘme registre une autre de la meute - elle aussi en "face time" histoire que l'autre profite de sa tronche, sur le ton de la confidence mais avec le son Ă  fond, toute la plage est mĂ©dusĂ©e et suit l'histoire avec attention, on fait taire les enfants pour pas en perdre un mot - raconte Ă  une de ses copines idiotes que hier elle a massĂ© le dos de son mari avec du baume du tigre pour le relaxer le mari pas le tigre, avant de changer de tampon, "que ma chĂšre, le baume du tigre je sais pas si vous connaissez, j'aurais eu un vrai tigre ou un incendie dans ma culotte ça aurait pas Ă©tĂ© pire, un vrai volcan en Ă©ruption, j'ai littĂ©ralement eu le feu au cul pendant une demi-journĂ©e". Comme si elle avait pas pu faire dans l'ordre inverse cette encastre, et surtout la fermer. Et c'est pas fini !!! L'autre daube, au bout du fil, elle est espantĂ©e. Elle est sciĂ©e de ce qui est arrivĂ© Ă  l'autre naze, mais il faut absolument qu'elle ait le dernier mot. DĂ©jĂ  l'annĂ©e derniĂšre, histoire de se faire remarquer, elle avait fait son "outing" je te rassure elle fait pas une sortie spatiale en rĂ©vĂ©lant au grand jour qu'elle a la raie haute, en fait la raie culiĂšre qui remonte jusqu'entre les omoplates, certains verront de quoi je parle. Comme on dit en tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, "je sais pas si c'est normal j'ai la raie de derriĂšre qui me sert de gouttiĂšre". TrĂšs "body positive" en fait. Il faut qu'elle continue sur sa lancĂ©e tellement Ă©lĂ©gante. Donc elle rĂ©pond ! Et c'est du premier intĂ©rĂȘt Ă©videmment ! Elle rĂ©pond "Moi c'est pareil ! L'autre jour Louis-Arthur m'a fait essayer sa nouvelle Porsche, vous savez j'y connais rien mais je suis tellement contente car c'est le modĂšle le plus cher nos voisins sont morts de jalousie" au bout du fil aussi l'autre enrage, son mari n'a qu'une banale Mercedes ils disent "Merço" ça ajoute Ă  la noblesse du vĂ©hicule, ... et elle continue "avec la vitesse j'ai Ă©tĂ© prise d'une envie de faire pipi, il m'a arrĂȘtĂ©e au bord de la route, et alors lĂ  ma pauvre, j'ai fait pipi dans un massif d'orties, je peux vous dire que c'est quelque chose". Et comme si ça suffisait pas, elle ajoute "c'Ă©tait comme si on m'Ă©pilait le sillon fessier au chalumeau, surtout que vous savez combien je suis fournie, une vraie forĂȘt, l'autre jour mon gynĂ©cologue m'a dit en voyant cette fourrure qu'heureusement il voulait ĂȘtre vĂ©tĂ©rinaire" voeu en l'espĂšce exhaussĂ© le temps de la consultation de cette ensuquĂ©e, et, tu l'as compris, le "sillon fessier" c'est en fait la raie culiĂšre. Par chance elle montre pas le dĂ©sastre Ă  l'autre - et par voie de consĂ©quence Ă  toute la plage -, mais c'est limite ça la dĂ©mange c'est le cas de le dire. Elle s'en excuse d'ailleurs "Ma chĂšre, je suis dĂ©solĂ© je peux pas faire un "nude" je suis Ă  contrejour mais je vous le poste tout Ă  l'heure". J'espĂšre que vous "likerez" Et je te prie de croire que personne le regrette de pas avoir la vision en "direct live", l'ambiance survol de cul de babouin irritĂ© le cul pas le babouin, chez le babouin, je te le dis, c'est naturel le cul rouge enflĂ© comme une chambre Ă  air merci bien, il y a rien de tel pour couper l'appĂ©tit Ă  l'heure de l'apĂ©ro, le seul truc Ă  en tirer c'est qu'on plaint les orties d'avoir subi les agissements de cette mĂ©gĂšre mais ils en rigolent encore, ils Ă©taient morts de rire, les orties. Je te laisse imaginer l'effet sur les gens du camping voisin qui passent leurs vacances dans un ghetto pour "camping-car", c'est Ă  dire en fait sur un parking goudronnĂ© construit autour d'une citerne devant laquelle ils font la queue pour vider les chiottes, voisine d’une autre devant laquelle ils font la queue pour remplir leur rĂ©serve d’eau a priori les deux citernes ne communiquent pas, leurs affaires entassĂ©es dans des sacs poubelle ficelĂ©s sur le toit du "camping car" surmenĂ©, en plein soleil au bord de la quatre voies, exactement entre une fabrique d'engrais et une dĂ©chetterie Ă  ciel ouvert, que l'odeur c'en en est une infection, pire y a que la charogne, entassĂ©s avec beaucoup plus de promiscuitĂ© que dans les barres de HLM de la citĂ© oĂč ils sont cantonnĂ©s dans l'annĂ©e. C'est entourĂ© de barbelĂ©s, avec un mirador et un busard qui veille, mais c'est pas pour Ă©viter qu'on y entre, y a pas de danger, c'est pour qu'ils s'Ă©vadent pas sans autorisation, dĂšs fois qu'ils voudraient s'Ă©chapper sans payer. A l'arrivĂ©e, on leur met d'ailleurs un collier au poignet, mais c'est pas un "choker" qui vient de la place VendĂŽme, et c'est pas pour attacher la laisse, c'est juste un bel objet ouvragĂ© Ă  l'effigie du camping, en plastique phosphorescent, pour que le vigile et son pitbull les identifient de loin, depuis la salle des gardes. C'est interdit de l'enlever pendant tout le sĂ©jour, sinon tu es virĂ©. CĂŽtĂ© loisirs culturels les plus anciens du camping dĂ©plorent la dĂ©programmation progressive d’Interville. Pour ceux qui l’ignorent cette Ă©mission culturelle met en scĂšne des hordes de primates vĂȘtus de tenues d’un ridicule recherchĂ©, genre escargot gonflable, qui chevauchent Ă  cru des vaches je parle de l’animal, enfin du vrai vaches vierges effrayĂ©es par des taureaux en rut qu’elles estiment montĂ©s trop fort pour elles et qui de ce fait sautent dans tous les sens pour ne pas se faire dĂ©foncer. Cette Ă©preuve rĂ©ussie pour la vache on ne sait pas comment ça finit mais en fait on s’en fout, les candidats mais oui ils sont volontaires je te promets sont enfermĂ©s dans des poubelles que l'Ă©quipe adverse dirige vers les bovidĂ©s excitĂ©s, lesquels projettent les poubelles dans cerceaux, aprĂšs quoi ceux qui survivent s’enduisent de graisse, comme s’ils en avaient naturellement pas assez, pour mieux dĂ©valer des toboggans parsemĂ©s d’amusantes embĂ»ches astucieusement organisĂ©es par l’équipe adverse, genre on te balance Ă  la tronche des seaux de morue faisandĂ©e je parle du poisson et se terminant dans une piscine de purin dans lequel celui qui arrive le premier a gagnĂ© c’est la rĂ©compense. Bref c'est drĂŽle, et de bon gout. Pour la photo, et comme si ça avait pas suffit, on leur offre, comme par hasard, un cornet de morue fritte dans la graisse, c’est dĂ©licieux. Jadis c’était prĂ©sentĂ© par les regrettĂ©s Guy Lux, Ă©lite des prĂ©sentateurs, vĂȘtu d'une chemise hawaienne reprĂ©sentant des perroquets, des bananiers et des flamants roses en taille rĂ©elle, accompagnĂ© du pachydermique LĂ©on Zitrone vĂȘtu d'un costume trois piĂšces et de Simone Garnier dans le rĂŽle du klaxon suivant la formule inventĂ©e pour la circonstance, cĂ©lĂšbre pour ses bigoudis, que les deux premiers faisaient passer pour une idiote - ce qui Ă©tait certainement trĂšs sous-estimĂ© -, vĂȘtue avant tout de ses dents et pour le surplus d'un tablier de cuisine subventionnĂ© par la Vache qui Rit il y a pas de quoi rire. Le succĂšs de ce trio avait l’avantage que dans le camping ils regardaient tous la mĂȘme chose Ă  la tĂ©lĂ©. D’ailleurs on ne lĂ©sinait pas pour faire de l’audience et la chaĂźne envoyait aux auditeurs une photo dĂ©dicacĂ©e par la vache sans qu’on sache laquelle ni si ça doit se comprendre au sens propre ou au sens figurĂ© qui posait avec Guy Lux mais il n’a pas signĂ© il hĂ©sitait sur l’orthographe de son nom. Maintenant avec la multiplication des programmes Ă©ducatifs, chaque "camping-car" regarde la tĂ©lĂ© Ă  fond mais faute de coordination, c’est une cacophonie insupportable et personne ne peut entendre le programme sĂ©lectionnĂ© 
 ce qui n’est peut-ĂȘtre pas trĂšs grave vu le panel de choix, ça a le mĂ©rite de faire un bruit de fond qui couvre celui des machines de l’usine d’engrais qui tourne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En plus le propriĂ©taire du camping passe toutes les 15 minutes avec un hygiaphone pour vendre des Hot dog et du popcorn et ça ajoute au bruit ambiant 
 la nuit ça rĂ©veille ceux qui ont rĂ©ussi Ă  s’endormir malgrĂ© la chaleur l’odeur et le bruit VoilĂ  pour l’ambiance de rĂȘve. Eux aussi ils rĂ©servent d’une annĂ©e sur l’autre pour avoir les meilleurs emplacements, c’est Ă  dire Ă  proximitĂ© des cagoinses Ă  la turque, tu sais le truc quand tu tires la chasse ça te rince les pieds avec l’eau des chiottes. Mais c’est vrai que ces water closet »sont beaucoup plus spacieux que ceux du "camping-car" , mĂȘme si on a moins son intimitĂ©, car c'est Ă  ciel ouvert et les portes commencent Ă  50 cm du sol pour Ă©viter qu'on soit tentĂ© d'y aller Ă  plusieurs, encore que vu l’état de saletĂ© et les mouches il faudrait vraiment ĂȘtre pervers 
 mais il y en a ! MĂȘme en cas de lĂącher de salopes, comme disait Bigard jadis quand il Ă©tait drĂŽle, tu y tirerais pas le pire boudin. Pour rĂ©sumer, ces toilettes, tu as le bruit et l'odeur comme le dĂ©crivait Jacques Chirac, on peut d'ailleurs y faire d'amusants concours d'un box Ă  l'autre, et les "camping-car" environnants, particuliĂšrement bien placĂ©s, font les arbitres, ils se relaient 24 heures sur 24 car les chiottes dans un camping c’est pas de tout repos, il y a des intĂ©ressĂ©s » Ă  toute heure. Le seul truc c'est qu'il faut penser Ă  amener son papier c’est pas pour retapisser ! et donc traverser le camping avec son rouleau Ă  la main, ce qui permet Ă  tout un chacun de connaĂźtre l’état de ta digestion et Ă  ton retour d’évaluer le rĂ©sultat en fonction de papier consommĂ©. Mais bon, lĂ  ils sont sur la plage publique, histoire d'avoir enfin un tout petit peu de distance avec leur voisin de bitume. Lequel voisin de bitume est Ă©galement leur voisin de bloc, comme ça ils sont pas dĂ©paysĂ©s. Dans l'annĂ©e ils sont au courant du moindre dĂ©tail de sa vie tellement les cloisons sont minces, ça raisonne dans la cage Ă  escalier quand il va pisser, au camping ils Ă©tendent leurs sous-vĂȘtements de seconde main enfin de second cul pas racontables mais il suffit de savoir qu’il ont pas pu totalement les ravoir, sur les mĂȘmes fils Ă  linge, c'est sympa aussi, c'est l'occasion de discuter, une biĂšre Ă  la main, chaussĂ©s d’antĂ©diluviennes sandales dĂ©mantelĂ©es sur chaussettes de ville galeuses et dĂ©pareillĂ©es dont l'usure dissimule mal quelques ongles endeuillĂ©s, car n’oublions pas que le camping cariste est un mammifĂšre finalement comme Bryan-Brandon qui en serait le premier offusquĂ© de surcroĂźt ongulĂ©. La tenue rĂ©glementaire c’est trĂšs codifiĂ©, on s’en souvient d’une annĂ©e sur l’autre donc la tenue se poursuit avec un flottant de foot tellement bĂ©ant que les couilles affleurent, taille basse histoire que les fesses affleurent avec une Ă©lĂ©gance dont on les dispenserait volontiers. Les plus beaux spĂ©cimens sont torse nu, histoire d’exhiber leur pĂ©nible anatomie, tĂ©tasses pendantes, mille feuilles de bourrelets cellulitiques, nombril caverneux garni de rĂ©sidu divers, odeur de bourrique mal soignĂ©e, poils verrues et cicatrices en tout genre. De loin tu pourrais croire Ă  un tonneau sur patte. Les autres exhibent un dĂ©bardeur tricot de peau grillagĂ© largement Ă©chancrĂ© autour des Ă©paules aux dessous moites et odorifĂ©rants, laissant s'Ă©gayer d’impressionnantes mottes de poils, lequel dĂ©bardeur est un peu trop court ce qui laisse s'Ă©panouir confortablement le durillon de comptoir qui dĂ©passe du short sus-dĂ©crit comme un petit tablier de barbaque qui retombe par-dessus la ceinture. Le tout Ă©videmment sans oublier la cigarette de rechange calĂ©e sur une oreille, le stylo sur l’autre pour le cas oĂč il leur tombe une pensĂ©e philosophique ou une variante de la formule de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale Ă  noter d’urgence et, y compris la nuit, l'inĂ©vitable casquette publicitaire offerte par le pastis Ricard Ă  l'occasion du Tour de France, avec la visiĂšre tournĂ©e sur le crĂąne comme ça tu as l'air d'un coureur faute de passer pour un alcoolique, posĂ©e sur des cheveux coiffĂ©s en arriĂšre avec un peigne qui coule le gras. Cette annĂ©e c’est contrariant les vacances, ça a commencĂ© sur un dĂ©sastre. En effet la soirĂ©e d’élection de miss camping a Ă©tĂ© un fiasco, ils ont Ă©lu par erreur un homme qui s’était dĂ©guisĂ© en femme Ă  la suite d’un pari absolument vĂ©ridique et se faisait appeler Scarlett, prĂ©nom trĂšs commun dans le camping. Et ça va pas se passer comme ça croyez-moi, ils vont dĂ©poser plainte vĂ©ridique Ă©galement. Leur avocat est venu en limousine avec chauffeur depuis le palace oĂč il a ses habitudes. Il a fait la une de la tĂ©lĂ© locale, entourĂ© de ses clients qui pleurent, certains hurlent en s’étreignant comme des joueurs de football qui viennent de marquer un but, bref c’est terrible. En robe d'avocat ! devant l’entrĂ©e du camping interdit, un cigare Ă  mille balle dans une main et un verre de cocktail dans l’autre pour faire vacances, ce brillant membre du barreau a dĂ©clarĂ© avec des trĂ©molos dans la voix je cite mot pour mot promis je n’ai pas changĂ© un mot, j’ai simplement corrigĂ© les fautes commises par le journaleux regrettable qui a cru devoir donner de l’importance Ă  ce fait divers grotesque, histoire de citer le nom de l’avocat qui avait vocation Ă  ne jamais atteindre la moindre notoriĂ©tĂ© et qui, il y a une justice, retombera dans l’oubli dont il est inopportunĂ©ment et trĂšs provisoirement sorti, avec un panache sur lequel les avis sont mitigĂ©s donc l’avocat a dĂ©clarĂ© je cite Il faut savoir que pour un certain nombre de mes clients, la soirĂ©e Miss Camping reprĂ©sente l’aboutissement d’un long processus. Pendant prĂšs d’un an, ils vont attendre cette soirĂ©e que beaucoup considĂšrent comme leur principale raison de vivre. Etre membre d’un jury de Miss Camping est pour eux un honneur. Mais c’est Ă©galement une grande responsabilitĂ©. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent accepter de se laisser duper d’une façon aussi grossiĂšre et il ne fait aucun doute qu’à la vue des circonstances, ces hommes ont subi un incommensurable et atroce prĂ©judice moral ! » Incommensurable et atroce, c'est pour expliquer qu'il va prendre des honoraires que je te dis pas Ă  combien de chiffres. Cette dĂ©claration bien sentie, il faut bien le souligner, confirme combien les pĂšres de la Constitution de la cinquiĂšme RĂ©publique ont Ă©tĂ© bien inspirĂ©s de recourir au suffrage universel. Il est tellement rassurant de savoir que le PrĂ©sident de la RĂ©publique est Ă©lu par des individus dont la seule raison de vivre de l’annĂ©e est de dĂ©partager par leur suffrage des bimbos dĂ©cervelĂ©es qui s’exhibent sur la musique de la danse des canards je n’ai ni dit ni mĂȘme pensĂ© danse des connards », de surcroĂźt fiĂšrement et sous l’Ɠil attendri de leur keum et de leur famille, avec une vulgaritĂ© Ă  faire pĂąlir de jalousie la pire des truies on reste dans le thĂšme gonflables d’entrĂ©e de gamme vendue par un site de sex-shop par correspondance, dans des concours de tee-shirt mouillĂ©, en dandinant leur cul prĂ©hensile, faisant coin coin » avec la voix nasillarde de Donald Duck, une bonne tĂȘte Ă  claques et la bouche en cul de poule ... pourquoi tu dis Ă  pipe », j'ai dit en cul de poule », je ne comprends pas ce que tu dis, et d'ailleurs au camping c'est interdit de fumer. Ouf la phrase est enfin finie. La phrase oui, mais la description non ! En effet les candidates qui ont eu l’honneur et la chance d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©es sont agrĂ©mentĂ©es, si je puis dire, d'un bouquet de plumes - Ă©galement de canard - dans le cul, ce qui, il fait bien le dire, ajoute Ă  la noblesse de l’élection. Elles dĂ©filent, se dĂ©hanchent voire mĂȘme se roulent sur une structure en forme de citrouille, gonflable elle aussi, on leur demande de "montrer ce qu'elles sont rĂ©ellement de l'intĂ©rieur", mais ne fais pas d'interprĂ©tation hĂątive, il s'agit juste de se prĂ©senter au public en liesse. L’élection est subventionnĂ©e par une marque d’alcool qui fournit pour le jury un tord-boyaux Ă©pouvantable qu’on ne peut supporter qu’aprĂšs de longues annĂ©es d’alcoolisme intensif, rien que le respirer tu es saoul, elle fournit aussi les verres car on ne peut pas le servir dans des gobelets ça fait fondre le plastique et surtout elle fournit Ă©galement les indispensables poubelles pour vomir ledit tord-boyaux - car un machin pareil c'est obligĂ© de le vomir Ă  plus ou moins long terme. Comme quoi c’est mieux organisĂ© que la fĂ©ria oĂč on est obligĂ© de se vomir les uns sur les autres. La marque d’alcool fournit Ă©galement de la sangria pour le public, Ă©galement dans des poubelles et on essaye de ne pas les intervertir les poubelles . Ceci en complĂ©ment du rituel "moules frites" Ă  volontĂ©, appelĂ© de leurs vƓux par tous les gastronomes, lui aussi servi dans des poubelles, qu’on essaye, elles aussi, de ne pas intervertir avec celles du jury, mais toutes ces poubelles ça devient compliquĂ© et il y a des Ă©checs, c’est fatal, il y a toujours quelqu’un qui finit par vomir dans la poubelle dĂ©diĂ©e aux moules, mais bon le tord-boyaux mĂȘme une fois vomi, ça donne quand mĂȘme du fumet au fond de sauce, sinon les moules bouillies c’est fade ! Et de toute façon l'Ă©vĂšnement a lieu Ă  un moment oĂč les convives sont aussi pleins que le furent feu les poubelles de sangria et ne sont plus bipĂšdes, ils rampent pour ĂȘtre servis par des serveurs avachis dans celles des poubelles qui sont vides encore vides ou dĂ©jĂ  vides on ne sait plus on confond les poubelles, bref tout le monde est "content" quoi qu’il arrive. En rĂ©sumĂ©, cette Ă©lection de Miss Camping, avec toutes ces poubelles, ça tourne Ă  la confusion ! Le jury ne dĂ©libĂšre qu’aprĂšs avoir franchi le taux d’alcoolĂ©mie requis par le rĂšglement qui est trĂšs strict sur ce critĂšre absolument dĂ©terminant, taux que seuls les habituĂ©s peuvent atteindre, c’est une de leur fiertĂ©. Pour le PrĂ©sident du jury le taux est un peu relevĂ©, Ă  tout seigneur tout honneur, c’est pas donnĂ© Ă  tout le monde, il faut s’entraĂźner toute l’annĂ©e, comme l’a d’ailleurs fort justement dĂ©clarĂ© l’avocat. Seuls votent ceux qui ne tombent ni de leur chaise ni dans le coma, il y a du dĂ©chet, il faut de la pratique et la plupart ont depuis longtemps l’habitude d’attaquer le ballon de rouge dĂšs le petit dĂ©jeuner. Par contre heureusement il n’y a pas de niveau minimum de discernement pour voter, sinon tu ruines les fondements bienvenus du suffrage universel. Le vote a lieu sur fond de majorettes jambonesques accompagnĂ©es de l’hymne ad-hoc, Ă  savoir BĂ©cassine » en direct live » par Chantal Goya dont je ne sais pas si c’est sa cousine mais elle est de sa famille c’est certain. Chantal Goya on ne dira jamais assez combien elle est la pierre angulaire du prestige de la chanson engagĂ©e ni Ă  quel point le courant qu’elle a lancĂ© en mĂȘlant philosophie et musique de chambre a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour la renommĂ©e de la chanson française, que franchement merci Chantal la Patrie te remercie. Vu le succĂšs que ça a, pour limiter l’abstention aux prĂ©sidentielles on devrait peut-ĂȘtre jumeler les Ă©lections ! Pour surmonter ce dĂ©sastre d'Ă©lection ratĂ©e, qui ruine leurs vacances, ces camping-caristes, lĂ  ils sont sur la plage publique, tassĂ©s sur une serviette trop petite, Cette serviette c’est Ă  la fois une Ɠuvre d’art et une fresque historique. Sur une face vous avez la fidĂšle reconstitution de la bataille de Marignan 1515 avec d’ailleurs sur la gauche Marignan qui commande ses troupes Pour faire plus vrai on a adjoint quelques dinosaures en taille rĂ©elle. Ceci dit je signale deux erreurs historiques aux puristes - on distingue nettement madame Rika ZaraĂŻ qui inaugure son nouveau bidet et je suis certain qu’elle n’était pas encore nĂ©e, - on distingue nettement Madame Line Renaud qui harangue les foules et je ne suis pas certain qu’elle Ă©tait nĂ©e plaisanterie connue dont je ne suis pas l’inventeur. Sur l’autre face vous avez l’entrĂ©e de Jean Moulin au PanthĂ©on avec l’intĂ©grale du discours de Malraux, mais ils ignorent de quoi il s’agit, en fait ils ont toujours cru que Jean Moulin c’est une rue, quant Ă  Malraux ils n'ont jamais entendu ce mot ni a fortiori sa voix bĂȘlante. Pour faire plus gai on a adjoint Ă  la fresque des tournesols en taille rĂ©elle C’est signĂ© original by Vuitton » qu'en vrai c’est dĂ©jĂ  moche alors Ă©videmment le faux c’est Ă  chier, mais ils sont contents de montrer leur patrimoine. En plus de la serviette susdite et trop petite, ils ont le parasol qui s'envole qu'on a fini par le fermer, du coup ils crament et sont roses comme des gorets on reste dans le thĂšme et presque cuits Ă  point, Ă  manger leur ragouniasse dans un "Tupperware" pour toute la famille achetĂ© chez Lidl oĂč on vend les modĂšles qui ont des dĂ©fauts d’étanchĂ©itĂ©, ils ont mĂȘme pas eu la promotion avec le sextoy » qu'en plus avec le vent il y a du sable dans leur rata - que dĂ©jĂ  c'Ă©tait pas bon "de base", tu penses vu comment ça pue sur le parking, c'est pas la peine de soigner la cuisine, de toute façon l'odeur est insupportable. Sofian et MaĂ«l ont voulu prendre en plus un beignet au Nutella c'Ă©tait tellement gras que Marignan en a pris plein le pantalon on croirait qu’il s’est pissĂ© dessus, pour commander la bataille c’est pas glorieux. Mais bon, ces beignets ça a permis de recharger en huile le peigne qui Ă©tait plus assez gras pour que les dents fassent de grandes traĂźnĂ©es dans les cheveux quand tu les coiffes en arriĂšre 
 c’est paraĂźt-il classe. Ceci Ă©tant, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ils ont pas de chance avec la bouffe, hier la mĂšre de famille s'est pris les pieds dans l'Ă©puisette du trognon galeux petit dernier de la famille, elle est tombĂ©e Ă  la renverse, et s'est littĂ©ralement assise dans la marmite de cassoulet en boite, que - non seulement elle s'est brulĂ©e le cul - c'est original Ă  raconter devant tout le monde quand tu vas faire la queue Ă  la pharmacie pour t'acheter de la Biafine - en plus la pharmacienne lui a fait rĂ©pĂ©ter "Madame a une brulure de cassoulet entre les fesses, c'est bien ça ?", - mais que de surcroĂźt elle qui avait dĂ©jĂ  par constitution l’aisselle grasse et velue comme un chat angora et les mamelles sudoripares, elle a pris toutes les couennes dans les filets Ă  provision qui lui tiennent lieu de soutien-gorge - qui n'avaient vraiment pas besoin de ça en plus du reste - et les saucisses dans la culotte, ce qui est peut-ĂȘtre inespĂ©rĂ© pour elle, et du coup quand ils les ont mangĂ©es ils ont trouvĂ© qu'elles avaient un fumĂ© particulier, ces saucisses, un vrai bonheur ! La semaine d’avant c’était pas mieux, ils ont entendu que ceux de la paillote mangeaient de la langouste, du coup eux ils voulu manger du crabe, mais la mĂšre de famille elle s’est fait sauter dessus par la bestiole qui Ă©tait encore vivante, le crabe lui a pincĂ© un sein qui dĂ©passait de son maillot et pendait sous la table, il voulait plus lĂącher prise. Du coup son mari a voulu taper le crabe avec sa chaussure, mais au dernier moment l’autre a bougĂ© et elle s’est pris un coup, ça lui a explosĂ© le nez. Heureusement l’odeur de la chaussure a fait partir le crabe, mais quand mĂȘme c’est pas drĂŽle ces vacances, elle est toute balafrĂ©e et elle a tellement criĂ© que ça a Ă©tĂ© l’attraction du jour, tout le monde se fout de sa gueule et l’incident est relatĂ© sous forme de roman photo dans la gazette du camping, tu penses un Ă©norme crabe qui pend sur un Ă©norme sein qui pend, et un type qui matraque sa bonne femme Ă  coup de pompe, on voit pas ça tous les jours, d'autant plus qu'en "zoomant" sur les photos de mauvaises langues dĂ©cĂšlent un petit rictus de plaisir dans le regard du bonhomme. DĂ©jĂ  la veille il l’avait giflĂ©e pour tuer un moustique sur sa joue, elle en avait eu la gĂ©latine des bajoues et sa verrue Ă  aigrette qui avait oscillĂ© pendant 20 secondes, Ă  la rĂ©flexion elle finit par trouver louche et elle se demande s’il y avait vraiment un moustique. Le seul point positif de l’incident avec le crabe, c’est que, par la mĂȘme occasion, elle s’est pris le saladier de mayonnaise dans la mise en plis, elle venait de faire son shampooing mensuel et ça lui a fait gagner du temps pour retrouver les cheveux gras comme d’habitude, elle se sent mieux, en plus la mayonnaise Ă©tait Ă  l’ail c’est original. Pour se consoler de ces fĂącheux incidents culinaires, ils alternent le cubi de jaja Ă©toilĂ© qui pique l’étiquette note vin du soleil » et il est vrai qu’en plein soleil ça a de la cuisse comme on dit mais sans ĂȘtre sexy pour autant mĂȘme si ça pĂ©tille et le pastaga, ce qui, en plein soleil, est assez efficace pour oublier les rigueurs de la vie quotidienne. Ils croyaient naĂŻvement que les gens riches c'est classe et les enviaient secrĂštement, tu penses le prix du matelas de "Chanel" pour l'aprĂšs midi, ça leur paye toutes les vacances, biĂšre comprise et le prix de la bouteille de champagne dĂ©passe le prix de leur "camping car" maĂŻ en Ă©coutant ces parvenus, la fake News» est rĂ©vĂ©lĂ©e; ils ont enfin compris que plus le parvenu est riche plus il est parvenu et plus on connait le parvenu plus on le fuit pour ne pas le connaĂźtre. Finalement il vaut peut-ĂȘtre mieux fumer des Boyard papier maĂŻs que des cigares gros comme des aubergines venus en avion spĂ©cial de la Havane. Enfin bref, pour en revenir au sujet, tu dis "un nouvel apport de trĂ©sorerie" et tu te prends la honte de ta vie ... mais lĂ  encore faisons appel Ă  l'irremplaçable Jean Yanne "il n'est pas plus grande voluptĂ© que d'ĂȘtre pris pour un con par un imbĂ©cile" . D’ailleurs Ă  bien y regarder la langue française s’honore qu’ils ne la parlent pas et qu’ils bĂ©gaient des anglicismes comme des fadas. ConcrĂštement, au sens de la loi, il s'agit des apports de trĂ©sorerie effectuĂ©s au profit d'une entreprise dans le contexte bien particulier d'une procĂ©dure de conciliation. S'il advient que l'entreprise soit ensuite en procĂ©dure collective, a priori ces apports sont traitĂ©s en rang de crĂ©ance antĂ©rieure et ont vocation Ă  ĂȘtre des crĂ©ances chirographaires ce qui n'est pas un traitement favorable, alors mĂȘme que l'apport de trĂ©sorerie Ă©tait prĂ©cisĂ©ment destinĂ© Ă  Ă©viter la procĂ©dure collective et bĂ©nĂ©ficie donc aux autres crĂ©anciers. Pour cette raison la loi institue un privilĂšge qui bĂ©nĂ©ficie Ă  ces apports de trĂ©sorerie s'ils sont intervenus dans le cadre d'une conciliation avec accord homologuĂ©. Dans ce cas, ces crĂ©ances sont traitĂ©es en rang trĂšs favorable, puisqu'elles passent avant mĂȘme les crĂ©ances postĂ©rieures au jugement d'ouverture considĂ©rĂ©es comme utiles et ne sont primĂ©es que par les frais de justice et le superprivilĂšge des salaires L'article L611-11 , qui, contre toute attente de l'Ă©lite ratĂ©e Ă©voquĂ©e ci-dessus, parvient donc, de surcroĂźt assez facilement, Ă  dĂ©crire en français un processus français "Ă©tonnant non ?", comme aurait dit qui vous ne savez pas forcĂ©ment , dispose en effet "En cas d'ouverture d'une procĂ©dure ,de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, les personnes qui avaient consenti, dans le cadre d'une procĂ©dure de conciliation ayant donnĂ© lieu Ă  l'accord homologuĂ© mentionnĂ© au II de l'article L. 611-8, un nouvel apport en trĂ©sorerie au dĂ©biteur en vue d'assurer la poursuite d'activitĂ© de l'entreprise et sa pĂ©rennitĂ©, sont payĂ©es, pour le montant de cet apport, par privilĂšge avant toutes les autres crĂ©ances, selon le rang prĂ©vu au II de l'article L. 622-17 et au II de l'article L. 641-13. Les personnes qui fournissent, dans le mĂȘme cadre , un nouveau bien ou service en vue d'assurer la poursuite d'activitĂ© de l'entreprise et sa pĂ©rennitĂ© bĂ©nĂ©ficient du mĂȘme privilĂšge pour le prix de ce bien ou de ce service. Cette disposition ne s'applique pas aux apports consentis par les actionnaires et associĂ©s du dĂ©biteur dans le cadre d'une augmentation de capital. Les crĂ©anciers signataires de l'accord ne peuvent bĂ©nĂ©ficier directement ou indirectement de cette disposition au titre de leurs concours antĂ©rieurs Ă  l'ouverture de la conciliation." et l'article L622-17 auquel il renvoi dispose en son II " Lorsqu'elles ne sont pas payĂ©es Ă  l'Ă©chĂ©ance, ces crĂ©ances sont payĂ©es par privilĂšge avant toutes les autres crĂ©ances, assorties ou non de privilĂšges ou sĂ»retĂ©s, Ă  l'exception de celles garanties par le privilĂšge Ă©tabli aux articles L. 3253-2, L. 3253-4 et L. 7313-8 du code du travail, des frais de justice nĂ©s rĂ©guliĂšrement aprĂšs le jugement d'ouverture pour les besoins du dĂ©roulement de la procĂ©dure et de celles garanties par le privilĂšge Ă©tabli par l'article L. 611-11 du prĂ©sent code." Certaines dĂ©cisions considĂšrent et cela nous semble fort discutable que le privilĂšge subsiste si en suite de la conciliation est prononcĂ©e une premiĂšre procĂ©dure suivie d'un plan, ensuite rĂ©solu et donnant lieu Ă  une seconde procĂ©dure le privilĂšge pourra ĂȘtre invoquĂ© dans cette seconde procĂ©dure Cour d'appel de Paris 6 octobre 2017 n°16-20078 Selarl Sarthe. Enfin et comme il ne faut pas mourir idiot, ou en tout cas pas complĂštement, ce qui est parfois une lutte de tous les instants, de surcroĂźt souvent vaine, mais certains y parviendront, on doit pour faciliter la chose autant que possible, dĂ©voiler ici le seul anglicisme vĂ©ritablement rĂ©vĂ©lateur de l'appartenance Ă  une Ă©lite, bien rĂ©elle celle-lĂ  ... pas de danger tous ne comprendront pas "my backside is chicken" Ne sauront oĂč le trouver et par quel exceptionnel talent il a Ă©tĂ© imaginĂ© que les membres de l'Ă©lite en question, lecteurs du dit ou plus exactement du non dit ... et ceux-lĂ  sont rares. Il ne parlait certainement pas anglais, mais avait inventĂ© un langage Rabelaisien bien Ă  lui, tellement Ă©vident que tout lecteur qui le mĂ©rite le comprend - les autres ils s'en moquait - c'est exactement la subtilitĂ© et la finesse de cet anglicisme il est certainement impropre mais comment ne pas s'en dĂ©lecter ? Personnellement je n'ai donnĂ© un livre bleu de cet auteur qu'une fois et je ne le regrette pas, c'est la seule personne qui le mĂ©ritait. Je prĂ©cise en outre que ledit auteur m'a largement inspirĂ© et il me pardonnera d'avoir - sans prĂ©tention aucune - empruntĂ© quelques-unes de ses expressions. Pour un "vrai" juriste il y en a, de l'anglais tout est dĂ©jĂ  dit, c'est dĂ©jĂ  trop et lui donner une importance qu'il n'a pas. Murons une bonne fois pour toutes l'inutile tunnel sous la Manche qui nous rend moins Ă©loignĂ©s ces blaireaux auxquels il ne faut pas trop prĂȘter attention, et dont le seul avantage est de faciliter le retour en terres françaises. La moitiĂ© française pourra ĂȘtre judicieusement employĂ©e Ă  un Ă©levage porcin - substitution quasi imperceptible entre l'angliciste et quelques porcs et truies -, et la partie anglaise sera naturellement affectĂ©e Ă  la fabrication de gelĂ©e Ă  la menthe d'une part, et de sacs vomitoires qui en sont le complĂ©ment nĂ©cessaire d'autre part c'est vendu en "pack", un sachet de gelĂ©e avec un lot de sacs pour que chaque membre de la famille - les anglicistes en sont friands - puisse vomir Ă  son aise immĂ©diatement aprĂšs ingestion de la gelĂ©e. Pour s'inspirer de l'un de mes auteurs favoris, si on met Ă  part la langue et tout ce qui va avec, la diffĂ©rence majeure entre le Français, le porc et l'Anglais c'est que les deux premiers sont omnivores alors que le dernier consomme essentiellement de la menthe sous toutes ses formes, et mĂȘme avec du porc d'ailleurs, ce qui dans ce cas est de l'autophagie il Ă©vite le français qui est en principe trop gras. Evidemment l'angliciste, dĂ©sireux de montrer qu'il est proche de l'Anglais, fait de mĂȘme, mais pour rester dans le thĂšme si je dois Ă  la vĂ©ritĂ© de dire que pour autant il ne se distingue pas nĂ©cessairement du porc ... ce qui n'honore pas le porc et mĂȘme le dĂ©shonore, en plus de se subir une cuisson Ă  la vapeur avec de la sauce Ă  la menthe. En tout cas "exit" l'anglicisme et ces infernales incursions du verbiage angliciste dans notre langue française. Ceux qui utilisent l'anglicisme ne sont que des analphabĂštes pour ne pas dire analphacons. Ajoutons que le français ça sonne bien quand mĂȘme ce n'est pas pour rien que l'acadĂ©mie Française voir journal officiel du 7 dĂ©cembre 2018 Commission d'enrichissement de la langue Française dans son vocabulaire "disruptif " voilĂ  un mot français qu'il est joli ! a retenu le "vol Ă  la souris" pour ne pas dire au mulot , du coup ça en devient presque sympa comme infraction, Ă  la place de "mouse jacking" employĂ© par les illettrĂ©s et ceux dont nous allons parler - qui sont souvent les mĂȘmes -. En outre, tout trouve son origine dans le droit romain qui, lui, Ă©tait si riche, puis dans les constructions que des grands noms du droit français ont su imaginer. Le sĂ©rieux qui prĂ©side Ă  la rĂ©daction de ce site oblige donc Ă  revenir Ă  des locutions latines. En voici quelques-unes "Ecce Homo" "Manou Militari" "mens sana in corpore salo" "Testis unus, testis nullus" "Veni, vidi, vici" repensĂ©es en son temps par un gĂ©nie de la langue française qui a su leur donner la plus exacte et savoureuse traduction dont vous trouverez quelques exemples plus bas. Mais, lĂ  encore, peu semblent partager le plaisir de le lire, sinon mĂȘme Ă  quatre ils seraient protĂ©gĂ©s des foudres de Brassens ... et encore faut-il pour cela avoir le privilĂšge de savoir de qui nous parlons ici, pour rechercher lesdites traductions ... vous ne le regretterez pas. Aussi, si vous venez voir ce site uniquement pour lire d’obscures dĂ©finitions juridiques, en pensant que son rĂ©dacteur s’emploie Ă  essayer de rendre comprĂ©hensible ou en tout cas un peu plus lumineux ce que le lĂ©gislateur s’ingĂ©nie Ă  rendre abscons, et qu’il est certainement un austĂšre liquidateur vous ĂȘtes sans doute en dessous pour l'austĂ©ritĂ© du dit en tout cas et un peu Ă  cĂŽtĂ© de la vĂ©ritĂ© ... alors si c’est ça, passez votre chemin sur d'autres pages et gardez le terme new money », je vous le dis. Il convient d'ailleurs de prĂ©ciser que l'austĂ©ritĂ© n'est pas le premier signe distinctif du liquidateur encore que !. Certains sont effectivement austĂšres. Mais c’est lĂ  que tu vas voir combien la rumeur est cruelle. - de mauvaises langues prĂ©tendent qu'on peut relever chez quelques rares liquidateurs des rangĂ©es de dents, jusqu'Ă  7 rangĂ©es de dents bien aiguisĂ©es pour ne rien laisser passer, c'est comme le grand requin blanc mais en pire. Et pour preuve les mĂȘmes ajoutent que ceux-lĂ  dont je tairais le nom par excĂšs de confraternitĂ© se baignent Ă  l’aise dans des eaux infestĂ©es de requins et je peux te dire que le requin il en veut pas , il reste Ă  distance, et les requins se passent le mot attention eau infestĂ©e de liquidateur, danger », - d’autres, encore plus cruels, ajoutent que certains liquidateurs de premier plan, pour montrer combien ils sont avenants et sympathiques, cultivent des regards de vautours, tout dans l'amabilitĂ©, et mĂȘme, mais alors c'est confidentiel, prĂ©tendent qu’il y a quelques individus liquidateurs femelles on va dire liquidatrices c’est plus dans l’air du temps qui en plus, pour parfaire l’image du carnassier et montrer qu'ils ont domptĂ© les charognards, auraient des sacs Ă  main en crocodile en plus ça fait pauvre, et si on veut on peut ajouter au spĂ©cimen une broche avec un gros scorpion naturalisĂ©, mais lĂ  encore on va taire leur nom par confraternitĂ© - et aussi par solidaritĂ© avec le crocodile et le scorpion -. - enfin, mais lĂ  c’est la pire des cruautĂ©s, la rumeur ajoute que ceux-lĂ , liquidateurs de prestige, font ajouter des pare-buffle Ă  leur 4 X 4 de luxe toutes options, c'est pas pour les buffles, c'est juste histoire de bien poser le postulat de base avec eux il faut filer doux, ce qu'on appelle caresser dans le sens du poil car parfois le liquidateur et mĂȘme la liquidatrice est paraĂźt il exagĂ©rĂ©ment poilue. Dans leur bureau, pour symboliser leur pouvoir, il y aurait, toujours selon la rumeur, un grand aquarium avec des piranhas, avec un panneau "Danger", tu trempes la main, adieu le piano. Mais attention, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce ne sont que des atroces rumeurs En vrai les liquidateurs sont tous de sympathiques individus, compĂ©tents, d’ailleurs pour preuve possesseurs d’un code de commerce rĂ©cent en parfait Ă©tat de conservation bien rangĂ© dans leur bibliothĂšque, ils sont agrĂ©ables, plein de talent et de charme et beaux comme des Dieux. Et on doit ajouter que la fĂ©minisation de la profession est une vraie rĂ©ussite. On sait bien que dans chaque profession il y a quelques Ă©checs, mais lĂ  non ! Tout roule au plus haut niveau, en plus dans une confraternitĂ© qu’on doit louer. Pour en revenir au sujet principal de cette Ă©tude scientifique, si vous pensez ĂȘtre un angliciste distinguĂ© mots incompatibles, c'est juste pour les besoins de la dĂ©monstration, il n'est pas Ă©vident non plus que vous trouviez avantage Ă  poursuivre la lecture, la vĂ©ritĂ© est parfois cruelle. Pour ceux qui resteront sur ces pages, on espĂšre par attrait de la dĂ©rision, sachez ce que l’auteur des traductions de ces locutions latines disait d’un type que nous nommerons "xxx" pour ne pas lui faire une publicitĂ© immĂ©ritĂ©e, lequel avouait penser sincĂšrement que si on n'a pas de Rolex on a quand mĂȘme ratĂ© sa vie. Et comme c'est un type "distinguĂ©" il a ajoutĂ© en toute discrĂ©tion, quand sa femme lui en a offert une, que c'Ă©tait la moins chĂšre ... classieux pour la meuf non ? Petite prĂ©cision "en toute discrĂ©tion" ça veut dire sur les rĂ©seaux sociaux, c'est juste entre lui et ceux qui le "suivent" qui sont pour la plupart de graves malades mentaux Mais je me distrais l'auteur donc, disait de ce type "xxx" Ă  la Rolex xxx est-il un con ? La question reste posĂ©e. Et la question restant posĂ©e, il ne nous reste plus qu’à poser la rĂ©ponse xxx est-il un con ? De deux choses l’une, ou bien xxx est un con, et ça m’étonnerait tout de mĂȘme un peu, ou bien xxx n’est pas un con, et ça m’étonnerait quand mĂȘme beaucoup. » Bien que d'une prĂ©tention que les parvenus arborent gĂ©nĂ©ralement avec fiertĂ©, le type Ă©tait en rĂ©alitĂ© relativement lucide. Il disait en effet "un con qui marche vaut mieux que 10 intellectuels assis, moi je voudrais ĂȘtre un con qui court". Pour autant, s'il a magnifiquement rĂ©ussi en tant que con, il n'a jamais couru, mais c'est rassurant de savoir qu'il ne se prenait pas pour un intellectuel infĂąme mot, vous vous voyez dire "moi je suis un intellectuel" ??? Donc ce spĂ©cimen de con, qui suggĂ©rait avec un air dĂ©tachĂ© aux clochards de "quand mĂȘme mettre € de cĂŽtĂ©" sic a une Rolex, pas chĂšre, et il pense pour cette raison avoir rĂ©ussi sa vie de con. Le possesseur de ce type d’engin est souvent utilisateur Ă©clairĂ© c'est ce qu'il croit d’anglicisme, et personnellement je n’aurais pas posĂ© la question, et l’aurais classĂ© d'office Ă  un con virgule cinq, ne faisons pas de quartier en disant que c’est la moitiĂ© d’un con ! En plus le con angliciste RolexĂ© modĂšle grosse loupe pour la date pour qu'on voit de loin que c'est bien une Rolex, je ne parle pas du joli modĂšle flipper qui n'est portĂ© que par une vĂ©ritable et unique Ă©lite d'un bleu nuit interplanĂ©taire Ă©tant spontanĂ©ment content essentiellement de lui, puisque lui seul existe vĂ©ritablement Ă  ses yeux, en aurait Ă©tĂ© flattĂ©, con comme il est, ce con. Faites le test sur la citation ci-dessus remplaçons "xxx" par le nom de l'utilisateur d'anglicisme, RolexĂ© ou pas, candidat impĂ©trant vous ne serez pas surpris que la phrase soit si mĂ©lodieuse ça sonne bien, il Ă©tait tellement prĂ©destinĂ© ! Un beau profil de gagnant ! La vraie justice, la seule d'ailleurs, c'est que le con a l'air con. Le mec complĂštement "touchy". Comme disait mon auteur prĂ©fĂ©rĂ©, ll y a plusieurs façons d'ĂȘtre con, mais le con choisit toujours la pire. C'est con-firmĂ©. Certains passent presque inaperçus au premier abord mĂ©fiez-vous, ils sont parmi nous, ils semblent normaux ... mais ça ne dure pas. On s'y tromperait tant qu'ils n'ont pas parlĂ© encore qu'ils soient gĂ©nĂ©ralement trahis par leur allure et leur tronche, surtout d'eux, et Ă©videmment par de "savants" c'est ce qu'ils croient anglicismes. J'avais lu un tag dans la rue "les cons sont parmi nous" et je dois dire que le type Ă©tait assez bien informĂ©. Et d'ailleurs, maniĂšre, je vous invite Ă  faire une expĂ©rience scientifique dans une rue trĂšs frĂ©quentĂ©e criez "HĂ© con !" et vous verrez que les deux tiers de la rue vont se retourner, preuve irrĂ©futable d'une luciditĂ© absolue chez le con. D'ailleurs, toujours selon mon auteur favori, le taux de con est tel qu'en rĂ©alitĂ© un individu intelligent est un con ratĂ©. PrĂ©cisons que, concernant le troisiĂšme tiers qui ne se retourne pas, il y a quelques unitĂ©s qui sont "non cons", mais mĂ©fiez-vous des autres, ce sont les pires. Car c'est bien connu, il n'y a pas pire con que celui qui ne sait pas qu'il est con, et, par connerie congĂ©nitale beaucoup l'ignorent. C'est pourtant immuable, un caractĂšre innĂ©, comme on dit en gĂ©nĂ©tique dans une Ă©tude scientifique de ce niveau, on ne peut passer Ă  cĂŽtĂ© de la gĂ©nĂ©tique du con et d'ailleurs Brassens rĂ©sumait parfaitement la chose "quand on nait con, on est con, le temps ne fait rien Ă  l'affaire". N'oublions pas ce que disait Einstein qui avait, lui, oubliĂ© d'ĂȘtre con " il y a deux choses infinies, l'Univers et la bĂȘtise humaine ; et encore pour l'Univers je ne suis pas certain". SpontanĂ©ment j'ai tendance Ă  redouter les vieux cons, mais Ă  la rĂ©flexion, mĂ©fi, je suis dubitatif mais comme le disait un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, dubitatif c'est pas sexuel, c'est juste que le doute m'habite. Les jeunes cons, qui ne sont que des vieux cons en devenir, sont peut-ĂȘtre encore plus Ă  bannir car ils affichent avec une arrogance conne leur ignorance de leur propre connerie pourtant flagrante. Pour revenir Ă  notre Ă©tude scientifique, d'autres affichent de tels faciĂšs de gueule de raie je parle de raie culiĂšre bien entendu qu'Ă  ce stade ça en est de la franchise, c'est pas pour rien qu'en argot le singe c'est le patron, lĂ  c'est carrĂ©ment "cul de singe" d'oĂč l'utilitĂ© du peigne cul dont nous parlerons plus bas, la science ne nous pardonnerait pas de l'omettre. On les inciterait volontiers Ă  enfiler un slip kangourou sur ladite gueule de raie, Ă  se nourrir de suppositoires et claquer des dents dans leur slip, le truc c'est dĂ©jĂ  facile pour prendre la tempĂ©rature vĂ©rifier avant, si possible, que l'utilisation "standard" n'ai pas prĂ©cĂ©dĂ© cette utilisation "buccale" et on s'Ă©tonne qu'ils n'en usent pas rĂ©guliĂšrement pour s'asseoir ... tout le monde n'a pas bi-raie et c'est une riche alternative qui soulagerait l'Ɠil de leurs contemporains ! C'est spĂ©cialement pour eux qu'on a inventĂ© la cĂ©lĂšbre blague "la procĂ©dure n'est pas orale elle est anale", qu'"ils" mettent en application avec tant de sĂ©rieux et de rigueur. Ils annoncent la couleur en commençant leurs phrases par un espĂšce de borborygme pour se ramoner le tout Ă  l'Ă©gout, qui leur permet de s'assurer que l'attention de tous est focalisĂ©e sur eux, sinon c'est pas la peine qu'ils gaspillent leur Ă©nergie si l'assemblĂ©e n'est pas captivĂ©e, suivi de "je voudrais pas dire de connerie" ce qui est gĂ©nĂ©ralement un aveu, prĂ©cisĂ©ment, de ce que, malheureusement, ils en disent ... on dit parfois que le miroir rĂ©flĂ©chit sans parler pour autant, eux c'est exactement l'inverse. La plupart trouverait une place plus appropriĂ©e dans un champ Ă  regarder passer les trains avec d'autres bovidĂ©s dont il est bien connu que c'est l'activitĂ© neuronale majeure une fois dans le troupeau on ne les distinguerait plus. De plus il convient, dans ce texte de haute tenue morale, de relever que le mot "train" s'Ă©crit de la mĂȘme maniĂšre en français et en anglais, l'anglais ayant lamentablement imitĂ© le français le bovidĂ© angliciste, bien que ne parlant ni totalement français ni du tout anglais, devrait arriver Ă  s'entendre avec les autres pour Ă©crire un recueil de "pensĂ©es" enfin tout est relatif sous le titre "songeries bovines". D'ailleurs en parlant de bovine je te signale une abrĂ©viation d'anglicisme qui est pas mal "IBR". J'ai compris en Ă©coutant la mĂ©lodie bleue que ça pouvait ĂȘtre une "rino bovine" sans que je sache si c'est une femelle rhinocĂ©ros bovine parce que croisĂ©e avec une vache ça arrive, au sens propre comme au sens figurĂ© l'homme est parfois peu regardant sur les gĂšnes de sa femelle ou si c'est une rhinopharyngite bovine c'est Ă  dire une vache enrhumĂ©e, mais ça peut frapper l'homme, la maladie se trompe parfois de cible, et il est vrai que dans certains cas les apparences sont trompeuses, ce n'est pas notre Ă©tude scientifique qui niera que certains humains sont largement bovins et qu'il y a de quoi confondre, ce qui est peu flatteur pour la gent bovine. Mais pour les autres nazes, "IBR" ça veut dire autre chose, Ă©videmment il a fallu chercher longtemps - comme si on avait que ça Ă  faire - pour trouver "indĂ©pendant business review" et avec ça te voilĂ  bien avancĂ© car Ă©videmment personne ne comprend ce que ça veut dire, rhinocĂ©ros bovin c'est quand mĂȘme plus classe !!! Enfin pour rester dans le sujet, parlons des plus caractĂ©ristiques des anglicistes, attention je parle de l'Ă©lite de l'Ă©lite, prĂ©parez-vous Ă  ĂȘtre Ă©patĂ©s. Ils sont le rĂ©sultat d'une rigoureuse sĂ©lection prĂ©coce tout petits dĂ©jĂ  on les repĂšre, c'est facile il y a un indice, c'est le nombril, il faut avoir le nombrilisme dĂ©jĂ  prometteur. On leur inculque l'auto satisfaction pour laquelle ils sont prĂ©disposĂ©s, l'esprit de supĂ©rioritĂ© et, Ă©videmment, le "fameux" anglicisme lĂ  encore ces deux mots sont incompatibles, c'est juste pour les besoins du raisonnement. C'est Ă  dire qu'on leur fait adopter un espĂšce d'accent, comme ceux qui font semblant de parler anglais. On leur fournit Ă©galement le peigne dont s'agit. Et miracle enfin façon de parler, ils deviennent ce qu'on espĂ©rait. Parfois on dit qu'il faut de tout pour faire un monde, peut-ĂȘtre qu'en l'espĂšce certains sont superflus, mais ça s'impose Ă  nous. On les repĂšre facilement en principe ils se dĂ©placent par paire comme les fesses mais en moins pratique , gĂ©nĂ©ralement dĂ©guisĂ©s avec des codes d’habillement ils disent Ă©videmment "dress-code" bien rodĂ©s ce qui prĂ©sente l’avantage non nĂ©gligeable de dissimuler une partie leur pĂ©nible anatomie ... comme un uniforme imposĂ© mĂȘme style de cravate, mocassins Ă  gland il faut oser !, blazer bleu marine croisĂ© avec boutons dorĂ©s avec une ancre, un blason d'opĂ©rette, si si, c'est Ă  ce point. Bref un armada d’escoubilles que franchement ça marque mal. Pas besoin de se cacher derriĂšre une ganivelle pour espĂ©picer, mĂȘme vu de loin c'est tous les mĂȘmes. Je sais pas vous, moi, dĂ©jĂ  les blazers je suis pas emballĂ©, mais les blasons sur les blazers et toutes ces couillandres, alors lĂ  je suis vraiment pas fan, en principe c'est un aigle royal, ça fait un peu gardien de zoo - ce qui en l'espĂšce serait une comparaison intĂ©ressante - mais lĂ  le bestiau il est tout voutĂ©, en fait c'est un vautour, qui tient fermement un code civil, avec une telle dĂ©termination qu'on risque pas de l'ouvrir, ce qui pour le coup n'est pas grave, l'heureux porteur du blazer n'en a jamais ouvert il va pas commencer maintenant et si on y regarde de plus prĂšs l'oiseau charognard a les menottes, ce qui est mauvais signe pour le client. Evidemment "ils" portent une pochette qui mousse l'Ă©lite angliciste, pas les vautours ! vous imaginez quand mĂȘme pas un vautour avec une pochette qui mousse, ils ont leur fiertĂ© le vautours , donc ils portent une pochette qui mousse assortie aux chaussettes avec des jarretelles pour chaussettes Ă©videmment, pas de quoi s'exciter c'est pas du tout sexy, c'est simplement ridicule, je savais mĂȘme pas que ça existait, chemises Ă  leurs initiales comme si on avait besoin de les connaĂźtre, et, dĂ©tail qui fait trĂšs piche mais lĂ  tout le monde peut pas comprendre le mot qui est intraduisible et vraiment local, Ă  la capitale on sait pas, le dernier bouton de la chemise pas boutonnĂ© sous le nƓud de cravate bien gros et bien lĂąche on espĂšre que c'est pas une chemise Ă  manches courte mais pĂ©caĂŻre on peut raisonnablement le craindre. Evidemment encore, mais ça tombe sous le sens, la chemise c'est pas n'importe quelle chemise. Vous savez le modĂšle rayĂ© blanc et bleu, sauf le col qui est tout blanc, le truc qu'on a tous Ă©vitĂ© dans les rayons, les magasins les mettent en tĂȘte de gondole, car ils se sont fait fourguer ce modĂšle dont personne ne veut. Ben eux justement si. Ils se les arrachent. Ils ont tous de suite eu le "crush" quand ils ont vu cette merveille, ils pensent que ça fait "trader" on dit trĂ©deur, ne faisons pas de faute de gout en disant tra-derreueueu on serait ridicule ... enfin encore plus. Bref cette chemise, peuchĂšre, ça dĂ©shonorerait une poubelle pendant une grĂšve prolongĂ©e d'Ă©boueurs devant une halle spĂ©cialisĂ©e dans la poissonnerie. En fait macarel cet accoutrement et la tĂȘte de carnassier, mon pauvre, c'est un truc Ă  pas leur confier son sac le temps d'aller pisser, au contraire mĂȘme, le type tu le croises, il a mĂȘme pas besoin de te demander quoi que ce soit, fan de pute, tu poses doucement ton portefeuille et ta montre par terre, ton costume normal ton costume, pas un truc de clown bref tu gardes juste le caleçon et tu mets les mains en l'air comme pour un hold-up tellement il porte sur sa figure qu'il est lĂ  pour te dĂ©valiser. Et encore bien heureux qu'il te laisse le caleçon, la chance, c'est juste parce que lui il met des slips enfin un, le modĂšle kangourou Ă  poche devant une poche, je vous demande Ă  quoi ça peut bien servir Ă  cet endroit oĂč a priori on stocke pas du poil Ă  gratter, sauf pour ceux qui espĂšrent retrouver ainsi une sensibilitĂ© perdue, et Ă  fins trous-trous qui rendent toute dĂ©cence impossible, qu'on dirait une cote de maille, mais bien lĂąche, avec les amygdales sud qui pendent en dehors façon curĂ© de Camaret, comme gros dĂ©gueulasse de Reiser, bref l'entresol qui dĂ©gouline. PrĂ©cisons ici pour ĂȘtre totalement objectif, ce qui est le propre du scientifique, que s'ils font propres sur eux pour la partie visible, ils nĂ©gligent volontiers le reste le slip en question, c'est une vraie rougne, il est dĂ©vastĂ© par l'obsolescence, Ă©lastique dĂ©faillant et de larges traoucas en complĂ©ment de ceux prĂ©vus par le fabricant on va pas s'aventurer sur la couleur et l'odeur, lĂ  on penserait qu'on exagĂšre. Bref je vous le dis, vous prenez un Ă©pouvantail dans la campagne, vous le dĂ©guisez comme ça, Ă  supposer qu'il accepte, ce qui est pas gagnĂ© car il a de l'amour propre l'Ă©pouvantail, et ben les oiseaux se partagent en deux groupes, mais c'est pas pour jouer au foot, un groupe qui rigole Ă  en pleurer et l'autre, horrifiĂ©, qui dĂ©mĂ©nage dĂ©finitivement dans la vallĂ©e voisine. Y a juste quelqu'un plus, en l'espĂšce un garagiste qui rĂ©cupĂšre la chemise rayĂ©e Ă  col blanc histoire qu'elle devienne un peille comme mĂ©ritĂ©, il s'en sert pour essuyer les jauges Ă  huile, mais mĂȘme pour ça c'est pas bon, le tissus est trop amidonnĂ© c'est Ă  dire il est pas "anti slip" mais couillon ça veut pas dire qu'il est pour les slips, c'est juste un tissus relou, et son apprenti se fout de sa gueule Ă  cause des rayures, ça lui fait penser aux Dalton en bagnards dans Lucky Luke. D'ailleurs la chemise alternative est Ă©galement rayĂ©e, mais Ă  trĂšs trĂšs grosses rayures noires, que mon pauvre on les croirait dĂ©jĂ  derriĂšre les barreaux. Il convient de prĂ©ciser dans cette Ă©tude scientifique que pour leurs "dĂ©placements professionnels" en province - pour ceux qui proviennent de la capitale, c'est Ă  dire la trĂšs grande majoritĂ©, vous vous en doutiez - , histoire d'en mettre plein la vue Ă  l'adversaire et que la stupĂ©faction le dĂ©stabilise, "ils" eux, l'Ă©lite, pas les garagistes mettent parfois malgrĂ© tout une tenue style "dĂ©-con-tractĂ© chic" c'est ce qu'ils pensent mais le "dĂ©" n'est pas privatif et la seconde syllabe a tendance Ă  faire bande Ă  part. S'ils osaient ils mettraient leur belle casquette de capitaine avec l'ancre de marine qu'ils arborent pour piloter leur yacht au moteur, mais ils veulent pas trop susciter l'envie et l'admiration, d'autres tentent le pantalon de gardian, la chemise Ă  fleur et le bĂ©ret, pensant passer inaperçus ce qui n'est pas leur qualitĂ© premiĂšre, et pour le coup c'est un Ă©chec cinglant, tout le monde hurle de rire et faire couleur locale, dans la droite ligne de l'image arriĂ©rĂ©e qu'ils ont du bas peuple. Le plus du plus c'est le chapeau en feutre avec une plume de paon vĂ©ritable la plume, et d'ailleurs le paon aussi Ă  y ĂȘtre, encore qu'il faille ici reconnaĂźtre que c'est rĂ©servĂ© Ă  des spĂ©cimens hors norme mais sachez que c'est quand mĂȘme un dĂ©tail absolument vĂ©ridique, on est pas lĂ  pour raconter un dĂ©sastre imaginaire, la rĂ©alitĂ© suffit largement Ă  alimenter cette Ă©tude plus zoologique qu'anthropologique Mais la plupart du temps ils se "contentent" - d'un pantalon rouge ça fait corrida, mais Ă  mon avis ils surestiment un peu la cĂ©lĂ©ritĂ© de leur salutaire fuite Ă  large revers, avec - si on a de la chance un "polo" d'une marque avec un sympathique carnassier vert, - si on en a moins une chemise blanche de costume, en tergal, bien cintrĂ©e avec le col bien raide et pointu mais lĂ  sans cravate et ouverte sur le torse in-musclĂ©, avec les bourrelets qui dĂ©passent entre les boutons hyper tendus tellement il est esquichĂ©, je suis certain que vous voyez le truc, entre les boutons la chemise laisse Ă©chapper des bouts de bide adipeux et blancas, laquelle la chemise dĂ©passe du pantalon pour faire "dĂ©braillĂ© on va chez les ploucs", et ce d'autant plus que la chemise a d'abord Ă©tĂ© mise dans le pantalon, puis ressortie une fois qu'elle est bien froissĂ©e en bas. - et des mocassins bateau - Ă  gland quand mĂȘme vous savez le modĂšle bien large, tellement large mĂȘme qu'avec on peut faire du ski nautique sans les skis, et avec des chaussettes ultra fines de ville - , - et c'est idĂ©al, comme ils sont deux, car ils rivalisent d'imagination dans le domaine dĂ©filĂ© de mode clownesque, un met une belle veste en velours bien brillant avec des coudiĂšres en cuir et l'autre en velours cĂŽtelĂ© Ă  carreau avec des coudiĂšres en daim pour faire partie de chasse, le tout pour bien afficher d'oĂč ils viennent et surtout oĂč le labeur les contraint Ă  s'abaisser Ă  descendre et le mĂ©pris dans lequel ils tiennent ces lieux oĂč ils se prĂ©cipitent nĂ©anmoins aux premiĂšres vacances venues, histoire dĂšs que le cagnard est lĂ  de virer Ă  un beau rose marbrĂ© avec des pointes couleur Ă©crevisse Ă©bouillantĂ©e du meilleur effet, qui fait bien marrer les vrais gens ... mais dans ce cas ils amĂ©liorent l'esthĂ©tique - enfin c'est ce qu'ils pensent, comme quoi !!! - - en rehaussant la chose d'une visiĂšre de metteur en scĂšne, - en remplaçant le pantalon rouge par un bermuda bardĂ© de poches larges et profondes, rouge Ă©galement, on va pas renoncer Ă  une couleur qui gagne, - et en chaussant de magnifiques sandales sur chaussettes de ville bien hautes, et s'il fait mauvais des brodequins de chasse Ă  large semelle et Ă©pais bourrelet sur tout le tour, modĂšle mis au point par la NASA avec ça vous pouvez gravir l'Annapurna, - et, cerise sur le gĂąteau, pour ĂȘtre absolument certains d'ĂȘtre ridicules, en se harnachant dans un gilet de camouflage genre parachutiste avec plein de poches de tous les cĂŽtĂ©s et mĂȘme, mais lĂ  c'est un truc de champion du monde, en se ceinturant avec une banane dissimulĂ©e qui leur met du ventre que mon pauvre on dirait un durillon de comptoir de buveur de biĂšre, sur laquelle ils greffent des Ă©tuis, les Ă©tuis ils aiment un horizontal Ă  lunettes, un vertical pour le tĂ©lĂ©phone, un vertical lui aussi pour quelques cigares dont le prix total dĂ©passe le plafond du livret A, plus une chaĂźne pour attacher les clefs, et je te parle pas de l'Ă©norme appareil photo qui leur bat sur le ventre, pour ne pas dire les noix mais dans leur cas c'est indolore, pendu Ă  une sangle noire et jaune, Ă©quipĂ© d'un rĂ©troviseur puisqu'ils ne prennent des photos que d'eux 
 on prend pas l'arc de triomphe sans Jules CĂ©sar 
 au retour ils ont 3000 photos de leur tronche, pour un nouvel album de leurs aventures chez les vrais gens. On dit qu'ils font du "reporting" enfin je crois. Bon l'avantage c'est que leurs hĂ©ritiers s'ils se reproduisent Ă©vitez de m'en garder un de la portĂ©e pourront toujours vendre les photos Ă  une marque de mĂ©dicaments contre la constipation pour renforcer l'efficacitĂ©, on peut mĂȘme Ă  ce stade vendre du placebo, la photo suffira. Bref une tenue espĂ©ciale que seul un couturier forcenĂ© aurait pu concevoir pendant son transfert en hĂŽpital psychiatrique spĂ©cialisĂ© dans les cas les plus graves, pour autant qu'on lui enlĂšve sa camisole de force. Inspirons nous des Tontons Flingueurs, chef d'oeuvre inĂ©galĂ©, pour rappeler que "les cons ça ose tout, c'est mĂȘme Ă  ça qu'on les reconnait" c'est ici on ne peut plus flagrant. En tout cas, effectivement les gonzes rĂ©cipiendaires du tableau de mode ainsi dĂ©voilĂ© Ă  leur sidĂ©ration admirative, bĂ© elles comprennent immĂ©diatement Ă  qui ils ont affaire ... mais la blague avec la tĂȘte de chien ne se pratique presque plus. Je vous rassure, ces brĂšles, "ils" en viennent, mais surtout "ils" y retournent une fois que le mal est fait, on est d'ailleurs aussi peu tentĂ© de le retenir qu'eux de prolonger leur sĂ©jour en terres incultes. On avait dĂ©jĂ  si peu envie qu’ils viennent ... d’ailleurs quand on t’annonce leur venue on te dit pas joyeusement qu’il vont venir, on te dit qu’ils menacent » de venir ... pour te dire. En le voyant les gonzesses, pour leur part, sont complĂštement espantĂ©es, elles hurlent de rire, mais un hurlement comme tu en as jamais entendu, elles auraient une mygale dans la culotte, un cobra dans le soutif, un tampon jex imbibĂ© d’harissa extra-forte en guise de tampon et un tisonnier chauffĂ© au fer rouge dans le fondement, elles hurleraient pas plus, pour te dire. Donc, pour revenir au cƓur de cette dĂ©finition, ils sont deux blazĂ©reux - un, dit senior » attention je parle pas d'un "of councel, c'est Ă  dire hors d'Ăąge, mais ça vieillit moins bien que le bon vin, je parle juste d'un "sĂ©nior", vieux mais pas encore complĂštement hors d'Ăąge, surtout ne pas confondre , magnifique chevaliĂšre "oversize" de 180 grammes qui prĂ©cipite son arthrose au doigt Ă  force de tenir cette phalange en avant comme si rien n'Ă©tait mais ça n'a pas le prestige du doigt d'honneur, avec des armoiries qu'il prĂ©tend de famille d'un air faussement modeste, genre je suis issu de la noblesse mais je m'en vante pas sa gĂ©nĂ©alogie est en effet chargĂ©e de diverses anomalies et mĂȘme de voies de garage dans lesquelles quelques femelles se sont fourvoyĂ©es pour se faire dĂ©foncer par on ne sait qui, armoiries en rĂ©alitĂ© inventĂ©es par lui, la devise c'est, en toute humilitĂ© " au-dessus de tous" comme Henri IV et Ă©videmment les armoiries il y a un dragon qui terrasse un troupeau de lions sous le contrĂŽle de Dalloz habillĂ© en rouge, dont il a toujours pensĂ© -connement - qu'il est le Dieu de la justice et de toute façon ça fait bien , lequel "sĂ©nior" fait de la figuration intelligente c’est ce qu’il pense et de la facturation trĂšs trĂšs intelligente, juste le regarder respirer, le compteur tourne comme quand on fait le plein d’essence mais sans la virgule, mĂȘme s’il a mangĂ© de l’ail et fumĂ© un cigare qui vaut plus cher que la prime de fin d'annĂ©e qu'il alloue gĂ©nĂ©reusement Ă  sa secrĂ©taire et qu’il incommode tout le monde avec son haleine de canalisation d'Ă©gout crevĂ©e et ses effluves pestilentielles qu’on croirait qu’il est pourri de l’intĂ©rieur c’est la seule explication, dont les zĂ©ros dĂ©filent, mais il y a plusieurs chiffres devant ... s’il parle il connaĂźt les lois d’avant », ça sert Ă  rien ça compte double et s’il mĂ©dite en fait il pense qu’il va devoir changer sa voiture une fois de plus pour toujours avoir le modĂšle au-dessus des autres seniors, histoire de montrer qu’il est le meilleur ça compte triple ... un super placement , ledit "sĂ©nior" contient tant bien que mal l’ascension d’un autre, dont il est flanquĂ© mais en rĂ©alitĂ© c'est plutĂŽt l'autre qui est affublĂ© du "sĂ©nior" pour lui faire prendre l'air de temps en temps, mais, sans doute par excĂšs de modestie, le "sĂ©nior" s'appelle rarement "MĂ©dor", mĂȘme s'il travaille dans un "cabinet de niche" - terme vĂ©ridique. Le sĂ©nior, c'est le standard de ce que tous ces cons aimeraient ĂȘtre, le "new normal" on peut dire si on veut verser dans le pathĂ©tique. Un con-cept Ă  lui tout seul ils disent un "poc". Tu l’invites Ă  un dĂźner de cons tu peux miser sur lui 
 champion du monde toutes catĂ©gories, inutile de subir les prĂ©-sĂ©lections, grĂące au contrĂŽle continu il en est dispensĂ© d’office il a pas franchi le seuil de la porte qu’on est dĂ©jĂ  certains de passer la soirĂ©e de l’annĂ©e - l’autre, dont le senior » est affublĂ©, est dit junior » comme quoi les anglicismes et la cotation qui va avec leur font perdre tout sens critique, accepter d'ĂȘtre traitĂ© de "sĂ©nior" ou de "junior" faut avoir l'amour propre en roue libre, le type en apparence bien propre sur lui si tu vois ce que je veux dire, mais tout dans l'apparence, en fait un noĂŻ, bref le type qui dort avec son slip sale de la veille. Le "junior", tĂ©, il travaille pour deux il n'y a aucune "equity" !, mais surtout pour que l’autre tĂąche, bref le "sĂ©nior" brille ça relĂšve de l'exploit, il faut un bon cirage et une brosse souple, ne parle que si le "sĂ©nior" lui fait un signe que par convention on qualifie d'intelligence c'est juste une convention, traiter le mal par le mal que l’autre semble malgrĂ© tout comprendre dans ce cas le "sĂ©nior" dit "mon jeune assistant qui, je vous assure que c'est pas des "pranks", a une formation complĂšte "formation complĂšte" expression vĂ©ridique; en entendant ça on se demande s'il a terminĂ© sa pubertĂ©, ce rogaton de "junior" et si ces furoncles buboniques bien luisants, au sommet blanc comme le Fuji-Yama, ambiance paysage de volcans sur tarte aux fraises, qu'il se trimbale sur la tronche, qu'on dirait une plantation d'hĂ©morroĂŻdes vue d'avion, ça serait pas de l'acnĂ© juvĂ©nile au lieu d'une banale vĂ©rolerie, d'ailleurs il fait encore un peu ado rondouillard, vous savez la veste de costume qui marque bien les bourrelets, le genre porcinet, pour rester dans le thĂšme.. je rĂ©pĂšte puisque je suis sans arrĂȘt interrompu mon jeune assistant vous donnera les dĂ©tails" dans un "wording" ou un "policy paper" Ă©videmment, il va pas s'abaisser Ă  faire une note , histoire de montrer qu'il prend l'autre pour un minus pas fini en fait il a pas encore fini son "on boarding", qui va devoir le supporter pendant quelques annĂ©es en espĂ©rant l'accident vasculaire mais pour que ce soit cĂ©rĂ©bral cela suppose un cerveau ils ont pas "dealĂ©" sur le dĂ©barrassage de l'Ă©pave, et deviendra Ă  son tour odieux quand il sera "sĂ©nior" et que l'obsolescence programmĂ©e du prĂ©cĂ©dent aura enfin fait son office sur ses quelques neurones rĂ©siduels et une prostate devenue cruellement dĂ©faillante, dont les consĂ©quences sont une variante du "waterfall" moins connue mais aussi moins Ă©lĂ©gante que les nobles dĂ©finitions que nous dĂ©couvrirons plus bas avec admiration, et qu'en l'espĂšce Pampers traite avec succĂšs chez les nouveaux nĂ©s, c'est sĂ©rieux comprenez-vous c'est une marque amĂ©ricaine. Dans cette Ă©tude scientifique n’oublions qu’un des signes Ă©vident de sĂ©nilitĂ©, qui ne trompe pas, c’est quand il oublie s’ouvrir sa braguette pour aller pisser. Le second raye le parquet de ses dents trop longues, contient lui-mĂȘme la poussĂ©e de quelques brĂȘles plus jeunes que lui Ă  grand coups de latte et grand renfort de petites piques vipĂ©rines et insidieuses, et pousse vers la maison de retraite le premier, qui sait ce que c’est puisque lui-mĂȘme Ă  l’époque, quand il est arrivĂ© dans la boite et "s'est mis avec plaisir au service de l'Ă©quipe" expression vĂ©ridique, faut quand mĂȘme avoir un Ă©go surdimensionnĂ© pour dire ça, dĂ©jĂ  il le dit pour indiquer l'honneur qu'il fait Ă  l'Ă©quipe en question, et prĂ©ciser Ă  quel point on lui a dĂ©roulĂ© le tapis rouge tant sa science est vaste et irremplaçable et mĂȘme qu'on s'est battu pour le convaincre de venir tant son nom sur le papier entĂȘte ajoute au prestige de la boite ... mais nous on peut pas comprendre, en plus parfois ça veut dire que ce qui compte c'est pas que le type travaille, et mĂȘme surtout pas, par convention on lui demande de ne faire absolument rien pour ne pas compromettre les intĂ©rĂȘts du client, c'est juste une espĂšce de location de son nom pour faire bien ... enfin c'est ce qu' "ils" pensent, et "avec plaisir" c'est pour indiquer qu'il a bien nĂ©gociĂ© sa rĂ©munĂ©ration , donc lui, le "sĂ©nior" , ce cadastre, il passait Ă  l'Ă©poque ses journĂ©es Ă  intriguer pour que le vieux dĂ©gage quand il aura Ă©chouĂ© dans son "upcycling" - ne cherchez pas c’est juste essayer de faire passer une chambre Ă  air crevĂ©e pour un ballon dirigeable dernier cri, le truc injouable et Ă©viter que le plus jeune lui passe dessus si possible du pied gauche ça porte chance. Le "senior" a Ă©tĂ© dressĂ© pour distribuer sa carte de visite dĂšs qu’il arrive quelque part il a sa pile de cartes, comme on distribue Ă  GĂ©ant Casino des bons de rĂ©duction lui il dirait flyer pour les saucissons Cochonou .. mais lĂ  il y a pas de rĂ©duction, au contraire, dĂ©jĂ  Ă  la calligraphie de la carte de visite on sent que ça va vous coĂ»ter aussi cher c'est le "pricing" de gagner le procĂšs avec lui que si vous le perdez sans avocat si par miracle il gagne, il faut que le dossier soit trĂšs trĂšs bon, et on part avec un handicap car en principe les juges ne parlent pas anglais, eux non plus, donc ils ne se comprendront pas . Le "junior", lui, n’existe pas encore complĂštement, il est mĂȘme-pas sur le "board" et ne distribue pas son pĂ©digrĂ©e, il est dans l’ombre de l'autre tĂąche, Ă©mule de Cochonou ce qui, par parenthĂšse maintien le lien avec le sous-titre de notre dĂ©finition et il essaye de pas trop faire de cagades. Un jour ce caramel, il aura le "lead" attention si vous voulez pas passer pour le dernier des ploucs, dire le liiiiid mais plus tard, quand l'autre counifle ne sera plus en "front". Pour reprendre Brassens, le jeune con remplacera le vieux con, histoire d'un con Ă  l'autre en quelque sorte. Je te parle mĂȘme pas de la gent fĂ©minine, non admise dans ce monde macho, sauf s'il faut absolument en avoir une ou deux reprĂ©sentantes dans le "cabinet" si possible pas associĂ©e "pour faire les divorces" sic, auxquelles on accorde alors le mĂ©pris le plus absolu sauf Ă©videmment pour leur mater le cul plus ou moins ouvertement, et on alloue les surnoms les plus sexistes possibles, genre "la vierge bĂȘlante" sic, laquelle d'ailleurs, il faut bien le dire, rĂ©ussit bien sa carriĂšre de "bĂȘlante" comme une chĂšvre et a connu un Ă©chec rĂ©curent dans celle de "vierge". Elle a pas rĂ©ussi Ă  prĂ©server intact le moule Ă  gaufre pourtant dissimulĂ© dans une brouette de choucroute mal peignĂ©e et pourtant comme dĂ©jĂ  indiquĂ© ça manque pas de peigne cul. Qu'est-ce que tu veux, quand on va de "premier date original" non il n'y a pas de faute, ça vient de "dating", hĂ© plouc en "eye contact", c'est "easy peasy" ne te trompe pas ce n'est pas seulement une marque de pompes pour bĂ©bĂ©, c'est aussi pour dire que l'Ă©lastique de la culotte va pas rĂ©sister on finit par passer Ă  la casserole sur le capot de sa bagnole, c'est couru. Il faut dire que depuis le cĂ©lĂšbre Ă©pisode de la pomme, elles en veulent toutes. Elle, une conne de chez conne, je prĂ©fĂšre te le dire tout de suite ou plus exactement "de suite" pour garder le "lien", mais c'est ce qui lui permet de supporter les autres nazes, conne au point qu'elle est toujours Ă©tonnĂ©e que ses rĂšgles ne soient pas bleues comme dans la pub Ă  la tĂ©lĂ© pour les tampons, tu sais le truc oĂč on trempe un tampon dans une carafe et oĂč l'eau devient bleu des mers du sud on peut boire le contenu de la carafe avec un peu de gin ... bref conne y a pas d'autres mots. On lui a d’ailleurs fait passer un test de connerie lors de son recrutement, c’est facile tu Ă©claires avec une lampe dans l’oreille gauche et si la lumiĂšre ressort par l’oreille droite sans ĂȘtre dĂ©viĂ©e c’est que c’est bien vide comme prĂ©vu, et on lui fait un certificat d’authentique conne test rĂ©ussi Ă  100% dans son cas. C’est d’ailleurs un super test la lumiĂšre ressort par les narines les yeux et la bouche, tu peux lui mettre un abat-jour Ă  la conne, et on dirait une lampe de pirate .. ça Ă©claire mĂȘme le fond de la culotte !! Le plus drĂŽle c’est quand deux seniors » de boites on dit "firme", en plus ça Ă©vite d'employer le mot "cabinet" qui en l'espĂšce Ă©voque les camarades Jacob et Delafon et incite Ă  tirer la chasse concurrentes se rencontrent ces branques, on les a Ă©quipĂ©s en option d’un truc exprĂšs pour stocker les cartes de visites adverses ... toute une vie de rencontres passionnantes au plus haut niveau de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence humaine rassemblĂ©e dans ce machin ! Et je vous dis pas les discussions, si possible en parlant fort pour que tout le monde soit captivĂ©, exclusivement en anglicismes et non pas en anglais, sur des concepts que vous savez mĂȘme pas qu'ils existent genre "l'asset deal, bien que d'une mise en oeuvre complexe est parfois privilĂ©giĂ© par rapport au classique share deal" vĂ©ridique Ă©videmment. C'est vrai qu'on peut hĂ©siter, et d'ailleurs je connais plein de gens qui se posent la question sans en comprendre le sens, mais moi personnellement bien que de mise en oeuvre plus complexe, je privilĂ©gie plutĂŽt une assiette de tagliatelles carbonara par rapport aux classiques spaghettis bolognaises, mĂȘme servie dans une "asset". Ils parlent aussi du "remote word" et du "business abroad" concrĂštement leurs vacances Ă  l'Ă©tranger, si possible en mode "teambuilding" car en "afterword" le "teambuilding" c'est toujours plus "smart" ... enfin je sais pas ce que tu en penses, mais a priori ça semble Ă©vident. Rappelons-nous Ă  ce sujet la devise Shadok "il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que sa connerie sur des choses intelligentes" mais Ă  l'impossible nul n'est tenu. Et, encore plus drĂŽle, Ă  hurler de rire mĂȘme si on est moderne on dit MDR, il faut savoir qu'ils Ă©ditent des classements entre eux, dans des catalogues spĂ©cialisĂ©s dans les carnassiers de luxe, Ă©ditĂ©s avec un papier tellement glacĂ© que les dents brillent comme des crocs et les pupilles reflĂštent le billet de 500 dollars Ă©videmment, on va pas parler en monnaie de singe. DĂ©jĂ  il y a l'Ă©dition des "best lawyers" qui concentre des types qui payent discrĂštement mais grassement pour ĂȘtre mentionnĂ©s qui exercent des spĂ©cialitĂ©s inconnues, genre KYC, CVAE, BSPCE, ESFP le tout vĂ©ridique Ă©videmment, extrait du site d'un type qui non seulement est juriste mais Ă©galement serrurier, il donne la clef pour comprendre le droit - enfin il la vend plutĂŽt. Mais attention pas des prĂ©tentieux, les "best lawyers" pas du tout du tout. C'est les meilleurs, c'est tout mais c'est pas de leur faute, c'est Ă  l'insu de leur plein grĂ© comme on dit, c'est leur ADN comme ils disent sans savoir ce qu'est l'ADN. Pour te les situer, il y en a un, son site internet dĂ©crit Paris, unique au monde, avec la tour Eiffel, Notre Dame ... et son cabinet d'avocat. Son regret c'est qu'il y ait pas une merveille du monde de plus ... LUI. Mais je rĂ©pĂšte, c'est en toute modestie. Il a fait mouler un buste en bronze de sa tronche, avec la mĂȘme pose que Voltaire pour la statue qui est au Louvre, mais, et lĂ  c'est un truc de pro, Ă  une Ă©chelle Ă  peine supĂ©rieure, que si des fois on les mets un jour Ă  cĂŽtĂ©, ce qui est trĂšs trĂšs probable selon lui, il soit un peu plus remarquĂ© que Voltaire. En attendant le Louvre, il le buste trĂŽne dans la salle d'attente de son bureau, mais un truc vraiment humble, ce sont juste les nĂ©cessitĂ©s de l'histoire qui s'imposent Ă  lui, prĂ©server pour les gĂ©nĂ©rations futures la mĂ©moire des personnalitĂ©s qui marquent leur Ă©poque ... ce qui est exactement son cas. Les "best lawyer" pour te les dĂ©crire, tu arrives Ă  une audience et tu vois trois de ces spĂ©cimens, mon pĂšre qui avait un vocabulaire d'une extrĂȘme prĂ©cision aurait dit ces trois peigne-cul dĂ©cidĂ©ment c'est rĂ©curent ... Ă©videmment avec des robes sans le plumeau, car Ă©videmment ces pĂ©lucres, ce sont des parisiens. Ils te tendent leur carte avec des couronnes de laurier gravĂ©es en relief Ă  la feuille d'or, je peux te dire qu'on a pas plaint le lingot, et par curiositĂ© malsaine et ironique ils te demandent quelle est ta spĂ©cialitĂ©. C'est pas pour savoir, ils s'en foutent, c'est juste avec la certitude de se foutre de ta gueule en entendant ta rĂ©ponse. Rappelle-toi la maxime latine c'est quand mĂȘme plus noble que l'anglicisme "Homo homini lupus est", parfaitement adaptĂ©e pour la circonstance en "Homo Homo Asserta Anglicis, Ă©videmment homini porcus est". Donc les trois peigne-cul anglicistes ou plus noblement "asserta anglicis" te demandent ta spĂ©cialitĂ© pour se foutre de ta gueule. Ta spĂ©cialitĂ©. Mais comment on fait quant on en a pas ??? SpontanĂ©ment tu rĂ©ponds que tu es gĂ©nĂ©raliste. Oui gĂ©nĂ©raliste. Presque on s'excuserait d'exister. Et mon pauvre, ça ne loupe pas, c'Ă©tait couru d'avance. GĂ©nĂ©raliste !!! ImmĂ©diatement ça boulĂšgue, ils t'arrachent leur carte des mains, pas la donner Ă  n'importe qui. Vous pensez une carte qui coute la peu du cul une fois peignĂ©. L'un des peigne-cul part d'un grand rire comme prĂ©vu et sort son peigne pour se recoiffer c'est le mĂȘme peigne que pour le cul, mais il y a pas pensĂ© ce con, ce coup-ci il coiffe le foin qui surmonte son crane. Pour l'autre, ça dĂ©passe l'entendement, il pensait juste se foutre de ta gueule, mais lĂ , "gĂ©nĂ©raliste" c'est trop, il se met en "stand still" puis il s'appuie sur le mur pour vomir son caviar du petit dĂ©j. Le troisiĂšme, lui, il fait une tĂȘte de colique intense enfin il avait dĂ©jĂ  une tĂȘte de colique, c'est juste l'intensitĂ© qui varie il a un accĂšs de folie, il se roule par terre dans le vomi du second, il y a une justice, "gĂ©nĂ©raliste" c'est la panique, il se croit tĂ©lĂ©chargĂ© dans un monde de crĂ©tins, une torture quand on est de l'Ă©lite. Bref tu te prends la honte. Mais heureusement le bon sens prend le dessus. Tu rĂ©flĂ©chis et c'est toi qui te mets Ă  rire ... mais d'un rire intelligent, c'est la diffĂ©rence. Il y a aussi d'autres publications Ă  ne pas mettre entre toutes les mains, tellement c'est Ă  mourir de rire. DĂ©jĂ  un magazine qui s'appelle "DĂ©cideurs", concentrĂ© de tous ceux sans lesquels le monde s'arrĂȘterait Ă  l'instant. Un peu comme le film "Les Visiteurs" Ă  l'envers, s'ils n'Ă©taient pas lĂ . S'ils Ă©taient pas lĂ , en un instant de raison, comme disent les notaires, qui s'y connaissent en instant de raison, pour certains notaires, l'instant de raison c'est un truc inattendu et inespĂ©rĂ© qui arrive quelques fois dans leur vie de notaire, ils ont des montres spĂ©ciales, Ă©tanches jusqu'Ă  250 mĂštres de profondeur trĂšs utile pour le notaire, qui supportent l'accĂ©lĂ©ration d'une fusĂ©e toujours utile pour le notaire, avec une vitre pare-balle vĂ©ridique, le notaire peut se faire descendre, sa montre sera intacte et prĂ©sentent la particularitĂ© de donner l'heure, et surtout qui affichent le milliĂšme de seconde, car l'instant de raison desdits notaires c'est trĂšs bref, il faut pas le louper, ensuite le notaire dont s'agit va se laver les mains il peut garder la montre elle est Ă©tanche, donc, j'ai Ă©tĂ© interrompu par moi-mĂȘme je sais pas si tu as remarquĂ©, j'adore les phrases longues, certains disent alambiquĂ©es, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, pour moi c'est limpide, si les types en tĂȘte de gondole dans le magazine "DĂ©cideurs" existaient pas, en un instant de raison on se retrouve Ă  l'Ăąge de pierre, en peau de bĂȘte, Ă  essayer de frotter des cailloux pour faire du feu, Ă  s'Ă©pouiller mutuellement et Ă  chasser le Mammouth Ă  coup de massue. Dans ce cas la lĂ©gendaire utilitĂ© du notaire cesse, sauf peut-ĂȘtre pour agrĂ©menter une soupe au chou, on peut lui laisser la montre pendant qu'il infuse dans la marmite, elle rĂ©siste jusqu'Ă  2000 degrĂ©s pour le cas oĂč le notaire aille Ă  ses moments perdus faire du tourisme au centre d'un volcan - certains notaires ont beaucoup de temps libre, mais ne me faites pas dire qu'ils ne font rien, ceux-lĂ , qui une fois encore ne sont pas reprĂ©sentatifs de la profession, quand ils ont fini de lire le journal dans leurs toilettes personnelles ils partagent pas avec le personnel, surtout qu'il y a du papier plus doux, on est pas notaire pour rien quand mĂȘme ils ont la pĂ©nible contrainte d'assister Ă  la signature d'actes rĂ©digĂ©s par le Cridon le Cridon c'est un truc qui fournit des clauses toutes prĂȘtes aux notaires, ils ont qu'Ă  faire copier par le petit personnel, un peu comme tu achĂštes un bail type chez Gibert et assemblĂ©s par ses clercs sous-payĂ©s. Les notaires, en principe mais ne gĂ©nĂ©ralisons pas, il existe des notaires "normaux" ils "exerçent" - pour certains dans de luxueux locaux garnis d'oeuvres d'art dĂ©fiscalisĂ©es dĂ©fiscalisĂ© ça veut dire que c'est le notaire le propriĂ©taire mais c'est toi et moi qu'on paye, ce qui n'est pas trĂšs français comme tournure, c'est juste pour rire - mais Ă©galement pour d'autres, les plus riches Ă©videmment, dans des locaux insalubres totalement pourris, moquettes trouĂ©es, peintures sales, tapisseries qui racontent la vie de Charles VI oui ! Charles VI c'est le roi fou, et la tapisserie dĂ©crit plusieurs tableaux, Charles VI, ce cougnous, qui court en imitant des cris d'animaux, Charles qui jette ce qui lui tombe sous la main Ă  ses visiteurs vĂ©ridique, bref que du bonheur pour gouverner en lambeau la tapisserie, pas Charles VI, mobilier on revient chez le notaire mobilier imitation "Louis chose" en imitation formica, dĂ©pareillĂ© et de merde le mobilier pas le formica, lumiĂšre blafarde pour Ă©conomiser l'Ă©lectricitĂ©, toilettes condamnĂ©es pour les clients, ce qui permet de gĂ©rer la consommation de papier toilette des salariĂ©s, on vĂ©rifie le nombre de rouleaux tous les soirs, on est presque Ă  organiser des fouilles au corps c'est le cas de le dire si la consommation du jour a Ă©tĂ© trop Ă©levĂ©e sans justification mĂ©dicale de chiasse avĂ©rĂ©e, auquel cas on tolĂšre quelques feuilles supplĂ©mentaires mĂȘme s'il est fortement prĂ©conisĂ© d'amener son propre papier en complĂ©ment c'est le mot juste, l'un implique l'autre de sa gamelle - comme disent les collĂšgues de travail "directement du producteur au consommateur". le tout Ă©videmment quasiment vĂ©ridique, et encore je te prĂ©cise pas que le temps d'utilisation des toilettes est comptĂ© car quand mĂȘme c'est pendant le temps de travail, mais lĂ  pour ĂȘtre honnĂȘte et je le suis !, c'est plutĂŽt un truc de certains liquidateurs - enfin certains sans le "s" - , c'est comme ça qu'on devient encore plus riche -. Certains notaires c’est des types, quand tu leur envoie un mail, genre "Mon cher MaĂźtre, je vous prie de trouver ci joint mes 22 prĂ©cĂ©dentes demandes restĂ©es sauf erreur sans rĂ©ponse", tu reçois le mail "Pour que votre message soit reçu, merci de prouver que nous n'ĂȘtes pas un robot " comprendre pour montrer que vous ĂȘtes digne que nous vous lisions, comme si les robots Ă©crivaient aux notaires, dĂ©jĂ  que nous, si on est pas obligĂ© on s'en passe assez bien, et tu as remarquĂ© que c'est juste pour que le message soit "reçu", aprĂšs pour qu'il soit "lu" il y a d'autres Ă©preuves Ă  passer. Tu dois dĂ©jĂ  cocher la case "I am not a robot" que si tu comprends pas l'anglais tu paniques, et si tu comprends tu te demandes ce qui est mieux pour le traitement de ton dossier, ĂȘtre un robot ou pas. Et ça continue "Pour prouver que vous n'ĂȘtes pas un robot merci d'identifier les photos sur lesquelles une cravate est cachĂ©e, parmi les 123 photos qui suivent" le notaire aime bien les cravates, sa secrĂ©taire lui fait le noeud tous les matins. Evidemment aprĂšs 43 minutes, tu Ă©choues. L'informatique du notaire te dis alors "vous n'avez pas rĂ©ussi rire intĂ©rieur du notaire, vous avez une derniĂšre chance de prouver que vous n'ĂȘtes pas un robot quelle est, Ă  la dĂ©cimale prĂšs, la racine cubique de ?" Et elle ajoute "vous avez trois secondes" ce que n'importe quel robot rĂ©ussit !. Tu as mĂȘme pas le temps de lire, que dĂ©jĂ  tu reçois "votre message a Ă©tĂ© dĂ©truit" il y a pas Ă©crit "idiot" mais il le pense trĂšs fort, et le plus extraordinaire, ça se termine par "A bientĂŽt", comme si on allait t'y reprendre. AprĂšs ça tu vas acheter une brosse pour te brosser, puisque pour parler au notaire, et surtout pour qu'il te rĂ©ponde, tu peux te brosser. Remarque pour revenir au sujet dont je me suis laissĂ© distraire par moi-mĂȘme, ce qui est frĂ©quent quand on dĂ©lire, je pense pas qu'Ă  cette Ă©poque prĂ©historique on se risquait Ă  employer l'anglicisme, le Sapiens qui croisait un type de NĂ©andertal, s'il faisait trop le malin avec un anglicisme, il se prenait lui aussi un coup de massue dans les gencives, que mĂȘme prognathe ça calme, et tu regrettais plus qu'il y ait pas de dentiste Ă  cette Ă©poque que de "best lawyer", tu peux me croire. Et le NĂ©andertal il Ă©tait pas connu pour sa finesse d'esprit, il faisait pas dans la dentelle. Jambes torves, front bas et fuyant, mais il lui suffit de pousser un cri et de te montrer ses belles dents gĂątĂ©es marron foncĂ©es, rien que son haleine de chacal friand de charogne de poisson pourri te fait passer l'envie de l'anglicisme et te dĂ©clenche Ă  elle seule une caguagne d'enfer. Le type qui se pointait avec une Ă©lĂ©gante petite mallette de "best lawyer" , pour lui proposer une convention d'honoraire pendant qu'il faisait des peintures rupestres, je prĂ©fĂšre te dire qu'il finissait en pot au feu ou Ă  la broche, avec la pique Ă  broche plantĂ©e Ă  la place du peigne. "DĂ©cideurs", je te laisse lire tu peux t'abonner, on t'offre le peigne en prime, mais je peux te dire que j'ai reçu un jour un exemplaire je l'ai escampĂ© aprĂšs quand mĂȘme avoir bien rigolĂ©, tu seras effrayĂ© de voir ces tronches, et surtout, surtout, tellement content de ne pas y figurer par suite d'une erreur de l'Ă©diteur ou une mauvaise blague de quelqu'un qui te veut du mal. Mais surtout il y a un truc on dit une publication qui s'appelle "Toute la franchise" qui te les prĂ©sente, que justement tu te dis qu'autant de franchise c'est louche, avec des "spots" publicitaires qui feraient passer pour la plus douce et sympathique des oies blanches un pitbull affamĂ©, tout juste sĂ©parĂ© de force, avec un seau d'eau glacĂ©e dans la gueule c'est Ă  dire l'eau puis le seau, juste au moment oĂč il allait Ă©ternuer la purĂ©e, de la femelle caniche royal certains savent ce que ça Ă©voque qu'il fourrait bestialement, laquelle se faisait avec fatalisme dĂ©foncer les babines sud, dont on vient de surcroĂźt de piĂ©tiner la queue Ă  peine sortie sortie i - e c'est de la queue qu'on parle sortie donc, de la caniche ben oui elle Ă©tait dans la caniche, c'est la vie, qui de surcroit s'est pris un oreille le pitbull pas la queue, ça a pas d'oreille la queue dans la porte et auquel le pitbull on enlĂšve l'os qu'il comptait ronger pour se consoler d'avoir Ă©tĂ© dĂ©-ventousĂ© des moustaches de la bestiole qu'il misait furieusement. Bref "Toute la franchise" c'est un vrai rĂ©cital de violon pour le bal du patronage caritatif local, tout juste s'il y a pas un bon pour faire un don aux nĂ©cessiteux, mais l'imprimeur a fait savoir que dĂ©ontologiquement il pouvait pas se foutre du monde Ă  ce point et que dĂ©jĂ  il fallait vraiment avoir faim pour accepter de publier ces fables. Evidemment ces magazines sont Ă©ditĂ©s en anglais pour faire bien, mais comme la plupart ne comprennent pas cette langue information top "NDA", ce qui, je vous le prĂ©cise pour le cas oĂč vous soyez totalement nul, veut dire non disclosure agreement, ce qui, si vous ĂȘtes encore plus nul, veut dire "ferme la", c'est ensuite traduit, ce qui donne lieu Ă  de trĂšs savoureuses erreurs de traduction par exemple le "cabinet" le plus primĂ©, Ă  tel point que le patron est obligĂ© de se dĂ©placer jour et nuit avec des lunettes de soleil pour se protĂ©ger des flashs tellement on le prend en photo sans arrĂȘt, est qualifiĂ© de "boutique", je dis bien "boutique" ce qui est quand mĂȘme assez pĂ©joratif, on se croirait dans un bazar style tout Ă  un euro ... on est vite dĂ©trompĂ© ... mais quand mĂȘme ... "boutique"! leur boite prestigieuse !!!... ils doivent pas relire c'est pas possible. "Boutiquemoncul" rĂ©pondront d'autres qui ont voyagĂ© en Afrique avec une ironie mal placĂ©e qu'on se dĂ©fend de relayer ici. Ces magazines, y te prĂ©sentent pas des cabinets d'avocat, je te rassure, ils te prĂ©sentent les "best lawyers", encore eux. Et surtout je te rassure encore plus, c'est pas des types dont tu auras besoin si le coq de ton voisin te rĂ©veille toutes les nuits ou pour des litiges qui pourrait arriver dans la vraie vie du vulgum pecus. Non non, pas de souci, ces types c'est pas des caraques, ils n'interviennent que dans des domaines que tu sauras jamais que ça existe, et dont tu n'auras jamais besoin, d'ailleurs heureusement car on ne comprend mĂȘme pas ce que ça veut dire. Genre "advertising Law", "Broadcasting law", "capital Market law" , "corporate governance and compliance practice" , "derivatives", "leverage Buyouts" "merger law" "Product Liability Litigation" ça je pense que c'est pour se faire ligaturer les trompes ... bref que des trucs que dans la vraie vie on imagine pas, ce qu'on sait c'est que ça se pratique qu'Ă  la capitale, et que quelques ratĂ©s de province qui voudraient bien faire parisiens te dire le niveau de connerie essayent de se greffer sur le peloton, genre le gonze qui intervient en droit du travail contre une pauvre femme de mĂ©nage sous payĂ©e et qui se pointe avec une carte de visite de spĂ©cialiste en "Labor and employment Law". Au conseil des Prud'hommes du trou du cul de la France mais on a pas de peigne, te dire comme on rigole quand on voit ça, on risque pas de lire ses conclusions, ça dĂ©clenche des fou-rire qui, Ă  force, deviennent dangereux si on fait pas d'apnĂ©e Ă  un niveau professionnel. Il y a mĂȘme un magazine "hall of fame" ce qui veut quand mĂȘme dire "temple de la renommĂ©e", il faut oser apparaitre dans ce truc quand tu comprends ça oĂč le type qui a gagnĂ© pose avec une couronne, que mĂȘme un vrai roi trouverait que c'est trop lourd. Pour te le situer, Brutus semblait plus franc, le fameux jour oĂč Jules lui a dit "tu quoque fili" mais c'Ă©tait pas un oeuf coque Pour la photo, le pseudo rex, on lui a un peu limĂ© les dents, sinon il pouvait pas fermer la bouche, et on a accentuĂ© sa mine blette que s'il avait des coliques hĂ©patiques il semblerait plus en forme, pour la coiffure par contre on a rien touchĂ©, il a la coupe de cheveux de Godefroy de Montmirail, ça rassure le client dans le fait qu'il risque pas de faire autre chose que travailler. D'ailleurs il est tellement blanc qu'on se dit que depuis qu'il est nĂ© il travaille, il est "early bird" mais en plus il travaille trĂšs trĂšs tard le soir, dans des rĂ©unions oĂč celui qui part le premier a honte de rentrer chez lui, mĂȘme si ça sert Ă  rien "eux ils disent qu'ils vont "nighter" enfin "faire la night" faut oser non ?, ce type il sait mĂȘme pas que le soleil existe, il a pas le temps. Il est "full complet" comme y disent ces nazes de concours de nazes. D'ailleurs la seule fois oĂč il a voulu aller dans la nature pour vĂ©rifier qu'il existe des endroits non bĂ©tonnĂ©s et non goudronnĂ©s si si je vous promets; l'autre crĂšme d'andouille il le croyait pas, il a Ă©tĂ© atterrĂ© que ça existe, il avait mis un beau costume de campagne en tergal camaĂŻeu de marron, c'est une couleur spĂ©ciale, si on veut ĂȘtre prĂ©cis, c'est la couleur dĂ©nommĂ©e dans la palette "diarrhĂ©e de coquillages pas frais le retour, rechute, deuxiĂšme slave attention ça va gicler", un truc Ă  chier, c'est le cas de le dire, et ce con pour montrer la nature Ă  son brise jet, a voulu pisser contre un buisson ... mais Ă©videmment ce con il a pissĂ© contre le vent, mon pauvre rincĂ© de la tĂȘte aux pieds, de grandes traĂźnĂ©es sur son costume, on aurait dit qu'en plus de s'ĂȘtre roulĂ© dans une fosse Ă  purin il s'Ă©tait pris toutes les fientes de pigeon et les dĂ©jections de mouettes de la crĂ©ation, une vrai oeuvre d'art, ça lui a servi de leçon. Il TRAVAILLE, c'est tout ... Plus exactement il "worke", il est mĂȘme "full" mais ça veut pas dire qu'il a trop mangĂ© encore qu'il se trimballe un bide de constipĂ© chronique, c'est juste qu'il est "overbookĂ©". A un point qu'on peut pas comprendre et d'ailleurs on comprend pas ce que ça veut dire. Un vrai martinet je parle pas du fouet, c’est pas sado maso du tout, je parle juste de l’oiseau. Parce que je sais pas si tu sais, mais le martinet l'oiseau ne se repose jamais. Tout petit il sort du nid et la galĂšre commence, il se pose plus, il vole jour et nuit, Ă  un point que les scientifiques s'interrogent mais ne se rĂ©pondent pas pour savoir comment il rĂ©cupĂšre c'est vĂ©ridique tu peux vĂ©rifier. Lui, l’autre lĂ , c’est pareil, il se repose pas, il "Worke». Mais revenons Ă  son Ă©lĂ©ment, dans l'article Ă  sa gloire lĂ  il se pisse aussi dessus, mais c'est de plaisir, il le couronnĂ© explique avec suffisance que le plus important dans sa vie c'est de plus prendre ces affreux avions de ligne avec les vrais gens et de se dĂ©placer exclusivement en jet spĂ©cial ou en hĂ©licoptĂšre de temps en temps par profonde conviction il vote Ă©colo, d'ĂȘtre toujours conduit par un chauffeur et d'avoir une carte de "VIP" dire vi aie - comme si on te marche sur le pied avec des talons aiguille ou si on te force Ă  regarder la photo du sĂ©nior prĂ©-dĂ©crit, et pi comme pipi quand tu bĂ©gayes pas, mais je sais pas si ce type prend le temps de pisser bref ça lui Ă©vite de perdre son temps dans les files d'attente et de cĂŽtoyer des vrais humains quelle horreur il aime pas ça oĂč que ce soit il passe devant ceux qui sont moins importants que lui, c'est Ă  dire qu'il passe devant tout le monde, ça se discute pas, s'il avait le temps il signerait des autographes. Il explique tout ça avec gravitĂ© comme s'il informait le monde de la date de la prochaine guerre nuclĂ©aire, car n'oublions pas que "la gravitĂ© est le bonheur des imbĂ©ciles" comme Ă©crivait Montesquieu. Le summum de ces publicitĂ©s il faut ĂȘtre lucide, ce sont des publicitĂ©s, plus chĂšres encore que pour le jambon Monique Ranou, ils payent des agences de communication pour ça, mais c'est pas pour vendre des confitures, des boules de pĂ©tanque ou des barils de lessive, c'est moins utile le summum donc, c'est la ligne "track record", lĂ  oĂč on dĂ©voile fiĂšrement le nom de ses clients, contre qui on a fait un procĂšs, l'argument qu'on a soutenu, le montant de la condamnation ... bref tout ce qui est protĂ©gĂ© par le secret professionnel ... qui ne doit pas leur ĂȘtre applicable, c'est la seule explication. D'ailleurs pour ne pas ĂȘtre taxĂ© de faire de la critique facile et gratuite je rappellerai le rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris mais les autres sont identiques et d'ailleurs le rĂšglement intĂ©rieur national de la profession d'avocat adoptĂ© par le Conseil National des Barreaux reprend les mĂȘmes mentions Ă  propos de la communication par les avocats article applicable Ă  ces individus "sont prohibĂ©es ... - toute mention comparative ou dĂ©nigrante ... - toute mention susceptible de crĂ©er dans l'esprit du public l'apparence d'une qualification professionnelle non reconnue, - toute rĂ©fĂ©rence Ă  des fonctions ou activitĂ©s sans lien avec l'exercice de la profession d'avocat". Il faut pas croire, ils ont une dĂ©ontologie les avocats, et par exemple "porte atteinte Ă  l'honneur et Ă  la probitĂ© de ses fonctions l'avocat qui publie des photos de son sexe en Ă©rection sous plusieurs angles Ă  la rubrique "Ă©rotique" d'un site internet" Cour d'appel de Montpellier 24 octobre 2016 n°16/05233. On est pas lĂ  pour rigoler, les instances ordinales veillent et les juridictions Ă©galement mĂȘme si parfois ça ressort, "Gode de procĂ©dure civile" Cour d'appel de Montpellier 11 dĂ©cembre 2014 n°11/05109, ou "Gode du Travail" Cour de Cassation chambre sociale 26 octobre 2010 n°09-41928, car comme disait Coluche tout le monde a un cul et c'est la principale prĂ©occupation. Ajoutons que le Garde des sceaux a publiĂ© par arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 la liste des 26 mentions de spĂ©cialisation autorisĂ©es qui sont les suivantes Droit de l’arbitrage Droit des associations et des fondations Droit des assurances Droit bancaire et boursier Droit commercial, des affaires et de la concurrence Droit du crĂ©dit et de la consommation Droit du dommage corporel Droit de l’environnement Droit des Ă©trangers et de la nationalitĂ© Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine Droit de la fiducie Droit fiscal et droit douanier Droit des garanties, des sĂ»retĂ©s et des mesures d’exĂ©cution Droit immobilier Droit international et de l’Union europĂ©enne Droit des nouvelles technologies, de l’informatique et de la communication Droit pĂ©nal Droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Droit public Droit rural Droit de la santĂ© Droit de la sĂ©curitĂ© sociale et de la protection sociale Droit des sociĂ©tĂ©s Droit du sport Droit des transports Droit du travail Enfin je te parle mĂȘme pas du terme "expert" qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sanctionnĂ© par le BĂątonnier de Paris 28 juin 2017 car "l'usage du terme expert est de nature Ă  crĂ©er une confusion dans l'esprit du public" de maniĂšre favorable, sauf pour Nabilla qui pense Ă  la sĂ©rie tĂ©lĂ© "les experts" et "n'apporte pas une information loyale au public" ... je dirais mĂȘme que c'est totalement dĂ©loyal donc "je suis expert" , "j'ai une rĂ©elle expertise" et autres singeries c'est interdit, mais Ă©videmment le terme reste largement employĂ© et le fait que ce soit interdit ajoute au plaisir provocateurs qu'ils ont Ă  l'utiliser, puisque personne n'ose le relever. Ne nous Ă©tendons pas, non plus, sur le rĂšglement intĂ©rieur national qui rappelle que l'information doit ĂȘtre loyale, et que sont, Ă  ce titre, "contraires aux principes essentiels de probitĂ© et de modĂ©ration" "la diffusion de commentaires faisant l'Ă©loge de l'avocat ou de son cabinet" ce qui "constitue un manquement aux principes de dĂ©licatesse, de modĂ©ration, de dignitĂ© et de loyautĂ©, Ă©tant observĂ© que l'avocat est automatiquement responsable des commentaires publiĂ©s" CNB Comm RU avis 2015-019 du 18 mai 2015 CA Paris 18 dĂ©cembre 2015 bref tous ce qui payent de faux journalistes pour mettre en scĂšne leur Ă©loge, raconter qu'ils sont si intelligents, si brillants, si efficaces, et si "mes couilles" sont en infractions flagrante avec les principes fondamentaux de leur profession ... et nous verrons Ă  quel point il n'est pas comprĂ©hensible que ladite profession ne s'Ă©lĂšve pas contre ces pratiques de caniveau. Autrement dit "je suis le meilleur" c'est interdit, "je fais de la plongĂ©e sous-marine" Ă©videmment je rĂ©pĂšte que toutes les citations sont vĂ©ridiques c'est interdit, "je fais partie de l'association des amis de Marcel ou GĂ©rard" c'est interdit, "j'aime la chasse" c'est interdit, "je suis spĂ©cialisĂ© dans un truc en anglais que personne sait que ça existe", c'est interdit. A la limite parler d'activitĂ© dominante, mais pas une liste longue comme ma jambe, juste 3, et Ă©videmment l'anglais n'a aucune raison d'ĂȘtre. Et Ă©videmment les longues tartines d'auto-fĂ©licitations et auto-congratulations pour dĂ©clamer l'Ă©loge de soi-mĂȘme, c'est totalement interdit. Pour te dire la vĂ©ritĂ©, le jour de mon anniversaire hĂ©las Ă  un Ăąge dĂ©jĂ  avancĂ©, quand je pense que j'aurais pu vivre sans le dĂ©couvrir !!, en cherchant, pour le fun la photo d'un avocat en fait en l'espĂšce on doit dire une avocate histoire de voir sa tronche d'exception de procĂ©dure j'ai pas Ă©tĂ© déçu, c'Ă©tait mĂ©ritĂ©, laquelle, par nullitĂ© congĂ©nitale, avait sabotĂ© un dossier Ă  un niveau inespĂ©rĂ©, je suis tombĂ© par hasard sur un des trucs les plus fabuleux qui m'ont Ă©tĂ© donnĂ©s de lire ... c'Ă©tait donc un splendide cadeau. Le truc s'appelle "Les grands avocats" ou un machin de ce gabarit. Mais attention pas "grand" par la taille, non non, "grand" car sans eux la profession d'avocat resterait sans Ăąme, sans talent et sans intelligence. Que des cons, il y aurait sans eux. Alors que grĂące Ă  eux, il y a aussi des non cons mais Ă  la rĂ©flexion on se demande oĂč se situe le camp "adverse". Et lĂ  si tu lis le truc, dont le contenu est Ă©videmment en violation de toutes les rĂšgles, c'est presque dangereux tellement tu ris, le truc Ă  pas retrouver son souffle. Un type qu'on pourrait appeler Jean-GĂ©rard ou Jean-Maurice plutĂŽt Jean-Maurice d'ailleurs te raconte qu'il est catholique, mais attention pas le catholique qui va uniquement Ă  la messe de minuit pour NoĂ«l, et se confesse jamais. Non non, lui il est catholique "engagĂ©" commentaire Ă©videmment aussi prohibĂ© que s'il Ă©tait catholique dĂ©gagĂ©. Le genre qui n'hĂ©site pas Ă  envoyer des lettres anonymes pour dĂ©noncer ses voisins avec le sentiment du devoir accompli, et qui, radio Vatican Ă  fond la caisse dans la voiture, s'arrĂȘte au milieu du carrefour, bloque la circulation dans tout le quartier pour dĂ©poser ses nombreux enfants - bermudas bleu marine au gros de l'hiver pour les garçons, jupes plissĂ©es et chemisier bleu clair pour les filles - Ă  l'Ă©cole catholique puis, tĂ©lĂ©phone en main, dĂ©marre en trombe - au feu rouge - immĂ©diatement aprĂšs, avec un Ă©norme Hummer importĂ© spĂ©cialement pour lui vous savez le truc que l'armĂ©e amĂ©ricaine utilise dans le dĂ©sert pour ses commandos, qui passe pas dans les rues et rentre pas dans les parkings tellement c'est large, mais c'est quand mĂȘme un super vĂ©hicule tu peux faire Km sans le moindre entretien, Jean-Maurice c'est pour les croisades, il a d'ailleurs une croix qui pend au rĂ©troviseur pour exorciser qui vient par lĂ , il habite Ă  deux kilomĂštres de l'Ă©cole, elle-mĂȘme Ă  500 mĂštres du garage de son bureau - la porte a Ă©tĂ© Ă©largie spĂ©cialement - et il consomme 50 litres par semaine pour faire 25 kilomĂštres, il dĂ©marre donc, injectant d'un coup 7 ou 8 litres d'essence dans le carburateur, tirant Ă  boulet rouge dans la couche d'ozone, labourant un massif de fleurs que le jardinier de la ville Ă©tait en train de terminer, et renversant au passage quelques petites vieilles qui passent et les enfants des autres cathos ... Ă©videmment sans s'arrĂȘter il a occultĂ© sa plaque d'immatriculation car il Ă©coute la messe Ă  la radio. Catholique "engagĂ©" ... et d'ailleurs il a fait en douce rembourrer ses pantalons, car Ă  force d'ĂȘtre Ă  genoux Ă  tout instant il commençait Ă  se niquer les rotules. Mais je sais mĂȘme-pas pourquoi je vous dit ça, car en fait il est trĂšs discret sur sa vie personnelle et il a raison, c'est vrai que ça serait tellement mieux si chacun gardait pour lui ses petits histoires qui n'intĂ©ressent personne il faut en dĂ©duire que "catholique engagĂ©" c'est pas sa vie personnelle c'est sa vie "publique", enfin publique tout est relatif, c'est quand mĂȘme pas le pape. Bref il parle juste de lui sur internet, histoire que ça reste confidentiel et discret. D'ailleurs je lis Ă  l'instant sur internet qu'il a "l'Ă©go en bandouliĂšre" vĂ©ridique mais je ne sais pas trop ce que ça veut dire, l'Ă©go en bandouliĂšre, ça doit faire mal au dos si l'Ă©go est trop lourd. Il est tellement discret que je le soupçonne d'avoir eu recours Ă  des pseudos pour Ă©crire la page WikipĂ©dia qui lui est consacrĂ©e gloire !!! ... pour ne pas qu'on pense qu'il parlait de lui, il ose pas vous pensez il est tellement discret ... enfin je dis la page, plutĂŽt l'encyclopĂ©die, l'article sur Jules CĂ©sar est Ă  peine plus long. Et crois-moi le type Ă©tait documentĂ©, le truc c'est avec force dĂ©tails sur la vie de Jean-Maurice que si c'est pas lui que te le dis tu le sais pas, mais je te rassure ça reste discret. C'est pas le genre de Jean-Maurice de se mettre en avant. Enfin, le type il prĂ©cise que s'il fait pas de l'opĂ©ra, c'est pas qu'il a pas le talent, au contraire mĂȘme, le talent c'est justement son truc. Pas d'opĂ©ra certes mais il n'en crie pas pour autant sans relĂąche, et il crie pas n'importe quoi, il crie "la vĂ©ritĂ©", rien que ça. A en perdre la voix. D'ailleurs en fait il a deux professions, avocat et "crieur de vĂ©ritĂ©" vĂ©ridique Ă©videmment, on espĂšre qu'il parle pas en dormant, sinon ça devient intenable la vĂ©ritĂ© plein pot 24 heures sur 24. DĂ©jĂ  Ă  la crĂšche, il dĂ©fendait les avortons qui se pissaient dessus, et au catĂ©chisme on l'avait Ă©lu dĂ©lĂ©guĂ© de sa classe, pour te dire si sa vocation est dans les gĂšnes Ă©videmment tout est vĂ©ridique. Ceci dit en toute modestie, il est pas le meilleur ou le plus puissant, rien de tout ça. Non non. Il est juste le "cinquiĂšme plus puissant de France" si si, je vous assure, mais il faut reconnaĂźtre que certains disent que c'est plutĂŽt le "troisiĂšme plus puissant", c'est facile Ă  trouver, tu sors des toilettes Ă  la turque du mĂ©tro, tu prends la troisiĂšme Ă  droite, mais vraiment Ă  droite et c'est lĂ , juste derriĂšre quelques statues de la profession, mais la diffĂ©rence c'est que lui il traite directement avec "Saint Yves" mais en anglicismes Ă©videmment, dont on rappellera que c'est il parait le Saint patron des avocats, le pauvre Saint Yves a dĂ» apprendre l'anglais, s'il avait imaginĂ© il aurait jamais acceptĂ©, dĂ©jĂ  qu'on lui avait dit que rendre la justice c'Ă©tait gratuit, on s'est bien foutu de lui. D'ailleurs Ă  lire le dĂ©nommĂ© Jean-Maurice, on se demande comment ĂȘtre avocat si on est pas catholique intĂ©griste "engagĂ© jusqu'Ă  l'os". Il a fait plein de trucs sympas, spĂ©cialiste de la dĂ©ontologie ce qui permet de ne pas la respecter en parfaite connaissance de cause, il attaque des ploucs qui ont cru utile quelle imprudence et surtout quelle connerie de parler de lui a priori manifestement des cons et une conne reconnue, mais attention il garde le contrĂŽle de lui, jamais un mot plus haut que l'autre, il est totalement "fair-play" en toute circonstance. Et d'ailleurs "en bon stratĂšge" il "ne prend jamais la parole dans les mĂ©dias" sans avoir appris par coeur ce qu'il va dire ceci pour te signaler, mais vraiment en toute modestie, si tu l'avais pas dĂ©jĂ  vu Ă  la tĂ©lĂ© - bien peignĂ© Ă©videmment - , qu'il est trĂšs trĂšs souvent interviewĂ© tant son tĂ©moignage et son avis sont essentiels en toute matiĂšre. En fait c'est effectivement stratĂšge, ça Ă©vite une partie des conneries, comme quoi le type est lucide. Bref le type est Ă  "un trĂšs bon niveau" , aussi bon que quand il jouait au foot il met des protĂšge tibias pour le cas - improbable - oĂč on le trouverait prĂ©tentieux. Il dĂ©fend, pas seulement les barres de foot, mais aussi la veuve et l'orphelin mais riches quand mĂȘme. Mais pour ĂȘtre prĂ©cis, Jean-Maurice c'est un type "discret", pas du tout un type "de rĂ©seau", mais alors pas du tout du tout, au contraire mĂȘme. Et d'ailleurs il est dans "les grands avocats" pratiquement contre son grĂ©, il va certainement les attaquer eux aussi, il prendra comme avocat soit le numĂ©ro un des plus puissants de France, qu'on surnomme modestement "le boss", ou le numĂ©ro quatre surnommĂ© "le sĂ©ducteur" on sait pas de quoi sinon de qui et je te parle pas du numĂ©ro trois qui est le "dĂ©fenseur des mondains", c'est Ă  dire des parvenus non mais vous voyez arriver et dire bonjour, moi je suis "mondain" ??? La honte !!! . Pour te dire Ă  quel point il est modeste, ce pauvre type qui n'est que numĂ©ro cinq Ă©chec total quoi !! "il se voit dĂ©cerner la LĂ©gion d'Honneur" expression Ă©videmment vĂ©ridique. Je sais pas si tu te rends compte "il se voit dĂ©cerner la LĂ©gion d'Honneur". Pour t'expliquer le truc, tu te rappelles sans doute quand tu Ă©tais petit, il y a bien une fois oĂč tu avais fait une connerie, et tu t'es vu dĂ©cerner une paire de claque. Ou tu te promĂšnes tranquillement, il y a des travaux, et un cairon de 20 kg qui se balance au bout d'une corde ... tu le vois arriver mais c'est trop tard, tu te vois dĂ©cerner un parpaing dans la gueule et aprĂšs tu vois plus rien. Tu l'avais pas prĂ©vu et d'un coup ça surprend, plein dans la tronche. Ben Jean-Maurice c'est pareil avec la LĂ©gion d'Honneur. C'est Ă  dire qu'au coin du bar tabac oĂč il va boire son cafĂ© il est d'ailleurs prĂ©sident de "l'international bar association" qui est, je crois, une association de "barmans", ou alors peut ĂȘtre que "bar" en anglicisme c'est autre chose, on l'a attrapĂ© de force, on lui a mis un miroir en face pour qu'il puisse se voir dĂ©cerner, et il s'est vu, oui il s'est vu dĂ©cerner la LĂ©gion d'honneur en pleine veste de costume par quelques gĂąteux qui trainaient dans le coin. Je te raconte pas le choc qu'il a eu ! Il faut avoir le coeur solide, tout le monde n'est pas capable de supporter ça. Il s'y attendait pas du tout, et Ă©videmment surtout il avait jamais demandĂ© ne dites pas qu'il faut la demander, c'est vrai mais pour lui NON, il sortait de chez le coiffeur mais c'est le hasard, et le photographe passait lĂ  aussi par hasard, et d'ailleurs ça a fait un trou dans le revers de son costume, ça lui a complĂštement niquĂ© la soie sauvage Ă  dix mille balles le costar sur mesure, depuis il ose plus l'enlever la mĂ©daille, pas le costume, hĂ© plouc sauf le week-end oĂč il la transfĂšre sur sa belle robe de chambre Ă  brandebourg il a les charentaises assorties pour que sa concierge l'admire quand il sort la poubelle. Il est tellement fort qu'il "ne perd pas une minute Ă  rĂ©soudre les situations les plus complexes" . On doit sans doute en dĂ©duire que quelques secondes lui suffisent, lĂ  oĂč les autres nazes Ă©videmment facturent des heures sauf que lui facture la seconde au prix que d'autres facturent la journĂ©e. Il travaille parfois avec un autre spĂ©cimen, mais le spĂ©cimen, lui est "Member of the Paris bar" c'est Ă  dire de l'association des barmans de Paris. Bref ils occupent le terrain en matiĂšre de bar. Ce spĂ©cimen dĂ©jĂ  il est "d'avant-garde" et d'ailleurs "il bouscule les codes pour mieux servir les intĂ©rĂȘts de ses clients" ... alors que l'autre, lĂ , il a fait des Ă©tudes de droit, lui il se sert des codes pour caller ses chaises bancales ... surtout ne pas les ouvrir. En vrai, lui, la loi il s'en balec, et c'est vrai qu'en particulier en matiĂšre pĂ©nale quand il y a pas la loi c'est plus facile de dĂ©fendre le client, mĂȘme si, n'oublions quand mĂȘme pas une Ă©vidence la loi s'imposera a minima aux juges. C'est pas moi qui le dit c'est la Cour de Cassation qui a osĂ©, les juges sont lĂ  pour appliquer la loi "en faisant dĂ©pendre la solution du litige d'un texte inexistant, ou j'ai bien dit inexistant, c'est quand mĂȘme dĂ©sespĂ©rant, tu reçois le jugement, il te condamne au visa de la loi n° machin, et en fait elle existe pas ! le tribunal n'a pas satisfait aux exigences des textes encore heureux, il manquerait plus que ça, dĂ©jĂ  que nul n'est censĂ© ignorer la loi, si en plus on Ă©tait censĂ© ne pas ignorer la loi qui n'existe pas, ça serait la fin des haricots" Cassation 2Ăšme chambre civile 14 fĂ©vrier 2013 n°12-14244 Mais bon le type qui assiste Jean-Maurice, c'est un as. En veine de confidence il se laisse aller Ă  dire "j'ai mes dĂ©fauts, je manque de vocabulaire" vĂ©ridique, ce qui, pour un avocat est quand mĂȘme un problĂšme, mais il rassure les clients il a Ă©tĂ© "formĂ© au langage de l'argent" sic et d'ailleurs pour preuve, il rigole pas avec les honoraires. Le type, d'ailleurs, il est diffĂ©rent sa "diffĂ©renciation" sic c'est "un mĂ©lange unique d'expertise en droit et de comprĂ©hension des enjeux et problĂ©matiques". Autrement dit, lui il a fait des Ă©tudes de droit - on suppose que les autres non - et en plus il est loin d'ĂȘtre con, il comprend - et c'est bien le seul. Bref un atout quand tu as qu'un deux et un trois de pique dans ton jeu et que l'atout c'est carreau. Il te sert Ă  rien, car de toute façon avec un deux et un trois de pique tu fais pas grand-chose , mais quand mĂȘme, ça permet d'ĂȘtre ridicule avec panache. Si tu lui demandes de se dĂ©crire, il te rĂ©pond "le droit est un outil pour changer le monde" sic, pour te dire qu'il est modeste, et son grand "challenge" c'est de rĂ©soudre des "cold cases", que moi personnellement je sais pas ce que c'est, j'imagine qu'il stocke des sorbets, mais j'ai pas comme lui "un riche cabinet d'expert en dĂ©fense" sic. Mais attention, non seulement il te dit qu'il va changer le monde, il le fait en toute modestie, et si tu lui demandes, il ajoute en regardant ses chaussures qu'il est lĂ  "Pour inciter la justice Ă  avancer" sic, juste "inciter", tu vois comme il y va en douceur, surtout sans se mettre en avant et d'ailleurs il confesse les larmes aux yeux "Je ne suis pas un assez grand avocat" ... histoire de dire qu'il est dĂ©jĂ  quand mĂȘme un "grand". Autant dire les choses franchement, nous allons voir dans cette captivante enfin pour moi c'est dĂ©jĂ  ça, je m'intĂ©resse moi-mĂȘme Ă©tude scientifique que si les bĂątonniers Ă©taient un minimum couillus, tous ces clampins insanes devraient refaire leur papier Ă  entĂȘte, leur site internet, et tous les articles dans lesquels ils font, en toute impunitĂ© mais de maniĂšre parfaitement volontaire - ça relĂšve du bras d'honneur - exactement l'inverse de tout ce qui est permis et affichent leur supĂ©rioritĂ© fantasmĂ©e, leurs "looby" , leur appartenance religieuse, sportive de pure circonstance, comment veut-tu que ces types fassent de la plongĂ©e sous-marine, la ligue de protection des poissons s'y oppose, une longue meute de pseudos spĂ©cialitĂ©s anglicistes inventĂ©es entre eux pour impressionner c'est ce qu'ils espĂšrent le chaland, et surtout surtout un descriptif de leur petite personne que mĂȘme un aboyeur de fĂȘte foraine fera pas mieux pour te faire rire pendant qu'on te vole ton portefeuille. Et je te parle mĂȘme pas, non plus, des photos on dit qu'ils sont "touchy"' mais je te rassure rien de sexuel, Ă©videmment retouchĂ©es, que franchement certains d'entre eux, on serait au Far-West et ça serait une affiche avec Ă©crit "wanted plutĂŽt mort que vif", ça te surprendrait Ă  moitiĂ©, tellement qu'ils ont des tronches de bandits de grands chemins Ă  dĂ©trousser la veuve, l'orphelin, son caniche, son chat et autres, ils dĂ©trousseraient mĂȘme le canari de leur propre famille pour lui arracher ses graines. De les voir ça fait frĂ©mir d'Ă©pouvante, des dents, mon pauvre, de vampire, pour un film d'horreur on les embauche pas, ça ferait trop peur et ça serait censurĂ©. D'ailleurs pour rester dans l'ambiance western, ils parlent pas de prĂȘt, tout le monde comprendrait, ils parlent de "revolving" mais c'est pas un colt pour tirer sur d'autres porcs, c'est rechargeable, mais c'est pas le flingue qui est rechargeable, c'est le prĂȘt, le truc une arnaque absolue, tu rembourses mais tu en finis jamais, plus tu rembourses plus tu dois, c'est magique. Le classement, enfin leur classement, il faut avoir vu ça une fois dans sa vie, c'est le genre et maintenant que vous ĂȘtes informĂ©s, vous relĂšverez point par point les infractions flagrantes avec le rĂšglement - "machin" est classĂ© "incontournable" si si c'est vrai, un truc d'une modestie Ă  hurler, le "in" n'est pas, lui non plus, que privatif de la seconde syllabe qui prend volontiers de l'autonomie, "incontournable" donc mention interdite mais il s'en bat son peu de couilles, ça l'Ă©clate tellement, dans tel domaine dont personne ne sait Ă  quoi ça correspond, et "machin incontournable" fait partie des "plus puissants de France" mais oui, je vous assure, vĂ©ridique, on se refuse rien, "machin incontournable" s'assied au passage, avec son pantalon en tergal marron foncĂ©, sur la dĂ©ontologie qui interdit ce genre de publicitĂ© grotesque. Lui c'est un type que dans un concours de connerie, quand on le voit arriver, les autres participants jettent l'Ă©ponge et renoncent Ă  con-courir, il a sa rĂ©putation on sait qu'il a gagnĂ© d'avance, hors compĂ©tition il est, primĂ© de saison en saison comme un bovin ou un porc on y revient encore de compĂ©tition dans un concours agricole, il garde la cocarde d'une annĂ©e sur l'autre. Et mĂȘme, le dĂ©nommĂ© "machin incontournable", quand il a du "spare" Ă  ses rares car non rentables moments perdus il fait de la "gymnastique intellectuelle" et du "catch verbal" vĂ©ridique Ă©videmment mais c'est vraiment quand il a rien Ă  branler, bref un cerveau sur pied, mais je vais Ă©normĂ©ment vous surprendre malgrĂ© tout, il utilise des toilettes comme tout le monde, mais avec plus d'Ă©lĂ©gance quand mĂȘme. Si si je vous assure ! D'ailleurs il utilise du papier toilette marquĂ© Ă  ses initiales, qui trouvent ainsi une place exactement mĂ©ritĂ©e. - "chose" est dans la catĂ©gorie "forte notoriĂ©tĂ©" mention interdite mais il s'en bat toujours son peu de couilles, ça l'Ă©clate tellement, que si tu sais pas qu'il existe, ce qui est le cas de 99,999999 % de la population 6 dĂ©cimales c'est Ă  dire effectivement que quelques types qui rentrent Ă  l'aise ensemble dans une cabine tĂ©lĂ©phonique - avec celui qui sent l'ail ça va ĂȘtre pĂ©nible, surtout s'il a une fuite de "waterfall" en canalisation basse - connaissent le dĂ©nommĂ© "chose" , tu es nul et non avenu et on te montre du doigt celui de la chevaliĂšre pour te faire la honte de ta vie, que de peur de te faire escagasser la margoulette tu oses mĂȘme plus sortir avant la nuit noire, et encore en rasant les murs. En plus la "forte notoriĂ©tĂ©" c'est l'aboutissement de la "valeur" "faire preuve d’imagination, le tout pour satisfaire le client", ce qui entre nous, vous en conviendrez avec moi, si on Ă©tait dans un salon de massage et si c'Ă©tait dit avec un voix suave et sucrĂ©e, pourrait ĂȘtre mal interprĂ©tĂ©. - et "bidule" est classĂ© "excellent" je vous assure, mention interdite mais il s'en bat encore son peu de couilles, ça fini par les Ă©clater totalement en retournement il fait pas sauter les crĂȘpes, et il fait pas demi-tour sur l'autoroute, il retourne juste les entreprises et en "restructuring" Le "restructuring" pour te donner un rĂ©sumĂ© d'une objectivitĂ© sans faille, imagine mais attention je vais te dĂ©crire un projet "no go" une vieille sorciĂšre crochue, le cul large comme un couvercle de lessiveuse, carabosse cabossĂ©e enguenillĂ©e, en voie de lyophilisation Ă  tel point qu'on se hĂąte de dĂ©gager la place dans le caveau de famille, qui se croit atissouse et qui veut malgrĂ© tout se faire grimper encore et toujours, et dĂ©jouer le constat de Rabelais "c'est grand pitiĂ© quand beautĂ© manque Ă  cul de bonne volontĂ©". Vieille peau pour parler poliment. Le truc que la sĂ©cu rembourse immĂ©diatement l'ambulance pour aller Ă  l'institut de "beautĂ©" enfin beautĂ© le mot est fort, suivi hĂ©las du voyage retour, car Ă  l'impossible nul n'est tenu. Donc tu prends façon de parler je vous rassure ladite vieille bique hors d'Ăąge, dont la date de pĂ©remption est dĂ©passĂ©e malgrĂ© un maquillage Ă  la truelle style rupestre d'avant l'Ăąge de pierre, sur un "support" on ose pas dire peau parcheminĂ©, colmatĂ©e et replĂątrĂ©e de toutes parts, tellement ravinĂ©e je dis pas ridĂ©e c'est trop faible qu'on dirait un accordĂ©on, tous orifices sud Ă©tanchĂ©ifiĂ©s pour lutter contre les fuites intempestives et/ou pestilentielles l'Ă©tanchĂ©itĂ© c'est toujours un problĂšme, la mĂąchoire dĂ©finitivement dĂ©montĂ©e d'avoir pompĂ© tant de dards, dĂ©vastĂ©e par les heures de vol et dont on est sur le point d'arrĂȘter les compteurs, qui ĂŽ-rage ĂŽ-dĂ©sespoire n'a-t-elle donc tant vĂ©cu que pour cette infamie, et que je vous dit pas comme ses lauriers sont flĂ©tris et que son bras tant de fois affermi est devenu comme des ailes de chauve-souris, qu'elle peut se jeter par la fenĂȘtre - prĂ©cipice Ă©levĂ© - elle planera Ă  tous les coups, mais qui se prend pour une star. Moche comme un derriĂšre furieusement grattĂ© Ă  deux mains avec des ongles crochus, la gĂ©ronte extĂ©nuĂ©e, gravas de dĂ©charnances rancies. Mais chut on va le dire doucemanette il faut pas rigoler, avec ce genre de radasse, comme disait Brassens c’est un truc Ă  se faire matraquer Ă  grand coup de mamelle chez moi on dit tĂ©tasse dans les cas les plus dĂ©sespĂ©rĂ©s, deux kilos et demi d’escalope de dinde dans la tronche Et ben tu le crois si tu veux, elle va voir un chirurgien "esthĂ©tique" lĂ  "esthĂ©tique" c'est plus que de l'optimisme ça relĂšve pratiquement de la magie pour un ravalement de façade complet, replĂątrer les sous-bassement, commander des seins Ă  la place des oreilles de cocker momifiĂ©es mais le dĂ©sastre est un peu plus poilu que le modĂšle canin harnachĂ©es dans de vieilles chaussettes fripĂ©es et rapiĂ©cĂ©es les chaussettes, pas les oreilles de cocker .... enfin les oreilles sont fripĂ©es elles aussi, qui lui pendouillent au-delĂ  du cratĂšre moisi issu de l'ancien nombril, qu'on dirait comparaison au choix des blagues Ă  tabac vides ou des gants de toilette grisĂątres, et demander par la mĂȘme occasion la pose d'une bande de velcro pour remonter Ă  une altitude admissible les cascades rien Ă  voir avec le waterfall de bourrelets "ventraux" constellĂ©s de fissures, de crevasses, bubons, verrues Ă  aigrette et autres vĂ©roleries, qui lui dĂ©gringolent jusque sur les genoux, remonter les dĂ©charnances qui tiennent lieu de fesses tristes, qu'elle a toute la malle arriĂšre qui pend comme une chambre Ă  air crevĂ©e, rĂ©parer autant que faire se peut les Ă©boulements, coulĂ©es cellulitiques et affaissements calamiteux que si tu es lucide tu te dis qu'es complicat, et qu'elle est pas prĂšs de se mettre en bombe malgrĂ© la bonne volontĂ© lubrique dont parlait Rabelais, et qu'il vaut mieux tout dĂ©molir et repartir Ă  zĂ©ro, et ben le "restructuring" c'est un peu pareil mais c'est pour les entreprises qui ont besoin des conseils de l'Ă©lite excellentissime pour faire passer une odorifĂ©rante poubelle renversĂ©e aprĂšs 15 jours de grĂšve des Ă©boueurs pour une multinationale clinquante, et bling bling Ă©videmment, le ridicule ne tuant pratiquement plus. - et "Trouduc" je sais pas pourquoi c'est un patronyme assez frĂ©quent dans cet univers, ils sont toute une dynastie, sans doute consanguins, mon auteur prĂ©fĂ©rĂ© dirait que ce sont des Ă©vadĂ©s de bidet qui concurrence la lignĂ©e des Roidec et celle des Hi-Han ou des Faucon rires, assez fournies Ă©galement, les rares batards, issus de copulations inespĂ©rĂ©es avec des femelles de la vraie vie ne sont revendiquĂ©s par aucune communautĂ©, ni celle des vrais gens, ni cette du mĂąle, et force est d'ailleurs de constater que sur une portĂ©e, il est rare qu'il y en ait un de prĂ©sentable, "Trouduc" donc, est "n°1 et trophĂ©e d'or", au niveau national car il y a des niveaux pour corser le truc et "dĂ©veloppe une forte expĂ©rience" expression vĂ©ridique de "barrister" c'est comme le cri des Ă©lĂ©phants, c'est toujours plaisant dans une assemblĂ©e, sauf si le client vend de la porcelaine auquel cas il faut Ă©viter, ce qui est, il faut bien l'avouer, "Most Innovative". Il fait de temps en temps des missions de "running out of cash", c'est un truc tu siffles et l'argent qui se promenait dehors pour prendre l'air revient en "jooging" Ses pairs bref "eux" qui ont le sens du raccourci et mĂȘme du trĂšs trĂšs court disent de lui "quand on le choisit comme avocat, on est sĂ»r d’ĂȘtre dĂ©fendu" la citation est absolument vĂ©ridique ce qui, il faut bien le dire, est assez exceptionnel et inattendu pour un avocat, ça fait slogan publicitaire genre "avec Canard WC vos toilettes sont tellement propres que vous pouvez faire la vaisselle et vous laver les pieds dedans dans cet ordre c'est plus rationnel, il vaut mieux avoir les pieds qui sentent la soupe que les assiettes qui sentent les pieds, ce qui est une variante du cĂ©lĂšbre slogan de Hari-Kiri "pour montrer que vous ĂȘtes sensible Ă  l'hygiĂšne Ă©cartez les assiettes avant de pisser dans l'Ă©vier" ... en tout cas pour affirmer ça, "quand on le choisit comme avocat, on est sĂ»r d’ĂȘtre dĂ©fendu", on se demande ce qu'ils eux pensent des autres avocats, vous savez l'avocat "de base", le type normal quoi il doit attaquer ses clients Ă  la machette sans doute ! Et si vous en voulez encore, histoire de faire rire Ă  l'apĂ©ro, mais attention avant faites des exercices pour bien respirer, comme pour faire de l'apnĂ©e, sinon c'est un truc Ă  s'Ă©touffer tellement on rit, le mieux c'est qu'il y en ait un qui ait un brevet de secouriste Ă  l'apĂ©ro, il y a - des enfin un seul "eminent practitioner" qui devancent ceux qui sont recommandĂ©s, j'ai bien dit recommandĂ©, comme on vous recommande la tarte au citron dans le resto voisin, mais en moins bon Ă©videmment, donc recommandĂ© par le guide "Duchnock" nom d'emprunt oĂč il y en a 500 du gratin, mais le dessus du gratin quand il est restĂ© trop au four, les plus carbonisĂ©s d'entre eux, mais c'est pas pour manger, rien Ă  voir avec le Gault et Millau, c'est juste le truc qu'on laisse nĂ©gligemment dans la salle d'attente ouvert Ă  la bonne page. Sa qualitĂ© premiĂšre du "eminent practitioner" c'est "la comprĂ©hension du besoin exprimĂ©" sic car par diffĂ©rence les autres on leur demande quelque chose, et ils font une prestation qui n'a aucun rapport, c'est bien connu. - il y a aussi des "senior statesmen" lesquels sont supplantĂ©s par des "star individual". Ce sont tous les deux d'anciens "sĂ©nior statepeople" on sait pas trop ce que c'est, c'est des vieux d'une importance capitale, un peu comme les Ă©lĂ©phants dans un parti politique, ces types qui stagnent en donnant des conseils et des avis sans intĂ©rĂȘt mais qu'on ose pas virer car on leur attribue une facultĂ© de nuisance et il y en a mĂȘme un pour lequel on avait créé sur mesure le titre de "band 1" mais c'est pas sexuel, et Ă©videmment "la jeune gĂ©nĂ©ration" est en "rang 3" sic. Le "sĂ©nior statement" c'est un type, rien qu'Ă  le voir tu te dis qu'il a eu bien des malheurs dans la vie et que si y a une catastrophe c'est obligatoirement sur lui que ça tombe, on voit bien qu'il perd pas son temps Ă  rire. Il faut dire qu'il a eu une longue carriĂšre avant d'accĂ©der aux sommets, et il a sa revanche Ă  prendre sur la vie. AprĂšs avoir Ă©tĂ© le rĂ©sultat d'une expĂ©rience extra-utĂ©rine, il avait en effet Ă©tĂ© longtemps porc d'agrĂ©ment pour un "lawyer" qui avait le "leadership", et franchement c'est pas tous les jours drĂŽle mĂȘme si le porc est un animal de compagnie prometteur, la proximitĂ© avec le maĂźtre s'affirme rapidement, ce qui finalement est pile dans notre thĂšme. Et en plus l’autre jour il rĂ©flĂ©chissait tellement profondĂ©ment qu’il a pas fait gaffe il s’est pris la tempĂ©rature annale avec son cigare incandescent, je te le dis il a que des contrariĂ©tĂ©s » ! Pas le genre Ă  se dĂ©tendre du slip le "sĂ©nior statement". Cambronne dirait de lui "je ne trouve qu'un mot pour le qualifier". D'ailleurs en parlant de slip, puisqu'il faut quand mĂȘme maintenir la haute tenue de ce texte, ce gazier, il a en permanence la tronche du type qui Ă©tait trĂšs fortement constipĂ©, et qui a forcĂ© sur les dragĂ©es Fuca, toute la boite d'un coup, et tu sais sur la boite en sous-titre tu as Ă©crit "colon clean" ce qui est anglicisme apprĂ©ciable pour rester dans la distinction. D'ailleurs ça vaut vraiment le coup de parler en anglicisme pour dire "colon clean", genre vous ĂȘtes "colon clean" vous ? RĂ©ponse de l'autre ben moi pas tout Ă  fait, ça s'accumule depuis ma derniĂšre coloscopie, je vous dis pas l'appareil photo Ă  la sortie, on m'a fait des clichĂ©s dans la gorge avec le mĂȘme appareil, et j'ai dit au mĂ©decin qu'il aurait mieux fait de faire le colon en second. Je vais aller libĂ©rer un peu de place, vous pouvez m'indiquer les "water closet" ?. En français les dragĂ©es Fuca c'est pour la "motricitĂ© de l'intestin" mais ça veut pas dire que l'intestin se barre, c'est juste qu'en quelques secondes il rattrape ses longs moments de paresse et donc, "d'accumulation" Bref le "sĂ©nior statement" il a une tronche de cagagne, vous savez juste avant que le dĂ©sastre se produise dans ses canalisations et d'aller acheter un slip neuf, le prĂ©cĂ©dent Ă©tant irrĂ©cupĂ©rable. A bien le regarder l'explication c'est qu'il a eu un accident de toilettes Ă  aspiration, vous savez les toilettes comme dans les avions, le type en question il a sa cravate qui a Ă©tĂ© aspirĂ©e et il a eu la tronche encastrĂ©e dans la cuvette pendant tout le vol Paris / New York Ă©videmment, que c'est vraiment pas la peine de payer des premiĂšres pour voyager contorsionnĂ© dans les chiottes. Bref il a loupĂ© son "onboarding" En plus Ă  l'arrivĂ©e on s'Ă©tait pas aperçu qu'il Ă©tait bloquĂ© et quand on vidangĂ© la cuve il s'en est pris plein la tronche, et pas que des bougnettes, tapissĂ© complĂštement, il en avait mĂȘme entre les dents qu'il a dĂ» gĂącher sa brosse Ă  dent pour Ă©vacuer le dĂ©sastre le peigne cul Ă©tait parfaitement appropriĂ© en l'espĂšce, les narines colmatĂ©es de papier toilette usagĂ© le papier, enfin les toilettes aussi et un tampon hygiĂ©nique hĂ©las usagĂ© lui aussi en pendentif Ă  une oreille façon pirate des CaraĂŻbes, mais je sais pas pourquoi ça fait pas exactement le mĂȘme effet. C'Ă©tait l'Ă©vĂšnement Ă  l'aĂ©roport, je peux te dire qu'il a fait le "buzz" mais un "bad buzz", il a aussi loupĂ© son "outboarding", et sa chance c'est qu'il Ă©tait tellement emplĂątrĂ© que personne l'a reconnu sur les photos qui ont fait la une de la presse locale, sinon il serait mort de honte. EmpĂ©guĂ© de la tĂȘte aux pieds. Une figure de mode, le "sĂ©nior statement . Et il a gardĂ© la marque de la cuvette incrustĂ©e dans la tronche pendant deux jours, ça lui a dĂ©formĂ© toute la mĂąchoire. Bref il a une revanche Ă  prendre sur la vie, il hait tout le monde, et mĂȘme une autre fois oĂč ce sont ses lunettes qui Ă©taient tombĂ©es dans les chiottes et qu'il avait tirĂ© la chasse trop vite histoire de sauver sa cravate de merde la cravate, c'est le cas de le dire et je prĂ©fĂšre vous prĂ©venir tout de suite qu'il avait eu du mal Ă  ravoir de l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent mais elle chlingue encore l'Ă©gout surmenĂ©, il s'est pas reconnu dans la glace et il s'est injuriĂ© lui-mĂȘme, il postillonnait encore ce qu'on appelle pudiquement des dĂ©chets organiques, incrustĂ©s de la fois prĂ©cĂ©dente, il arrĂȘtait pas de dire Ă  son reflet qu'une tĂȘte de con pareille c'est un truc Ă  exposer dans un cabinet dĂ©cidĂ©ment il le cherche de curiositĂ© ou Ă  placarder pour dĂ©corer l'ardoise des pissotiĂšres il connaĂźt tout le vocabulaire, il est le conseil d'une sociĂ©tĂ© qui vend la marque Aubade, mais pas la maque de dessous en dentelle, la marque de sanitaires, son client lui fait rĂ©guliĂšrement des cadeaux, mais il comprend pas pourquoi ça fait moins plaisir Ă  sa femme qu'il ramĂšne des lunettes de chiottes dĂ©corĂ©es avec des coquillages que s'il lui ramenait des culottes brĂ©siliennes dont le prix est, Ă©videmment, inversement proportionnel Ă  la surface, ce qui est une preuve de luciditĂ© absolue ! Je fais une petite parenthĂšse, mais franchement je trouve cette Ă©tude scientifique assez Vespasienne, ce qui finalement est totalement appropriĂ©. Rappelons d'ailleurs que l'empereur Vespasien Ă©tait aussi connu pour ses inventions que le langage populaire appelait "Ginette" que pour sa cĂ©lĂšbre phrase "l'argent n'a pas d'odeur" comme quoi cette fĂącheuse distance entre le langage des vrais gens et leur apprĂ©ciation de la valeur de l'argent et ceux de l'Ă©lite juridico-angliciste ne date pas d'aujourd'hui .. mais je prĂ©fĂšre quand mĂȘme "Ginette" qui "pissotiĂšre". Et le "star individual", lĂ  c'est Ă  se rouler par terre Ă  pas s'en relever, Ă  se pisser dĂ©cidĂ©ment ! parmi tellement on rit, il faut avoir vu ça une fois dans sa vie. Mais ne faites pas trop les malins, le "star individual" a un effet laxatif quand il parle trop longtemps, on dit en principe de lui qu'il fait "iech" sans arrĂȘt, et lĂ , sauf si vous ĂȘtes constipĂ© chronique auquel cas le "star individual" dĂ©bouche les canalisations avec une performance fulgurante, vous rigolerez moins, d'autant plus que l'effet est immĂ©diat, le truc Ă  chier en spray, le "star individual ". DĂšs que le "star individual" commence Ă  parler, c'est aussi efficace qu'un lavement, la certitude d'avoir un dĂ©but de calamitĂ© dans le falzar si tu es pas prĂ©venu .. L'idĂ©al quand le "star individual" parle, c'est que la salle soit spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e on enlĂšve les siĂšges et on installe des rangĂ©es de chiottes c'est pas que ça devienne un plaisir mais au moins c'est rationnel et bien pensĂ©, ça prend en considĂ©ration les contraintes techniques, mĂȘme si ça enlĂšve de la noblesse Ă  son intervention, pour autant qu'elle en ait, mais avouez que ça serait farce quand mĂȘme, le type arrive pour faire le malin et tout le public est installĂ© sur des cuvettes de chiottes pour l'Ă©couter ! En plus ce serait une bonne occasion pour le "star individual" d'amĂ©liorer la rentabilitĂ© de son intervention, il pourrait faire parrainer ses prestations par une marque de papier toilette et aussi par une marque de sanitaires, ça serait classe quand mĂȘme de grandes banderoles "Lotus et les sani-broyeurs SFA vous recommandent le star individual untel" - je mets "untel" car il n'y a pas la place pour tous, aprĂšs ça ceux qui arrivent "simplement" avec un code civil ou le Dalloz sous le bras sont complĂštement "has been", il faut ĂȘtre moderne quoi ! -. D'ailleurs pour ajouter une cohĂ©rence bien venue, on peut installer Ă  cĂŽtĂ© du "star individual" un dĂ©videur de papier toilette, et sa secrĂ©taire imprime avec la justifiĂ©e satisfaction du travail bien fait ses cĂŽtes de plaidoirie sur des rouleaux de papier triple Ă©paisseur ainsi, il dĂ©roule au fur et Ă  mesure qu'il dĂ©blatĂšre. Cela permet en outre, accessoirement, au "star individial" d'utiliser le rouleau pour l'usage pour lequel il est originairement conçu, suivant l'humeur avant ou aprĂšs plaidoirie, encore que les proctologues, lors de leur dernier congrĂšs, ont publiĂ© une mise en garde la prose du "star individual" provoque de furieuses irritations de ce que Rabelais appelait le tuyau culier. En tout Ă©tat, n'oublions pas que le papier toilette, aprĂšs tout c'est avant tout du papier, et il a Ă©tĂ© jugĂ© que l'important pour y rĂ©diger des choses vitales, "c'est que ce papier soit suffisamment solide et rĂ©sistant pour supporter sans se dĂ©sagrĂ©ger les diffĂ©rentes manipulations ... certains papiers dits hygiĂ©niques rĂ©pondent avantageusement Ă  ces critĂšres, ce qui n'est pas le cas d'un papier doux, ouatĂ©, perforĂ© et fragile, conforme Ă  l'usage auquel il est normalement destinĂ©" Tribunal de Grande Instance de Lyon 16 avril 1996 JCP 1997 I 637, GP 1996 2 624. Ceci Ă©tant, pour le "star individual", mĂȘme le papier oĂč les doigts passent Ă  travers au "mauvais moment" suffit largement, mĂȘme si on voit quand mĂȘme pas l'utilitĂ© de le perforer en usine pour qu'il soit "conforme Ă  l'usage auquel il est normalement destinĂ©", Ă  mon avis il faudrait faire une requĂȘte en interprĂ©tation, car c'est quand mĂȘme pas gĂ©nial ce modĂšle. Bref avec tout ça, force est de constater que le papier toilette, qui a la place mĂ©ritĂ©e dans cette Ă©tude scientifique sur l'anglicisme mĂȘme l'anglais en utilise ... "schoking" !, est le papier le plus vendu au monde, avec une augmentation croissante du nombre de rouleaux par "tĂȘte" je dis bien par "tĂȘte" c'est vĂ©ridique, mais enfin on dit "tĂȘte", on se demande bien pourquoi, sauf Ă©videmment pour les gueules de raie Ă©voquĂ©s plus haut dans cette toujours Ă©lĂ©gante dĂ©finition. Pour vous le situer, le "star individual", dĂ©jĂ  c'est un type qui sait avec une profonde conviction qu'il est pas comme les autres, quand "ils" sont en rĂ©union de "flies fucker" anglicisme adaptĂ© Ă  la circonstance, qui, pour le coup, vaut absolument, j'insiste, d'ĂȘtre devinĂ© par vous, sauf si vous vous sentez mouche; mais je vous rassure, pas de maltraitance, ils sont montĂ©s lĂ©ger, pour la mouche c'est indolore, juste un mauvais moment trĂšs trĂšs rapide Ă  passer, ça passe comme un suppositoire mis Ă  l'envers au dĂ©triment de l'aĂ©rodynamisme ingĂ©nieux de la chose, et qu' "ils" la bande dont parlait Brassens sont tranquillement assis autour d'une table, ils ont créé le premier vĂ©ridique, le premier "think thank" c'est Ă  dire si je te traduis qu'ils sont les premiers de la terre Ă  avoir rĂ©flĂ©chi, avant eux le cerveau Ă©tait pas utilisĂ©, mĂȘme si en rĂ©alitĂ© la vraie traduction c'est un groupe de "flies fucker". Ils vĂ©gĂštent ils savent faire, le compteur tourne pour le client en racontant leurs exploits - Ă  "Courch" en hiver ne cherchez pas, c'est pas pour nous, et d'ailleurs on veut pas y aller, c'est un truc rien que pour les parvenus, et en plus il faut relativiser, l'exploit c'est de faire de la patinette avec une ridicule combinaison surrĂ©aliste, argentĂ©e et boudinĂ©e, mais Ă  condition que le "valet" - si si - du palace - on dit pas de l'hĂŽtel - leur mette puis leur enlĂšve leurs chaussures, comme disait Sacha Guitry "le luxe est une affaire d'argent, l'Ă©lĂ©gance est une question d'Ă©ducation", surtout ne pas confondre ce qu'ils ont et ce qu'ils n'auront jamais, - et Ă  "Saint Trop" en Ă©tĂ© il savent pas que le vrai nom c'est Saint Tropez, c'est trop long quand on est de la race des gens pressĂ©s mais ne cherchez pas non plus, on veut pas passer nos vacances sur une plage bondĂ©e de hordes d'infames parvenus qui font chier toute la baie avec le bruit infernal de leur jet ski insupportable, en faisant des allers retours Ă  fond, exactement comme des cons, et une fois le rĂ©servoir vide qui Ă©coutent sur la plage une musique enfin un bruit qui pourrait servir Ă  faire avouer tout ce que vous voulez pendant une garde Ă  vue, Ă©videmment Ă  fond Ă©galement, que si c'est ça la supĂ©rioritĂ© de l'homme, je prĂ©fĂšrerai ne pas en ĂȘtre, surtout pas ĂȘtre confondu avec ces sous dĂ©biles que je comprendrais que celui qui prend un fusil de chasse pour leur parsemer le cul de petits plombs insidieux soit d'office dĂ©corĂ© de la lĂ©gion d'honneur aprĂšs tout Mireille Mathieu l'a bien eu, et elle aussi agresse - mais en l'espĂšce c'est pas le cul, ce sont les oreilles et aussi il faut bien le reconnaitre l'oeil Ă©galement - . Ils louent des villas avec des hĂ©licoptĂšres, des voitures de luxe de la pire Ă©lĂ©gance, ils louent aussi des vrais gens ou des "yacht" j'ose pas te dire le prix, tu serais scandalisĂ© de savoir qu'une semaine de location dĂ©passe le prix de ton appartement -vĂ©ridique Ă©videmment - et le plein d'essence le prix de ta voiture pour bien montrer combien ils ont l'argent facile enfin en rĂ©alitĂ© inutile, ils savent plus qu'en faire. Parfois d'une annĂ©e sur l'autre la maison perd un peu de surface, on enlĂšve 600 mĂštres carrĂ©s illĂ©gaux toujours vĂ©ridique, le type a fait fortune, mais comme il en reste c'est pas trop grave on arrive Ă  se loger sans ĂȘtre les uns sur les autres. Bref, en tout cas, pendant qu'ils se gargarisent de la facilitĂ© avec laquelle ils vaporisent l'argent trop facilement gagnĂ© et trop gagnĂ©, lui, le "star individual", pour parler il se lĂšve, c'est absolument nĂ©cessaire car comme ça il s'Ă©coute mieux, c'est un tel plaisir pour lui, il s'arrĂȘterait pas. Donc c'est long, une dysenterie verbale. Comme disait un de mes auteurs favoris, "le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres". Pour les vrais gens, le type il te gave vraiment, subir les bĂȘlements du "star individual" c'est pire que les hululements du percepteur pour Raymond Devos, c'est aussi intolĂ©rable qu'un rĂ©cital de cornemuse certains disent BDG, c'est Ă  dire "bord du gouffre" pour les plus ignorants, un truc Ă  devenir violent pour que ça s'arrĂȘte de maniĂšre absolument immĂ©diate et dĂ©finitive .. mais n'oublions pas le prĂ©tendu proverbe chinois j'en doute "c'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on rĂ©alise qu'on ne peut pas rĂ©soudre tous les problĂšmes par la violence" .. ça sauve le "star individual" d'un Ă©tranglement avec le premier lacet de chaussure venu. C'est d'ailleurs une belle occasion manquĂ©e pour le "star individual", ça aurait Ă©tĂ© la seule fois oĂč on aurait eu quelque chose d'intĂ©ressant Ă  dire de lui, aprĂšs une vie de barreau barreau de chaise Ă©videmment. Quand le "star individual" parle, on peut penser Ă  la rĂ©plique du film "les tontons flingueurs" avec en outre un anglicisme, destinĂ©e Ă  inciter le type Ă  dĂ©gager "Ă©coute, on te connaĂźt pas, mais laisse-nous te dire que tu te prĂ©pares des nuits blanches, des migraines, des "nervous breakdown" comme on dit de nos jours", mais je dois dire que, pour citer une fois encore l'immense Bernard Blier, ce qui vient surtout Ă  l'esprit Ă  la vue du "star individual" c'est le cĂ©lĂšbre "je ne parle pas aux cons, ça les instruit" ... et c'est vrai que la sagesse est de se garder de tenter de communiquer avec le spĂ©cimen et de s'en tenir Ă©loignĂ©. Le "star individual" est aux vrais gens ce que le moustique est Ă  une paire de couilles un nuisible voire mĂȘme un parasite, on est encore moins joyeux de le voir que de recevoir ensemble un commandement de payer, un sommation de quitter les lieux, la notification du retrait des derniers points qui nous restaient sur notre permis de conduite, et de toute façon un avis pour nous signaler que notre voiture est en fourriĂšre aprĂšs que l'Ă©lagage municipal ait provoquĂ© la chute d'un arbre dessus qui l'a transformĂ©e en crĂȘpe, un peu comme une compression de CĂ©sar mais sans valeur, il va mĂȘme falloir payer et comme on Ă©tait mal garĂ© l'assurance marche pas. L'entendre c'est moins agrĂ©able que le bruit d'une brouette de gravier balancĂ©e sur de la tĂŽle ondulĂ©e ... bref y t'agresse l'oeil et l'oreille. Chez moi on dit volontiers "il est con comme une valise sans poignĂ©e" ou "comme un balai sans manche" ce qui est bon comparatif avec l'utilitĂ© du "star individual" dans la vie de tous les jours, peu flatteur il est vrai pour la valise et le balai concernĂ©s qui n'ont pas demandĂ© Ă  ĂȘtre ridiculisĂ©s, en plus d'ĂȘtre inutiles par erreur de constitution. Bref c'est un rĂ©baladis. Il faut ĂȘtre de Montpellier on prononce Mon-pĂ©-liĂ©, ça se transige pas, quoi qu'on en dise au bout de la route bornĂ©e, mais lĂ  tout le monde ne comprendra pas pour comprendre, mais ça me fait penser Ă  un type de 22Ăšme ordre surnommĂ© "banane" par tout Montpellier qui rigolait bien, ce qui Ă©videmment lui Ă©tait insupportable, qui racontait avec modestie, en admirant ses ongles manucurĂ©s, qu’il Ă©tait Ă  l’avocat ce que la Rolls est Ă  la deux chevaux, bref tout le prestige de la deux chevaux ! Le type en question n'utilisait pas d'anglicisme, peu en vogue dans les temps trĂšs trĂšs reculĂ©s oĂč il sĂ©vissait, mais je vous rassure tout de suite, un spĂ©cimen de ce calibre visait naturellement et avec un succĂšs avĂ©rĂ© le haut du curseur de la connerie et compensait ses lacunes anglicistes par la caricature cocasse et mĂȘme quasi clownesque en s'habillant Ă  Londres, seul endroit au monde, selon lui, oĂč il trouvait des vĂȘtements de son standing, comme quoi l'anglais est un dĂ©nominateur commun incontournable 
 et de fait il est indĂ©niable qu'il portait de ridicules costumes qui faisaient hurler de rire sur son passage 
 bon maintenant c'est une Ă©pave de Rolls qui passerait pas le contrĂŽle technique et tous sont retombĂ©s dans l'agrĂ©able ignorance de son existence. Nous ne lui avons donnĂ© ici que trop d'importance, et ce n'est pas par nostalgie, loin s'en faut, mais un petit coup de rĂ©troviseur sur l'insignifiant c'est toujours savoureux. Pour reconvertir la phrase au gout du jour, le "star individual" est Ă  l'orateur ce que l'huile de ricin est Ă  la digestion. Donc le "star individual", pour en revenir Ă  lui, il regarde .. mais juste lui ... bref il est "focus" sur sa tronche le "S" final est amovible, dans les "slide" de "power point" il met encore et toujours sa tronche, rajeuni Ă©videmment, la photo de son permis de conduire, bref ridicule absolu. Une fois validĂ©, il te "droope" le "power point" mais inutile de mettre un casque, ça veut pas dire qu'il te l'envoie Ă  la tronche, c'est juste qu'il te l'adresse. Variante plus sportive il te le "shoote" mais lĂ  fais gaffe je suis pas certain d'avoir compris, dĂšs fois qu'il te balance un coup de pied dans les couilles, il vaut mieux t'Ă©quiper d'une coquille de karatĂ©, on sait jamais. Le "star individual" il sait parler que s'il est debout, c'est le rĂ©sultat d'une Ă©volution gĂ©nĂ©tique enfin d'une dĂ©viance gĂ©nĂ©tique, l'ADN qui racle le caniveau pour qu'il surveille mieux que les autres l'Ă©coutent, sinon il se boufigue et devient tout rouge, se met en "stand by", il a plein de "warning" qui s'allument", les fusille du regard que mon pauvre tu craindrais l'avoinĂ©e si le "star individual" savait ce que c'est, et tu t'avises pas de recommencer sinon tu te ferais escagasser si le "star individual" savait ce que ça veut dire. Il prend "le lead". Tout le monde doit l'entendre, c'est un peu comme la fameuse tirade "en voiture Simone je conduis et tu klaxonnes" le "star individual" fait le klaxon .. mais lĂ  tout le monde comprendra pas l'allusion. On peut pas dire qu'il parle, d'ailleurs, il crie littĂ©ralement, un peu comme quand un Ă©lĂ©phant tĂ©lĂ©phone Ă  un copain sourd ce qui arrive frĂ©quemment. C'est typique du "star individual", il a pas compris qu'il n'y a que deux solutions rigoureusement "indivisibles" laissez, "indivisible" c'est un truc utilisĂ© dans les plans de cession, quand on veut forcer le Tribunal Ă  vous choisir, mĂȘme s'il faut vous payer pour reprendre - ce qui est l'inverse de l'objectif -, le "star individual" il est LE enfin THE spĂ©cialiste du truc donc deux solutions indivisibles s'Ă©couter parler et se faire entendre 
 il aime tellement s'Ă©couter, qu'il en oublie qu'il est totalement inaudible, verbiage qui se perd dans la purĂ©e. Le "star individual," il aime bien commencer son monologue par "c'est un procĂ©dĂ© de reprise d'entreprise trĂšs complexe et trĂšs Ă©laborĂ© que j'ai lĂ , pour dire "j'ai" il hausse fortement la voix pour que tout le monde soit Ă©bloui mis au point il y a de nombreuses annĂ©es, et sur lequel j'ai Ă©crit beaucoup d'articles, mais les professionnels de province lĂ  il fait une grimace avec un petit rictus, qu'on croirait qu'il va vous vomir dans les pompes tellement il est dĂ©goutĂ©, c'est tellement atroce pour lui d'associer le mot "professionnel" avec le mot "province" que son visage se dĂ©forme pour te situer de niveau de dĂ©gout, quand il dit qu'il a un dossier Ă  Montpellier, il se croit obligĂ© de prĂ©ciser "c'est dans le Sud de la France" comme si on savait pas, hĂ© ducon, donc je disais son visage se dĂ©forme, il ressemble soudain encore plus que d'habitude Ă  la photo de sa derniĂšre coloscopie, et il poursuit "les professionnels de province" donc douleur "ne sont pas prĂȘts pour ces techniques qu'ils ne comprennent pas et qui sortent de ce que la loi prĂ©voit" et c'est vrai qu'en province, la plupart sont bĂȘtes bĂȘtes mais pas cons, la diffĂ©rence est sensible et disciplinĂ©s, et on a tendance Ă  juste appliquer la loi, ça se soigne pas en plus, c'est ancrĂ© dans les gĂšnes, on y peut rien. AprĂšs ça, tu rĂ©flĂ©chis en vrai tu "brainstormes" et il y a deux attitudes possibles - Attitude applicable si tu es un peu mou du bulbe bref couillon tu supportes, tu lui cires les pompes, lui baise la chevaliĂšre on dit que tu es "corporate", et tu t'inscris en classe de rattrapage de capacitĂ© de droit en cas d'Ă©chec ouvrir par exemple une agence immobiliĂšre - Attitude applicable si bien que de province tu es un type normal mais oui ça arrive ! tu supportes pas, tu fais fabriquer une cible de flĂ©chettes, un punching-ball et du papier toilette Ă  l'effigie du "star individual" le fabriquant Ă  l'habitude, il connaĂźt le modĂšle par cƓur, cette derniĂšre application rĂ©tablissant l'ordre des choses de maniĂšre on ne peut plus radicale. Pour rĂ©sumer, l'existence du "star individual" Ă  elle seule te met en position de lĂ©gitime dĂ©fense. Un peu comme quand le poisson est pas frais dans le village d'AstĂ©rix. On peut aussi penser Ă  un truc admirable l'entartrage. Quoi de plus jouissif que de balancer un Saint HonorĂ© bien garni de chantilly Ă  la tronche du "star individual" quand il fait ses grandes tirades et qu'il a mis son beau costume Ă©triquĂ© mais sur mesure, car il a les Ă©paules trĂšs trĂšs Ă©troites et fuyantes, mĂȘme si Ă©videmment il a les bras trĂšs longs, bref il est trĂšs mal foutu Ă  balles ??? Le rĂȘve absolu. Je te donne la recette, ça repose sur une organisation prĂ©cise commander un gros Saint HonorĂ©. On peut remplacer le Saint HonorĂ© par une Pavlova si c'est moins cher. Dans les deux cas demander au pĂątissier un supplĂ©ment chantilly, il faut limite que ça dĂ©borde. Le truc vraiment estoufadou qui te rend coufle. Plusieurs options pour agrĂ©menter le Saint HonorĂ©, en fonction de ta localisation gĂ©ographique de toute façon en "rĂ©gion" comme ils disent, donc chez les ploucs. Option Citadine demander au marchand de fromage un fromage rĂ©formĂ©, oĂč les vers grouillent Ă  un point que mĂȘme ceux qui aiment ça en veulent pas. Option Campagne se procurer une belle bouse de vache bien faisandĂ©e ou une bonne louche de purin de cochon on en revient toujours au porc !. Option Port de pĂȘche rĂ©cupĂ©rer dans la poubelle d'un chalutier les dĂ©chets de la pĂȘche de la semaine derniĂšre, rascasse, loup ceux qui disent "bar" sont immĂ©diatement disqualifiĂ©s, baudroie ceux qui disent lotte sont Ă©galement disqualifiĂ©s et autres, bien moisis, genre jus de poisson pourri, mĂ©langer avec quelques bijus qui ont pas vu la mer depuis longtemps, le truc Ă  choper la gastapiane. Certains ajoutent des clous de tapissier, mais c'est quand mĂȘme cruel pour les clous. Dans tous les cas, glisser l'option choisie dans la chantilly. Tu mets ensuite le Saint HonorĂ© fourrĂ© au soleil jusqu'Ă  ce que les vers si c'est l'option choisie colonisent bien la chantilly et qu'il sente l'oeuf pourri valable pour toutes les options, tu vas voir il faut un masque Ă  gaz et que ça pĂšgue bien la surprise est prĂȘte et on se fĂ©licite que l'humain soit si inventif, surtout pour les choses dĂ©cisives qui seront des souvenirs de toute une vie. Attention laisser Ă  l'extĂ©rieur, car ça peut dĂ©gager un gaz inflammable Il fait ĂȘtre patient, plus l'odeur sera puissante, plus elle s'imprĂšgnera sur le "star individual", vous savez le truc dont on arrive pas Ă  se dĂ©faire, il va puer le bouc mal peignĂ© pourtant il a le fameux peigne cul pendant plusieurs jours. Rassurez-vous pour les vers si c'est l'option choisie ils se disperseront rapidement sur tout l'individu, oreilles et narines comprises, car les vers rien ne les dĂ©goute, contrairement Ă  ce qu'on pourrait penser et pour cette raison le traitement n'est pas cruel pour eux. Attendre le moment opportun, pour savourer au maximum l'instant et balancer le machin en pleine tronche du "star individual" histoire de bien l’escagasser pour une fois dans sa vie il lui arrive quelque chose. Si possible filmer le "star individual" tant qu'il aura pas compris il sera flattĂ©, histoire de conserver une trace de l'Ă©vĂšnement pour la postĂ©ritĂ©, on pourra mĂȘme par la suite pirater le site internet du "star individual" pour que le film passe en boucle quand de futurs clients s'y connectent futurs ex car ça dissuade, on s’attend Ă  voir un Dieu vivant et on tombe sur le spectacle d'un clown qui se prend une tarte Ă  la crĂšme dans le portrait On peut Ă©ventuellement corser les choses et glisser un cairon dans la chantilly histoire de lui donner de la consistance au Saint HonorĂ©, pour le "star individual" au contraire on cherche Ă  le ramollir comme une chiffe molle enfin une serpillĂšre pour dire les choses pour qu'il la ferme enfin et arrĂȘte cette insupportable pollution sonore - et visuelle ... on met la serpillĂšre sur la tronche une fois que le parpaing a fait son office Il a aussi un truc bien rodĂ© le "star individual" c'est quand il est pris au piĂšge et acculĂ© Ă  ne plus sortir que des arguments de la pire mauvaise foi, qui valent pas tripette ni mĂȘme un pet de lapin c'est toute une procĂ©dure c'est bien la seule fois qu'on va associer le mot "star individual" au mot "procĂ©dure" ! - il se met Ă  couler l'eau, - il vire de son rose habituel Ă  un amusant rouge marbrĂ© - la couperose ça aide - , - et surtout il se met Ă  sentir mauvais comme un putois que tu dĂ©busques, que la malaĂŻgue Ă  cĂŽtĂ© c'est un bonheur, le genre "Eau de raie" mais lĂ  tout le monde peut pas comprendre. "Eau de raie", je sais pas si tu vois, c'est un savant assemblage de "brise de munster" et de "flagrance de hyĂšne qui a perdu sa brosse Ă  dent depuis dĂ©jĂ  pas mal de temps", le truc Ă  sĂ©cher sur place. Enfin le dĂ©sastre que tu t’empresses de jeter, mais pas dans ta poubelle car elle serait imprĂ©gnĂ©e pour la vie des rats, mais dans la poubelle d’un voisin trĂšs Ă©loignĂ© pour Ă©viter les effluves , et plutĂŽt un voisin que tu peux dĂ©jĂ  pas sentir, c’est le cas de le dire, au moins ça te changera pas DĂ©jĂ  le "star individual" il arrivait pas Ă  se dĂ©faire de l’odeur du Saint HonorĂ© farci de l’annĂ©e derniĂšre il a dĂ©cidĂ©ment pas de chance avec les odeurs, il risque Ă  tout instant de partir en dĂ©chĂšterie au rayon des non recyclables. Du point de vue scientifique - c'est quand mĂȘme notre prĂ©occupation premiĂšre - c'est un phĂ©nomĂšne chimique trĂšs particulier. ça intĂ©ressait les CRS pour disperser les manifestations, c'est beaucoup plus efficace que le gaz lacrymogĂšne, mais sauf Ă  balancer directement le "star individual" - on a fait des essais, l'effet de dispersion est immĂ©diat et au-delĂ  des espĂ©rances - on a pas trouvĂ© comment reproduire le gaz. Donc le "star individual il hurle "ah lĂ  ça suffit, autant de mauvaise foi, si c'est ça je prĂ©fĂšre partir" il a une larme Ă  l'Ɠil pour montrer combien la mauvaise foi ça le rend triste, il commence Ă  pleurer Ă  gros sanglots comme un goret qu'on Ă©trangle, appuyĂ© contre un mur, la tĂȘte cachĂ©e dans son bras, puis il rĂ©alise que c'est de sa propre mauvaise foi qu'il parle, arrĂȘte les singeries et se ravise en espĂ©rant que personne n'a compris ... On l'espĂšre tous, qu'il parte. On serait prĂȘt Ă  gonfler un ballon avec du "fusking gashole" pour le mettre sur orbite. Qu'il parte d'urgence. D'ailleurs le "star individual", la seule fois de sa vie qu'il a voulu participer Ă  un jeu, c'Ă©tait Action VĂ©ritĂ©, il a choisi Action et immĂ©diatement tous les participants lui ont demandĂ© de rentrer chez lui, en lui expliquant que c'Ă©tait ça l'Action. Mais Ă©videmment, pour le coup c'est loupĂ©, fausse joie, il ne part finalement pas, il reste, histoire d'essayer de faire dire Ă  la Cour de Cassation ce qu'elle n'a jamais Ă©crit pour ceux qui savent pas, la Cour de Cassation c'est la plus haute juridiction, qui juge les questions les plus importantes, comme par exemple "la dĂ©pose du pĂšre NoĂ«l par un hĂ©licoptĂšre est soumise Ă  autorisation prĂ©alable du prĂ©fet" Cour de Cassation Chambre Criminelle 9 dĂ©cembre 1992 n°91-82970, donc le "star individual" il part pas, pensant que si c'est lui qui affirme un truc on va le croire aveuglĂ©ment, vous pensez un Dieu vivant, et en effet il lit pas les dĂ©cisions de la Cour de Cassation comme les autres, mais si on l'a dĂ©jĂ  pratiquĂ© on connait ces mĂ©thodes pathĂ©tiques. S'il osait, de rage, il ferait pipi par terre et il se roulerait dedans, mais il a peur de gĂącher sa belle mise en pli, il se contente de secouer la tĂȘte dans une pluie de pellicules et pourtant en matiĂšre de peigne il s'y connait, c'est un peigne spĂ©cial comme dĂ©jĂ  indiquĂ©, qu'on croirait qu'il jette des confettis pour fĂȘter Halloween dommage que sa teinture capillaire sub-citrouillesque ne soit pas totalement orange comme les premiers TGV. Ce qu'il prĂ©fĂšre, le "star individual", c'est quand on le regarde en clignant des yeux, il pense qu'on est Ă©bloui, alors qu'en rĂ©alitĂ© force est de constater que la vision agresse l'oeil. Mais ce qu'il prĂ©fĂšre pardessus tout, c'est quand il est filmĂ© ... oui oui filmĂ© je parle pas de "reporting", attention, il y en a qui font semblant, juste pour flatter le spĂ©cimen, et il fait le coq, mais il y en a qui filment vraiment ça, bon vous me direz l'avantage avec le numĂ©rique c'est qu'on peut effacer, mais il y a des pervers qui gardent les enregistrements ... il est vrai que projetĂ© sans le son, enfin muet, ça fait un peu reportage animalier sur un spĂ©cimen non rĂ©pertoriĂ©, d'ailleurs son vĂ©tĂ©rinaire de famille, lui aussi, lui a toujours dit qu'il Ă©tait pas comme les autres. Ça change des reportages sur les guenons oĂč on nous explique que l'homme descend du singe, lĂ  c'est l'inverse, ça fait penser Ă  une tentative pour y retourner, mais le singe, pas con lui, en veut pas. Pour ĂȘtre plus scientifique, on aimerait ĂȘtre palĂ©ontologue pour comprendre comment Ă  partir des hominidĂ©s on est arrivĂ© aux grands singes et Ă  l'homo sapiens d'une part, et au "star individual" d'autre part, qui, bien qu'Ă©tant un primate hominoĂŻde la caractĂ©ristique de l'hominoĂŻde n'est pas nĂ©cessairement flatteuse, je vous laisse la dĂ©couvrir, lui aussi, en est la branche bĂątarde ... sans doute dans la lignĂ©e du "star individual" y-a-t-il eu un croisement malencontreux avec un truc bizarre ou dans ses gĂšnes une pollution quelconque .. peut-ĂȘtre tout simplement l'eau d'un bidet nous y reviendront car c'est scientifiquement une belle question, vĂ©ritable bouillon du culture qui vĂ©hicule traditionnellement des ADN dĂ©pravĂ©s divers et entremĂȘlĂ©s issus de copulations les plus hĂ©tĂ©roclites, outre gonocoques, poils de provenance humaine et autres, et chtouilles variĂ©es. Bon je vous rassure la dĂ©gĂ©nĂ©rescence est telle que la lignĂ©e sera stoppĂ©e net aprĂšs quelques portĂ©es expĂ©rimentales, c'est ce qu'on appelle ĂȘtre "fin de race", la voie sans issue d'un arbre gĂ©nĂ©alogique. Ce qui est certain est que le "star individual" ne descend pas de l'homme et qu'il n'est pas question que l'homme descende du "star individual". On est presque gĂȘnĂ© d'envisager que le "star individual" est mammifĂšre, on le prĂ©fĂ©rerait reptile ou saurien pour que la rĂ©pulsion naturelle qu'on Ă©prouve Ă  sa vue soit Ă©vidente Ă  tous. On doit cependant Ă  la vĂ©ritĂ© de dire que des mathĂ©maticiens ont dĂ©celĂ© chez le "star individual" une particularitĂ© remarquable, un peu comme le nombre d'or dans les plans des pyramides d'Egypte le quotient intellectuel le mot est fort en l'espĂšce du "star individual" est le rĂ©sultat d'un systĂšme d'Ă©quations d'une part il correspond Ă  la dĂ©cimale prĂšs Ă  la racine cubique du nombre de sa tempĂ©rature anale exprimĂ©e en degrĂ© Celsuis et d'autre part il ne saurait s'exprimer avec plus d'un chiffre avant la virgule... trop fort non ?? Il existe bien d'autres diffĂ©rences la pomme qui a ouvert les yeux de la dĂ©nommĂ©e Eve sur sa nuditĂ©, et surtout celle d'Adam, dont ils surent que faire rapidement, n'est pas, Ă©videmment, le fruit dont se repait le "star individual", qui lui prĂ©fĂšre quelques lingots outre, heureusement, l'Ă©lĂ©gant slip kangourou dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© dans cette dĂ©finition, auquel il peut adjoindre par prĂ©caution une belle paire de larges bretelles, encore que personne n'imagine et encore moins n'espĂšre qu'il chute le slip, pas le "star individual" plus bas pour dĂ©voiler la fatidique raie culiĂšre fraichement peignĂ©e, Ă©galement Ă©voquĂ©e dans cette dĂ©finition dĂ©cidĂ©ment classieuse. Par parenthĂšse, que voulez-vous qu'Eve fasse d'un type qui porte un slip kangourou, alors qu'elle a Ă  disposition un type qui n'en porte pas, que c'est quand mĂȘme plus pratique pour tirer un coup, quand on est de surcroĂźt le rĂ©sultat d'un os surnumĂ©raire on se demande lequel. Ajoutons que le "star individual" a un facies qui est le sosie parfait de la partie de l'anatomie dont l'humain se sert gĂ©nĂ©ralement pour s'assoir, pour vous dire que ladite Eve, pas folle, prĂ©fĂšre rouler des gamelles Ă  Adam et lui triturer le manche qu'embrasser le "star individual", geste qui, si on y regarde bien, serait finalement proche du toucher rectal les oreilles du "star individual" jouant parfaitement le rĂŽle des hĂ©morroĂŻdes. Le "star individual", il est "de la famille des visionnaires" vĂ©ridique Ă©videmment et il montre tous les jours combien le Tribunal de Grande Instance de Bobigny s'est trompĂ© en jugeant "la profession d'avocat, exercĂ©e par la demanderesse, n'a pas pu avoir pour effet de lui confĂ©rer le pouvoir surnaturel de voir Ă  travers les murs" vĂ©ridique, TGI Bobigny 30 juin 2011 n°09/16620 Le "star individual", il rentre chez lui il fait du spiritisme, d'ailleurs, il a Ă©tĂ© obligĂ© de fixer sa table de nuit au sol, sinon la nuit elle tournait toute seule, et il s'est pris plusieurs fois le contenu de son pot de chambre dans la tronche remarque ça rĂ©veille. Ne le regarde pas dans les yeux, il va tout de suite comprendre que tu le prends pour le con qu'il est. Ce qui te sauve c'est qu'il peut pas t'attaquer pour injure ou diffamation puisque c'est parfaitement exact. C'est juste un diagnostic scientifique. Un truc fabuleux c'est quand , dans un interview Ă©videmment truquĂ© on lui demande si il est concurrencĂ© par "les cabinets locaux" comprendre les ploucs de province. Il rĂ©pond avec simplicitĂ© "nous apportons des compĂ©tences, une mĂ©thode et un savoir-faire diffĂ©rents ... Nous trouvons trĂšs peu de cabinets dimensionnĂ©s comme le notre "en rĂ©gion" rappel veut dire chez les ploucs de province, "nous apportons une rĂ©ponse rĂ©gionale tout en offrant une couverture nationale et internationale totale" si si . J'hĂ©site Ă  vous l'annoncer mais le star individual va prochainement installer un cabinet sur la lune que c'est banal !!!, mais le risque que le lanceur dĂ©vie et le dirige vers un trou noir n'est pas inexistant. Les paris sont ouverts. Bref il y a lui, en haut de la pyramide, le vide sur les Ă©chelons de la pyramide, et les ploucs de "rĂ©gion" dans le caniveau de la pyramide... enfin c'est ce qu'il croit, le visionnaire. Le "star individual" cohabite avec les "rising stars" qui est aussi une sĂ©rie comique, mais lĂ  on rigole pas du tout, on mord en premier et on discute ensuite. On pourrait penser qu'ils sont comme cul et chemise ... et dans ce cas le "rising star" fait la chemise, mais en fait ils se haĂŻssent, comme d'ailleurs ils haĂŻssent Ă  peu prĂšs tout ce qui bouge Ă  l'exception de ceux qui les vĂ©nĂšrent. Et Ă©videmment ils dĂ©testent les types qui ont le "trophĂ©e d'or" en enculage de mouches, qui sont quand mĂȘme, eux aussi des stars "visionnaires", ce qui est heureux car c'est bien connu pour l'enculage de mouches, il faut viser juste et donc avoir une bonne vue. Inutile de tĂ©lĂ©phoner Ă  leur "office" si vous ne parlez que français, dĂ©jĂ  le message d'attente est en anglais, et vous ne comprendrez donc pas le slogan publicitaire qui vous est dĂ©bitĂ© par une gonzesse avec voix suave d'hĂŽtesse d'accueil de salon de massage. Vous le voyez pas, mais elle a d'ailleurs un rutilant sourire de pute, que si tu le vois tu comprends immĂ©diatement que tu vas te faire piller de la cave au grenier ... enfin la cave en premier. Et je vous conseille de raccrocher au plus vite car le "process" est conçu pour embrayer immĂ©diatement sur un enchainement assez piĂ©geux si on se mĂ©fie pas si vous dites Ă  la "masseuse suave" "quel est le montant de vos honoraires ?" je parle pour un conseil, pas pour un massage ... elle rĂ©pond "XXL € pour trois questions" j'ose pas dire la somme, quand il y a 5 chiffres c'est dĂ©licat et si vous avez la faiblesse d'ajouter "c'est le mĂȘme prix quel que soit le problĂšme" lĂ  elle vous dit, la "masseuse suave" avec un petit air que sauf Ă  ĂȘtre complĂštement dĂ©bile tu vois bien qu'elle va t'enfler "quel est votre numĂ©ro de carte bleue pour que je fasse le prĂ©lĂšvement avant que vous posiez la troisiĂšme question ?". Bon trĂȘve de plaisanterie - il y a aussi des "speakers confirmĂ©s", mais c'est pas pour la mĂ©tĂ©o, c'est juste pour dire que c'est absolument impensable de les contredire, ça n'existe pas. DĂ©jĂ  ils font tout bien .. mieux que personne, les autres ça va jamais, c’est mal fait . Chez moi on appelle ça des reproches vivants. Et en plus ils dĂ©tiennent la vĂ©ritĂ©. C'est des types ils mentent jamais une droiture absolue, tu peux leur faire confiance aveuglĂ©ment. Pour te prouver, je te raconte l'histoire du parrain de la mafia, du comptable et du "speaker confirmĂ©" qui ne ment jamais. Le parrain de la mafia est avec son comptable et le speaker confirmĂ©. Il demande au comptable oĂč il a planquĂ© l'argent qu'il Ă©tait chargĂ© de blanchir. Comme le comptable ne rĂ©pond pas, il s'Ă©nerve et devient menaçant, il sort un flingue gros comme un gigot et l'appuie sur la tempe du comptable. Le "speaker confirmĂ©" s'interpose et dit de se calmer, que le comptable est juste sourd et muet et qu'il parle le langage des sourds et va servir d'interprĂšte. Il interroge le comptable en langage des signes, lequel rĂ©pond simplement dans le mĂȘme langage qu'il ne voit pas de quel argent on parle. Le parrain s'Ă©nerve, vĂ©rifie que le flingue est chargĂ©, avec des balles du calibre spĂ©cial gros gibier, le genre tu tires dans le bide, tu peux faire une photo panoramique du paysage qui est derriĂšre tellement le trou est grand, on y mettrait des rideaux on croirait que le type a une fenĂȘtre au milieu du buste. Il dit au "speaker confirmĂ©" d'expliquer au comptable qu'il a dix secondes pour rĂ©pondre et que sinon il va lui faire exploser la cervelle et mĂȘme le reste, vu le calibre du machin. Le "speaker confirmĂ©" pose Ă  nouveau la question au comptable en langage des signes, qui rĂ©pond dans la mĂȘme langue qu'il a cachĂ© l'argent dans sa cave, sous la chaudiĂšre dans une niche spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e. Le "speaker confirmĂ©" qui, rappelons-le, ne ment jamais, s'Ă©carte pour pas ĂȘtre Ă©claboussĂ© des pieds au plafond et "traduit" avec la bonne foi qui le caractĂ©rise, au parrain qui s'impatiente "il vous dit d'aller vous faire foutre le plus profondĂ©ment possible avec du fil de fer barbelĂ© chauffĂ© Ă  rouge, de vous faire tartiner la prostate avec de l'harissa extra forte et que, trouillard comme vous ĂȘtes, vous aurez pas les couilles de lui faire du mal avec votre ridicule jouet d'opĂ©rette". AprĂšs le "speaker confirmĂ©" se bouche les oreilles car le bruit, avec ce calibre, ça lui agresse les oreilles. - Dans d'autres classements il y a des Ă©toiles, mais c'est pas comme les hĂŽtels le type qui a 4 Ă©toiles, ça veut pas dire qu'il a un jacuzzi et un lit "king size" et pourtant, "king"' c'est bien pour lui c'est juste qu'il est bien meilleur que celui qui en a qu'une, qui a les toilettes sur le pallier et un sommier qui grince quand il besogne sa concierge draguĂ©e entre deux poubelles Ă  ce niveau on prend ce qu'on trouve. Et le type qui a 4 Ă©toiles, il fait pas du contentieux, il fait du "litigation" vĂ©ridique Ă©videmment, ce pour quoi il considĂšre modestement qu'il est "exceptionnel" mais oui, il a prĂ©alablement mis des protĂšges tibias. Mais je prĂ©fĂšre te prĂ©venir il fait pas aussi dans la gynĂ©cologie, "litigation" c''est pas qu'il ligature les trompes, c'est juste histoire d'en foutre plein la vue aux aveugles. Quand il la ferme enfin, il fait pas comme tout le monde, il fait des "closing semi physique", mais oui, un truc de spĂ©cialiste, il finit par s'endormir en pensant aux "spĂ©cial Purpose Acquisition VĂ©hicles", il a toujours Ă©tĂ© passionnĂ© de petites voitures, il en rĂȘve. - Il y a Ă©galement des "gĂ©nĂ©ral counsel" ou des "lĂ©gal counsel", parfois mĂȘme qui sont spĂ©cialisĂ©s dans le "working capital management", le truc Ă  la sortie de l'Ă©cole de tes enfants, un autre parent qui te croit normal erreur grave te demande ce que tu fais comme travail, tu lui rĂ©ponds que tu es "gĂ©nĂ©ral counsel en working capital management" , immĂ©diatement le type il change ses enfants d'Ă©cole pour qu'il soient avec des enfants d'homme ... juste d'homme. Les gĂ©nĂ©ral et lĂ©gal counsel prĂ©cĂšdent la piĂ©taille, c'est Ă  dire les "catĂ©gorie 2" qui sont Ă  la catĂ©gorie 1 ce que des croquettes pour chien en solde les croquettes, pas le chien sont au tournedos Rossini ... non mais sans blague vous vous voyez arriver chez un client en disant "bonjour je suis de catĂ©gorie 2" ? Et, pour faire un syllogisme, comme la catĂ©gorie 1 est au "star individual" ce que le mou que Ma Dalton dans Lucky Luke donne Ă  son chat est au liĂšvre Ă  la royale, on en arrive Ă  la conclusion que les vrais gens sont au "star individual" ce que les uniques toilettes Ă  la turque surmenĂ©es de la rave-partie sauvage d'une horde de crasseux pouilleux sont Ă  un bidet de palace Ă  peine installĂ© le bidet pas le palace, je dis Ă  peine installĂ©, car par la suite ça dĂ©pend de la candidate qui chevauche vaillamment le bidet en question, dont la vocation est certes de permettre Ă  l'utilisatrice de se torchonner la babasse et les abats pour rĂ©intĂ©grer sa culotte la tĂȘte haute, mais quand mĂȘme certains bidets dĂ©missionnent. Mais on va pas comparer le "star individual" Ă  un bidet Ă  jet rotatif dĂ©shonorĂ© par une authentique truie femelle Ă  ce stade on ose pas dire femme, et c'est encore ici un rappel du sous-titre de notre dĂ©finition, Ă  la gloire du porc qui, aprĂšs avoir hurlĂ© Ă  gorges le pluriel est volontaire, il y a nord et sud largement dĂ©ployĂ©es, comme si elle avait un frelon ou une mygale dans la culotte qu'en l'espĂšce on lui a dĂ©chirĂ© avec les dents - la culotte pas le frelon ni la mygale - lors d'Ă©bats peu glorieux, qu'elle part qu'elle part qu'elle part, ce qui n'est d'ailleurs qu'une vue de l'esprit car on part rarement dans ces moments-lĂ  en fait elle partira dans un heure, temps de location de la chambre, ça suffit, le mec une fois qu'il l'a tirĂ©e il s'attarde pas, sauf s'il est Ă©jaculateur prĂ©coce auquel cas la chambre se loue Ă  la demi-heure, donc elle hurle, histoire d'alerter les occupants des sommiers environnants, aprĂšs encore s'ĂȘtre fait dĂ©foncer le fondement, dĂ©manteler le pot, ramoner jusqu'aux amygdales, empaler la malle arriĂšre il ne vaut mieux pas Ă©numĂ©rer sur quoi, et avoir subi les derniers outrages, se dĂ©senfoutraille la lucarne et se dĂ©sendolorise la calebasse sur ce pauvre bidet qui n'a rien demandĂ©, histoire de tenter de se dĂ©volcaner et retrouver la dignitĂ© quelle croit placĂ©e dans son hĂ©misphĂšre sud, avant de rĂ©intĂ©grer des hardes minimalistes rendant impossible tout dĂ©cence autre que porcine, contrainte en outre de marcher pendant quelques jours les jambes arquĂ©es comme si elle descendait l'Everest sur des talons aiguilles, car une tringlĂ©e pareille ça laisse des sĂ©quelles !!! Ceci Ă©tant dit pour rester dans la biensĂ©ance qui prĂ©side Ă  la rĂ©daction de cette dĂ©finition "classieuse", comme aurait dit Gainsbourg. Je te parle pas de ceux "qui montent" ceux qui descendent sont moins loquaces au plus "haut niveau" c'est pas monter avec une pĂ©ripatĂ©ticienne, c'est juste une image ou "au sommet de leur art", ceux qui ont une "pratique rĂ©putĂ©e", ceux qui sont "experts". Y en a qui sont des "gĂ©nĂ©rateurs de performance", rien qu'Ă  les regarder tu amĂ©liores ton score au 100 mĂštres haie ou dans un concours de buveur de biĂšre. Certains sont des "urgentistes des transformations d'entreprise", voire mĂȘme "as des situations d'urgence" tu vas les voir, ils te mettent sous perfusion, t'injecte le botox et tu ressors neuf, d'autres ont "le succĂšs de l'expĂ©rience" faut oser non ? ou mĂȘme "excellence et sĂ©nioritĂ©" c'est Ă  dire le vieillissement de rĂȘve, le gĂątisme en douceur. Je te parle Ă  peine de ceux qui ont le "capital humain", et d'ailleurs ils aiment Ă  dire je parle comme eux pour voir, ça fait bizarre, j'ai l'impression qu'on a pris le contrĂŽle de ma voix "c'est inscrit dans l'ADN du cabinet". Oui "ADN du cabinet" ! Des types bien plus intelligents qu'eux il y en a plein ont mis des dĂ©cennies Ă  comprendre l'ADN et eux, entre deux verres de Bourbon hors d'Ăąge, ils auraient dictĂ© Ă  leur secrĂ©taire pauvrette dont le "dress code" a Ă©tĂ© conçu pour qu'ils aient la vision de son cul Ă  disposition, dictĂ©, donc, des statuts intĂ©grant l'ADN ! Disons plutĂŽt, pour revenir Ă  la rĂ©alitĂ©, qu'ils ont pris des statuts type et qu'ils ont modifiĂ© Ă  la baisse la clause fixant la rĂ©munĂ©ration des associĂ©s en industrie et Ă  leur profit exclusif la clause d'agrĂ©ment pour avoir la main sur l'arrivĂ©e des futurs requins qui seront recrutĂ©s. Mais ADN il faut pas exagĂ©rer, et d'ailleurs je prends le pari qu'ils savent mĂȘme pas ce que ça veut dire, ADN, car n'oublions pas que c'est l'abrĂ©viation du mot le plus long de la langue française. On peut pas leur en vouloir, ils ont dĂ©jĂ  du mal avec le français qu'ils n'arrivent pas Ă  apprendre, le droit c'est compliquĂ© aussi, ils sont obligĂ©s de bricoler des montages Ă  la con, alors tu penses si en plus ils devaient savoir ce que c'est que l'ADN ! Il y a aussi ceux qui sont "engagĂ©, responsable et sans frontiĂšres", ceux qui travaillent Ă  "360°" le type y tourne en rond toute la journĂ©e sur un socle motorisĂ© et "l'Ă©toile montante" que c'est une gonzesse pour les questions spĂ©ciales. Evidemment il y a - ceux qui ont "expertise et prĂ©sence en rĂ©gion" mention interdite et Ă  force de s'en battre son peu de couilles, ça va les Ă©clater, mais vĂ©ridique comme toutes les citations, la rĂ©gion c'est beurk, un peu comme on dit "dans les quartiers", c'est Ă  dire qui condescendent Ă  mettre un pied dans le fumier chez les ploucs de province, pour "plaider" je dirais personnellement bĂȘler quelque dossier de la plus haute importance, et affirmer leur suprĂ©matie on dit "di z aie ner" quand on prĂ©sente un truc aux ploucs en province, bref on le fait en version pour les nuls, avec des images et un texte en langage basique, idĂ©alement un fait un "power point" explicatif, n'oublions pas que le type est un "digital native" il a jamais eu de stylo de sa vie, juste un clavier. C'est comme ça qu'Ă  force de se croire au-dessus de tout, on Ă©crit au greffe "Vous tapez avec deux doigts comme des cons ? " Cour de Cassation chambre criminelle 10 janvier 2017 n°16-81558 - Il y a ceux qui ont "un niveau incroyable d'expertise" d'ailleurs c’est tellement incroyable que personne ne le croit laquelle l'expertise, mention interdite mĂȘme s'il a les couilles compactĂ©es Ă  force est "trĂšs utile", ce qui est quand mĂȘme la moindre des choses, car sinon Ă  quoi ça sert que Ducros y se dĂ©carcasse ... et mĂȘme, ce qui n'est pas Ă  la portĂ©e de n'importe quel avocat, ils sont "tournĂ©s vers la solution" ... alors lĂ  on est complĂštement Ă©bloui, on savait mĂȘme pas que c'Ă©tait possible car la plupart des autres avocats - ceux qui sont normaux - ont, a contrario, on le suppose, une fĂącheuse tendance Ă  tourner rĂ©solument le dos Ă  toute solution, bien entendu. - et ceux qui sont "au-delĂ  des textes" ce qui est finalement assez inquiĂ©tant, mais on doit pas voir les choses de la mĂȘme maniĂšre car le type a un sourire que pour une publicitĂ© de dentifrice tu voudrais le mĂȘme, et un truc qui fait frissonner "tout aussi admirĂ© que redoutĂ©" vĂ©ridique Ă©galement, enfin personnellement j'en Ă©tais Ă  l'agrĂ©able ignorance de son existence, et je risque pas de le craindre, quand Ă  l'admirer, je le laisse volontiers manger ses croquettes dans son "cabinet de niche" 
 ceci dit avec la tronche qu'il a je comprends qu'on redoute de le croiser, un truc Ă  avoir des Ă©ruptions de furoncles. On va arrĂȘter lĂ , sinon on meurt de rire. Ils essayent tous de sourire sur la photo, avec leur petit uniforme costume cravate. Certains ont un large goitre, vous savez cette espĂšce de ballon de peau gonflĂ© Ă  bloc qui dissimule le menton et leur font un cou large comme une poubelle, qu'ils montrent avec fiertĂ© comme un signe de prospĂ©ritĂ© et c'est vrai que dans les pays qui subissent la famine, je sais pas pourquoi, y-z-ont pas de goitre . Sans doute y boivent de l'eau des glaciers, signe caractĂ©ristique de la maladie dite du "crĂ©tin des alpes" vĂ©ridique que les gens des alpes, dans certains cas il faut s'en mĂ©fier tous ne comprendront pas, mais en rĂ©flĂ©chissant 
 Mon pauvre ces photos, c'est un panel assez inquiĂ©tant de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence "humaine", ça agresse trĂšs gravement l'oeil, que franchement le sixiĂšme jour, quand il a créé l'homme et la femme enfin Eve avec sa tenue rigoureusement invisible , Dieu aurait pu interdire Ă  l'homme de se prendre pour ce qu'il n'est pas, au lieu d'interdire Ă  l'autre lĂ , qui n'attendait que ça, de croquer la pomme 
 que c'Ă©tait Ă©vident qu'elle allait s'y prĂ©cipiter la tĂȘte la premiĂšre enfin plutĂŽt le cul, portĂ©e comme elle l'est. Et il y a d'autres trucs fabuleux, c'est par exemple le papier entĂȘte et la signature. Le papier entĂȘte de ceux qui se prennent le plus pour ce qu'ils ne sont pas, prĂ©sente une caractĂ©ristique il y a que le nom, mĂȘme pas l'adresse, tout le monde est tellement censĂ© savoir. C'est Ă©crit en caractĂšre poildecutĂ©, on se croirait au moyen Ăąge, sur un papier tellement Ă©pais que chaque fois qu'ils Ă©crivent une lettre c'est un arbre qui meurt, et le facteur affectĂ© Ă  leurs bureaux fait l'objet d'un entrainement spĂ©cial de musculation. Heureusement, certains ont Ă©tĂ© avouĂ©s et de ce fait recyclent les chemises, ce qui prĂ©serve un peu la forĂȘt. Ils y peuvent rien c'est dans les gĂȘnes. Je t'explique le truc l'avouĂ©, qui a maintenant disparu snif, c'Ă©tait un type important de pĂšre en fils, c'Ă©tait un type Ă©quipĂ© d'un photocopieur puissant et d'une bonne agrafeuse, auquel l'avocat remettait ses conclusions, et aprĂšs copie et agrafage classe ! par ses soins, l'avouĂ© enfin sa secrĂ©taire mettait les conclusions de l'avocat dans une chemise Ă  son nom le nom de l'avouĂ©, c'est lui le hĂ©ros de l'histoire et dĂ©posait le tout au greffe. Par souci d'efficacitĂ© il veillait Ă  ne surtout pas lire les conclusions de l'avocat, car ça retarde et "vous pensez quand mĂȘme pas qu'on a le temps de lire tout ce qu'on dĂ©pose" vĂ©ridique Ă©videmment. Ouf mission accomplie. Il Ă©crivait alors Ă  l'avocat "j'ai longuement plaidĂ© le dossier et la Cour a Ă©tĂ© trĂšs attentive Ă  mes arguments". AprĂšs il s'essuyait le front car ça fait transpirer, puis il calculait son droit proportionnel, et facturait dix ou douze fois ce qu'avait facturĂ© l'avocat pour se faire iech Ă  rĂ©diger les conclusions. A l'issue du dĂ©libĂ©rĂ©, il envoyait la dĂ©cision Ă  l'avocat sans la lire, il s'en battait les couilles, ça Ă©vite d'avoir Ă  la commenter dans le courrier en Ă©crivant "mon cher MaĂźtre ci joint la dĂ©cision et surtout ma note d'honoraires", il rĂ©cupĂ©rait la chemise et effaçait le nom de l'affaire qu'il avait pris la prĂ©caution d'Ă©crire au crayon Ă  papier, pour s'en resservir pour l'affaire suivante. C'est comme ça qu'avec la mĂȘme chemise cartonnĂ©e on fait une vie. Comme quoi en Ă©tant pingre l'avouĂ© Ă©tait Ă©colo sans le savoir. A sa naissance on remettait d'ailleurs Ă  l'avouĂ© un lot de crayons Ă  papier, un lot de gommes, et les fameuses chemises transmises par son grand-pĂšre. Et on lui expliquait qu'on bon avouĂ© est un avouĂ© qui surtout ne se fatigue pas dans d'inutiles tĂąches subalternes, on est pas avouĂ© pour rien quand mĂȘme, c'est un droit acquis de gagner bien sa vie. DĂ©sormais c’est l’avocat qui Ă©crit au client "j'ai longuement plaidĂ© le dossier et la Cour a Ă©tĂ© trĂšs attentive Ă  mes arguments" mais sa facture manque de chiffres par rapport Ă  celle de l’avouĂ©. Mais revenons aux autres cougnas lĂ  mĂȘme leur signature c'est un autre truc Ă  hurler la moitiĂ© de la page, que ça use une demi pompe de leur stylo numĂ©rotĂ©, il leur faut 25 secondes pour la faire, qu'heureusement ils signent pas grand-chose Ă  part les commandes chez Dalloz ... ce qui n'arrive donc jamais et les commandes pour les petits fours pour l'apĂ©ro, ce qui est quotidien, vous imaginez les crampes au poignet? La signature c'est un espĂšce de ressort mal enroulĂ©, une trentaine de cercles qui se croisent, comme une spirale sans fin, avec des machins, des poils par-ci par-lĂ , le tout sur deux courbes d'encĂ©phalogramme, un plat, comme le leur, et un agitĂ© en dent de scie ... tu la regardes de prĂšs tu vas immĂ©diatement chez l'ophtalmo pour qu'il te change tes lunettes tellement tu prends le vertige en plus du fou-rire, tu montres ça Ă  un psychiatre il commande d'urgence la camisole et tu demandes son avis Ă  un graphologue il ose mĂȘme pas te dire la vĂ©ritĂ© mais il te dĂ©conseille absolument de l'embaucher, ce qui de toute façon n'Ă©tait pas l'objet, et/ou de le demander en mariage, ce qui n'Ă©tait pas prĂ©vu non plus et il prend des photos pour le montrer au prochain congrĂšs oĂč on expose le cas des sujets les plus perturbĂ©s. Pour revenir Ă  leurs classements, chacun a sa fiche, avec des rubriques hilarantes que je vous dit que ça, oĂč ils se dĂ©crivent eux-mĂȘmes, Ă©videmment en toute objectivitĂ©, avec notamment les traits de caractĂšre et les "valeurs". Objectif "B2B" ... comprendre ou plus exactement ne pas comprendre "Business to business", enfin on pense qu'Ă  la promotion, un peu comme un paquet de lessive mais tu as pas le cadeau. Curieusement ils ont que des qualitĂ©s, Ă©nergiques, impliquĂ©s pour le prix on l'espĂšre, "excellente capacitĂ© Ă  simplifier les sujets complexes" , il y en a mĂȘme qui "rentrent vite dans les dossiers" si si !! et la valeur qu'on retrouve souvent c'est "passer du temps avec les clients" ce qui dĂ©montre une trĂšs grande aptitude Ă  la facturation. Ils font tous un sport collectif et un sport d'endurance, ces mentions Ă©tant d'ailleurs a priori prohibĂ©es par leur rĂšglement. Mais on relĂšve sur leur site internet qu'ils ont des cabinets "de tout premier plan en France" et mĂȘme pour certains "dĂ©sormais un des plus importants cabinets internationaux", ce qui est tout aussi prohibĂ©, on est pas Ă  ça prĂšs et c'est tellement bon de se sentir diffĂ©rent et admirĂ© .. Le pauvre type de base, vous savez celui qui tourne le dos Ă  la solution et qui attaque ses clients pendant qu' "ils" dĂ©fendent les leurs, lui il met une chiure de mouche de trop sur sa plaque professionnelle il passe en conseil de discipline. Eux, n'oublions pas que ce sont des "flies fuckers" j'espĂšre que vous aurez traduit, alors Ă©videmment, les chiures de mouche, ils en ont des lessiveuses et personne ose les en blĂąmer puisque c'est ce qui les caractĂ©rise. Pour montrer qu'ils sont importants, ils aiment aussi dire qu'il y a plein de gens qui travaillent pour eux, enfin Ă  leur service du latin "servus" certains emploient 62,2 "productifs" mais oui la virgule est vĂ©ridique, c’est comme les enfants, les mĂ©nages ont 1,8 enfants c’est Ă  dire 1 et un second plus court et on se demande avec inquiĂ©tude quelle est la physionomie du type qui reprĂ©sente 0,2 productif enfin le morceau de type, d'autres sont passĂ©s en un an de 48,44 Ă  52,65 productifs, c'est Ă  dire qu'avec plusieurs on arrive en Ă  avoir quelques-uns de complets mais il reste toujours un type qui n'est qu'une virgule. Il rentre chez lui Ă  dos de libellule, se couche dans une boite Ă  chaussures et avec un grain de raisin il a des provisions pour tout l'hiver. Cette annĂ©e, il y a mĂȘme, en haut de la pyramide, une de leur boutique d'avocat qui emploie 164,1 avocats, mais le chiffre est trompeur, ils sont plus de 300 en rĂ©alitĂ©, simplement pour en faire un complet ils se mettent Ă  plusieurs, et aprĂšs de savants assemblages, que c'est pas du tout sexuel je te rassure beurk il en reste quand mĂȘme un qui totalise 0,1. Il est tellement minus qu'il travaille sous une cloche Ă  fromage, de peur qu'on lui marche dessus ou que la femme de mĂ©nage l'aspire car il est dissimulĂ© dans les poils de la moquette, on pourrait croire un morpion pubien. On lui a mis un dĂ©cor dans sa cloche quelques lentilles et un petit tas de semoule, il a l'impression d'ĂȘtre dans un dĂ©sert de dunes avec d'Ă©normes rochers. La cantine lui sert un vermicelle Ă  midi et on le fait boire au compte-goutte. Mais bon il faut arrĂȘter de se marrer, sĂ©rieusement, certains sont "humains" ... si si c'est Ă©crit, je vous le promets, "humains" !!!! Faut oser Ă©crire un truc pareil. Reconnaissez que c'est une surprise ! Mais surtout, si on veut faire un peu de droit, ce qui est assez incongru compte tenu du sujet, ça procĂšde quand mĂȘme d'un extraordinaire renversement de la charge de la preuve !! Humain ! Ben prouvez le ! On demande Ă  voir ... enfin on est certain de ne pas voir. Je dirais plutĂŽt qu'ils font illusion en qu'on arrive Ă  croire qu'ils s'acclimatent en milieu anthropisĂ© je te laisse chercher ce que ça veut dire, ça vient du grec et Ă©videmment pas de l'anglais!. Mais humain faut pas rĂȘver ! D'ailleurs j'hĂ©site Ă  te faire la confidence mais j'en ai connu qui avaient un chien et ben je te promets, des deux c'Ă©tait le chien le juriste. Evidemment ils sont tous licenciĂ©s en catastrophe le client est au bord du gouffre, les couilles sur le billot, ils arrivent et en deux secondes, une facturation massive et la justification du virement, le type est tĂ©lĂ©portĂ© sur un transat au bord d'une piscine avec une minette sobrement vĂȘtue d'un string ficelle qui lui apporte un cocktail et une autre sans le string qui lui masse le cou le cou, pas les couilles !. Il y a mĂȘme une fabuleuse rubrique divinatoire intitulĂ©e "les grands avocats de demain" avec ceux qu'on sait mĂȘme-pas qu'ils existent, mais dĂ©jĂ  on vous prĂ©vient que c'est sur eux qu'il faut miser si vous avez un procĂšs dans 10 ans ... vous devriez mĂȘme les rĂ©server pour le cas oĂč. On parie sur eux, comme sur un lĂ©vrier de course. On dirait volontiers que ces classements sont sans suite ! Mais non ! Le palmarĂšs donne lieu Ă  une soirĂ©e de gala oĂč ils s'entre-remettent des trophĂ©es, mais lĂ  non plus c'est pas comme Ă  Casino oĂč on gagne son poids en vache qui rit et en bidon de biĂšre, ce qui avantage les bovines, truies mafflues, gorets, vachasses, et autres bovidĂ©s il y en a, si, si; lĂ , la vache elle rit plus du tout, on a le choix entre deux modĂšles de bon point un c'est un bonhomme stylisĂ© qui tient un immense signe "€" pour bien montrer que le seul truc qui compte c'est le tiroir-caisse, l'autre, qui est un signe absolu de luciditĂ©, c'est une Marianne qui tient la balance de la justice, mais la Marianne en question a les yeux largement bandĂ©s pour ne pas voir les outrages que doit subir le peu de dignitĂ© qui reste Ă  ladite justice malmenĂ©e. Pour eux c'est absolument vital, comme l'autre con virgule cinq qui aurait ratĂ© sa vie, ce connaud, s'il avait pas eu la montre eux c'est le classement Ils alignent ça sur leur CV "en 2010 j'Ă©tais "excellent", en 2011 j'ai eu une gastro, j'avais dĂ» faire installer une cuvette de toilettes Ă  la place de mon fauteuil dans mon bureau, du coup j'Ă©tais juste catĂ©gorie 2, la honte, mais en 2012 j'ai disjonctĂ© l'ascenseur avec les autres sĂ©niors dedans pendant 3 jours, du coup j'ai Ă©tĂ© classĂ© "incontournable" "con" c'est sĂ»r, le reste est moins Ă©vident, "trophĂ©e d'or" et "Ă©minent", on a dĂ» modifier la taille du caractĂšre sur mes cartes de visites ça rentrait plus, et j'ai fait agrandir ma cheminĂ©e pour mettre tous ces trophĂ©es" Ă  cotĂ© de tĂȘtes de cochon naturalisĂ©es, car il va Ă  la chasse - Ă  courre Ă©videmment, dans des tenues ahurissantes de valet de pisse de Louis XIV - mais comme il a la vue basse, il explose des cochons ne perdons pas de vue le thĂšme de cette Ă©tude en croyant que ce sont des cerfs, pour se consoler il leur met du persil dans les narines et les oreilles, ça lui fait penser Ă  ses photos de familles, elles-mĂȘmes tellement Ă©vocatrices d'une engageante vitrine de charcuterie, on sait Ă  quel point il est pertinent d'expĂ©rimenter sur le porc les mĂ©dicaments destinĂ©s Ă  l'homme, on dĂ©couvre dans ce cas particulier l'Ă©vidente pertinence de la rĂ©ciproque, avec cependant une petite pensĂ©e pour une cĂ©lĂšbre rĂ©plique du film "le PĂšre NoĂ«l est une ordure", "c'est lĂ  que je me rends compte que malheureusement je vous ai beaucoup moins bien rĂ©ussi que le porc" et, une fois encore, nous revenons de maniĂšre redondante aux constatations scientifiques sur la proximitĂ© porcine, relatĂ©es en prĂ©ambule de notre dĂ©finition En fait il y a eux "eux", pas les porcs, ne me faites pas dire que c'est presque pareil qui comprennent tout, et le reste du monde que c'est que des ahuris .. mais n'empĂȘche qu'on hĂ©siterait Ă  prendre l'ascenseur avec eux tellement ils ont des tronches patibulaires "pas tibulaires mais presque" aurait dit Coluche et, surtout, on doit les remercier des trĂšs grands moments de fou-rire qu'ils nous procurent, qu'on tente de contenir entre "vrais gens", vous savez en se mordant les joues et en pensant Ă  quelque chose de triste pour essayer de pas exploser de rire en regardant l'autre "vrai gens" qui est en face de nous et qui en peut plus lui non plus parce que nous les vrais gens on arrive Ă  communiquer entre nous par le regard, on est presque humains, ça ils l'imaginent pas sans eux la vie serait tellement moins drĂŽle et en plus sans eux on pourrait se mĂ©prendre et se croire quasiment intelligent ... heureusement qu'ils nous rappellent Ă  la vĂ©ritĂ© vraie, dont il ressort que, pour nous, c'est impossible, ça leur est rĂ©servĂ©, que sinon ça servirait Ă  quoi tout ce cirque. Nous on risque pas d'ĂȘtre "intellectuel", on est pas Ă©quipĂ©s pour. Bref, tout ça est un concentrĂ© de la vraie vie dans un univers de requins d’élite, dans lequel leur chance c’est que plus il paye cher, plus le client a l’impression qu’il est bien assistĂ© et se sent important mais on parle pas d'argent ouvertement, on "se met Ă  disposition du client" ce qui est Ă  mourir de rire, la facture c'est plus tard, les vrais gens du midi qui assistent Ă  la remise de la facture, lĂšvent la tĂȘte de leur assiette de macaronade sĂ©toise juste pour dire en rigolant "bĂ© couillon", mais Ă  la capitale on comprend pas le mot ... quant Ă  la macaronade, ils y ont pas droit, on se la garde, ça serait du lard au cochon encore lui, dĂ©cidĂ©ment, il fait partie des "meubles". Donc le client paye trĂšs cher, le requin encaisse sans sourciller, et tout ce petit monde hors du vrai monde en est con-tent et s’y retrouve d'une maniĂšre ou d'une autre, et plus le senior est senior plus il doit rapidement changer ses costumes pour acheter la taille au-dessus, il rentre plus dans ses pantalons tellement il est coufle. C’est d’ailleurs un signe quand il a systĂ©matiquement de grandes traĂźnĂ©es de sauce sur sa cravate, et une couperose bien marbrĂ©e avec un large rĂ©seau de veines bleues qui vĂ©hiculent il vaut mieux pas savoir quel liquide, qu'on croirait qu'il a sur le pif le dessin d'un rĂ©seau fluvial, c’est qu’il a assez engraissĂ© selon la mĂ©thode "get big fast" que ce con s'est appliquĂ© alors que c'est pour les entreprises, le con !! Par souci de rester dans la biensĂ©ance qui prĂ©side Ă  la rĂ©daction de cette dĂ©finition de haute tenue morale, je n'Ă©voquerai pas dans le dĂ©tail les giclĂ©es prostatiques de "waterfall" sur son pantalon dans le pourtour de sa braguette et aussi hĂ©las en grandes trainĂ©es jusque dans ses chaussures, ni la flaque waterfaulleuse consĂ©cutive qui s'Ă©tend sous sa chaise, il est "out" et, excrĂ©mentiel comme le voilĂ  devenu. Dans la restauration on appelle ça un "porc certifiĂ©". Quand il est dans cet Ă©tat, on le fait livrer Ă  la maison de retraite si on s'en rend compte trop tardivement, penser Ă  changer la moquette du bureau, car les odeurs de vieille pisse, merci bien. On lui offre une nouvelle chevaliĂšre, pour l'autre main, avec la devise "si les cons Ă©taient sur orbite ... " et le junior devient "in" et sĂ©nior par la mĂȘme occasion, se fait imprimer des cartes de visites et accĂšde enfin au bureau qui a la moquette la plus Ă©paisse et la surface adaptĂ©e Ă  son rang. L'ex sĂ©nior pour sa part rĂ©cupĂšre son "dĂ©posit" et aura une fin mĂ©ritĂ©e, il terminera tranquillement son existence goitreuse et passera sans le savoir d'un statut Ă  l'autre "quand on est mort, on ne sait pas qu'on est mort c'est pour les autres que c'est difficile, quand on est con c'est pareil". Ce sera d'ailleurs son seul moment de prestige car n'oublions pas ce que disait mon auteur favori "la mort c'est la noblesse du con". Et, comme le disait une actrice cĂ©lĂšbre "les consĂ©quences de la mort sont dĂ©finitives", ce qui amenait Brooke Shields Ă  dĂ©clarer "si tu meurs tu perds une grosse partie de ta vie" et une crĂ©ature de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© Ă  prĂ©ciser "j'ai une amie qui est dĂ©cĂ©dĂ©e, mais pas de son plein grĂ©". En l’espĂšce, pour le "sĂ©nior" il faut signaler une petite particularitĂ© on se rendra compte au moment du constat de son dĂ©cĂšs qu’en fait il Ă©tait mort depuis longtemps mais personne s’en Ă©tait aperçu, on Ă©tait tellement habituĂ© Ă  le poser dans un coin et Ă  sa totale inutilitĂ© ! Ce qui est certain c'est qu'on essayera pas le spiritisme pour garder le contact, les cons vivants font dĂ©jĂ  largement assez iech pour qu'on aille pas en plus communiquer avec les cons qui nous ont quittĂ© snif !. Et les cons vivants, ils sont nombreux, n'oublions pas le magnifique Bernard Blier auquel on demandait s'il avait beaucoup d'ennemis et qui rĂ©pondait "oui, comme tous les gens qui n'aiment pas les cons" , et Rabelais qui disait " Amis, vous noterez que par le monde y a beaucoup plus de couillons que d'hommes" et je ne sais plus qui, qui disait qu'il y a chaque annĂ©e plus de cons que l'annĂ©e d'avant, mais que cette annĂ©e, en plus de la croissance inflationniste de cons, ceux de l'annĂ©e prochaine sont arrivĂ©s Ă  l'avance, en renfort. Tellement nombreux qu'on pourrait faire un congrĂšs "save the date" comme "ils" disent, comme si ça pouvait pas se dire en français et les y inviter, par exemple sur le thĂšme quasi vĂ©ridique, Ă©videmment, je rĂ©pĂšte, rien n'est inventĂ© trĂšs porteur "l'usage en droit Français est-ce l'habitude du con ?" avec en sous-titre inspirĂ© de l'auteur des locutions latines "L'usage est-il l'habitude du con? La question reste posĂ©e. Et la question restant posĂ©e, il ne nous reste plus qu’à poser la rĂ©ponse l'usage est-il l'habitude du con ? De deux choses l’une, ou bien l'usage est l'habitude du con, et ça m’étonnerait tout de mĂȘme un peu, ou bien l'usage n'est pas l'habitude du con, et ça m’étonnerait quand mĂȘme beaucoup. » A l'issue du congrĂšs, on dĂ©signerait les vainqueurs parmi les candidats survivants. Je dis parmi les survivants, car vu le sujet c'est comme quand Mireille Mathieu une fille sympa Mireille Mathieu, juste qu’est ce qui a bien pu lui passer par la tĂȘte de chanter ? C'est pas pour rien que Nabilla la confond avec Mireille Darc donc c’est comme quand Mireille Mathieu chantait en duo avec le dĂ©nommĂ© "Jules des Eglises" accompagnĂ©e Ă  l'accordĂ©on par la regrettĂ©e Madame Yvette Horner, tout le public se mettait Ă  genoux, mais c'Ă©tait pas pour se prosterner, ni mĂȘme contrairement Ă  l'apparence prendre des coup de pied au cul en ringuette, ils Ă©taient dĂ©jĂ  assez masochistes pour ĂȘtre lĂ , c'Ă©tait pour se taper le plus efficacement possible la tĂȘte par terre pour devenir le plus vite possible sourd et aveugle ... que ça s'arrĂȘte. A ce sujet et pour te dire que je suis pas un affabulateur, je te rappelle qu'il y a pas longtemps un type aurait, parait-il, dĂ©posĂ© plainte contre son Ă©pouse qui le forçait Ă  Ă©couter Michel Sardou vĂ©ridique Ă©videmment ... donc ça existe ces tortures auditives. On dĂ©signerait donc le meilleur spĂ©cialiste de l'utilisation de l'anglicisme. Un peu comme un diner de cons mais plus "gratifiant" car le con utilisateur d'anglicisme est fier, a besoin de reconnaissance et d'ĂȘtre mis en "valeur" c'est le mot ... la fiertĂ© d'en ĂȘtre ... oui mais de quoi au fait ... je vous laisse deviner. - un des postulants "et moi ce matin pendant que je drinkais mon cafĂ© lĂ  avec "drinker", qui est vĂ©ridique mĂȘme si le correcteur ne connaĂźt pas, on touche les bas-fonds de la connerie, le caniveau de la connerie mĂȘme j'ai dit trois fois "new money" au petit dĂ©jeuner, "new money" c'est "my head of product" et je l'ai rĂ©pĂ©tĂ© Ă  la boulangĂšre qui me rendait la monnaie, puis ensuite Ă  mon bureau aprĂšs le "feedback" de "dĂ©briefing" en "conf call" quand les cons parlent au tĂ©lĂ©phone ça prend des proportions excessives en "one to one" essayez de pas exploser de rire, mais je dois vous dire que "one to one"' "ils" Ă©crivent ça "121" histoire de faire agent secret avec un client pour un "reporting" sur le "restructuring" de ses"mid caps" parfois mĂȘme dans les cas les plus graves ses LBO mid cap, mais lĂ  on rigole pas, c'est le truc en "private equity" si tu vois ce que je veux dire, mais en "private" ça veut pas dire que les toilettes sont privatisĂ©es pour la bonne raison qu'on les occupe, c'est un truc plus compliquĂ©, tu peux pas comprendre avant le "cut off" final mais c'est pas qu'il va dehors pour couper des lardons pour les carbonara mais Ă©videmment en dollars, comme quoi j'ai vraiment rĂ©ussi dans la vie, et d'ailleurs la boulangĂšre qui contrairement Ă  ce qu'il pense avec mĂ©pris est loin d'ĂȘtre une conasse, quand je lui ai dit "new money", elle a dit avec envie Ă  l'autre vendeuse "il est con ce type" , et Ă  mon desk c'est juste le bureau mon staff c'est le con suprĂȘme m'a dit "vous au moins vous avez pas oubliĂ© d'ĂȘtre con" comme quoi c'est une Ă©vidence pour tout le monde ! Dans l' "open space "ils" les portes s'ouvrent sur d'autres porcs, n'oublions pas qu'il s'agit Ă©galement d'un reportage animalier ils rigolaient tous de jalousie et ils ont passĂ© plein de call pour rĂ©pandre la nouvelle un "call" , c'est comme un coup de fil mais c'est uniquement quand la conversation est de la plus haute importance, du style l'avenir du monde est en jeu ou l'apĂ©ro du soir - on dit "after work"- , et il ajoute fiĂšrement, ce con "en tout cas il faut plus jouer au plus con avec moi, vous ĂȘtes certain de perdre". - un autre, bronzĂ© Ă  la lampe, que lui son site internet l'essentiel est mĂȘme pas en français vĂ©ridique comme d'hab, il est "partner" du "corporate department", il y a son "phone" et aussi le fax comme quoi il est quand mĂȘme arriĂ©rĂ©, et son "Ă©ducation" c'est pas de l'Ă©ducation canine, c'est juste lĂ  oĂč il a fait ses Ă©tudes ... en France comme tout le monde, c'est comme le pĂ©digrĂ©e - mais ça amĂšne une question qui n'a rien Ă  voir le pĂ©digrĂ©e porcin ça existe ?- suivi de son "overview" puis de ses "practice aeras" que c'est ses exploits romancĂ©s, uniquement en anglais et Ă©videmment le nom des clients importants et notamment "one of the largest petrochemical companies in the world". Il fait des "Most Innovative Deals" et mĂȘme il a fait le "Deal of the Year" avec son "practice chair" et un de ses "practice vice chair" mais c'est pas pour le golf, c'est juste des types qui ont une gueule de cannibales modernes. Et s'il prĂ©voit de se dĂ©placer quelque part, tu peux "add event to calendar" histoire d'ĂȘtre aux premiĂšres loges quand il discute avec une "invitĂ©e inspirante" mais oui rien que ça, "inspirante", il doit y avoir une erreur de traduction, j'ai vu sa tronche elle m'inspire rien de particulier. On se demande ce qu'il fout en France, si petit pays et d'ailleurs Ă  "languages" il y a juste "anglais" ... alors que le type je l'ai dĂ©jĂ  vu en vrai, si si je t'assure, LUI, j'en ai encore la rĂ©tine perturbĂ©e par l'Ă©blouissement, il parle français - Ă  peine croyable, mais je te promets, français, quelle banalitĂ© - et français presque comme toi et moi, mĂȘme si, quand il parle français il a l'impression d'ĂȘtre avec des dĂ©biles mentaux ou des enfants en bas Ăąge ou peut-ĂȘtre mĂȘme les deux Ă  la fois, un peu comme si le ministre de l'Ă©ducation nationale visite une Ă©cole maternelle de sous-douĂ©s, et veut discuter avec le dernier de la classe, il se met Ă  leur niveau. Mais Ă©videmment bronzĂ© Ă  la lampe avec la marque des "air pod" qu'il ne quitte jamais, brushing et balayage savant, bien manucurĂ© et toilettĂ© comme un caniche royal, bref le type tu sens qu'il est "fair" ou j'ai bien dit "fair" avec un aire, pas fait avec un tĂ©, c'est comme un camembert mais l'odeur est pas exactement la mĂȘme, qui dit "moi, que j'ai mis un stop Ă  mes due diligence, j'ai tout checkĂ©, j'ai corrigĂ© mon draft pas de quoi s'affoler, c'est juste un brouillon sur le "outsourcing" c'est pas une eau captĂ©e Ă  la source, c'est qu'il balance ce qu'il doit faire aux autres et quand j'ai fini de revoir le "working" si vous vous pissez dessus de rire, c'est pas la prostate, c'est juste normal, comme disait Coluche "c'est les nerfs" j'ai enlevĂ© tous les "mark-up" "ils" Ă©crivent mkup, tout le monde est censĂ© comprendre, moi j'ai cherchĂ© sur internet je suis tombĂ© sur un truc de maquillage ça doit pas ĂȘtre ça, je renonce avant la "deadline", je l'ai "printĂ©" on le plaint le pauvre d'avoir si peu de vocabulaire, j'ai validĂ© le "slide" je crois que c'est une glissade, le type il doit avoir un toboggan dans son bureau ou faire du skate, ou alors j'ai mal compris c'est une diapo, je sais pas trop et forwardĂ© simplement envoyĂ© ASAP ASAP c'est pire, c'est une abrĂ©viation d'anglicisme, un truc que si tu es simplement con tu comprends pas, il faut ĂȘtre un con primĂ© pour savoir au "sleeping partner" le "sleeping partner" c'est comme un "backer" ou un "business angel" comme si "ange" et "business" c'Ă©tait compatible !!!!, c'est un type qui a un trĂšs gros matelas et un bon oreiller, une vraie marmotte, quand il se couche il programme le rĂ©veil pour 6 mois plus tard, il a une vessie spĂ©ciale pour Ă©viter les fuites waterfoleuses voir ci aprĂšs la dĂ©finition, la seule fois oĂč il a essayĂ© de rester Ă©veillĂ© c'Ă©tait pour la soirĂ©e du nouvel an, il s'est endormi vers 23 heures il en pouvait plus et il s'est rĂ©veillĂ© le 3 janvier, c'est un type qui paye trĂšs cher pour dormir tranquille, on espĂšre que les communications du bronzĂ© Ă  la lampe, insignifiantes mais qui coĂ»tent un bras l'auront pas rĂ©veillĂ© my legal opinion ndlr ça veut juste dire mon avis, mais ça provoque gĂ©nĂ©ralement des fou-rires chez le vulgum pecus d'advisor c'est un type qui sait des trucs que les autres ils savent mĂȘme pas que ça existe sur le waterfall et le joint venture, avec juste un petit FYI" toi quand tu vois Ă©crit "FYI" tu te dis que tu as interceptĂ© par erreur un message codĂ© des services secrets, tu fais gaffe que ça t'explose pas Ă  la tronche ... et ben sois rassurĂ©, c'est juste "pour information" mais le type il sait pas que le mot existe en français. DĂšs que ça a Ă©tĂ© dans le "pipe" n'imagine pas des trucs salaces, c'est juste qu'il a envoyĂ© le bazar, dans un espĂšce d'aspirateur qui le restitue Ă  la tronche de l'autre lĂ  qui dort, que du coup ça le rĂ©veille en sursaut j'ai eu le "feed back" tu penses, l'autre qui s'est pris le truc dans les gencives, il est absolument ravi du voyage. Ndlr 1 Waterfall se prononce "ouaa ter fooooll" finir lĂ©ger, avec deux ailes, comme si on avait dans la bouche de la panse de brebis farcie Ă  la gelĂ©e Ă  la menthe, "plat" j'ose pas dire met anglais lui aussi , conçu spĂ©cialement pour ĂȘtre avalĂ© sans le mĂącher, histoire d'essayer de pas vomir sur l'instant, en plus en se bouchant le nez pour pas sentir l'odeur infecte, que ça sent tellement la bouse de vache fraiche que c'est pas possible il doit y en avoir dans la recette, c'est mĂȘme l'ingrĂ©dient principal, mais bon en principe de toute façon quoi qu'on fasse c'est inĂ©vitable et salutaire pour ses propres tripes, on vomit rapidement aprĂšs quand mĂȘme, et alors lĂ  c'est dĂ©jĂ  pas bon Ă  manger mais Ă  vomir c'est pas mieux, et attention de pas vomir n'importe oĂč c'est un truc Ă  faire un trou dans le plancher, avoir des plaintes de tout le quartier, ĂȘtre refusĂ© dans les transports en commun et les lieux publics et passer pour un sado-maso hard -, les vrais gens du midi disent "va ter faaaa leu-eu-eu-eu" les mots sans "eu-eu-eu-eu" Ă  la fin Ă©tant fort justement jugĂ©s ridicules et non avenus. Ndlr 2 le "waterfall" a quatre significations nobles mise Ă  part la version accident de prostate dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e * signification un du waterfall cascade et chute d'eau ne confondre ni avec une fuite dans les toilettes, ni avec la chasse qui s'arrache du mur quand on la tire oĂč l'utilisateur d'anglicisme enlĂšve ses chaussures sur mesure pour faire ses ablutions ce qui me fait penser que dans le catalogue des Ă©lites j'ai oubliĂ© le "rainmaker", il faut les avoir bien accrochĂ©es pour oser s'appeler comme ça, lequel est un bon complĂ©ment du waterfall, le type, comme un barde, il fait quelques incantations - un code de commerce Ă  la main, pas dĂ©ballĂ©, aprĂšs la photo il le ramĂšne Ă  la librairie, c'est lourd non ? j'aurais jamais imaginĂ© que ce soit si gros ! heureusement que je m'en sert pas, ça a l'air Ă©crit tout petit en plus il y a plein de mots j'en ai jamais vus autant, et on se prend d'un coup 500 litres de flotte jusque dans les pompes, trempĂ© de la tĂȘte aux pieds, le "rainmaker" c'est un microclimat Ă  lui tout seul, partout oĂč il va, il pleut, c'est que du bonheur, d'ailleurs avec le trophĂ©e on lui offre des bottes de pluie, un cirĂ© avec un blason et un chapeau de pluie assorti, on rĂȘve de l'embaucher Ă  plein temps quand on a plantĂ© des tomates dans son jardin, mais si on aime pas les tomates ou si on a pas de jardin, on s'en passe assez bien, l'ambiance catastrophe naturelle merci bien. Pour en revenir au "waterfall", j'ai essayĂ© de comprendre, la seule dĂ©finition que j'ai comprise c'est que si l'eau descend une pente elle peut plus remonter. Si si je vous assure, je l'ai lu sur des sites autorisĂ©s de types qui font du nombrilisme aigu devant leur glace. L'eau qui coule ne peut pas remonter. Faut plein d'annĂ©es d'Ă©tudes pour comprendre ça. Dans le projet en "waterfall", l'eau dĂ©vale du premier dossier, pour inonder le second et ainsi de suite. Quand tout est inondĂ©, c'est que le projet a abouti, on peut mĂȘme dire rĂ©ussi, tu peux tout jeter Ă  la poubelle car une fois dĂ©trempĂ©, le papier ça sert Ă  rien. L'idĂ©e c'est qu'on peut pas reculer, une fois que ça commence ça s'enchaine. Un peu comme si tu manges des piments trop Ă©picĂ©s, il faut que ça ressorte d'une maniĂšre ou d'une autre, et c'est moins agrĂ©able Ă  la sortie qu'Ă  l'entrĂ©e. * signification deux du waterfall graphique mais si on dit pas graphique de quoi ça sert Ă  rien, * signification trois du waterfall qui m'est assez personnelle un doigt d'eau pour mouiller le pastis et enfin le top du top, roulements de tambour * signification quatre du waterfall ça ne veut rien dire, c'est juste pour se donner un genre. C'est bien entendu la signification quatre qui est la plus usitĂ©e par "eux", ces types ne pensent Ă  rien d'efficace. Ca me fait penser Ă  une bande dessinĂ©e que je viens de lire, le hĂ©ros, de retour de vacances dit "pendant un mois de congĂ©s ça fait vraiment du bien de ne penser Ă  rien", et son copain lui rĂ©pond "de ce point de vue les cons sont en vacances toute l'annĂ©e". En principe, en entendant l'autre naze dire "waterfall" ceux des vulgum pecus qui ont la rate en rodage ne survivent pas tellement ça les fait exploser de rire, certains disent "MDR" , il faut bien que le français Ă©volue ... ce qui fait que si on vous propose de vous payer avec une tranche de waterfall vous saurez pas si vous allez prendre un seau d'eau dans la tronche, ou gagner votre poids en fil de fer pour vous amuser Ă  faire des graphiques compliquĂ©s et incomprĂ©hensibles, ou encore si c'est du vent complet ... mais rappelez-vous quand mĂȘme que ces types c'est souvent essentiellement du vent qu'ils produisent, Ă  l'issue de journĂ©es rĂ©unionitiques aigues ils passent 3 heures Ă  table Ă  midi, 4 le soir, dorment peu, pas plus de 8 heures, et travaillent au moins 18 heures par jour ... heu quoi ça fait plus de 24 heures ça ??? vous devez vous tromper. Petite prĂ©cision aucun lien entre le "waterfall" et le "sourcing" mĂȘme si, pour des ignares comme nous, les deux Ă©voquent bĂȘtement de l'eau qui coule. D'ailleurs on est vraiment nul, car le "sourcing", c'est pas un type qui se balade avec une baguette de sourcier pour trouver de l'eau, c'est un truc qu'on sait mĂȘme pas que ça existe, en fait c'est un peu comme quand on cherche quelque chose et qu'on le trouve pas, il y a des spĂ©cialistes du "sourcing", des types qui sont payĂ©s pour ne pas trouver, mais quand mĂȘme ils cherchent activement, croyez le bien. Le truc "touchy" du "process" quoi. Le "joint venture" dire jo-i-ain-t en tordant la bouche, "venture" c'est imprononçable, imiter un barrissement ça ira dont se gargarise le bronzĂ© Ă  la lampe, c'est ni un truc de plombier pour l'Ă©tanchĂ©itĂ© du waterfall, ni un joint de shit, c'est juste un truc en commun, un groupement, un rassemblement, mais austĂšre et classieux, c’est moins drĂŽle que le repas au chĂąteau de Montmirail dans le film les Visiteurs, quand le distinguĂ© prĂ©sident Bernay se prend la soupiĂšre pleine dans la tronche pendant que dame Ginette, Ă©lĂ©gante clocharde fort justement qualifiĂ©e de laideron lui explique C’est le bordel dans ce sac y a tellement de poche , on pourrait chier dedans ! » aprĂšs avoir dit, avec distinction on chie dans des truelles ça nous fait des tuiles » Dans le "joint venture" on fait silence quand le prĂ©sident lape sa soupe, on l’appelle monsieur le prĂ©sident » mĂȘme si c’est un con lui aussi, enfin je dis mĂȘme comme si c'Ă©tait une Ă©ventualitĂ©, alors que c'est une condition prĂ©alable au recrutement et on Ă©vite de parler gras et les bons mots grivois, mĂȘme si nous savons tous que c’est de parler d’argent Ă  table qui est mal Ă©levĂ©, mais lĂ  on ne parle que de ça .. il faut choisir les Visiteurs ou "jointer" ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre ! Mais vous pensez si leur joint on s'en balec dans les chaumiĂšres. - un candidat qui lui va pas Ă  la victoire, il y a des ratĂ©s quand mĂȘme ... lui il allait faire le "closing" de la "data room" concrĂštement je crois avoir compris qu'il emballait des dattes d'une variĂ©tĂ© particuliĂšre, mais je suis pas certain d'avoir tout compris pour avoir un "picture" on dit "pic cheure", c'est juste un descriptif, un truc que mon pĂŽvre on peut pas comprendre ; il avait dĂ©jĂ  donnĂ© sa "room" je te rassure c'est pas sa chambre, c'est juste son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, mais il a un appareil spĂ©cifique pour la "conf-call" quand ça a dĂ©viĂ© en trombe sur un "deal breaker", que mon pauvre c'Ă©tait complĂštement "the shit in blade fan", et lĂ  tu as intĂ©rĂȘt Ă  te planquer que sinon tu es mouchetĂ© de la tĂȘte aux pieds, ces trucs ça pardonne pas. Du coup, "of course", il a perdu tout le "goodwill" qu'il avait nĂ©gociĂ© Le "goodwill" c'est un truc sympa. MĂȘme si on est nul on comprend good » on se dit que c’est bon , ça fait penser Ă  une tarte au citron. Will » c’est trop savant, le genre ces infĂąmes auxiliaires incomprĂ©hensibles qui gĂąchent l’adolescence. Je connais un type que depuis tout petit on est jamais arrivĂ© Ă  lui apprendre un seul mot d’anglais on a tout essayĂ©, ça a jamais marchĂ©, hermĂ©tique total. Plus tard on a tachĂ© moyen de lui faire dire juste yes », on lui a tout bien expliquĂ©, ils s’y sont mis Ă  plusieurs, des star individual », des juniors, des seniors ... Et mĂȘme on a mis des administrateurs judiciaires. Pour te dire, l'administrateur judiciaire c'est quelqu'un de totalement dĂ©sintĂ©ressĂ© qui travaille que pour ses "clients", il y en a mĂȘme un - dont je tairais le nom pour ne pas le flatter de figurer dans cette Ă©tude - qui dit de lui qu'il ne se limite pas Ă  un domaine d'expertise il a vaincu la peur du ridicule depuis longtemps, il a, je cite, "la boutique du sur mesure" pour ses clients, avec lui le client il est au bord du gouffre, en redressement judiciaire, il a que des fringues usagĂ©es, il va voir cet administrateur judiciaire-tailleur sur mesure, et il ressort habillĂ© comme le fils de la reine d'Angleterre, vous savez le type aux oreilles qui a l'excuse d'ĂȘtre Anglais, et mĂȘme, le must, cet administrateur judiciaire hors du commun, il "s'identifie" vĂ©ridique avec les dirigeants des entreprises en difficultĂ©s, on pourrait mĂȘme imaginer qu'il rĂ©cupĂšre les vieilles fripes du dirigeant, histoire de les porter quelques semaines et de savoir ce que c'est que d'ĂȘtre dans la panade ... mais lĂ  connaissant le prestige du type, je prĂ©fĂšre te dire qu'il en est pas question, ça lui irriterait le derme. Bref, pour essayer de faire dire "yes" Ă  l'allergique de l'anglais, on a mis que des gens intelligents comme ça tu l’imagines mĂȘme pas en rĂȘve, on aurait pas dĂ©jĂ  inventĂ© l’eau chaude Ă  leur naissance les anthropologues pensent qu’ils auraient peut ĂȘtre eu l’idĂ©e de se laver Ă  l’eau froide cold waterfall voire mĂȘme ice waterfall, c’est te dire comme ils sont forts. On a Ă©vitĂ© de faire appel aux liquidateurs, vous pensez des requins pareils, Ă  cĂŽtĂ© des administrateurs judiciaires qui sont totalement philanthropes c'est pas possible, et en plus "yes", en l'espĂšce c'est vraiment pas leur truc aux liquidateurs, avec leur Ă©lĂ©gante casquette de mandataire judiciaire, le "goodwill" ils sont fonciĂšrement contre, mais je te rassure personne les Ă©coute, on se rend compte quelques annĂ©es plus tard qu'ils avaient raison mais c'est de l'histoire ancienne et personne ne leur dira jamais qu'on aurait mieux fait de les Ă©couter. Et ben aprĂšs tant de pĂ©dagogie on s’attend Ă  ce qu’il dise enfin yes » comme tout un chacun quand il se lĂšve pour ses rĂ©quisitions, ce type drame du prof d’anglais, mais c’est pas complĂštement gagnĂ© d'avance, Ă  tel point que quand mĂȘme si on s’écoutait, par sĂ©curitĂ©, on lui demanderait peut ĂȘtre pas son avis pour pas courir de risque inutile. Et ben le type, y se lĂšve et il dit "non", tu le crois toi, pas le "yes" attendu et inculquĂ©, un vrai non ! Et mĂȘme, il dit pas que non , il ajoute ça commence Ă  m’énerver » et il prend un papier et il fait des tirets comme un qui fait l’addition dans une Ă©picerie, s'il Ă©tait de la police il y passerait tout son carnet de contraventions tiret un article 22 bis du code pĂ©nal 20 ans, tiret 2 article 34 ter du code pĂ©nal €, et ça continue. Puis il fait lui aussi l’addition, longue comme ma jambe, que mon pauvre tu te dis qu’il t’a pas coupĂ© les couilles Ă  ras c’est dĂ©jĂ  ça de gagnĂ©, on sent que c’est juste pour pas niquer la moquette de la salle d'audience, que ce genre de truc ça gicle partout et que tu peux pas la ravoir. Et ben lui "goodwill" ça lui provoque une rĂ©action occitane, il dit Se fotre de lo monde" vĂ©ridique Ă©videmment ... le prochain il aura les couilles en salade c’est couru s’il en a, dans certains cas comme celui-lĂ  il vaut mieux pas en avoir ... ça arrive plus souvent qu’on le croit. Mais bon on va quand mĂȘme essayer d’expliquer le goodwill aux vrais gens mĂȘme si peu sont demandeurs, ça fera toujours vendre des tartes au citron. En fait le "goodwill" c’est un peu le loto mais adaptĂ© aux Affaires avec un grand A, c’est pas Francis Blanche dans les tontons flingueurs, hĂ©las, les chaussures vernies et le costume noir Ă  large rayures blanches on hĂ©site de plus en plus je sais pas pourquoi, sans doute c’est trop une preuve de franchise, et c'est vrai que les rayures sont tellement Ă©paisses qu'on croit que le type est dĂ©jĂ  en prison. Mais au loto la quine Ă  carton plein, tu gagnes un panier garni avec - un coq vivant que du bonheur dans un studio de 9 mĂštres carrĂ©s en plus il est dĂ©rĂ©glĂ© il chante mĂȘme en pleine nuit et iI risque de bouffer les poissons rouges du prĂ©cĂ©dent loto qui vivent dans la baignoire, dont on ignorait jusque lĂ  l’utilitĂ©, - 220 kilos de flageolets en conserve que vous en avez pour plusieurs gĂ©nĂ©rations, un vrai capital, - et 64 rouleaux de papier toilette, ce qui est un bon complĂ©ment du flageolet, l’usage du premier est quasi simultanĂ© avec celui du second, le mieux c’est de manger a priori ce sont les flageolets qu'on mange, mĂȘme si ce ne saute pas aux yeux, dĂ©jĂ  assis aux toilettes, enfin le plus fort de la famille les autres se contorsionneront ils font souvent des promotions jumelĂ©es, une boĂźte de flageolet et un rouleau de papier toilette . - Une serpilliĂšre et un seau pour ceux de la famille qui ne peuvent atteindre que le premier qui y est rentrĂ© aprĂšs l'ingestion des flageolets ait "terminĂ©" l'histoire ne prĂ©cise pas quoi et libĂšre enfin les toilettes. Le "goodwill", pour te le faire simple, tu t'attends Ă  quicon, tu bois tranquillement ton pastaga au rade de ton troquet habituel, et maĂŻ t'as un type qui vient te voir et qui te dit Bonjour vous le vendez votre truc qui vaudrait 10 € s’il Ă©tait neuf et qui vaut rien maintenant qu’il est banca rota » expression latine ? » Ă©videmment l'histoire est inspirĂ© d'une affaire "judiciaire" vĂ©ridique. Le vendeur en puissance, il voit venir la belle affaire, surtout que l'autre, fache prononcer fatche, nous aussi on a notre langue il a une tronche de caramel. Donc, il est sciĂ© il rĂ©pond juste good ». L’acheteur, qui pense avoir compris, lui amĂšne une tarte au citron et l’autre goulamas, il dit will » et je peux te dire qu'il rouzigue pas, il l’avale d’un coup, comme dans le corbeau et le renard oĂč ce couillon de corbeau laisse tomber son fromage. C’est toute l’histoire du mot "goodwill". Mais c’est pas aussi simple, le futur vendeur il sent qu’il peut gratter une autre part de tarte au citron et peut ĂȘtre quelques escoubilles de plus. Le futur heureux acheteur, lui il se mĂ©prend, et il est sur le point d’en proposer 30 € du truc banca rota, mais heureusement son avocat est lĂ  et lui, il est pas gastronome Ă  ce niveau on a pas le temps de manger on s’alimente simplement, l'autre jour il a parlĂ© de "bullet point" je sais pas ce que c'est mais c'est certain c'est pas les boulettes de kefta que tu mets dans le couscous, ce type il s'en battrait les couilles s'il en avait, lui, c'est le type dont l'intervention est toujours un plus, et lĂ  c'est particuliĂšrement remarquable puisqu'il lui conseille, aprĂšs une consultation Ă©tayĂ©e avec plein d’écritures savantes, d’en proposer 50 € ce que fait un abonnement chez le pĂątissier pour une tarte au citron quotidienne. VoilĂ  l’autre explication plus scientifique du "goodwill" c’est ça, c’est ce que ça coĂ»te en plus Ă  l’acheteur ... qui se fait donc mettre bien plus profond avec l'intervention de son avocat que ce qu'il aurait acceptĂ© spontanĂ©ment. La formule en mathĂ©matique financiĂšre c’est le prix payĂ© aprĂšs le "cut-off" le "cutt off" c'est pas un coup de ciseau dans le prix, c'est juste pour dire que tu prĂ©fĂšres payer pour ne plus discuter avec des types qui de toute façon vont l'enfler jusqu'Ă  l'os, le prix payĂ© donc, c’est Ă  dire 50 dans notre exemple pĂ©dagogique, moins valeur rĂ©elle c’est Ă  dire zĂ©ro dans notre exemple toujours pĂ©dagogique , plus la tarte au citron et plus les honoraires de l’avocat de monsieur l’acheteur 15% de l’économie ... comment ça il y a pas d’économie ? Mais si vous comprenez rien taisez vous !. C'est de combien tu te fais avoir quand tu payes, ou plus exactement, car le "goodwill" s'apprĂ©cie du cĂŽtĂ© du vendeur, de combien tu arnaques l'autre. VoilĂ  le "goodwill" en quelques mots , le genre angliciste pour les nuls ... y a pas de quoi en faire un flan au citron. Il y a mĂȘme des types chanceux qui portent un casque en permanence tellement ils ont des "goodwill" qui leur tombent dessus. LĂ  on parle plus de "goodwill", on parle de "nĂ©cessaire goodwill" qui est Ă©videmment vĂ©ridique comme expression. Mais c’est pas comme quand Isaac Newton se prend une pomme gĂątĂ©e dans la tronche et dĂ©couvre l’attraction terrestre, le "goodwill" c’est pas toujours bĂ©nĂ©fique La prospĂ©ritĂ© porte avec elle une ivresse Ă  laquelle les hommes infĂ©rieurs ne rĂ©sistent jamais" disait le pauvre Cesar Birotteau avec le "goodwill" c’est couru, et c'est finalement un juste retour des choses. Pour en revenir Ă  notre concours, ne jamais perdre de vue que les candidats ne sont pas de vrais gens comme nous. Ce sont des cerveaux, un peu comme les types qui rĂ©pondent quand on leur demande leur profession "je suis un intellectuel" ... C'est un mĂ©tier ça "intellectuel" ? Mais oui je vous assure. Un mĂ©tier. Certains "intellectuels" sont mĂȘme "essayistes" que dĂ©jĂ  pour l'Ă©crire il faut ĂȘtre perturbĂ©. Oui "essayistes" avec un i grec et un i Ă  cĂŽtĂ© comme si ça suffisait pas. Dans ce cas ils ont une chemise avec un col mao, largement ouverte sur le torse, une grande mĂšche et des cheveux avec mise en pli qui flotte dans le cou. Les plus performants Ă©pousent de vraies connes mais lĂ  tout le monde peut pas comprendre, histoire d'Ă©quilibrer le niveau intellectuel du mĂ©nage. Le type il fait des essais, mais ne confondons pas, pas des essayages de chaussures et il joue pas au rugby, il Ă©crit des trucs, mais pas de vrais trucs, juste des tentatives de trucs. Il dit "dans ma vie j'ai Ă©crit de nombreux essais", que pĂ©caĂŻre sa femme de mĂ©nage elle aimerait bien qu'il en transforme enfin un et qu'il l'augmente. Il a des tournures de phrase compliquĂ©es et c'est d'ailleurs pour ça que ses essais ne sont jamais transformĂ©s quand il parle il dit pas "je pense que", c'est trop simple, il dit "je suis de ceux qui pensent" histoire de bien montrer qu'il est Ă  l'origine d'un courant de pensĂ©e ... "je suis de ceux qui pensent que je vais me ramasser une fois de plus avec mon essai Ă  la con". Ceci Ă©tant on peut pas complĂštement lui jeter la pierre, pendant que la majoritĂ© de la population s'abreuve de l'affligeante tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, dont les "acteurs", crĂ©atures grimĂ©es en humain, dĂ©versent sans complexe d'"infioritĂ©" vĂ©ridique, "7 jours sur 24" leur ignorance illimitĂ©e de tout ce qui dĂ©passe le niveau maternelle supĂ©rieure de rattrapage section pour mĂ©duse il est Ă©tabli scientifiquement que la mĂ©duse fait partie des animaux les plus stupides, faute de cerveau. Eux aussi ont des phrases compliquĂ©es, il y a pas que les "essayistes", et on peut par exemple tenter l'impossible et de comprendre "Je pense que le film Ă©tait trĂšs profond. Je pense que c'Ă©tait "profonde" de la maniĂšre qu'il Ă©tait trĂšs lĂ©ger. Je pense que lĂ©gĂšretĂ© Ă  venir d'un endroit trĂšs profonde, si c'est vrai lĂ©gĂšretĂ©" qui ferait un excellent sujet au BAC, personnellement je n'ai pas le niveau pour comprendre, c'est trop profonde. Mais bon, certains de ces crĂ©atures de la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© sont conscientes de ne pas ĂȘtre tous "ingĂ©nus ça veut dire gĂ©nie" et du coup "dĂšs que je commence une conversation intelligente, ça part en quenouille parce que c'est des abrutis", l'autre rĂ©pondant "t'es une bouche pleine de merde qui raconte de la merde", au moins on sait Ă  quoi s'en tenir, mĂȘme si un troisiĂšme est plus indulgent "avec Sandrine, c'est plus simple parce que ça rentre direct" encore qu'Ă  la relecture, et compte tenu du niveau du type, je me demande s'il parlait vraiment de conversation, car aprĂšs tout, sans jeu de mot, mĂȘme si ça rentre direct c'est peut ĂȘtre sorti du contexte . Mais quand mĂȘme dans l'ensemble "ce sont des plantes, bientĂŽt il y aura une forĂȘt amazonienne dans la maison" et franchement "j'ai de la compatie pour elle" con c'est certain, et mĂȘme malgrĂ© tout de "l'admirance" , c'est une "libĂ©rance" de le dire. Quoi qu'il arrive "on descent des singes, on monte des singes" c'est pas faux, il faut ĂȘtre raisonnable "elle veut quoi, le beurre ? l'argent du beurre ? Mais c'est elle la crĂ©miĂšre" et si John David c'est un vrai baiseur, "on l'appelle l'Ă©lĂ©phant et c'est pas pour ses oreilles", il "complĂšte" on va le dire comme ça bien LĂ©ana enfin "ça rentre direct" qui "prĂ©fĂšre ne pas avoir de cerveau que de ne pas avoir de cul" et il est vrai que pour le cerveau ... et remet volontiers "le couvercle" et il faut pas la faire "poivreauter longtemps". Les plus "brillants" d'entre eux, si d'aventure il y a en a un ou deux qui peut aligner plus de trois mots prĂ©sents au dictionnaire, d'un niveau batracien infĂ©rieur, dĂ©voilent leur "cultivage" ou au mieux leur "cultivitĂ©" voire de "culturisme" ou "cultivation", on va pas aller jusqu'Ă  culture, ça leur est radicalement incompatible. En tout Ă©tat, tous cumulativement - ignorent la gĂ©ographie au point de penser que Hollywood est la capitale de l'Inde, que l'Alaska est en AmĂ©rique du Sud, que le Canada est "outre-mer", que "l'Europe est un pays", que la cinquiĂšme avenue est Ă  Marseille, de se demander si l'Egypte "ça existe encore car c'est vraiment ancien non ?" ou "la CorĂ©e c'est la capitale de quel pays", avant d'aller Ă  "Verdun voir les plages du dĂ©barquement" et en Guadeloupe "qui est Ă  cĂŽtĂ© de la Corse", en passant par le PIB, c'est Ă  dire, c'est bien connu, par les Pays-Bas, mais quand mĂȘme "ça veut dire quoi NoumĂ©a ?" - ignorent la politique au point d'Ă©voquer les "prĂ©sidentielles de Los Angeles" et la "chandeliĂšre allemande". - ignorent l'histoire au point de penser que Robin des Bois vivait dans la forĂȘt de Fontainebleau, que les hommes "prĂ©historiens" utilisaient des arbalĂštes mais "le moyen Ăąge c'est 1900 combien, c'est avant ou aprĂšs JĂ©sus Christ", que Amstrong faisait du vĂ©lo, et jouait de la trompette avant d'aller sur la lune, ou plus exactement sur une des lunes car il y en a pas qu'une c'est "statistiquement impossible", et en plus arrĂȘtez vos conneries, "la lune c'est pas un satellite, on capte pas les chaines avec". Et bien entendu, c'est connu, que le Premier novembre c'est la fĂȘte de la musique, et on appelait Louis XIV le Roi Soleil "parce que sa chambre Ă©tait exposĂ©e plein sud" le malin mais il est "peut-ĂȘtre sorti avec Marilyn Monroe". - ignorent l'anatomie et la vie animale au point de penser que si tu manges des testicules de mouton roties "tu peux tomber enceinte d'un mouton", et que le lait du sein gauche a le gout de vanille et le lait du sein droit a la gout du chocolat car "les tĂ©tĂ©s n'ont pas le mĂȘme gout" il faut l'entendre pour le croire, mais franchement la vie est mal faite, pourquoi ne pas servir du coca-cola, ça serait tellement plus simple au lieu de bricoler des mĂ©langes, et en plus comment on fait pour affecter le gout de fraise Ă  un des seins, si on aime pas le chocolat ?. Malheureusement un AVC c'est un avortement, et ils dĂ©sirent avoir les cheveux "tout raides, comme ceux des oiseaux" - mais les "perroquets aboient" mais un autre pense que c'est le coq et en prĂ©cisant "physiquement je suis luxieux". Mais chut, "les oreilles ont des murs" et franchement Brandon, c'est un type qui "n'a pas sa langue dans sa bouche c'est clair" et elle, "elle m'a regardĂ© avec ses grands cils de biche" mais bouge toi, "essaie de faire des plus grands pas avec tes mains" un singe y arriverait. Ceci dit "s'il pouvait devenir boucher ça m'arrangerait, j'ai 2-3 thons Ă  lui filer", d'autant plus qu'il est Baryton et que "Baryton c'est un poisson", encore qu'une autre se pose la vrai question "je sais que c'est du thon mais est-ce du poulet ou du poisson ?" Mais quand mĂȘme "tu penses qu'on peut bronzer avec le feu ?" - ignorent la physique au point de penser que l'eau "Ă©bulitionne", ou au moins "Ă©boulonne", sachant qu'on a inventĂ© le "fil Ă  couper l'eau chaude" et "l'eau qui dort", que "c'est utile les agriculteurs, c'est avec leur lait qu'on fait le pain" dit-elle avant d'aller se faire traire comme les autres vaches, et que quand mĂȘme "le bois c'est noble et chaleureux parce qu'il faut savoir qu'avant le bois c'Ă©tait un arbre" grande nouvelle !. - ignorent l'orthographe et le vocabulaire au point de "monter sur ses grands cheveux", "ĂȘtre tĂȘtu comme une moule" confusion avec son niveau intellectuel mais une autre fait mieux et est "tĂȘtue comme un cochon" c'est un concours, on revient dans le thĂšme, histoire d'"emmerder avec un grand A", ou de ne plus se voir "en teinture" et de chercher une "Ă©pingle dans une botte de faim". Mais attention si on va faire de l'Ă©quitation, l'autre rĂ©pond "mais non pas de tout, on va faire du cheval" et le troisiĂšme, mieux renseignĂ©, ajoute que l'Ă©quitation c'est du "chevaux", la quatriĂšme s'inquiĂ©tant "personnellement je ne suis jamais montĂ©e sur un cheveux avec un x", surtout que "c'est des cheval tĂȘtus", mais j'aimerai bien sauter "qui c'est qui me saute", car "qui aime bien charrie bien", avant de faire du "car wash Ă  cheval" Bref "on est pas sorti de l'asperge" mais heureusement "l'avenir est promettante" surtout quelle va "se mettre en bombe pour la soirĂ©e caritchatchive" avant de s'intĂ©resser Ă  Descartes "qui est un collĂšge". Une autre plus modeste va se mettre sur son "quarante-douze". Tout ça c'est sans doute parce que, si je fais "un flash back en arriĂšre" "c'est pas au vieux singe qu'on apprend Ă  faire des limaces" et il faut savoir "faire table basse de son passĂ©" trĂšs trĂšs basse en effet avant de "sortir ses gonds" le mobilier c'est compliquĂ© aussi. Mais on doit dire qu'elle a des circonstances attĂ©nuantes, car elle a Ă©tĂ© "pompeuse d'essence" pour l'essence on aurait pas cru et en plus franchement "c'est pas l'Ăąge qui fait le moine" d'autant qu'on comprend plus rien on n'a d'ailleurs jamais rien compris "cette conversation c'Ă©tait en sens unique, dans les deux sens", du coup "Jordan il est vraiment au bout de la roulette" il y a de l'idĂ©e, c'est "la gifle qui a fait dĂ©border le vase" ce pauvre qui "n'est pas un homme mais une omelette" ce qui l'a mis dans un "disque vicieux". Mais heureusement que Maeva est lĂ , car "tu as le vice et elle, elle a le tournevis", et les embrouilles elle peut les voir "ni en peinture, ni en nature, ni en oeuf dur", elle prĂ©fĂšre leur tourner le dos enfin elle dit "tu es qu'un tournedos" et "chercher midi Ă  sa porte" car "c'est la cerise sur le pompon". Revenons Ă  notre sujet et Ă  notre concours d'anglicismes. - un autre candidat, mieux placĂ© "oh mais moi hier, j'avais "switchĂ©" Ă©changĂ© mais en plus noble avec mon boss, je me suis retrouvĂ© en "prime time" Ă  un "workshop" c'est juste le dĂ©but d'un sĂ©minaire de "flies fucker" mais lĂ  comme dĂ©jĂ  indiquĂ© c'est un anglicisme spĂ©cifique qui vaut le coup d'ĂȘtre devinĂ©, sauf si on est mouche sur le sourcing, j'ai parlĂ© qu'en anglais c'est ce qu'il croit .. personne a rien compris, pourtant c'Ă©tait des anglais, mais ils ont pensĂ© que c'Ă©tait savant et m'ont applaudi de tant de science .. moi-mĂȘme je ne comprenais pas ces expressions mises bout Ă  bout , mais j'ai fait un effet bƓuf et au "debriefing" rien de grave, inutile de sortir le dĂ©fibrillateur, c'est juste le bilan de la rĂ©union j'ai eu un super feedback, ils Ă©taient tout "supportive", on m'a fĂ©licitĂ© en me disant d'un air entendu "vous au moins vous annoncez la couleur, vous n'ĂȘtes pas que la moitiĂ© d'un con" expression qui dĂ©cidĂ©ment est fort utile .. J'ai rĂ©pondu fiĂšrement "oui je sais, je suis bien plus, tout le monde me le dit " ... mais jusque lĂ  c'Ă©tait NDA ça veut dire top secret, comme les agents du mĂȘme nom, mais en disant ça tu te sens gagnĂ© par une puissance infinie. En parlant de bƓuf mais en l'espĂšce c'est avec le porc que le syllogisme est le plus pertinent, le "gagnant" sera dĂ©corĂ© d'une cocarde, en grandes pompes, comme les bƓufs au salon de l'agriculture si le laurĂ©at est un "rainmaker" attention avec la tornade qui accompagne ce type en permanence celui qui remet la dĂ©coration a intĂ©rĂȘt Ă  prendre un solide parapluie pour pas niquer d'un coup son costume Ă  mille balles et son expĂ©rimentation capillaire, Ă  mille balle aussi, il a un capilliculteur mot inventĂ© par l'auteur des traductions latines "full of talent" qui lui fait des colorations personnalisĂ©s noir de jais avec tellement de gel pour bien agencer les mĂšches sur sa future calvitie qu'on croirait qu'il a un casque , je te le situe entre la botte de foin et le plat de nouille Ă  l'encre de seiche, une rĂ©ussite que je vous dis pas, mais plus cher que de vraies bottes .. un petit tampon sur le front .. comme disait Coluche, c'est comme le Port Salut c'est Ă©crit dessus "premier prix un virgule quatre vingt dix neuf sur l'Ă©chelle de la connerie" qui est graduĂ©e jusqu'Ă  deux, les sommets sont atteints Ă  une goutte de "waterfall" prĂšs et si vous voulez lui faire trĂšs plaisir, le combler mĂȘme vous ajoutez avant la photo "limited edition" ce qui est heureux finalement. Étonnant non » toujours le mĂȘme magicien de la langue française Franchement, on aimerait bien ĂȘtre capable d'un Ă©lan trĂšs Ă©phĂ©mĂšre on a quand mĂȘme mieux Ă  faire de compassion, pour leur dire qu'il faut se dĂ©tendre du slip de temps en temps et qu'on les plaint beaucoup de croire que la vraie vie c'est ça ... et quelle chance on a, nous quand je dis nous, je parle des gens normaux, qu'on soit avocat ou autre, et parfois mĂȘme mandataire judiciaire - ça existe hors ambiance dents de la mer - de le savoir, de ne pas se prendre au sĂ©rieux et de rire un peu entre vrais gens ... "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", "il" disait aussi ! ... mais non franchement non ... en plus ils nous traiteraient de con, nous !!! eux !!! En outre, Ă  voir tous ces ignorants, caraques saboteurs de la langue française, qui pensent orgueilleusement compenser leur infĂąme inculture en employant des anglicismes pour donner ce qu'ils pensent ĂȘtre de grandes leçons de droit, on aurait plaisir Ă  indiquer que l'ironie de la chose est que, prĂ©cisĂ©ment, tout donneurs de leçon qu'ils soient, ils sont en infraction avec la loi. Oui, dĂ©jĂ  la Constitution de la RĂ©publique Française, dont l'article 2 dispose "La langue de la RĂ©publique est le français" puis la loi n°94-665 du 4 aout 1994 , qui dispose en son article 1 "Langue de la RĂ©publique en vertu de la Constitution, la langue française est un Ă©lĂ©ment fondamental de la personnalitĂ© et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l'enseignement, du travail, des Ă©changes et des services publics.". Mais on ne fera pas constater l'infraction, ça serait leur donner une importance qu'ils n'ont pas, et on ne va pas non plus leur apprendre le droit, ça serait prĂ©tentieux de notre part, et surtout mission impossible qui durerait la vie des rats ... autant uriner dans une contrebasse. Et puis il faut ĂȘtre indulgent, on est pas responsable de ses propres tares et ce serait quand mĂȘme cruel de leur dĂ©voiler qu'en rĂ©alitĂ© ils ne connaissent du droit que ce qu'on peut en lire dans la chronique judiciaire de Gala ou Closer. Il vaut mieux les tenir dans l'ignorance, mĂȘme si, je le rappelle, il n'y a pas de pire con que celui qui ne sait pas qu'il est con .. et la plupart l'ignorent ! Et c'est la lecture du Larousse de la langue Française qui apporte la conclusion la plus savoureuse "la forme linguistique propre Ă  une langue donnĂ©e et qui ne possĂšde pas de correspondant syntaxique dans une autre langue s'appelle un idiotisme". ConcrĂštement si on n'est pas capable de traduire un anglicisme, c'est alors un "idiotisme". Je serais Ă  leur place je m'empresserai de rĂ©tablir le français dans mon vocabulaire, mais il est vrai que cela supposerait pour eux une rééducation et un apprentissage de la langue de MoliĂšre dont la finesse et la richesse leur a Ă©chappĂ©. VoilĂ , pour en terminer, un conseil prenez une minute de divertissement et cherchez ces traductions inventĂ©es par cet ĂȘtre si orfĂšvre de notre langue ... vous en apprendrez plus sur le rire que de droit sur ce site , on peut se passer du second mais le premier est indispensable. Je vous en donne quelques unes, vous trouverez les autres et celles que je n'ai pas citĂ©es, elles sont magnifiques "- Ecce homo Voici la lessive. - Manou Militari Germaine s'est engagĂ©e dans les paras! - Mens sana in corpore salo En tout homme, il y a un cochon qui sommeille et, une fois de plus, le sous-titre de notre dĂ©finition se justifie pleinement - Testis unus, testis nullus On ne va pas loin avec une seule couille Vieux dicton romain. D'abord employĂ© par les garagistes Ă  propos des roues des chars brisĂ©s dans les courses, il a pris un sens moderne sensiblement diffĂ©rent. Signifie actuellement "Pour moi ce sera une glace Ă  deux boules." - Veni, vidi, vici Je suis venu nettoyer les cabinets." - Chi va piano, va sano Fais pas dans le piano, va aux toilettes. Ce sont tous ces fou-rires qui confirment que j'ai bien fait de donner le livre du prĂ©cĂ©dent Ă  quelqu'un bleu qui est l'inverse de n'importe qui. L'humour et la dĂ©rision ne sont finalement pas toujours oĂč on croit, ce qu'une page de la plume de l'inĂ©galable Reiser, reproduite ci dessous, illustre Ă  merveille, avec en outre l'habituelle constatation de la proximitĂ© flagrante entre l'hominidĂ© et l'espĂšce porcine laquelle le prend, comme nous allons le voir, avec un humour fataliste. BuschlĂ€ufer(Rock / DE) BuschlĂ€ufer pousse le rock alternatif avec du feeling, du punk et du bang dans de nouvelles sphĂšres. Il nous ouvre de nouveaux mondes et se dĂ©fend d'une maniĂšre rafraĂźchissante et non conventionnelle contre le bourdon radiophonique fade - l'auditeur consentant est envoyĂ© dans un voyage Ă©lodique et lyrique, parfois fort et brutal, parfois calme ï»żCette tenue qui reprĂ©sente la cĂ©lĂšbre ZĂ©zette dans le film "le pĂšre noĂ«l est une ordure" est l'arme absolu de sĂ©duction pour un thĂšme cinĂ©ma ou enterrement de vie de jeune fille ! Ce dĂ©guisement comprend la blouse bleue imprimĂ© qui se ferme avec des boutons blancs. Les autres accessoires sont proposĂ©s sĂ©parĂ©ment. La feuille de sĂ©curitĂ© sociale n'est pas vendue !! RĂ©fĂ©rence W/EM3250-new Fiche technique Composition 100% polyester Entretien Lavage Ă  l'eau tiĂšde Conseils Pas de javel, de chlore ni de sĂšche linge RĂ©fĂ©rences spĂ©cifiques Elleest nĂ©e oĂč Zezette ? ( le PĂšre NoĂ«l est une ordure la piĂšce de théùtre) Aller vers. Sections de cette Page. Aide accessibilitĂ©. Facebook. Adresse e-mail ou mobile: Mot de passe: Informations de compte oubliĂ©es ? S’inscrire. Montgeron. 23 avril 2020 · Elle est nĂ©e oĂč Zezette ? ( le PĂšre NoĂ«l est une ordure la piĂšce de théùtre) VidĂ©os connexes forum de cinquantaineouvert a toutes propositions ou suggestions Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon Japon le display ... 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