RĂ©sultatspour la requĂȘte : conscience inconscient. Mots clĂ©s de votre sujet. Accueil L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? 4 pages - 1,80 € L'inconscient permet-il autant que la conscience de dĂ©finir l'homme ? 6 pages - 1,80 € Les lacunes de la conscience justifient-elles l'existence de l'inconscient ? (ProblĂ©matique et textes) 11 pages - 1,80 €

Notion la conscience Le sujetCe cours sur la conscience vous aidera Ă  prĂ©parer l'Ă©preuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filiĂšre L, ES, S. Au programme la dĂ©finition de l'homme comme roseau pensant par Pascal, la critique du libre-arbitre par Nietzsche... Notions liĂ©es Liste des notions Sujet possible La conscience est-elle source de libertĂ© ou de contrainte ? GrĂące Ă  la conscience, je n’agis pas par simple rĂ©flexe, par instinct, comme on peut penser que c’est le cas chez les animaux. Le principe de mes actions se trouve dans ma volontĂ©. J’agis de telle maniĂšre parce que je l’ai voulu. N’est-ce pas cela la libertĂ© ? Pourtant, on peut se demander s’il ne faut pas plutĂŽt voir lĂ  une contrainte. Si j’agis de maniĂšre consciente, je deviens responsable de tous mes actes. Or avec la responsabilitĂ© commence la contrainte les interdits, les impĂ©ratifs, la loi morale, pĂšsent sur moi, et sur chacun de mes actes. La question se pose donc la conscience nous libĂšre-t-elle, ou nous asservit-elle ? La conscience nous libĂšre de notre condition finie – Pascal La conscience est ce pouvoir qu’a l’homme de se mettre Ă  distance de lui-mĂȘme, et de se prendre lui-mĂȘme pour objet de rĂ©flexion que suis-je ? Que dois-je faire ? Quel est le sens de la vie ? On ne se contente plus d’ ĂȘtre », simplement, comme cette pierre au bord du chemin est », mais on sait qu’on existe. Nous ne sommes plus simplement dans le monde » comme un simple objet posĂ© çà ou lĂ , mais nous nous connaissons comme insĂ©rĂ© dans un monde, en tant que sujet pensant. Cela constitue le privilĂšge de l’homme les autres ĂȘtres vivants tels que les animaux existent et agissent, mais sans en ĂȘtre conscients. Leurs actions sont dĂ©terminĂ©es par l’instinct. On ne trouvera jamais par exemple un chien ou un cheval qui mĂ©dite sur son existence, et qui se pose la question du sens de la vie. Les animaux vivent, sans avoir conscience d’eux-mĂȘmes comme ĂȘtres vivants. De ce fait, la conscience est ce qui vient fonder la dignitĂ© humaine, ce par quoi il surpasse les autres ĂȘtres vivants, et mĂȘme l’univers lui-mĂȘme s’il faut en croire Pascal, dans les PensĂ©es L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignitĂ© consiste donc en la pensĂ©e. C’est de lĂ  qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durĂ©e, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc Ă  bien penser voilĂ  le principe de la morale. Roseau pensant. — Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignitĂ©, mais c’est du rĂšglement de ma pensĂ©e. Je n’aurai pas davantage en possĂ©dant des terres par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensĂ©e, je le comprends. On le voit par la conscience, l’homme dĂ©passe l’univers. Si du point de vue matĂ©riel, l’homme est Ă©crasĂ© par celui-ci, puisqu’il n’est qu’un point infiniment petit, du point de vue spirituel, l’homme prend sa revanche, et apparaĂźt comme le sommet de la CrĂ©ation. La conscience apparaĂźt donc comme ce qui nous libĂšre de notre condition finie et misĂ©rable ; comme ce qui nous libĂšre du pouvoir nĂ©antisant de l’univers, que ce dernier exerce sur moi d’un point de vue matĂ©riel. La conscience est donc bien une source de libertĂ©, par le pouvoir qu’elle nous donne sur le reste du monde. NĂ©anmoins, avec la conscience apparaĂźt la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions si j’agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l’on peut me punir si j’agis mal. La conscience n’apparaĂźt-elle pas de ce fait comme un prĂ©texte pour une lente entreprise de domestication morale, qui me fait perdre ma libertĂ© premiĂšre ? La conscience comme ruse thĂ©ologique asservissante - Nietzsche Si j’agis de maniĂšre inconsciente, par exemple pris d’un accĂšs de folie furieuse dans laquelle je ne m’appartiens plus, je ne suis pas responsable de mes actes. Avec la conscience apparaĂźt la responsabilitĂ©. C’est pourquoi d’un point de vue judiciaire, un crime passionnel est moins sĂ©vĂšrement puni qu’une action commise de maniĂšre dĂ©libĂ©rĂ©e, calculĂ©e longtemps Ă  l’avance. Une action consciente est considĂ©rĂ©e comme effet d’une volontĂ© libre, d’un choix rationnel. Aucun dĂ©terminisme ne vient s’y glisser. La notion de libre arbitre vient condenser ces trois idĂ©es liĂ©es volontĂ©, libertĂ© et responsabilitĂ©. J’ ai un libre arbitre » signifie mon action est le fruit de ma volontĂ© en tant qu’elle est libre dĂ©terminĂ©e par rien d’autre qu’elle-mĂȘme, et de ce fait je suis responsable des consĂ©quences de celle-ci. La notion de conscience devient donc le cheval de Troie par lesquels les thĂ©ologiens et les partisans de la morale judĂ©o-chrĂ©tienne viennent condamner la plupart de nos actions, Ă©touffant notre spontanĂ©itĂ© dans des dizaines de commandements et d’impĂ©ratifs moraux. Ceux-ci n’ont aucun fondement la loi morale n’a pas d’autre but que de donner le droit Ă  ces bourreaux un prĂ©texte pour punir, c’est-Ă -dire exercer leur violence en toute lĂ©galitĂ©, ainsi que l’affirme Nietzsche dans le CrĂ©puscule des Idoles Il ne nous reste aujourd'hui plus aucune espĂšce de compassion avec l'idĂ©e du libre arbitre » nous savons trop bien ce que c'est - le tour de force thĂ©ologique le plus mal famĂ© qu'il y ait, pour rendre l'humanitĂ© responsable » Ă  la façon des thĂ©ologiens, ce qui veut dire pour rendre l'humanitĂ© dĂ©pendante des thĂ©ologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance Ă  vouloir rendre responsable. Partout oĂč l'on cherche des responsabilitĂ©s, c'est gĂ©nĂ©ralement l'instinct de punir et de juger qui est Ă  l'oeuvre. On a dĂ©gagĂ© le devenir de son innocence lorsque l'on ramĂšne un Ă©tat de fait quelconque Ă  la volontĂ©, Ă  des intentions, Ă  des actes de responsabilitĂ© la doctrine de la volontĂ© a Ă©tĂ© principalement inventĂ©e Ă  fin de punir, c'est-Ă -dire avec l'intention de trouver coupable. Toute l'ancienne psychologie, la psychologie de la volontĂ© n'existe que par le fait que ses inventeurs, les prĂȘtres, chefs de communautĂ©s anciennes, voulurent se crĂ©er le droit d'infliger une peine - ou plutĂŽt qu'ils voulurent crĂ©er ce droit pour Dieu... Les hommes ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme libres », pour pouvoir ĂȘtre jugĂ©s et punis, - pour pouvoir ĂȘtre coupables par consĂ©quent toute action devait ĂȘtre regardĂ©e comme voulue, l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience. On voit qu’apparaĂźt ici une toute autre conception de la libertĂ©, qui repose plutĂŽt sur l’idĂ©e de spontanĂ©itĂ© la conscience et par-delĂ  le libre arbitre ne fait que brider cette spontanĂ©itĂ©, la briser, sous des impĂ©ratifs moraux. Pour Nietzsche, nous agissons, comme les animaux, par instinct. Il est donc injuste de responsabiliser l’homme par la notion de conscience, et cela n’est que le symptĂŽme d’une volontĂ© de punir, tout aussi animale, de la part des religieux. Muni de cette nouvelle dĂ©finition de la libertĂ©, nous pouvons le dire la conscience est plus une source de contrainte que de libertĂ©. Elle est mĂȘme au fondement de la loi morale, destructrice de toute spontanĂ©itĂ©, donc de toute libertĂ©. Mais refuser la notion de libre arbitre, c’est-Ă -dire notre libertĂ© et notre responsabilitĂ©, n’est-ce pas lĂ  une conduite de mauvaise foi ? Telle est l’idĂ©e que nous allons Ă  prĂ©sent examiner. Pour lire la suite, tĂ©lĂ©chargez l'ouvrage les Notions de Philosophie !

Coursvidéo L'inconscient - Cours de Philosophie Terminale. Dans cette vidéo nous allons nous intéresser à l'inconscient en philosophie en étudiant la position de différents philosophes ayant pu s'intéresser à ce sujet. Cette vidéo vous permettra d'avoir un aperçu complet de ce qu'est l'inconscient en philosophie pour que vous
Objectif Comprendre la notion d'inconscient Points clĂ©s L'inconscient met en Ă©vidence la baisse de la vigilance, contrairement Ă  la conscience. Chez l'homme, certains comportements sont en effet automatiques, rĂ©sultant d'habitudes. L'inconscience implique Ă©galement l'irresponsabilitĂ© morale. Cependant, l'inconscient pose dĂ©bat sur la souverainetĂ© ou non de la conscience. 1. De l'inconscience animale Ă  la conscience humaine a. Inconscience et vigilance Les animaux et les hommes ont des perceptions, Ă©prouvent des sensations et manifestent des comportements liĂ©s Ă  leur survie. Ils sont dotĂ©s de conscience, au sens de vigilance psychique. L'inconscience met en Ă©vidence la baisse de la vigilance c'est un Ă©tat physique et mental liĂ© au fonctionnement du corps. Ainsi le sommeil est-il un Ă©tat inconscient. La conscience culmine chez l'homme en effet, l'homme est un ĂȘtre vivant qui ne se borne pas Ă  sentir, percevoir et agir ; il sait qu'il sent, perçoit et agit. L'ĂȘtre humain s'avĂšre capable de rĂ©flexion sur soi. La conscience rĂ©flĂ©chie n'appartient qu'au sujet pensant dotĂ© de raison. Dans cette perspective, ne serait-il pas tentant d'attribuer le plus haut degrĂ© de conscience Ă  l'homme ? L'inconscience ne serait-elle pas liĂ©e aux ĂȘtres les plus instinctifs, alors que la conscience rĂ©flĂ©chie, liĂ©e Ă  l'intelligence et Ă  la pensĂ©e, caractĂ©riserait les ĂȘtres capables d'hĂ©siter entre plusieurs actions possibles et de dĂ©libĂ©rer avec lui-mĂȘme avant de choisir ? Bergson 1859-1941 souligne l'intensitĂ© de la conscience humaine au moment du choix Quels sont [...] les moments oĂč notre conscience atteint le plus de vivacitĂ© ? Ne sont-ce pas les moments de crise intĂ©rieure, oĂč nous hĂ©sitons entre deux ou plusieurs partis Ă  prendre [...] ? Si conscience signifie mĂ©moire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix. » L'Énergie spirituelle, 1919 C'est pourquoi, il est douteux », comme le dit encore Bergson, qu'on rencontre la conscience dans des organismes [...] qui n'ont pas de dĂ©cisions Ă  prendre ». b. Inconscience et habitude On observe chez l'homme certains comportements instinctifs, rĂ©sultant d'habitudes acquises. La plupart de ces comportements, dans la vie quotidienne, sont machinaux nous n'avons pas besoin, pour accomplir certaines actions, de rĂ©flĂ©chir. L'apprentissage de la conduite automobile, par exemple, semble fastidieuse, mais une fois que nous maĂźtrisons cette conduite, nous n'y pensons plus. Il en va de mĂȘme pour l'apprentissage d'un sport, voir d'un instrument de musique. N'y a-t-il pas, dans ces automatismes de la vie quotidienne, une forme d'inconscience ? Il y a, en tout homme, un ensemble d'automatismes, facilitant l'adaptation au milieu naturel et Ă  l'environnement social. La pensĂ©e consciente aurait, en somme, pour auxiliaires des activitĂ©s inconscientes fort utiles, ayant une fonction pratique. 2. L'inconscience morale une inconscience typiquement humaine L'inconscience n'est pas seulement un Ă©tat propre Ă  un organisme vivant, mettant en Ă©vidence une dĂ©faillance, une baisse ou une interruption de la vigilance. C'est aussi un Ă©tat d'esprit accompagnant un certain type de conduite humaine. On dit d'un homme qu'il est inconscient lorsque sa conduite est irresponsable ou lĂ©gĂšre, s'avĂšre blĂąmable, et porte prĂ©judice tant Ă  lui-mĂȘme qu'Ă  autrui. Il ne mesure pas les consĂ©quences de ses actes et ne prend pas en considĂ©ration la personne d'autrui. Ses dĂ©sirs et ses passions l'emportent sur sa raison, il semble ĂȘtre indiffĂ©rent aux valeurs morales. Les philosophes, dĂšs l'AntiquitĂ© grecque, dĂ©noncent ce type d'inconscience, caractĂ©risĂ©e par la non-maĂźtrise de soi. Socrate 470-399 av. est un modĂšle de maĂźtrise de soi et de dignitĂ© morale, que les Ă©coles philosophiques postĂ©rieures au platonisme ne cesseront de cĂ©lĂ©brer. La sagesse socratique porte la conscience morale Ă  son plus haut degrĂ© de perfection. 3. Le sujet pensant est-il conscient de tout ce qu'il pense, conçoit et ressent ? a. Les activitĂ©s inconscientes ne mettent pas en cause la souverainetĂ© de la conscience Les philosophes n'ont pas manquĂ© de signaler, au sein du sujet conscient, la prĂ©sence d'opĂ©rations et d'Ă©tats inconscients. Ainsi, comme l'explique Leibniz 1646-1716, les hommes ne perçoivent pas toutes les impressions qu'ils ressentent. Certaines perceptions sont insensibles ce sont des perceptions qui affectent le sujet, mais dont il ne se rend pas compte. Ainsi en est-il du bruit de la mer Pour entendre le bruit de la mer, il faut bien qu'on entende les parties qui composent ce tout, c'est-Ă -dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse que dans l'assemblage confus de tous les autres ensemble, et qu'il ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait Ă©tait seule » Nouveaux essais sur l'entendement humain, 1704 Leibniz montre donc qu'il existe des perceptions de l'Ăąme dont nous ne sommes pas conscients. Mais, tout en signalant cette part d'inconscient en l'homme, la plupart des philosophes ne cessent de cĂ©lĂ©brer la souverainetĂ© du sujet conscient. Spinoza, dans La Lettre Ă  Shuller 1674-1675, compare la libertĂ© humaine Ă  celle de la pierre Une pierre reçoit d'une cause extĂ©rieure qui la pousse Ă  une certaine quantitĂ© de mouvement, par laquelle elle continuera certainement de se mouvoir aprĂšs l'arrĂȘt de l'impulsion externe. [...] Cette pierre, assurĂ©ment, puisqu'elle n'est consciente que de son effort, et qu'elle n'est pas indiffĂ©rente, croira ĂȘtre libre et ne persĂ©vĂ©rer dans son mouvement que par la seule raison qu'elle le dĂ©sire. Telle est cette libertĂ© humaine que tous les hommes se vantent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs dĂ©sirs et ignorants des causes qui les dĂ©terminent ». Cette lettre, restĂ©e cĂ©lĂšbre dans l'histoire de la philosophie, montre que Spinoza ne croit pas Ă  la libertĂ© humaine. Toutefois, il serait faux de dire que Spinoza renonce Ă  l'idĂ©e de libertĂ© sachant que la libertĂ© est une illusion, dira-t-il en substance dans L'Éthique 1677, l'homme pourra apprendre Ă  devenir libre. Autrement dit, la conscience de ne pas ĂȘtre libre donne accĂšs Ă  la libertĂ©. b. La contestation de la souverainetĂ© de la pensĂ©e consciente Au XIXe siĂšcle, l'idĂ©e que la conscience est transparente Ă  elle-mĂȘme est radicalement remise en cause. Nietzsche 1844-1900 dĂ©nonce la superficialitĂ© de l'activitĂ© consciente. La pensĂ©e consciente ne serait qu'un aspect minime, voire dĂ©risoire, de l'activitĂ© de l'esprit. Ce qu'il y a de meilleur en l'homme Ă©chapperait Ă  la juridiction du moi » conscient. Le sujet conscient et volontaire, un et unifiĂ©, serait une illusion, engendrĂ©e la tradition grecque et chrĂ©tienne. La contestation vient ensuite de la psychanalyse. Freud 1856-1939, partant de l'Ă©tude des souffrances psychologiques, pose l'activitĂ© d'un inconscient, parallĂšlement Ă  celle de la conscience et opĂ©rant, donc, Ă  l'insu du sujet rĂ©flĂ©chi. La pensĂ©e consciente n'aurait pas la toute puissance que la tradition philosophique, morale, et religieuse, lui prĂȘte. Il y aurait, en tout homme, dĂšs l'enfance, des images, des souvenirs et des pensĂ©es, Ă©cartĂ©s et maintenus hors de la conscience cette opĂ©ration, que Freud nomme le refoulement », serait liĂ©e Ă  la pulsion sexuelle. Selon Freud, trois instances structurent le psychisme le moi », le ça », le surmoi ». Le moi » est l'Ă©quivalent de ce que nous appelons la conscience ». Notre moi s'exprime, par exemple, lorsque nous disons je ». Le ça » correspond Ă  l'inconscient, et plus particuliĂšrement aux pulsions et aux dĂ©sirs dont nous n'avons pas conscience - et dont le surmoi » empĂȘche la rĂ©alisation. Le surmoi correspond essentiellement Ă  l'instance morale Freud le compare Ă  la loi, aux interdits, mais aussi Ă  l'image du pĂšre. La seconde topique », qui correspond Ă  la tentative de dĂ©crire la structure du psychisme divisĂ©e en un moi, un ça et un surmoi a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e par Freud en 1920. La psychanalyse marque profondĂ©ment la pensĂ©e philosophique car elle met en cause l'idĂ©e traditionnelle de la conscience, par essence rationnelle. L'hypothĂšse de l'inconscient ruine l'idĂ©e selon laquelle le moi » serait maĂźtre en sa maison », selon les propres termes de Freud. Le moi » n'est dĂ©sormais plus transparent Ă  lui-mĂȘme. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! Fiche de cours VidĂ©os Profs en ligne
LInconscient est un rĂ©servoir inĂ©puisable de connaissances et de capacitĂ©s, possĂ©dant un vĂ©ritable pouvoir de crĂ©ation et de projection. Nous savons aujourd'hui que, lors d'une Transe Hypnotique, nous sommes bien plus proche du rĂȘve que du sommeil. En revanche, lorsque nous dormons, notre inconscient et nos rĂȘves sont capables de nous faire vivre des
En s’appuyant sur la dĂ©finition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximitĂ© Ă  soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle ce qui conduirait Ă  des comparaisons un peu dĂ©licates et peu utiles entre l’homme et l’animal que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possĂšde et en use, fait de lui un ĂȘtre exceptionnel. À cet Ă©gard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour Ă©valuer ce qu’elle apporte Ă  l’existence humaine. Le problĂšme que vise alors votre analyse du sujet revient Ă  un paradoxe. D’une part, la conscience est, Ă  l’évidence, un mode d’ĂȘtre dont l’homme tire tous les profits puisqu’il Ă©value au moyen de cette conscience les possibilitĂ©s de son action. Mais d’autre part la conscience fait dĂ©couvrir Ă  l’homme ses propres limites et ses impossibilitĂ©s, c’est-Ă -dire que la conscience est Ă©galement le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilitĂ© de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigĂ© complet]

Linconscient Est Il Une Fatalité. L'inconscient désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience. Chez Freud, l'inconscient est fait de tous les contenus Recherche Dissertations; S'inscrire; Se connecter; Contactez-nous; Archives du BAC (40 200) Art (10 770) Biographies (6 069) Divers (46 018) Histoire et Géographie (17 257) Littérature (29

â–Ș La conscience – Être conscient, est-ce savoir ? – Faut-il se mĂ©fier de sa conscience ? – La conscience de soi est-elle une connaissance ? – La conscience n’est-elle tournĂ©e que vers elle-mĂȘme ? – La conscience peut-elle ĂȘtre un fardeau ? – La conscience peut-elle ĂȘtre un obstacle pour l’action ? – Peut-on Ă©chapper aux exigences de la conscience ? – Peut-on parvenir Ă  une complĂšte conscience de soi ? – Peut-on penser sans sentir ? – Sommes-nous conscients ou avons-nous Ă  nous rendre conscients ? – Suis-je le mieux placĂ© pour me connaĂźtre ? â–Ș La conscience et l’art – L’art transforme-t-il notre conscience du rĂ©el ? – L’expĂ©rience de l’Ɠuvre d’art modifie-t-elle la conscience que nous avons du monde ? – La crĂ©ation artistique est-elle seulement l’expression d’une subjectivitĂ© ? â–Ș La conscience et le bonheur – La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle Ă  notre bonheur ? – La conscience fait-elle le malheur de l’homme ? – La conscience fait-elle obstacle Ă  notre bonheur ? – Peut-on ĂȘtre heureux sans le savoir ? â–Ș La conscience et le devoir – Suffit-il d’avoir bonne conscience pour ĂȘtre sĂ»r d’agir moralement ? – Suffit-il d’ĂȘtre conscient de ses actes pour en ĂȘtre responsable ? – Suis-je le seul Ă  savoir ce que je dois faire ? â–Ș La conscience et l’État – Le citoyen doit-il obĂ©ir Ă  l’État ou Ă  sa conscience ? – Que vaut la loi du cƓur contre la loi de l’État ? â–Ș La conscience et l’inconscient – L’hypothĂšse de l’inconscient est-elle nĂ©cessaire Ă  la connaissance de soi ? – L’hypothĂšse de l’inconscient exclut-elle toute connaissance de soi ? – L’inconscient n’est-il qu’un moindre degrĂ© de conscience ? – L’inconscient n’est-il qu’une conscience obscurcie ? – L’inconscient pense-t-il ? – Peut-on agir inconsciemment ? – Peut-on concevoir une conscience sans inconscient ? – Peut-on s’excuser en disant j’ai agi inconsciemment » ? – Puis-je ne pas savoir ce que je fais ? – Une pensĂ©e peut-elle ĂȘtre inconsciente ? â–Ș La conscience et la justice – Ressentir l’injustice m’apprend-il ce qui est juste ? â–Ș La conscience et le langage – N’exprime-t-on que ce dont on a conscience ? – Penser, est-ce se parler Ă  soi-mĂȘme ? – Peut-on ne pas savoir ce que l’on dit ? – Sait-on toujours ce que l’on dit ? – Sans langage, puis-je prendre conscience de moi-mĂȘme ? â–Ș La conscience et la libertĂ© – La conscience d’ĂȘtre libre peut-elle ĂȘtre illusoire ? – La conscience de soi rend-elle libre ? – La conscience est-elle ce qui me rend libre ? – La conscience est-elle source de libertĂ© ou de contrainte ? – La conscience implique-t-elle la maĂźtrise de soi ? – Prendre conscience, est-ce se libĂ©rer ? – Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous dĂ©termine pour nous en libĂ©rer ? – Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? â–Ș La conscience et la raison – Le doute est-il une force ou une faiblesse ? – Peut-on penser sans douter ? â–Ș La conscience et le travail – Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? â–Ș La conscience et la vĂ©ritĂ© – La conscience peut-elle nous tromper ? – Peut-on se mentir Ă  soi-mĂȘme ? – Sommes-nous tels que nous croyons ĂȘtre ? â–Ș La conscience et autrui – Avons-nous besoin d’autrui pour avoir conscience de nous-mĂȘmes ? – Comment sait-on qu’un autre ĂȘtre est conscient ? – Est-ce dans la solitude qu’on prend conscience de soi ? – Faut-il s’identifier Ă  autrui pour le comprendre ? – Prendre conscience de soi, est-ce devenir Ă©tranger Ă  soi ? – Puis-je ĂȘtre moi-mĂȘme sans le regard d’autrui ? â–Ș La conscience et la croyance – Faut-il se mĂ©fier des Ă©vidences ? – La conscience est-elle source d’illusions ? â–Ș La conscience et le dĂ©sir – Les hommes savent-ils ce qu’ils dĂ©sirent ? – Sommes-nous conscients de ce que nous dĂ©sirons ? â–Ș La conscience et l’esprit – Est-ce par l’intĂ©rioritĂ© qu’il faut dĂ©finir l’esprit ? – Peut-on penser par soi-mĂȘme sans penser contre soi-mĂȘme ? â–Ș La conscience et l’histoire – Les hommes savent-ils l’histoire qu’ils font ? â–Ș La conscience et la loi – Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ? â–Ș La conscience et la morale – Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ? – Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralitĂ© ? – Faut-il se connaĂźtre soi-mĂȘme pour bien agir ? – Peut-on ĂȘtre immoral sans le savoir ? – Suffit-il de suivre sa conscience pour ĂȘtre dans son droit ? â–Ș La conscience et le rĂ©el – Connaissons-nous immĂ©diatement le rĂ©el ? â–Ș La conscience et la sociĂ©tĂ© – La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la sociĂ©tĂ© Ă  laquelle il appartient ? – La sociĂ©tĂ© peut-elle ĂȘtre rendue responsable des illusions de notre conscience ? â–Ș La conscience et le sujet – De quoi parle-t-on quand on dit je » ? – Faut-il apprendre Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme ? – L’homme est-il condamnĂ© Ă  se faire des illusions sur lui-mĂȘme ? – La conscience de soi est-elle trompeuse ? – La conscience fait-elle de moi ce que je suis ? – La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ? – Le sujet se dĂ©finit-il par sa conscience ? – Peut-on ĂȘtre en conflit avec soi-mĂȘme ? – Peut-on se connaĂźtre soi-mĂȘme ? – Peut-on se voir tel que l’on est ? – Pourquoi chercher Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme ? – Pourquoi faudrait-il chercher Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme ? – Pourquoi vouloir se connaĂźtre ? – Que peut-on savoir de soi ? – Suis-je ce que j’ai conscience d’ĂȘtre ? – Suis-je ce que je crois ĂȘtre ? – Suis-je le mieux placĂ© pour me connaĂźtre moi-mĂȘme ? â–Ș La conscience et l’homme – Est-ce par la conscience qu’il faut dĂ©finir l’homme ?
Icila formule est empreinte d'une certaine rĂ©serve, mais souvent la dĂ©nonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensĂ©es », il Ă©crit : « J'allais ainsi contre le plus fort prĂ©jugĂ© des temps modernes ; et de toute façon je devais ĂȘtre jugĂ© sĂ©vĂšrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas Ă  quatre pattes l'inconscient, le subconscient
LA CONSCIENCE et l’inconscient INTRODUCTION dĂ©finitions 1. ĂȘtre conscient c’est ĂȘtre prĂ©sent Ă  soi et au monde ; ĂȘtre lĂ , sentir, prendre acte, il y a le froid par exemple ĂȘtre capable de rĂ©agir. C’est la conscience immĂ©diate. Un systĂšme sensori-moteur et un systĂšme nerveux central en bon ordre suffisent pour ĂȘtre conscient en ce sens. Ne pas ĂȘtre conscient en ce sens lĂ , c’est ĂȘtre endormi, ivre mort ou atteint d’une pathologie de la perception. Etre conscient, c’est percevoir. 2. ĂȘtre conscient, c’est percevoir qu’on perçoit, se rendre vraiment compte de ce dont on a une conscience immĂ©diate ; ce n’est pas seulement ĂȘtre lĂ , c’est savoir qu’on est lĂ . C’est ce qu’on appelle la conscience rĂ©flĂ©chie, qui fait retour sur ce dont on a une conscience immĂ©diate. D’oĂč un double mouvement – distanciation mettre Ă  distance la sensation de froid qui m’engourdit, me glace, me colle comme un objet pour la pensĂ©e, plus seulement comme un vĂ©cu , un Ă©tat. C’est ce qui se passe quand je porte attention Ă  quelque chose dont j’ai par ailleurs la sensation. Il y a pas seulement le froid, il y a dĂ©sormais le froid pour moi. – d’appropriation, de synthĂšse il y a aussi moi dans le froid. Percevoir qu’on perçoit, c’est en mĂȘme temps que l’on prend conscience de l’état de conscience distanciation , prendre conscience que cet Ă©tat de conscience est le mien c’est moi qui ait froid. Ce qui signifie qu’en mĂȘme temps que je perçois que je perçois, je m’entraperçois. Je me perçois comme sujet de cet objet Ă©tat de conscience mĂȘme si je ne suis pas l’objet de ma conscience. La conscience rĂ©flĂ©chie est donc en mĂȘme temps que la pleine conscience des choses, la conscience de soi. En ce sens, ne pas ĂȘtre conscient, c’est ĂȘtre par exemple comme le somnambule il perçoit mais ne se perçoit pas percevant et du coup n’a aucune mĂ©moire de ces promenades nocturnes ni de compte Ă  rendre qu’il ne ramĂšne pas Ă  soi ; c’est aussi le cas du schizophrĂšne qui ne ramĂšne pas Ă  lui ses actes, par distraction il a eu une intention, mais c’est Ă  un autre qu’il prĂȘte l’action ; c’est aussi le cas de la distraction pathologique impossibilitĂ© de synthĂ©tiser tous les actes et Ă©tats de conscience. Cette conscience rĂ©flĂ©chie fait 1 qu’on est capable de faire retour sur ce dont on a une conscience immĂ©diate de s’interroger, d’analyser, de douter, donc de penser. C’est ce qui permet la conscience morale je peux juger et me juger, attribuant Ă  moi-mĂȘme mes actes et Ă©tats de conscience. 2 qu’on possĂšde le je dans sa propre reprĂ©sentation », on se pense comme UN et IDENTIQUE MĂȘme sous les divers Ă©tats de conscience. Sans cela, on se perdrait dans tous nos Ă©tats de conscience, sentiment de dispersion, d’éclatement. C’est ce qui fait qu’on se reprĂ©sente comme une seule et mĂȘme personne » – Texte de Kant, texte 1 p. 190 Kant considĂšre que cette conscience rĂ©flĂ©chie est un privilĂšge humain » donc une qualitĂ© essentielle et distinctive de l’homme, acquise ce n’est que vers 1 an que l’enfant prend conscience de lui-mĂȘme en particulier grĂące au langage, au mot “Je”. Les psychologues confirme cette idĂ©e que le soi doit Ă©merger, que se sentir soi, ce n’est pas encore se savoir soi, se distinguer des autres, se penser Ă  la premiĂšre personne . Et par lĂ , il est une personne, une fin en soi » et a une dignitĂ©, une valeur absolue ; l’animal comme un objet n’est qu’un moyen », a un prix, une valeur absolue Mais Nietzsche souligne lui les limites de cette conscience de soi, via son origine. C’est parce que l’homme est un ĂȘtre inadaptĂ©, qu’il est un ĂȘtre qui a besoin des autres, qu’il doit leur dire ce dont il a besoin et qu’il doit se le dire et ĂȘtre conscient pour cela, mais pas plus superficialitĂ© de la conscience. C’est donc un privilĂšge bien fragile, peut-ĂȘtre usurpĂ© certains animaux ont cette conscience de soi et lourd Ă  assumer la conscience entraĂźne la responsabilitĂ© devant soi et les autres. I. de la certitude d’ĂȘtre A. Descartes et le Cogito ergo sum “je pense donc je suis”. On y retrouve donc la diffĂ©rence entre le domaine des moeurs action, la morale provisoire parce qu’il faut agir et que l’irrĂ©solution entraĂźne ou l’inĂ©fficacitĂ© ou l’apathie et celui du jugement, le principe du doute hyperbolique exagĂ©rĂ© et feint et ses consĂ©quences les deux sources de nos connaissances sens et raisonnement se tarissent et la rĂ©alitĂ© mĂȘme de notre pensĂ©e est rejetĂ©e. Tout devient faux, mais si tout est faut, c’est parce qu’il y a doute; douter, c’est penser et si je pense, je sais que je pense et donc que je suis. C’est une intuition indubitable, que l’on peut prendre comme une vĂ©ritĂ© et mĂȘme comme un modĂšle de vĂ©ritĂ© tout ce qui se prĂ©sentera avec la mĂȘme Ă©vidence, la mĂȘme clartĂ© pourra ĂȘtre considĂ©rĂ© vrai. Mais Descartes ne s’arrĂȘte pas lĂ , il va jusqu’à dire que non seulement, je sais que je suis 1 , mais je sais aussi ce que je suis 2. Je suis une substance pensante, une Ăąme. Le passage de 1 Ă  2, c’est ce qu’on appelle le saut substantialiste et il s’appuie sur un DUALISME je suis esprit et j’ai un corps et sur un SUBSTANTIALISME sub-stance, ce qui se tient dessous; il y aurait donc l’existence d’une substance pensante, sous mes pensĂ©es et Ă©tats de consciences. B. Critiques du cogito – le dualisme si on distingue la pensĂ©e et l’étendue, l’ñme et le corps, comment expliquer que l’ñme immatĂ©rielle puisse commander au corps ou qu’il puisse l’affecter, d’oĂč des monismes 1 seul principe, mono qui semblent plus cohĂ©rents tout est matĂ©riel matĂ©rialisme , tout est esprit immatĂ©rialisme de Berkeley cf le cours sur matiĂšre et esprit – le substantialisme pourquoi associer le Je Ă  une substance pensante, parce qu’on a l’a priorui que ce qui est propre Ă  l’homme, c’est la pensĂ©e; parce qu’on pense la prise de conscience sous la forme d’une appropriation, d’une digestion, on ramĂšne Ă  soi ce dont on prend conscience; alors qu’on pourrait la penser comme un mouvement vers, on va vers ce dont on prend conscience. La conscience est intentionalitĂ©, c’est ce que soutiennent Husserl et Sartre. connaĂźtre, c’est s’éclater vers » De plus, -ce n’est pas parce qu’il y a constat d’une activitĂ© que j’en suis forcĂ©ment, ce n’est pas parce que ça pense, que c’est moi qui pense, que je suis pensĂ©e. Pour Nietzsche, Descartes est victime de la grammaire – pour affirmer que je sais ce que je suis, il faut ajouter Ă  l’idĂ©e d’un je qui peut en effet ĂȘtre intuitionnĂ© comme une Ă©vidence, une expĂ©rience de ce Je OR comme le souligne l’empiriste Hume, on ne peut pas faire l’expĂ©rience la rencontre de son Je, car pour cela il faudrait le saisir en dehors de tout Ă©tat de consciencen ce qui revient Ă  dire que nous sĂ©rions inconscient et dans ce cas le je disparaĂźt avec la conscience S’il y a un je , c’est un je transcendantal » c’est-Ă -dire qui est condition de toute expĂ©rience possible, mais qui ne peut ĂȘtre l’objet d’aucune expĂ©rience et donc Descartes a commis un paralogisme, un faux raisonnement. Il est allĂ© trop loin. Transition ceci dit, cette conscience de soi fait qu’on se sait ĂȘtre un je, une personne, mais elle ne me dit pas qui je suis, avoir un je, ce n’est pas encore avoir un moi un moi empirique II. la conscience est-elle connaissance? A. Du je au moi la connaissance de soi – x = je ĂȘtre un je, possĂ©der le je dans sa propre reprĂ©sentation avoir la conscience d’ĂȘtre, d’ĂȘtre une seule et mĂȘme personne, un sujet par opposition aux objets, mais un sujet parmi les sujets, qui sait qu’il est, ce qu’il est, se distingue des autres, mais sans pour autant savoir ce qui le distingue des autres. Un “je” impersonnel, un “je” transcendantal, dira Kant, sur lequel va pouvoir ĂȘtre construit le – je = moi avoir un moi et ĂȘtre moi moi, c’est je vu par je. Avoir un moi, ce n’est pas seulement, ce n’est pas seulement savoir que l’on est une seule et mĂȘme personne, c’est savoir QUI on est, quelle est notre personnalitĂ©, quel individu nous sommes. C’est le moi psychologique ou empirique, qui fait que je ne suis pas toi mais aussi que je reste moi sous les changements. Avoir un moi, c’est avoir une identitĂ©. Cette identitĂ© existe de maniĂšre objective et en ce sens je ne peux pas ne pas ĂȘtre moi je suis en tant qu’ĂȘtre vivant numĂ©riquement un , donc distinct des autres qui peuvent me ressembler, ĂȘtre mes Ă©gaux, mais ne peuvent pas Ă  cause de cette sĂ©paration spatiale ĂȘtre identique Ă  moi c’est le principe des indiscernables de Leibniz; j’ai un Ă©tat civil; je suis identifiĂ© par les autres; j’ai un corps, un code gĂ©nĂ©tique, etc
 Mais ce n’est pas parce que je suis moi objectivement que je suis moi pour moi; mon identitĂ© est aussi et surtout subjective ce que je pense ĂȘtre moi n’est pas forcĂšment ce que je suis objectivement je suis ce Ă  quoi je m’attache, mais aussi mon vĂ©cu , ma mĂ©moire exemple de l’inversion des corps et Ăąmes du prince et du savetier Ă  la rĂ©surrection imaginĂ© par Locke. L’identitĂ© objective fait de moi un homme diffĂ©rent des autres je ne peux pas ne pas ĂȘtre moi , mais l’identitĂ© subjective fait de moi, moi Ă©gal Ă  moi-mĂȘme je suis moi pour moi. – moi= moi ĂȘtre soi-mĂȘme cela renvoie Ă  un accord entre moi et moi ĂȘtre moi-mĂȘme, c’est d’abord ĂȘtre en accord externe entre ce que je suis et ce que je parais, ce que je pense et fais pas de masque ou s’il y a masque, je sais que ce n’est que le je de la comĂ©die humaine, 
 mais c’est surtout ĂȘtre en accord interne ĂȘtre soi-mĂȘme prĂ©suppose que l’on sait qui on est, on a alors le sentiment d’ĂȘtre en accord avec cela, mais il se peut que tout Ă  coup on se rĂ©vĂšle Ă©tranger Ă  soi impression d’ĂȘtre devenu quelqu’un d’autre, d’avoir Ă©tĂ© dĂ©personnalisĂ©, d’ĂȘtre possĂ©dĂ© dans la passion, comme il se peut qu’on se rende compte que l’on est pas encore pleinement soi en construction, en recherche de ce que l’on est. Etre soi-mĂȘme, ce serait alors ĂȘtre en accord avec ce qu’on doit ĂȘtre, ou se doit d’ĂȘtre. Transition ĂȘtre soi-mĂȘme prĂ©suppose donc qu’on se connaisse! B. la connaissance de soi 1. les obstacles Cette connaissance semble – gĂȘnĂ©e parles autres qui nous emprisonnent dans des jugements, dans des rĂŽles, qui nous habitent, conditionnant nos pensĂ©es, nos valeurs, nos dĂ©sirs MAIS aussi par nous-mĂȘmes – notre constitution , le fait que nous sommes en permanente construction et refonte, cherchant toujours Ă  coĂŻncider avec ce que nous pensons, souhaitons ĂȘtre. Or la connaissance prĂ©suppose un objet dĂ©fini et fini. – notre place, le fait que nous manquons de distance par rapport Ă  soi si la conscience est dĂ©voilante », elle fait de nous des dĂ©tecteurs de l’ĂȘtre » Ă  dĂ©faut d’en ĂȘtre les crĂ©ateurs ; exemple du paysage, Sartre, p 30 , elle est en quelque sorte aveugle sur elle-mĂȘme comme l’Ɠil qui voit tout mais ne peut se voir lui-mĂȘme. D’oĂč une absence de distance critique. – le fait que la conscience fasse en mĂȘme temps que la grandeur de l’homme sa misĂšre idĂ©e de la conscience malheureuse, qui fait qu’on n’a pas vraiment ou souvent le dĂ©sir de se connaĂźtre, car Ă  la fois on en sait dĂ©jĂ  TROP et PAS ASSEZ . D’oĂč fuite de soi dans le divertissement au sens de Pascal “di-vertir”= regarder ailleurs; ĂȘtre affairĂ©, au milieu des autres pour ne pas ĂȘtre face Ă  soi
 – la superficialitĂ© de notre conscience qui n’ est nĂ©e que tardivement par besoin d’assistance, de communiquer pour survivre selon Nietzsche et que la nature nous a donnĂ© plus pour la survie de l’espĂšce que pour la rĂ©alisation de soi individuelle. On est juste assez conscient pour se sentir responsable et avoir l’illusion d’ĂȘtre libre. Ce qui permet Ă  certains de nous tenir, de nous dominer, de faire en sorte qu’on ne sorte pas du troupeau. D’oĂč absence de transparence, de transluciditĂ© de la conscience que renforce la thĂ©orie psychanalytique freudienne de l’inconscient. 2. les mĂ©diations Cette connaissance est favorisĂ©e par autrui qui est garant de mon identitĂ© l’identitĂ© du sujet dans le temps se fonde sur le tĂ©moignage des autres » selon Leibniz dans Nouveaux essais sur l’entendement humain. Ma conscience fonctionne par intermittence, elle est soumise au temps j’oublie mais autrui me rappelle que c’est moi hier qui ait fait cela, mĂȘme si aujourd’hui je ne l’assume pas ou ne m’en rappelle pas d’oĂč identitĂ© morale de la personne. Les autres sont aussi des alter ego, alter donc Ă  distance pour me juger, mais aussi des ego semblables Ă  moi qui me permettent de mieux me comprendre ou me donnent l’occasion de me enfin par leur simple prĂ©sence, il m’oblige Ă  me voir comme un objet et Ă  me juger et Ă  Ă©prouver par exemple de la honte, alors que seul je me vois comme un sujet qui ne se rĂ©duit pas Ă  ce qu’il est lĂ , ou je ne me vois mĂȘme pas absorbĂ© dans mes actes ou sensations. D’oĂč le fameux “l’enfer, c’est les autres” dans Huis clos, non pas parce qu’ils me jugent, mais parce qu’ils m’obligent Ă  me juger, Ă  prendre conscience de ce que je suis et de ce qui est mon devoir selon LĂ©vinas. Et mĂȘme s’ils ne sont pas lĂ , ils m’accompagnent. Il suffit que je les imagine lĂ ! Et enfin par leur simple prĂ©sence, il m’oblige Ă  me voir comme un objet et Ă  me juger et Ă  Ă©prouver par exemple de la honte, alors que seul je me vois comme un sujet qui ne se rĂ©duit pas Ă  ce qu’il est lĂ , ou je ne me vois mĂȘme pas absorbĂ© dans mes actes ou sensations. D’oĂč le fameux “l’enfer, c’est les autres” dans Huis clos, non pas parce qu’ils me jugent, mais parce qu’ils m’obligent Ă  me juger, Ă  prendre conscience de ce que je suis et de ce qui est mon devoir selon LĂ©vinas. Et mĂȘme s’ils ne sont pas lĂ , ils m’accompagnent. Il suffit que je les imagine lĂ ! mon expĂ©rience, le vĂ©cu, on se dĂ©couvre en s’éprouvant le langage l’usage du Je selon Kant qui fait que nd’un vague sentiment de soi, on pense Ă  une idĂ©e claire de son identitĂ©, par les mots, on se pense , on se raconte . ce que je suis , c’est le rĂ©cit que je fais de moi-mĂȘme identitĂ© narrative. mes oeuvres c’est ce que souligne Hegel avec” son cogito pratique”. Nier le donnĂ© naturel est proprement humain, nos oeuvres portent notre cachet personnel et sont lĂ  devant nous la matĂ©rialisation de notre existence, d’autant plus solide que l’oeuvre n’est pas consommĂ©e, usĂ©e par usage, comme l’oeuvre d’art vouĂ©e Ă  ĂȘtre contemplĂ©e. ComplĂ©ment . De la connaissance de soi Ă  la reconnaissance de soi. exposĂ© de la dialectique du maĂźtre et de l’esclave dans la phĂ©nomĂ©nologie de l’esprit de Hegel Pour Hegel, en tant qu’homme conscient, nous menons une double existence en tant qu’ĂȘtre vivant, l’homme a une existence en soi, nous sommes lĂ , enfoncĂ©s dans l’ĂȘtre de la vie », chose parmi les choses, objet parmi les objets mais en tant qu’ĂȘtre conscient, il a aussi une existence pour soi. Il est donc d’un cĂŽtĂ© une chose parmi les choses et de l’autre, un sujet, au-dessus des choses, capable de les penser, de les nier les consommer et les transforner par l’éducation et le travail, de les dĂ©passer, c’est toute la diffĂ©rence entre le besoin vital et le dĂ©sir d’ailleurs. Bien que dans le monde la matiĂšre, la nature, l’homme se sent dĂ©s lors appartenir Ă  un autre monde le monde humain, Ă  un autre ordre des choses celui de l’esprit. Mais il a besoin d’y ĂȘtre accueilli et reconnu par les autres membres pour s’en sentir membre Ă  part entiĂšre. D’oĂč le dĂ©sir d’ĂȘtre reconnu comme sujet par les autres sujets tout en Ă©tant tentĂ© de les n,ier en tant d’objet. En effet , le problĂšme, c’est qu’on voit d’abord l’autre comme une chose parmi les choses en quelque sorte, puisqu’il est d’abord un objet de et pour ma conscience et mĂȘme soi finalement, on se voit d’abord comme un ĂȘtre vivant attachĂ© Ă  la vie. Et rĂ©ciproquement, l’autre me voit d’abord comme objet. Mais comme chacun veut ĂȘtre reconnu comme sujet, il va y avoir conflit, lutte. Le but de cette lutte est de montrer Ă  l’autre que, bien qu’enfoncĂ© dans l’ĂȘtre de la vie, je suis capable de dĂ©passer cela pour m’affirmer comme esprit, sujet, libertĂ©. Et, c’est pourquoi Hegel prĂ©sente cette lutte comme une lutte Ă  mort. Car c’est face Ă  la mort qu’on peut Ă©valuer son attachement Ă  la vie du corps comme Ă  celle de l’esprit. Jusqu’oĂč sommes-nous prĂȘt Ă  aller pour s’affirmer esprit, jusqu’au risque de sa vie et Ă©ventuellement Ă  la mort du corps? Hegel va imaginer que dans cette lutte l’un va cĂ©der, c’est-Ă -dire va prĂ©fĂ©rer plutĂŽt que de rsiquer sa vie, de mourir au monde matĂ©rielle, perdre sa libertĂ©, en gardant sa vie sauve au prix du sacrifice de sa libertĂ© ; parce qu’il est trop attachĂ© Ă  son existence en soi, parce qu’il est encore pour lui objet esclave de l’en soi en quelque sorte, il sera esclave et l’autre, qui, lui, Ă©tait prĂȘt Ă  mourir pour ĂȘtre reconnu comme sujet, sera le maĂźtre. Mais Ă  ce stade lĂ , ni l’un ni l’autre n’est finalement satisfait dans son dĂ©sir de reconnaissance l’esclave n’est pas reconnu comme sujet, mais le maĂźtre n’est pas reconnu comme sujet par un sujet pour soi, par un Ă©gal. Frustration des deux cĂŽtĂ©s. Mais ensuite l’esclave, selon Hegel, va prendre conscience qu’il est sujet dans son travail forcĂ© au travers de ses productions une part de lui face Ă  lui et de sa capacitĂ© Ă  maĂźtriser, Ă  transformer le monde de l’en soi il est donc au-dessus et homme !, de le faire sien. Il devient par lĂ  pour lui mĂȘme un sujet. C’est ce que confirme ce texte de KojĂšve commentant Hegel Le MaĂźtre force l’Esclave Ă  travailler. Et en travaillant, l’Esclave devient maĂźtre de la Nature. Or, il n’est devenu l’Esclave du MaĂźtre que parce que— au prime abord — il Ă©tait esclave de la Nature, en se solidarisant avec elle et en se subordonnant Ă  ses lois par l’acceptation de l’instinct de conservation. En devenant par le travail maĂźtre de la Nature l’Esclave se libĂšre donc de sa propre nature, de son propre instinct qui le liait Ă  la Nature et qui faisait de lui l’Esclave du MaĂźtre. En libĂ©rant l’Esclave de la Nature, le travail le libĂšre donc aussi de lui-mĂȘme, de sa nature d’Esclave il le libĂšre du MaĂźtre. Dans le Monde naturel, donnĂ©, brut, l’Esclave est esclave du MaĂźtre. Dans le Monde technique, transformĂ© par son travail, il rĂšgne- ou, du moins, rĂšgnera un jour — en MaĂźtre absolu. Et cette MaĂźtrise qui naĂźt du travail, de la transformation progressive du Monde donnĂ© et de l’homme donnĂ© dans ce Monde, sera tout autre chose que la MaĂźtrise immĂ©diate » du MaĂźtre. L’avenir et l’Histoire appartiennent donc non pas au MaĂźtre guerrier, qui ou bien meurt ou bien se maintient indĂ©finiment dans l’identitĂ© avec soi-mĂȘme, mais Ă  l’Esclave travailleur. Celui-ci, en transformant le Monde donnĂ© par son travail, transcende le donnĂ© et ce qui est dĂ©terminĂ© en lui-mĂȘme par ce donnĂ© ; il se dĂ©passe donc, en dĂ©passant aussi le MaĂźtre qui est liĂ© au donnĂ© qu’il laisse — ne travaillant pas —intact. Si l’angoisse de la mort incarnĂ©e pour l’Esclave dans la personne du MaĂźtre guerrier est la condition sine qua non du progrĂšs historique, c’est uniquement le travail de l’Esclave qui le rĂ©alise et le parfait. » D’oĂč Ă  nouveau l’idĂ©e d’un cogito pratique » face au cogito thĂ©orique » de Descartes. Mais ayant pris conscience qu’il est un sujet en devenant maĂźtre de la nature, sujet au-dessu des objets, il va devoir Ă  nouveau lutter pour ĂȘtre reconnu, on peut penser que cette lutte est sans fin toujours Ă  recommencer en soi et avec les autres et que la reconnaissance obtenue est rarement celle qu’on attend et toujours Ă  conquĂ©rir. Si les animaux luttent pour survivre, les hommes luttent pour ĂȘtre reconnus. 3. L’inconscient l’hypothĂšse de Freud Attention de ne pas confondre Etre inconscient et avoir un inconscient L’inconscient est au dĂ©part un adjectif qualifiant des Ă©tats, des perceptions, des motifs, des connaissances. Bien avant freud, on parle de cela – au quotidien pour qualifier le somnambule, l’irresponsable moral – en philosophie thĂ©orie de la rĂ©miniscence de Platon, Leibniz 1646-1716 et les perceptions inconscientes car perçues mais trop petites ou trop nombreuses, pour qu’on perçoive qu’on perçoit p38, Schopenhauer qui suggĂšre l’idĂ©e que la cause de nos volontĂ©s nous Ă©chappe nous croyons vouloir mais en rĂ©alitĂ© ça veut en nous, c’est le vouloir vivre qui est Ă  l’origine tout, qui est une force irrationnnelle et insatiable de vie, qui explique la volontĂ© de vivre des vĂ©gĂ©taux et animaux, mais aussi nos dĂ©sirs que nous croyons choisir et ĂȘtre les nĂŽtres. – en neurologie Charcot 1825-1893 et Janet 1859-1947, la distraction pathologique chez les hystĂ©riques facultĂ© de synthĂšse altĂ©rĂ©e par une lĂ©sion, les phĂ©nomĂšnes post-hypnotiques D’oĂč l’idĂ©e de subconscient= conscience affaiblie, obscure= absence de conscience rĂ©flĂ©chie. MAIS ici ON PENSE LE PSYCHISME= CONSCIENCE, or FREUD 1856-1939 pense le psychisme comme composĂ© de 2 parties une consciente et une inconsciente, Ă©chappant radicalement Ă  la conscience. C’est le cas va inspirer Ă  Freud et au DR BREUER, cette hypothĂšse d’un inconscient. le cas Anna. O une jeune fille, Ă  21 ans, de 1880 Ă  1882, alors que son pĂšre est gravement malade, dĂ©veloppe une hystĂ©rie, c’est-Ă -dire qu’elle prĂ©sente un ensemble de troubles physiques contracture du cou, du cĂŽtĂ© droit, strabisme, hydrophobie, toux
 et psychologiques hallucinations, troubles du langage, dĂ©but de schizophrĂ©nie
 sans cause organique. Le Dr Breuer profite des Ă©tats seconds hypnotique dans lesquels plonge tous les soirs pour la faire parler. C’est ce que prĂ©cise Breuer dans Etudes sur l’hystĂ©rie en 1896 contrairement Ă  ce qu’insinue Freud dans Cin lecçons de psychanalyse en 1909, oĂč il laisse penser que Breuer utilisait l’hypnose. Pour confirmer cela, lisez ici le texte de Breuer D cet Ă©tat second, elle raconte des souvenirs traumatisants ou plutĂŽt revit ses Ă©vĂšnements en exprimant l’émotion rĂ©primĂ©e thĂ©orie de l’affect coincĂ© », ces Ă©vĂšnements sont tous en lien Ă  la maladie et mort de son sortir de l’hypnose le trouble correspondant disparaĂźt ou s’estompe. En rĂ©alitĂ© quand Breuer cesse de traiter Anna. o, elle n’est pas guĂ©rie, elle fera jusqu’en 1888 des sĂ©jours rĂ©guliers en maison de soins et ce n’est que par la publication de contes pour enfants reprenant ses rĂȘves et hallucinations et en s’engageant auprĂšs des orphelins, des mĂšres en dĂ©tresse qu’elle se libĂšrera de ses troubles par un autre mĂ©canisme de dĂ©fense du Moi qui est la sublimation et que Freud Ă©tudiera ensuite. Ils notent donc que l’hystĂ©rie est une maladie psychosomatique et l’effet cathartique de la parole c’est Anna O. qui parlera de “talking cure”. Le traitement de Anna O. est donc la premiĂšre cure analytique, psychanalytique. Pour Freud , l’hystĂ©rique souffre de rĂ©miniscence, c’est-Ă -dire d’un retour du passĂ© sans conscience de son caractĂšre passĂ©, ses troubles sont des symptĂŽmes commĂ©moratifs que la “rĂ©mĂ©moration “sous hypnose rend inutiles. La trace de ces Ă©vĂšnements n’est pas gardĂ©e dans la conscience, la mĂ©moire puisqu’impossibilitĂ© de s’en rappeler volontairement mais ailleurs, d’oĂč l’hypthĂšse de l’inconscient. Et la rĂ©sistance de l’hystĂ©rique Ă  se rappeler ces souvenirs laisse penser Ă  Freud que l’inconscient est le rĂ©sultat d’un mĂ©canisme de dĂ©fense conscient le refoulement par le moi, d’oĂč sa premiĂšre TOPIQUE reprĂ©sentation spatiale, “topos” lieu a. les Topiques freud-Topiques–PPTminimizer- Powerpoint trouvĂ© sur 1Ăšre Topique 1900 au Chap. 7 de L’interprĂ©tation des rĂȘves Le psychisme est constituĂ© de 3 parties 1. l’ inconscient associĂ© au refoulĂ© , 2. Le prĂ©-conscient et le conscient associĂ©s au moi. 1 et 2 sont sĂ©parĂ©s par la barriĂšre de la censure du moi, Ă  l’origine du refoulement. Le refoulemnt consiste Ă  renvoyer dans l’insconscient ce qui pourrait ĂȘtre source de souffrance, d’angoisse ou de culpabilitĂ© Ă  cause d’une contradiction entre le principe rĂ©gissant l’inconscient le principe de plaisir et celui rĂ©gissant la conscience le principe de rĂ©alitĂ©. Dans Introduction Ă  la psychanalyse 1916, Freud explique de maniĂšre dynamique le fonctionnement du psychisme “Nous avons tout avantage Ă  dire que chaque processus fait d’abord partie du systĂšme psychique de l’inconscient et peut, dans certaines circonstances, passer dans le systĂšme du conscient. La reprĂ©sentation la plus simple de ce systĂšme est pour nous la plus commode c’est la reprĂ©sentation spatiale. “Nous assimilons donc le systĂšme de l’inconscient Ă  une grande antichambre, dans laquelle les tendances psychiques se pressent, tels des ĂȘtres vivants. À cette antichambre est attenante une autre piĂšce, plus Ă©troite, une sorte de salon, dans lequel sĂ©journe la conscience. Mais Ă  l’entrĂ©e de l’antichambre, dans le salon veille un gardien qui inspecte chaque tendance psychique, lui impose la censure et l’empĂȘche d’entrer au salon si elle lui dĂ©plaĂźt. Que le gardien renvoie une tendance donnĂ©e dĂšs le seuil ou qu’il lui fasse repasser le seuil aprĂšs qu’elle a pĂ©nĂ©trĂ© dans le salon, la diffĂ©rence n’est pas bien grande et le rĂ©sultat est Ă  peu prĂšs le mĂȘme. Tout dĂ©pend du degrĂ© de sa vigilance et de sa perspicacitĂ©. Cette image a pour nous cet avantage qu’elle nous permet de dĂ©velopper notre nomenclature. Les tendances qui se trouvent dans l’antichambre rĂ©servĂ©e Ă  l’inconscient Ă©chappent au regard du conscient qui sĂ©journe dans la piĂšce voisine. Elles sont donc tout d’abord inconscientes. Lorsque, aprĂšs avoir pĂ©nĂ©trĂ© jusqu’au seuil, elles sont renvoyĂ©es par le gardien, c’est qu’elles sont incapables de devenir conscientes nous disons alors qu’elles sont refoulĂ©es. Mais les tendances auxquelles le gardien a permis de franchir le seuil ne sont pas devenues pour cela nĂ©cessairement conscientes ; elles peuvent le devenir si elles rĂ©ussissent Ă  attirer sur elles le regard de la conscience. Nous appellerons donc cette deuxiĂšme piĂšce systĂšme de la prĂ©conscience le prĂ©conscient. Le fait pour un processus de devenir conscient garde ainsi son sens purement descriptif. L’essence du refoulement consiste en ce qu’une tendance donnĂ©e est empĂȘchĂ©e par le gardien de pĂ©nĂ©trer de l’inconscient dans le prĂ©conscient. Et c’est ce gardien qui nous apparaĂźt sous la forme d’une rĂ©sistance, lorsque nous essayons, par le traitement analytique, de mettre fin au refoulement.” 2Ăšme Topique entre 1916 et 1920 Ceci est la reprĂ©sentation faite par Freud., avec le moi assimilĂ© Ă  “une pauvre crĂ©ature devant servir 3 maĂźtres” le ça, le surmoi et le monde extĂ©rieur en voilĂ  une autre le ça, c’est le fond du psychisme, il est constituĂ© d’une partie hĂ©rĂ©ditaire et innĂ©e pulsions naturelles et d’une partie acquise pulsions refoulĂ©es. Dans sa partie innĂ©e, c’est le rĂ©servoir de la libido », l’énergie sexuelle de vie et dans l’autre, c’est le rĂ©sultat du refoulement. Le refoulement, c’est l’opĂ©ration par laquelle je » cherche inconsciemment refoulement primaire ou consciemment refoulement secondaire, Ă  maintenir inconscientes certaines pulsions qui si elles passaient Ă  la conscience seraient sources de dĂ©plaisir et de souffrance. Donc le refoulement a lieu pour Ă©viter le dĂ©plaisir. Ce dĂ©plaisir s’oppose Ă  la logique de l’inconscient qui est que toute pulsion doit parvenir Ă  satisfaction et qu’il faut absolument Ă©viter le dĂ©plaisir. C’est le principe de plaisir. Mais Ă  ce principe s’oppose le principe de rĂ©alitĂ© qui apparaĂźt avec la conscience. La rĂ©alitĂ©, c’est qu’il y a des limites Ă  la satisfaction de nos pulsions limites naturelles, sociales, morales. Lorsqu’il y a conflit entre ces 2 principes, il y a dĂ©plaisir et si ce dĂ©plaisir est plus grand que le plaisir que pourrait apporter la satisfaction de la pulsion, cette pulsion est renvoyĂ©e dans l’inconscient, refoulĂ©e par la censure. Donc Freud distingue dĂ©sormais un refoulement primaire inconscient, oeuvre du Surmoi et un refoulement secondaire conscient, oeuvre du Moi. ce qui explique ensuite les rĂ©sistances conscientes et inconscientes du patient. – le surmoi, c’est une partie inconsciente qui reprĂ©sente la culture, c’est un hĂ©ritage. La culture et ses valeurs sont intĂ©riorisĂ©es par l’enfant via le surmoi de ses parents sous la forme d’un systĂšme d’obligations et d’interdits les deux premiers interdits fondateurs intĂ©grĂ©s au moment du conflit d’ƒdipe Ă©tant l’interdit de l’inceste et celui du parricide, le meurtre du pĂšre. Le surmoi est donc une sorte de conscience morale inconsciente ! Il contient aussi l’idĂ©al du moi, image de soi en parfaite adĂ©quation avec ses interdits et devoirs auquel le moi se doit de correspondre inconsciemment pour qu’il y ait satisfaction personnelle, amour de soi. C’est le surmoi qui est Ă  l’origine du refoulement primaire, qui empĂȘche certaines pulsions du ça de passer la barriĂšre de la conscience en les renvoyant d’oĂč elles viennent, sans que le Moi ne les ait vues ni sues. Le surmoi se forme au 4Ăšme stade du dĂ©veloppement sexuel de l’enfant, au moment du complexe d’Oedipe. AprĂšs un auto-Ă©rotisme stade oral, plaisir de la succion; le stade sadique-anal plaisir de la dĂ©fĂ©cation et d’uriner; le stade phallique, plaisir de toucher l’organe sexuel, aprĂšs s’ĂȘtre sĂ©parĂ© de la mĂšre et avoir dĂ©couvert par elle et son Ă©ducation le principe de rĂ©alitĂ©, l’enfant va tourner ses pulsions vers l’extĂ©rieur le garçon vers sa mĂšre qui s’occupe de lui et dont il est matĂ©riellement dĂ©pendant et la fille vers le pĂšre, voulant compenser par un enfant, le sentiment de manque de pĂ©nis dont elle tient pour responsable sa mĂšre. Les deux rencontrent un obstacle pĂšre ou mĂšre et devront accepter les deux interdits de base interdit de l’inceste et interdit du parricide et seront contraints de sortir de la famille pour assumer leur pulsions sexuelles. Le complexe d’Oedipe est le moment le plus dĂ©licat de ce dĂ©velopppement sexuel et c’est pourquoi il est le “noyau des nĂ©vroses” Freud-Oedipe–PPTminimizer- Powerpoint trouvĂ© sur – le moi, c’est ce dont j’ai conscience de moi-mĂȘme, ce n’est qu’un compromis entre les pulsions du ça et les exigences du surmoi, donc une infime partie de ce que nous sommes, le surmoi et le ça Ă©tant donc des parties inconscientes de notre psychisme. Le moi dĂ©pend de notre nature et de notre culture. PrĂ©cisions de Freud Le contenu de la notion de “sexuel” ne se laisse pas dĂ©finir facilement. On pourrait dire que tout ce qui se rattache aux diffĂ©rences sĂ©parant les sexes est sexuel, mais ce serait lĂ  une dĂ©finition aussi vague que vaste. En tenant principalement compte de l’acte sexuel lui-mĂȘme, vous pourriez dire qu’est sexuel tout ce qui se rapporte Ă  l’intention de se procurer une jouissance Ă  l’aide du corps, et plus particuliĂšrement des organes gĂ©nitaux, du sexe opposĂ©, bref tout ce qui se rapporte au dĂ©sir de l’accouplement et de l’accomplissement de l’acte sexuel. Mais en faisant de la procrĂ©ation le noyau de la sexualitĂ©, vous courez le risque d’exclure de votre dĂ©finition une foule d’actes qui, tels que la masturbation ou mĂȘme le baiser, sans avoir la procrĂ©ation pour but, n’en sont pas moins de nature sexuelle» Cette extension du concept de sexualitĂ© est d’une double nature. En premier lieu, la sexualitĂ© est dĂ©tachĂ©e de sa relation bien trop Ă©troite avec les organes gĂ©nitaux et posĂ©e comme une fonction corporelle embrassant l’ensemble de l’ĂȘtre et aspirant au plaisir, fonction qui n’entre que secondairement au service de la reproduction ; en second lieu, sont comptĂ©s parmi les Ă©mois sexuels tous les Ă©mois simplement tendres et amicaux, pour lesquels notre langage courant emploie le mot aimer » dans ses multiples acceptions. Je prĂ©tends seulement que ces Ă©largissements du concept de sexualitĂ© ne sont pas des innovations, mais des restaurations, qui signifient la levĂ©e de rĂ©trĂ©cissements injustifiĂ©s du concept, rĂ©trĂ©cissements auxquels nous nous Ă©tions laissĂ© induire.» D’oĂč l’usage du mot pansexualisme pour dĂ©signer la doctrine freudienne.” b la dĂ©marche psychanalytique La psychanalyse pose donc un fonctionnement inconscient qui nous Ă©chappe et que nous subissons, elle pose aussi une nĂ©cessitĂ© dans le fonctionnement du psychisme c’est d’ailleurs le principe de la “libre” association d’idĂ©e, au cours des sĂ©ances. Le psychanalyste invite le patient soit Ă  raconter rĂȘves et symptĂŽmes, soit Ă  parler librement, de ce dont il a envie, puis d’associer des idĂ©es sur ce libertĂ© n’est qu’apparente et illusoire, car ce n’est pas par hasard que nous associons telle idĂ©e Ă  telle idĂ©e, c’est par un lien inconscient. Un lien que le psychanalyste entrevoit et dont le patient prend conscience peu Ă  peu en le disant et en le “revivant” par le phĂ©nomĂšne du Transfert. Le psychanalyste va devenir l’objet de la pulsion ce qui va permettre aux troubles de s’attenuer, puisque la pulsion n’a plus besoin de ce moyen pour s’exprimer la nĂ©vrose fait alors place Ă  une nĂ©vrose de transfert. Dans sa relation au psychanalyste le patient va revivre la situation Ă  l’origine de ses toubles, du refoulement et en prendre peu Ă  peu conscience. Une psychanalyse dure longtemps car il y a des rĂ©sistances conscientes et inconscientes. Le but de la psychanalyse est de faire passer Ă  la conscience ce qui est inconscient, de rĂ©cupĂ©rer une mĂ©moire se remĂ©morer pour cesser de commĂ©morer! et par cette conscience du passĂ©, gagner une maĂźtrise dans le prĂ©sent actions et vis-Ă -vis de l’avenir projets, de recouvrer libertĂ© et responsabilitĂ©! Ce dont on a pris conscience peut alors ĂȘtre acceptĂ©, condamnĂ© ou sublimĂ©, c’est-Ă -dire que l’on va donner Ă  l’énergie de la pulsion un objet de plus haute valeur sociale. PrĂ©cisions sur la sublimation ce terme, introduit par Freud en psychanalyse, Ă©voque Ă  la fois le terme de sublime, employĂ© notamment dans le domaine des beaux-arts pour dĂ©signer une production suggĂ©rant la grandeur, l’élĂ©vation, et le terme de sublimation utlisĂ© en chimie pour dĂ©signer le procĂ©dĂ© qui fait passer un corps directement de l’état solide Ă  l’état gazeux. C’est avec leur satisfaction, leur refoulement, la 3Ăšme issue de nos pulsions. Elle est “la seule satisfaction permise par la promesse analytique”, selon Lacan et elle est Ă  l’origine de l’art, de la religion, de la recherche intellectuelle, de la science. Sur l’art “L’artiste, comme le nĂ©vropathe, s’était retirĂ© loin de la rĂ©alitĂ© insatisfaisante dans ce monde imaginaire, mais Ă  l’inverse du nĂ©vropathe il s’entendait Ă  trouver le chemin du retour et Ă  reprendre pied dans la rĂ©alitĂ©. Ses crĂ©ations, les oeuvres d’art, Ă©taient les satisfactions imaginaires de dĂ©sirs inconscients, tout comme les rĂȘves, avec lesquels elles avaient d’ailleurs en commun le caractĂšre d’ĂȘtre un compromis, car elles aussi devaient Ă©viter le conflit Ă  dĂ©couvert avec les puissances de refoulement. Mais Ă  l’inverse des productions asociales narcissiques du rĂȘve, elles pouvaient compter sur la sympathie des autres hommes, Ă©tant capables d’éveiller et de satisfaire chez eux les mĂȘmes inconscientes aspirations du dĂ©sir. De plus elles se servaient, comme prime de sĂ©duction », du plaisir attachĂ© Ă  la perception de la beautĂ© de la forme.” Freud Sur la culture Beaucoup d’entre nous se rĂ©signeront difficilement Ă  renoncer Ă  la croyance qu’il existe, inhĂ©rente Ă  l’homme mĂȘme, une tendance Ă  la perfection Ă  laquelle il serait redevable du niveau actuel de ses facultĂ©s intellectuelles et de sa sublimation morale et dont on serait en droit d’attendre la transformation progressive de l’homme actuel en surhomme. Je dois avouer que je ne crois pas Ă  l’existence d’une pareille tendance interne et que je ne vois aucune raison de mĂ©nager cette illusion bienfaisante. A mon avis, l’évolution de l’homme, telle qu’elle s’est effectuĂ©e jusqu’à prĂ©sent, ne requiert pas d’autre explication que celle des animaux et, s’il existe une minoritĂ© d’ĂȘtres humains qu’une tendance irrĂ©sistible semble pousser vers des niveaux de perfection de plus en plus Ă©levĂ©s, ce fait s’explique tout naturellement en tant que consĂ©quence de cette rĂ©pression d’instincts sur laquelle repose ce qu’il y a de plus prĂ©cieux dans la culture humaine. » FREUD, Essais de psychanalyse c. Critiques de cette hypothĂšse Freud savait que son hypothĂšse serait difficile Ă  admettre 3Ăšme blessure narcissique infligĂ© Ă  l’homme par la science aprĂšs GalilĂ©e et l’hĂ©liocentrisme qui dĂ©centre l’homme, Darwin qui le ramĂšne dans le rĂšgne animal , en en faisant qu’un “singe” Ă©voluĂ©, Freud vient de montrer que la conscience de soin, rĂ©servĂ©e Ă  l’homme est un privilĂšge usurpĂ©, puisque “le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison” et est soumis Ă  3 maĂźtres le ça , le surmoi et le principe de rĂ©alitĂ©. Il savait aussi que sa thĂ©orie de la sexualitĂ© serait refusĂ©e, car la sexualitĂ© reste un sujet tabou. MalgrĂ© son efficacitĂ© thĂ©rapeutique et sa fĂ©conditĂ© hermĂ©neutique elle permet d’éclairer beaucoup de choses le malaise dans la civilisation, les interdits fondamentaux, la religion, 
, sa thĂ©orie serait donc nĂ©cessairement critiquĂ©e selon lui. ÂŹ 2 exemples de critique 1. du point de vue Ă©pistĂ©mologique POPPER Popper est un philosophe des sciences , mort en 1994. Si au XIXĂšme siĂšcle, on est dans un positivisme Ă  la Auguste Comte et donc on pense que seule la science peut dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© au travers de la mĂ©thode expĂ©rimentale, au XXĂšme siĂšcle, il y a une remise en question de cette prĂ©tention. D’oĂč sa thĂ©orie du Falsicationnisme. Pour lui, on ne peut rendre vĂ©rifiĂ© une loi, car on ne peut faire toute l’expĂ©rience possible, on ne peut donc pas parler de vĂ©ritĂ©, mais simplement de CORROBOREES. Par contre, on peut affirmer qu’une thĂ©orie est fausse, il suffit de trouver un cas oĂč la loi ne s’appplique pas, alors que ce cas Ă©tait en thĂ©orie sous le coup de cette loi. Mais pour cela, encore faut-il que la loi prĂ©cise ses conditions d’applications, son domaine d’application et ses termes. Et c’est prĂ©cisĂšment ce que la thĂ©orie de Freud ne fait pas, puisqu’il semble tout expliquer. DĂšs lors on ne peut la vĂ©rifier et on ne peut la falsifier. Donc elle ne rĂ©pond pas aux exigences d’une thĂ©orie scientifique. Donc elle n’est pas scientifique , ce que revendiquait pourtant Freud qui Ă©tait un mĂ©decin, un neurologue et qui soutenait avoir eu une dĂ©marche expĂ©rimentale. 2. du point de vue moral ALAIN Pour lui cette hypothĂšse peut amener Ă  une erreur thĂ©orique et Ă  une faute morale Freud laisse penser qu’il y a cohabitation entre moi et un autre moi qui aurait sa logique, son mode de pensĂ©e. Ce qui soulĂšve un problĂšme thĂ©orique, comme peut-il y avoir activitĂ© de pensĂ©e en moi, sans que cette pensĂ©e soit consciente. DĂšs lors, ou je sais qu’il y a cette activitĂ© en moi mais je ne l’assume pas, par mauvaise foi l’inconscient est une excuse, mais n’est plus qu’une rĂ©alitĂ© psychique, l’inconscient n’est inconscient, ou je ne le sais pas mais comment peut-il y avoir une activitĂ© consciente d’elle-mĂȘme en moi sans que je le sache, c’est contradictoire et ce n’est donc pas de la pensĂ©e ! Ce que Freud appelle Ă  tort une “pensĂ©e de l’inconscient” n’est qu’un “mouvement du corps”. On a donc remplacĂ© la dualitĂ© esprit/corps par conscience/inconscient au prix d’une erreur thĂ©orique et cela a des consĂ©quences morale dĂ©sastreuses. Je ne peux qu’ĂȘtre responsable de mon corps, par contre comment pourrais-je l’ĂȘtre de mon inconscient et de ses dĂ©bordements? L’inconscient me donne donc un droit Ă  l’irresponsabilitĂ©. On peut faire de l’inconscient l’ excuse royale ce n’est pas moi qui voulais le tuer, c’est lui, c’est cet autre moi Ă  la logique qui m’échappe, mon inconscient. Ceci dit Freud en appelle plutĂŽt Ă  une responsabilisation, puisque le but d’une psychanalyse, c’est de retrouver conscience, libertĂ© et donc responsabilitĂ©! “lĂ  oĂč est le ça, le moi doit advenir”. 2 petits plus! . On pourrait y ajouter celle de Sartre il voit dans cette hypothĂšse un exemple de mauvaise foi il est seelon lui impossible thĂ©oriquement de se mentir Ă  soi-mĂȘme, on ne peut ĂȘtre Ă  la fois trompeur et trompĂ©; l’inconscient semble introduire une duplicitĂ© de l’esprit, mais c’est oublier que la censure est une activitĂ© de jugement, donc une activitĂ© de pensĂ©e or je ne peux penser sans le savoir Descartes; Alain donc je sais ce que je censure ou qu’il y a censur, donc l’ inconscient n’est pas inconscient, donc on est de mauvaise foi quand on prĂ©tend ne pas savoir ce qui est rĂ©foulĂ© ou la censure est de mauvaise foi. On n’a pas rĂ©solu le problĂšme, on l’a dĂ©placĂ©! . A celle-ci s’ajoute celle de Paul Ricoeur qui souligne les vertus de la psychanalyse et le rĂŽle du psychanalyste, mais en “bon” philosophe prĂ©fĂšre Ă  la thĂ©orie de Freud, malgrĂ© tout trĂšs ruineuse pour la conscience et ses pouvoirs car bien des choses lui Ă©chappe radicalement !, une autre perception de ce que Freud range sous ce terme d’inconscient. Il Ă©tudie dans Philosophie de la volontĂ© les relations entre volontaire et involontaire. Il affirme l’échec de la doctrine de la transparence de la conscience. Pour lui, la thĂ©rapeutique psychanalytique a un sens. On retrouve dans les textes suivants les thĂšmes propres Ă  la psychanalyse transfert, significations inconscientes, travail libĂ©rateur de la conscience mais pas la notion d’UN inconscient, comme partie permanente du psychisme aux cĂŽtĂ©s de la conscience. PathogĂšne gĂ©nĂ©rateur de troubles pathologiques ; mnĂ©monique qui intĂ©resse la mĂ©moire ; cathartique qui consiste Ă  purger, Ă  libĂ©rer, Ă  extĂ©rioriser.. TEXTE 1 Si la conscience ne peut faire sa propre exĂ©gĂšse et ne peut restaurer son propre empire, il est lĂ©gitime de penser qu’un autre puisse l’expliquer Ă  elle-mĂȘme et l’aider Ă  se reconquĂ©rir ; c’est le principe de la cure psychanalytique. LĂ  oĂč l’effort ne fait qu’exalter l’impulsion morbide, un patient dĂ©senveloppement des thĂšmes morbides par l’analyste doit faire la relĂšve de l’effort stĂ©rile. La maladie n’est point la faute, la cure n’est point la morale. Le sens profond de la cure n’est pas une explication de la conscience par l’inconscient , mais un triomphe de la conscience sur ses propres interdits par le dĂ©tour d’une autre conscience dĂ©chiffreuse. L’analyste est l’accoucheur de la libertĂ©, en aidant le malade Ă  former la pensĂ©e qui convient Ă  son mal ; il dĂ©noue sa conscience et lui rend sa fluiditĂ© ; la psychanalyse est une guĂ©rison par l’esprit ; le vĂ©ritable analyste n’est pas le despote de la conscience malade, mais le serviteur d’une libertĂ© Ă  restaurer. En quoi la cure, pour n’ĂȘtre pas une Ă©thique n’en est pas moins la condition d’une Ă©thique retrouvĂ©e, lĂ  oĂč la volontĂ© succombe au terrible. L’éthique en effet n’est jamais qu’une rĂ©conciliation du moi avec son propre corps et avec toutes les puissances involontaires ; quand l’irruption des forces interdites marque le triomphe d’un involontaire absolu, la psychanalyse replace le patient dans des conditions normales oĂč il peut Ă  nouveau tenter avec sa libre volontĂ© une telle rĂ©conciliation. » 1949 TEXTE 2 Si la thĂ©rapeutique analytique agit en transformant l’inconscient en conscient », c’est que la conscience est beaucoup plus qu’une qualitĂ© ajoutĂ©e qui ne change pas l’essence du psychisme. Il est faux que la cure fasse passer le souvenir » pathogĂšne* de l’inconscient dans le conscient, elle conduit Ă  former un souvenir lĂ  oĂč il y avait quelque chose » qui opprimait la conscience, quelque chose » qui Ă©tait issu du passĂ© mais qui Ă©tait un infra-souvenir et qui , sans doute, opprimait la conscience parce qu’elle ne pouvait plus former un souvenir sur cette matiĂšre mnĂ©monique* et affective de nature psychique. Quand on dit que la cure cathartique* Ă©largit le champ de rĂ©gulation de la conscience, le mot conscience ne signifie plus seulement cette maigre connaissance surajoutĂ©e Ă  des souvenirs intrinsĂšquement inconscients ; il dĂ©signe l’émergence mĂȘme du souvenir qui me joint Ă  mon passĂ© et ainsi collabore Ă  la synthĂšse du moi qui ne saurait exister sans au moins une conscience irrĂ©flĂ©chie grĂące Ă  laquelle il s’apparaĂźt confusĂ©ment ; le conscient » consiste Ă  former la reprĂ©sentation libĂ©ratrice de l’évĂ©nement passĂ© dont la trace psychique » troublait la conscience sans pouvoir accĂ©der Ă  la dignitĂ© du souvenir. Rien donc dans la psychanalyse ne nous contraint Ă  faire penser l’inconscient ; mais il reste que la conscience a un envers, un dessous, impensable hors d’elle et sans elle, qui n’est point une pensĂ©e mais qui n’est pas le corps non plus. » 1963 B. Moi et le monde la connaissance du monde Si la conscience est dĂ©voilante », si en tant qu’ĂȘtres conscients nous sommes , selon Sartre, les dĂ©tecteurs de l’ĂȘtre », sortant ce qui est de sa lĂ©thargie » , de sa confuse Ă©paisseur en donnant sens et unitĂ© aux choses, Ă  leur co-existence ex. du paysage Texte en crĂ©ant de la prĂ©sence sur fond d’absence par notre attention et nos intĂ©rĂȘts , donc si par d’objet sans sujet si aussi pas de sujet sans objet, toute conscience est conscience de
,intentionalitĂ© vue en I, toute conscience n’est aussi qu’ un point de vue dĂ©pendant de de nos sens, leur structure et leur sensibilitĂ©. Ce serait une erreur de croire que ce qu’ils ne perçoivent pas n’est pas ou que ce qu’ils perçoivent est en soi; les qualitĂ©s sensibles ne sont pas en soi, mais pour so de la nature qui a voilĂ© la rĂ©alitĂ© pour nous permettre de survivre , en trouvant au plus vite une rĂ©ponse appropriĂ©e, d’oĂč une vision utilitaire et simplificatrice de la rĂ©alitĂ©, oĂč on groassit les acractĂ©ristiques communes et on gomme les particularitĂ©s individuelles, reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ© que le dĂ©coupage de la langue va reprendre Ă  son compte. Et nous pensons avec les mots, nous nous reprĂ©sentons le monde Ă  travers eux ! Texte Si la rĂ©alitĂ© venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immĂ©diate avec les choses et avec nous-mĂȘmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutĂŽt que nous serions tous artistes, car notre Ăąme vibrerait alors continuellement Ă  l’unisson de la nature.[..]Tout cela est autour de nous, tout cela est en nous, et pourtant rien de tout cela n’est perçu par nous distinctement. Entre la nature et nous, que dis-je ? Entre nous et notre propre conscience, un voile s’interpose, voile Ă©pais pour le commun des hommes, voile lĂ©ger, presque transparent, pour l’artiste et le poĂšte. Quelle fĂ©e a tissĂ© ce voile ? Fut-ce par malice ou par amitiĂ© ? Il fallait vivre, et la vie exige que nous apprĂ©hendions les choses dans le rapport qu’elles ont Ă  nos besoins. Vivre consiste Ă  agir. Vivre, c’est n’accepter des objets que l’impression utile pour y rĂ©pondre par des rĂ©actions appropriĂ©es les autres impressions doivent s’obscurcir ou ne nous arriver que confusĂ©ment. Je regarde et je crois voir, j’écoute et je crois entendre, je m’étudie et je crois lire dans le fond de mon cƓur. Mais ce que je vois et ce que j’entends du monde extĂ©rieur, c’est simplement ce que mes sens en extraient pour Ă©clairer ma conduite ; ce que je connais de moi-mĂȘme, c’est ce qui affleure Ă  la surface, ce qui prend part Ă  l’action. Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la rĂ©alitĂ© qu’une simplification pratique. Dans la vision qu’ils me donnent des choses et de moi-mĂȘme, les diffĂ©rences inutiles Ă  l’homme sont effacĂ©es, les ressemblances utiles Ă  l’homme sont accentuĂ©es, des routes me sont tracĂ©es Ă  l’avance oĂč mon action s’engagera. Ces routes sont celles oĂč l’humanitĂ© entiĂšre a passĂ© avant moi. Les choses ont Ă©tĂ© classĂ©es en vue du parti que j’en pourrai tirer. Et c’est cette classification que j’aperçois, beaucoup plus que la couleur et la forme des choses. Sans doute l’homme est dĂ©jĂ  trĂšs supĂ©rieur Ă  l’animal sur ce point. Il est peu probable que l’Ɠil du loup fasse une diffĂ©rence entre le chevreau et l’agneau ; ce sont lĂ , pour le loup, deux proies identiques, Ă©tant Ă©galement faciles Ă  saisir, Ă©galement bonnes Ă  dĂ©vorer. Nous faisons, nous, une diffĂ©rence entre la chĂšvre et le mouton ; mais distinguons-nous une chĂšvre d’une chĂšvre, un mouton d’un mouton ? L’individualitĂ© des choses et des ĂȘtres nous Ă©chappe toutes les fois qu’il ne nous est pas matĂ©riellement utile de l’apercevoir. Et lĂ  mĂȘme oĂč nous la remarquons comme lorsque nous distinguons un homme d’un autre homme, ce n’est pas l’individualitĂ© mĂȘme que notre Ɠil saisit, c’est-Ă -dire une certaine harmonie tout Ă  fait originale de formes et de couleurs, mais seulement un ou deux traits qui faciliteront la reconnaissance pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mĂȘmes ; nous nous bornons, le plus souvent, Ă  lire des Ă©tiquettes collĂ©es sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuĂ©e sous l’influence du langage. » Suite p. 98, texte 1 Bergson, Le rire, 1900 heureusement selon Bergson la nature a laissĂ© Ă  certains d’entre nous un coin du voile levĂ©, ce sont les artistes qui peuvent s’arracher Ă  une representation utilitaire et quantitative du monde pour le contempler et en saisir des qualitĂ©s les couleurs pour le peintre, les formes pour le sculpteur et la vie de l’esprit pour le poĂ©te, celle de la nature pour le musicien et Ă  travers leurs oeuvres d’art, ils nous oblie Ă  voir autrement le monde, Ă  distance, sans le rapport utilitaire on ne mange pas un mouton peint, sculpté . L’art Ă©duque notre regard, nous ouvre les yeux et nous permet de saisir la beautĂ© de la nature, en elle-mĂȘme an-esthĂ©tique Qu’est-ce donc que la Nature? Elle n’est pas la MĂšre qui nous enfanta. Elle est notre crĂ©ation. C’est dans notre cerveau qu’elle s’éveille Ă  la vie. Les choses sont parce que nous les voyons, et ce que nous voyons, et comment nous le voyons, dĂ©pend des arts qui nous ont influencĂ©s. Regarder une chose et la voir sont deux actes trĂšs diffĂ©rents. On ne voit quelque chose que si l’on en voit la beautĂ©. Alors, et alors seulement, elle vient Ă  l’existence. A prĂ©sent, les gens voient des brouillards, non parce qu’il y en a, mais parce que des poĂštes et des peintres leur ont enseignĂ© la mystĂ©rieuse beautĂ© de ces effets. Des brouillards ont pu exister pendant des siĂšcles Ă  Londres. J’ose mĂȘme dire qu’il y en eut. Mais personne ne les a vus et, ainsi, nous ne savons rien d’eux. Ils n’existĂšrent qu’au jour oĂč l’art les inventa. Maintenant, il faut l’avouer, nous en avons Ă  l’excĂšs. Ils sont devenus le pur maniĂ©risme d’une clique, et le rĂ©alisme exagĂ©rĂ© de leur mĂ©thode d onne la bronchite aux gens stupides. LĂ  oĂč l’homme cultivĂ© saisit un effet, l’homme d’esprit inculte attrape un rhume. Soyons donc humains et prions l’Art de tourner ailleurs ses admirables yeux. Il l’a dĂ©jĂ  fait, du reste. Cette blanche et frissonnante lumiĂšre que l’on voit maintenant en France, avec ses Ă©tranges granulations mauves et ses mouvantes ombres violettes, est sa derniĂšre fantaisie et la Nature, en somme, la produit d’admirable façon. LĂ  oĂč elle nous donnait des Corot ou des Daubigny, elle nous donne maintenant des Monet exquis et des Pissarro enchanteurs. En vĂ©ritĂ©, il y a des moments, rares il est vrai,qu’on peut cependant observer de temps Ă  autre, oĂč la Nature devient absolument moderne. Il ne faut pas Ă©videmment s’y fier toujours. Le fait est qu’elle se trouve dans une malheureuse position. L’Art crĂ©e un effet incomparable et unique et puis il passe Ă  autre chose. La Nature, elle, oubliant que l’imitation peut devenir la forme la plus sincĂšre de l’inculte, se met Ă  rĂ©pĂ©ter cet effet jusqu’à ce que nous en devenions absolument las. Il n’est personne, aujourd’hui, de vraiment cultivĂ©, pour parler de la beautĂ© d’un coucher de soleil. Les couchers de soleil sont tout Ă  fait passĂ©s de mode. Ils appartiennent au temps oĂč Turner Ă©tait le dernier mot de l’art. Les admirer est un signe marquant de provincialisme ». Oscar Wilde, Le dĂ©clin du mensonge », Intentions 1928, LĂ  aussi dans notre rapport au monde les autres sont prĂ©ceiux autrui est la piĂšce maĂźtresse de mon univers dira magnifiquement Michel Tournier dans Vendredi ou les limbes du pacifique donnant par sa prĂ©sence l’échelle,assurant de la permanence du monde et de la rĂ©alitĂ© de ce qui est perçu en ajoutant Ă  ma perspective la sienne, les siennes
 La solitude n’est pas une situation immuable ou je me trouverais plongĂ© depuis le naufrage de la Virginie. C’est un milieu corrosif qui agit sur moi lentement, mais sans relĂąche et dans un sens purement destructif. Le premier jour, je transitais en eux sociĂ©tĂ©s humaines Ă©galement imaginaires l’équipage disparu et les habitants de l’üle, car je la croyais peuplĂ©e. J’étais encore tout chaud de mes contacts avec mes compagnons de bord. Je poursuivais imaginairement le dialogue interrompu par la catastrophe. Et puis l’üle s’est rĂ©vĂ©lĂ©e dĂ©serte. J’avançai dans un paysage sans Ăąme qui vive. DerriĂšre moi, le groupe de mes malheureux compagnons s’enfonçait dans la nuit. Leurs voix s’étaient tues depuis longtemps, quand la mienne commençait seulement Ă  se fatiguer de son soliloque. DĂšs lors je suis avec une horrible fascination le processus de dĂ©shumanisation dont je sens en moi l’inexorable travail. Je sais maintenant que chaque homme porte en lui – et comme au-dessus de lui – un fragile et complexe Ă©chafaudage d’habitudes, rĂ©ponses, rĂ©flexes, mĂ©canismes, prĂ©occupations, rĂȘves et implications qui s’est formĂ© et continue Ă  se transformer par les attouchements perpĂ©tuels de ses semblables, PrivĂ©e de sĂšve, cette dĂ©licate efflorescence s’étiole et se dĂ©sagrĂšge. Autrui, piĂšce maĂźtresse de mon univers
 Je mesure chaque jour ce que je lui devais en enregistrant de nouvelles fissures dans mon Ă©difice personnel. Je sais ce que je risquerais en perdant l’usage de la parole, et je combats de toute l’ardeur de mon angoisse cette suprĂȘme dĂ©chĂ©ance. Mais mes relations avec les choses se trouvent ellesmĂȘmes dĂ©naturĂ©es par ma solitude. Lorsqu’un peintre ou un graveur introduit des personnages dans un paysage ou Ă  proximitĂ© d’un monument, ce n’est pas par goĂ»t de l’accessoire. Les personnages donnent l’échelle et, ce qui importe davantage encore, ils constituent des points de vue possibles qui ajoutent au point de vue rĂ©el de l’observateur d’indispensables virtualitĂ©s. A Speranza, il n’y a qu’un point de vue, le mien, dĂ©pouillĂ© de toute virtualitĂ©. Et ce dĂ©pouillement ne s’est pas fait en un jour. Au dĂ©but, par un automatisme inconscient, je projetais des observateurs possibles – des paramĂštres au sommet des collines, derriĂšre tel rocher ou dans les branches de tel arbre. L’üle se trouvait ainsi quadrillĂ©e par un rĂ©seau d’interpolations et d’extrapolations qui la diffĂ©renciait et la douait d’intelligibilitĂ©. Ainsi fait tout homme normal dans une situation normale. Je n’ai pris conscience de cette fonction – comme de bien d’autres – qu’à mesure qu’elle se dĂ©gradait en moi. Aujourd’hui, c’est chose faite. Ma vision de l’üle est rĂ©duite Ă  elle-mĂȘme. Ce que je n’en vois pas est un inconnu absolu. Partout oĂč je ne suis as actuellement rĂšgne une nuit insondable. Je constate d’ailleurs en Ă©crivant ces lignes que l’expĂ©rience qu’elles tentent de restituer non seulement est sans prĂ©cĂ©dent, mais contrarie dans leur essence mĂȘme les mots que j’emploie. Le langage relĂšve en effet d’une façon fondamentale de cet univers peuplĂ©oĂč les autres sont comme autant de phares crĂ©ant autour d’eux un Ăźlot lumineux Ă  l’intĂ©rieur duquel tout est – sinon connu – du moins connaissable. Les phares ont disparu de mon champ. Nourrie par ma fantaisie, leur lumiĂšre est encore longtemps parvenue jusqu’à moi. Maintenant, c’en est fait, les tĂ©nĂšbres m’environnent. Et ma solitude n’attaque pas que l’intelligibilitĂ© des choses. Elle mine jusqu’au fondement mĂȘme de leur existence. De plus en plus, je suis assailli de doutes sur la vĂ©racitĂ© du tĂ©moignage de mes sens. Je sais maintenant que la terre sur laquelle mes deux pieds appuient aurait besoin pour ne pas vaciller que d’autres que moi la foulent. Contre l’illusion d’optique, le mirage, l’hallucination, le rĂȘve Ă©veillĂ©, le fantasme, le dĂ©lire, le trouble de l’audition
 le rempart le plus sĂ»r, c’est notre frĂšre, notre voisin, notre ami ou notre ennemi, mais quelqu’un, grands dieux, quelqu’un. » Conclusion ĂȘtre conscient, est-ce vraiment un privilĂšge? comme nous l’affirmions avec Kant en introduction En un sens oui, parce que c’est ce qui fait notre grandeur c’est ĂȘtre grand que de se savoir misĂ©rable, Pascal 1 p 26 , notre dignitĂ© qui donne le droit peut-ĂȘtre de disposer de ce qui nous entoure et est plongĂ© dans l’inconscience, mais certainement au RESPECT. Mais en un autre sens non, la conscience est conscience malheureuse. Être conscient, c’est se savoir ĂȘtre un ĂȘtre-pour-la -mort », comme le dit Heidegger d’oĂč existence inauthentique possible, refus de voir en face ce que dont nous avons conscience ou prendre conscience de notre finitude, de notre situation misĂ©rable Pascal d’oĂč divertissement ou prendre conscience de la difficile coĂŻncidence avec soi et avec le monde condamnĂ© Ă  l’écart la conscience est conscience potentiellement coupable et culpabilisante toute conscience est conscience morale » selon Alain, je ne peux pas ne pas juger moralement mes actes et ne pas avoir le sentiment de ne pas avoir assez fait, mal fait, etc
 si la conscience fait de moi un ĂȘtre ayant droit au respect ; elle impose en retour des DEVOIRS – la conscience fait la libertĂ© qui implique responsabilitĂ© 1 juridique le mot “personne” est au dĂ©part un terme juridique qui fait de l’ĂȘtre conscient, celui qui doit rĂ©pondre devant les autres et devant la loi de ses actes et qui peut comprendre, anticiper et vouloir fuir le chĂątiment. 2existentielle Je me dois d’assumer mes propres actes devant moi-mĂȘme Ă©tant conscient, je suis juge de mes choix, de mes valeurs; je ne peux pas me cacher derriĂšre les circonstances, les dĂ©terminismes , la pression sociale; Ă©tant un sujet , je suis un ĂȘtre chez qui ” l’existence prĂ©cĂšde l’essence” comme le dit Sartre, donc je suis responsable de la maniĂšre dont je me dĂ©finis, de ce que je suis. Et comme en me dĂ©finissant, je dĂ©finis aussi l’homme, j’ai une responsabilitĂ© infinie, d’oĂč angoisse et mauvaise foi. – j’ai une dignitĂ©, une noblesse en tant que sujet pensant, mais dĂšs lors “noblesse oblige” L’ñme c’est ce qui refuse le corps. [
] On ne prend conscience que par opposition de soi Ă  soi. Alexandre Ă  la traversĂ©e d’un dĂ©sert reçoit un casque plein d’eau ; il remercie le verse par terre devant toute l’armĂ©e. MagnanimitĂ© ; Ăąme, c’est-Ă -dire grande Ăąme. Ce beau mot ne dĂ©signe nullement un ĂȘtre, mais toujours une action. » Alain Je me dois de me comporter en esprit plutĂŽt que corps, en humain plutĂŽt qu’en animal; je me dois de me tenir, de me respecter moi-mĂȘme “Agis de telle sorte que tu traites l’humanitĂ© aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre jamais simplement comme un moyen mais toujours en mĂȘme temps comme une fin” Kant = cela revient Ă  dire que si la conscience fait que je suis libre Ă©cart, non coĂŻncidence je ne peux pas disposer de moi-mĂȘme librement je n’aurais pas le droit de me faire esclave, de vendre mon corps, de me rĂ©duire Ă  un simple projectile comme le montre le cas de Wackenheim en 1992 – Ă©tant un sujet, je suis au-dessus des objetset du reste de la nature, mais je suis aussi par lĂ  responsable de cette nature, d’autant que je sais dĂ©sormais les consĂ©quences de mes actes sur elle. si la conscience est ce qui permet de parvenir Ă  une connaissance de soi, elle peut ĂȘtre partielle et superficielle Freud, Bergson et le voile du langage , si la conscience est ce qui permet de prendre conscience de l’illusion et de se dĂ©sillusionner travail philosophique , elle peut aussi ĂȘtre Ă  l’origine d’illusions Ă  cause de cette superficialitĂ©, de cette partialitĂ©. Peut-ĂȘtre nous illusionnons-nous en nous pensant libres, en pensant que nos dĂ©sirs sont nĂŽtres et nous distinguent des autres ?

L'inconscient n'est il qu'une conscience obscurcie?" P. forumphilo. Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. forumphilo. Forum dédié à la philosophie et à l'aide aux devoirs (dissertations et commentaires de textes). Accueil ; Rechercher . S'enregistrer ; Connexion ; Le Deal du

Le Docteur Nasio analyse des cas psychanalytiques et rĂ©pond aux questions des auditeurs laissĂ©es sur le rĂ©pondeur 01 56 40 64 04 ou par note vocale via l’application ou le site de France le cabinet du psychanalyste et docteur Nasio, la parole se libĂšre et l’inconscient se met Ă  parler. Dans chaque Ă©pisode, Juan David Nasio raconte des expĂ©riences et des histoires de vie et de souffrances que ses anciens patients ont vĂ©cues. Quelle est la voix de l’inconscient ? Comment l’écouter, la dĂ©chiffrer, la comprendre et l'apaiser ?L'Inconscient, c'est aussi un podcast lundi, un nouvel Ă©pisode est mis en ligne sur lequel vous posez des questions via l'application France Inter, ou sur le rĂ©pondeur au 01 56 40 64 semaines aprĂšs, le Docteur Nasio rĂ©pond Ă  vos questions lors de la diffusion antenne, le dimanche, Ă  15h. Jusquau 15 novembre, l'Aquarium de Paris propose une nouvelle exposition, "A la rencontre des requins". En plus des nouveaux pensionnaires du bassin requin, l&
Mis Ă  jour le 09 novembre 2021 Ă  1726 © iStock La psychanalyse n’est plus seule Ă  s’intĂ©resser Ă  l’inconscient. Les neurosciences en font aujourd’hui leur objet d’étude. Et constatent qu’il est Ă  l’origine de la plupart de nos dĂ©cisions et de nos choix. Toutefois, l’inconscient freudien n’est pas celui des neuroscientifiques. Explications. Quand, au dĂ©but du XXe siĂšcle, Sigmund Freud a dĂ©clarĂ© qu’une partie du moi Ă©tait inconsciente et ne saurait devenir consciente, il s’est aussitĂŽt attirĂ© les critiques de ses confrĂšres neurologues et psychiatres. À cette Ă©poque, en effet, la plupart des spĂ©cialistes des troubles mentaux posaient que seuls les nĂ©vrosĂ©s ont un inconscient, conçu alors comme une pathologie cĂ©rĂ©brale. Depuis la cĂ©lĂšbre affirmation de Descartes, Je pense donc je suis », tout penseur avait la certitude que celui qui dit je » est un ĂȘtre pleinement conscient. La thĂ©orie freudienne ne pouvait donc qu’ĂȘtre fort dĂ©rangeante, en proposant sa vision de l’humain irrĂ©mĂ©diablement coupĂ© de lui-mĂȘme. Le moi, loin d’ĂȘtre le maĂźtre dans sa propre maison, est un cavalier instable emportĂ© par le galop d’un cheval fougueux. L’individu est une pauvre crĂ©ature soumise Ă  une triple servitude et vivant sous la menace d’un triple danger le monde extĂ©rieur, ses Ă©lans intĂ©rieurs et la sĂ©vĂ©ritĂ© de sa conscience morale, le surmoi, lui aussi en partie inconscient », Ă©crit Freud en 1923 dans Le Moi et le Ça Points, “Essais”. L’image est effrayante, elle dĂ©crit pourtant la complexitĂ© de nos vies, le bouillonnement de nos passions. Elle nous permet de comprendre pourquoi nous ne sommes jamais aussi bons, aussi justes que nous le souhaiterions, pourquoi nous nous Ă©garons si souvent dans nos amours ou dans nos choix professionnels. Il ne nous veut ni bien ni mal Beaucoup ont peur d’explorer leur part cachĂ©e, persuadĂ©s d’y trouver des rĂ©vĂ©lations atroces. Or l’inconscient n’est pas notre ennemi, il ne nous veut ni bien ni mal. Les vĂ©ritĂ©s que nous en tirons rĂ©sultent en fait d’un travail de construction entreprendre une thĂ©rapie nous rend romanciers, poĂštes. Il s’agit de lĂącher prise et de se laisser porter par des sons, des images et des associations d’idĂ©es qui nous mĂšneront vers une meilleure comprĂ©hension de notre histoire personnelle. Et l’inconscient ne gĂźt en aucun lieu particulier, bien dĂ©limitĂ©. Il est partout et nulle part c’est notre corps, et les symptĂŽmes psychosomatiques qui l’assiĂšgent parfois ; ce sont les souvenirs dĂ©formĂ©s, de l’enfant que nous avons Ă©tĂ© ; les bribes de mots que nous avons enregistrĂ©es alors que nous savions Ă  peine parler. C’est encore la mĂ©moire obscurcie de comportements de l’enfance qui, autrefois, nous apportaient plaisir et satisfaction et qui, Ă  l’ñge adulte, perdurent, en nous procurant surtout des ennuis. Ce sont les paroles de nos premiers autres – le pĂšre, la mĂšre –, qui nous marquent Ă  jamais, Ă  notre insu, et dont nous souhaitons souvent nous libĂ©rer. L’inconscient, ce sont aussi les oublis d’évĂ©nements marquants qui nous empĂȘchent de trouver du sens Ă  notre vie. L’explorer, c’est reconstruire le passĂ©, pour mieux se connaĂźtre et/ ou changer et se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme. Il dĂ©cide pour nous Aujourd’hui, ce sont les sciences du cerveau et la psychologie cognitive – qui conçoit l’esprit humain comme un dispositif de traitement des informations – qui se penchent sur ses mystĂšres. Et elles constatent, elles aussi, que la plupart de nos dĂ©cisions et de nos actions sont influencĂ©es par lui, qu’il s’agisse de voter pour un candidat aux Ă©lections, de choisir un lieu de vie ou d’acheter une nouvelle voiture. Alors que nous nous croyons libres et indĂ©pendants, nous sommes dĂ©terminĂ©s, Ă  notre insu, par des croyances, des jugements de valeur issus de notre culture d’appartenance, mĂȘme quand nous imaginons en ĂȘtre dĂ©barrassĂ©s. Des tests universitaires ont montrĂ© que si l’on demande Ă  un sujet d’associer des visages et des qualitĂ©s gentil, mĂ©chant, un Blanc mettra presque toujours plus de temps Ă  associer Noir et gentil que Noir et mĂ©chant. Prendre conscience de ces automatismes aide Ă  rĂ©duire les prĂ©jugĂ©s. L’inconscient ainsi conçu ne se dĂ©chiffre pas, il n’est pas porteur de messages, il ne vĂ©hicule pas nos dĂ©sirs profonds, comme celui de Freud il permet au cerveau, qui apprĂ©cie de fonctionner en pilotage automatique, comme le constatent les neuroscientifiques, d’ĂȘtre plus rapide et de se fatiguer le moins possible. Pour l’essentiel, nos perceptions, notre vision, notre audition se passent de la conscience. Les actions d’un bon joueur d’échecs se dĂ©cident sans elle, de mĂȘme que certaines opĂ©rations mathĂ©matiques. Plus exactement, loin de s’opposer, la pensĂ©e consciente et les processus inconscients coopĂšrent. C’est d’ailleurs cette collaboration qui permet aux ĂȘtres vivants de survivre, note Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive, dans Le Code de la conscience Odile Jacob. Chaque Ă©vĂ©nement qui survient doit aussitĂŽt ĂȘtre classĂ© cĂŽtĂ© positif – ce n’est pas dangereux – ou nĂ©gatif – danger en vue, fuyons. Nous ne pouvons rester vigilants en permanence, aussi ce sont des circuits cĂ©rĂ©braux qui Ă©chappent Ă  notre contrĂŽle qui nous alertent. » Il sert la conscience Lorsque nous butons sur un problĂšme, la meilleure solution est justement de cesser d’y penser, et, comme par miracle, l’idĂ©e de ce que nous devrions faire survient. C’est souvent le cas lors d’une nuit de sommeil, Ă  la faveur d’un rĂȘve. En effet, cette pĂ©riode d’intense activitĂ© inconsciente permet un traitement plus dense des informations. Selon le neuroscientifique et psychanalyste Mark Solms, auteur avec Olivier Turnbull du Cerveau et le monde interne PUF, la conscience ne constitue qu’une partie de notre vie intĂ©rieure. N’apparaissant que quand les automatismes inconscients ne suffisent plus Ă  nous satisfaire, elle surgirait comme un coup d’arrĂȘt Ă  l’état de douce inconscience, notre Ă©tat prĂ©fĂ©rĂ©. Dans les annĂ©es 1980, les neuroscientifiques ont vainement cherchĂ© le siĂšge de l’inconscient. Ils s’accordent actuellement Ă  considĂ©rer que toutes les rĂ©gions du cerveau peuvent participer tantĂŽt Ă  la pensĂ©e consciente, tantĂŽt aux opĂ©rations mentales inconscientes. Comme Freud l’avait pressenti
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psychisme», il faudrait donc accepter nĂ©cessairement l'hypothĂšse de l'inconscient. Selon lui, la conscience n’est que la partie visible de l’iceberg, c’est-Ă -dire que la conscience n’est qu’une toute petite partie de l’appareil psychique, la plus grande partie est immergĂ©e, elle est inaccessible, elle reprĂ©sente l
La conscience qu’est ce? DĂ©finition clinique La conscience reprĂ©sente l’ensemble des sentiments et des pensĂ©es d’une personne et comprend la connaissance de sa propre existence, ses sensations, la perception et l’interprĂ©tation de son environnement et de son monde intĂ©rieur. En pratique, on peut Ă©valuer le contenu de la conscience du monde extĂ©rieur en analysant les gestes moteurs volontaires et reproductives exĂ©cutĂ©s en rĂ©ponse aux ordres simples. Pour le clinicien, la conscience nĂ©cessite Ă  la fois l’éveil* et la perception* consciente du monde extĂ©rieur. L’éveil clinique prĂ©sente un continuum de comportements, du sommeil profond Ă  l’éveil total. Ce n’est pas non plus un mĂ©canisme de tout ou rien mĂȘme durant le sommeil, nous restons sensibles au monde environnant, et une stimulation extĂ©rieure intense, inattendue ou nouvelle peut nous Ă©veiller. L’éveil spirituel ou encore illumination, s’évoque et se retrouve souvent dans les pensĂ©es bouddhiste et Ă  l’hindouiste, dĂ©signe un Ă©tat de conscience supĂ©rieur. Cette notion Ă©voque traditionnellement une libĂ©ration totale de l’ego en tant que moi » commun et l’avĂšnement d’une nouvelle conscience unifiĂ©e avec l’univers ou avec le divin, selon les croyances. Un tel Ă©tat de conscience qui ne pourrait, par nature, ĂȘtre dĂ©fini par les mots, est censĂ© ouvrir l’individu Ă  la connaissance spirituelle, au ravissement de l’ñme, Ă  un sentiment de communion ou une perception holistique de l’existence. Les 4 plans de conscience L’esprit est un bon serviteur et un mauvais maĂźtre » Blavatsky Le mental est un ensemble qui vous a Ă©tĂ© donnĂ©. Il ne vous est pas intrinsĂšque. Le mental est cultivĂ©, il est ce que la sociĂ©tĂ© a implantĂ© en nous. Il n’est pas Nous. La conscience est notre nature, le mental est juste la circonfĂ©rence créée par la sociĂ©tĂ© autour de nous, par la culture, par votre Ă©ducation. Il est donc notre conditionnement, la logique, ce qui nous permet de comprendre notre environnement, de nous y adapter. Le mental ne peut pas ĂȘtre tue, ni silencieux. Si le silence est lĂ , il n’y a aucun mental. Lorsque le mental est prĂ©sent, il n’y a aucun silence. Il nous perturbe, est une maladie. Le mental est une riviĂšre, courant de pensĂ©e, crĂ©ant des pensĂ©es tel un flux Ă©ternel. Le mental se dĂ©place dans le temps, paradoxalement la conscience vit sans notion de temps. Il ne nous permet pas de s’ancrer, et d’Etre soi. Il est la logique, cette voix de schĂ©ma, de prĂ©jugĂ©s et stĂ©rĂ©otype, de masque et faux – self. Le siĂšge de l’Ego. Comment le faire taire? Cela n’est pas possible, cependant on peut le dompter. Ne plus ĂȘtre “victime” de son mental, bourreau de sa vie, mais de faire qu’il serve l’ñme. La mĂ©ditation et le changement de la pensĂ©e, permette de lĂącher son mental, ainsi Ă  force de pratique, vous ressentez un certain calme et une certaine paix. C’est le dĂ©but de l’ Ă©tat naturel de fusion consciente avec l’Être qui est, gĂ©nĂ©ralement, obscurcie par le mental. Lorsque vous pĂ©nĂ©trer de plus en plus profondĂ©ment dans cet Ă©tat de vide mental ou de non-mental », comme on le nomme parfois en Orient, vous atteignez la conscience pure. Et dans cette situation, vous ressentez votre propre prĂ©sence avec une intensitĂ© et une joie telles que toute pensĂ©e, toute Ă©motion, votre corps physique ainsi que le monde extĂ©rieur deviennent activement insignifiants en comparaison. “Le corps peut rĂ©agir Ă  une menace avant mĂȘme qu’elle ait Ă©tĂ© consciemment identifiĂ©e. “ Serge Tisseron Longtemps mis de cĂŽtĂ© par la psychanalyse, ravalĂ© au rang de machine par la mĂ©decine classique, le corps est en train d’opĂ©rer un sĂ©rieux come-back en Occident. En tĂ©moignent le dĂ©veloppement des thĂ©rapies psychocorporelles, l’engouement pour les techniques orientales comme le tai-chi, le qi gong ou encore le yoga, mais aussi, paradoxalement, des mises en scĂšnes artistiques ou mĂ©diatiques dans lesquelles la prĂ©sence du corps est affirmĂ©e dans l’outrance et la provocation. Aujourd’hui, ces corps piercĂ©s », tatouĂ©s, hypersexualisĂ©s, tels qu’on peut les voir dans la rue, la publicitĂ© ou la mode, ne sauraient ĂȘtre rĂ©duits Ă  une simple opĂ©ration commerciale, mais annoncent un retour en force du corps dans notre culture. Le corps Ă  l’insu de la conscience ne cesse de rĂ©soudre des situations complexes. Il possĂšde ses signaux, ses systĂšmes d’information et de commande. Parfois, il ouvre la voie Ă  une possible transmission de l’indicible, l’inimaginable, l’incomprĂ©hensible, le non-symbolisable. Le corps a ses mĂ©moires. DĂšs lors qu’on accepte qu’il n’y a pas de diffĂ©rence entre le corps et l’esprit, qu’il n’y a pas de pensĂ©e sans corps ni de corps sans pensĂ©e, une rĂ©flexion devient possible sur l’intelligence des corps. “Au commencement Ă©tait l’émotion.” Lorsque vous commencez Ă  vous ouvrir Ă  ce chemin spirituel ou lorsque vous cheminez depuis un certain temps, vous ĂȘtes beaucoup plus fragiles Ă©motionnellement parce votre frĂ©quence vibratoire est moins dense. Vous n’avez donc pas de couches de protection. Certains moments sont donc pĂ©nibles parce que les larmes viennent facilement aux yeux. L’émotionnel a une immense importance ! C’est l’énergie gĂ©nĂ©rĂ©e par votre centre Ă©motionnel qui dirige vos pensĂ©es, vos sentiments et vos relations avec les autres. Comment pouvoir travailler, discipliner ce centre Ă©motionnel ?Tout simplement en comprenant son fonctionnement ! Le centre Ă©motionnel gĂšre deux Ă©nergies les Ă©motions positives qui vous propulsent vers l’avant et les Ă©motions nĂ©gatives qui vous clouent sur place. Il faut donc apprendre Ă  faire le tri, Ă  prendre ce qui est bon pour vous, ce qui vous Ă©lĂšve et Ă  transformer ce qui vous empĂȘche d’avancer. Comment le faire ? Simplement en les reconnaissant ! Quand une pensĂ©e perturbatrice Ă©manant de votre centre Ă©motionnel se prĂ©sente Ă  vous et parfois mĂȘme vous submerge, prenez du receul par rapport Ă  cette Ă©motion, regardez-la et dites lui Je te reconnais mais tu ne me dĂ©stabilisera pas ! Je t’envoie tout l’Amour que je suis capable de te donner et te demande de me quitter ! Faites-le une fois, deux fois, trois fois et vous verrez avec quelle aisance vous stabilisez votre centre Ă©motionnel. Mais tant que vous serez perturbĂ©s par un non lĂącher prise, par une souffrance quelle qu’elle soit, votre centre Ă©motionnel gĂ©nĂ©rera ces Ă©motions nĂ©gatives qui vous cloueront sur place, qui vous perturberont. Plus vous avancerez, plus vous rĂ©ussirez Ă  rester centrĂ©s. Si vous arrivez Ă  Ă©lever votre frĂ©quence vibratoire, quitte mĂȘme Ă  ne plus ĂȘtre protĂ©gĂ©s de la mĂȘme façon par la coque de votre matiĂšre dense, vous arriverez Ă  comprendre rĂ©ellement votre fonctionnement au niveau Ă©motionnel et vous n’aurez plus aucun problĂšme. N’oubliez pas que certaines maladies prennent naissance dans votre centre Ă©motionnel, entre autres les dĂ©pressions. Tout peut se gĂ©rer avec des prises de conscience. Un jour vous prenez un peu conscience de quelque chose, le lendemain d’une autre chose, et c’est ainsi que vous Ă©voluez, par petites prises de consciences successives. Ne bloquez pas vos Ă©motions ! Laissez-les s’exprimer, mĂȘme au travers des larmes, mais essayez vraiment de les comprendre pour les reconnaĂźtre et faire ce que nous avons dit leur parler, les Ă©clairer afin qu’elles s’en aillent ou soient simplement absorbĂ©es par l’Amour que vous leur enverrez. Nous parlons essentiellement des Ă©motions perturbatrices. Chacun gĂ©rera son centre Ă©motionnel selon son niveau de conscience et son Ă©volution. Il n’y a pas de mĂ©thode unique, il y en a plusieurs et chacun trouvera la sienne s’il veut rĂ©ellement se recentrer en permanence. Nous vous donnons une petite mĂ©thode mais il en existe bien d’autres. » Monique Mathieu “La spiritualitĂ© a besoin d’ĂȘtre cosmique, de nous permettre de vivre avec vĂ©nĂ©ration le mystĂšre de l’existence, avec gratitude le don de la vie et avec humilitĂ© dans le lieu que l’ĂȘtre humain occupe dans la nature.” Leonardo Boff Ce qui est de l’ordre de l’esprit ou de l’ñme, qui concerne sa vie, ses manifestations, qui est du domaine des valeurs morales et intellectuelles; personne qui Ă©tudie ce est esprit, qui n’a pas de corps. Il est trĂšs difficile d’expliquer le spirituel, mais je crois revenir souvent sur le sujet. C’est un mot trĂšs utilisĂ© dans la religion, oĂč on le dĂ©finit comme ce secteur de la vie oĂč se trouve Dieu. Mais la religion n’est pas la seule dimension qui parle du spirituel. D’un point de vue philosophique, ce mot peut avoir d’autres significations. En dehors de la religion, nous avons tendance Ă  penser que le spirituel est la mĂȘme chose que le psychologique. De ce point de vue, ce qui compose cette spiritualitĂ© serait toutes les pensĂ©es, les sentiments et les Ă©motions qui nous habitent. Mais ce n’est pas tout Ă  fait vrai le spirituel va au-delĂ  du psychologique. Les philosophies et les pratiques qui dĂ©finissent le spirituel comme un tout qui donne un sens de transcendances Ă  la vie sont trĂšs nombreuses. Dans cette perspective, le spirituel a un lien avec la pratique de la vertu, dans le but d’atteindre un Ă©tat de libertĂ© ou de libĂ©ration ou, en tout cas, de plus grande Ă©volution. La conscience spirituelle est difficilement atteignable par tous, dans le sens ou elle nĂ©cessite que l’on s’investisse dans le monde de soi profond, dans le besoin et l’envie de se rencontrer. Cela implique des Ă©tapes d’apprentissage et l’éveil vers Soi. Source* [1] Freud – Essai de Psychanalyse
Or c'est complÚtement différent de concevoir un inconscient qui exprime des différentiels de la conscience ou de concevoir un inconscient qui exprime une force qui s'oppose à la conscience et qui entre en conflit avec elle. En d'autres termes, chez Leibniz, il y a un rapport entre la conscience et l'inconscient, un rapport de différence
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  • l inconscient n est il qu une conscience obscurcie