jevais essayer sous peu de commencer quelques histoires courtes , en vue de les proposer a des maisons d'edition .. hihi jvous montrerai ça , a mesure que ca avance .. je pense me diriger plutot dans le registre d'histoires courtes, premier degres , genre bip bip et coyote !!!!! hihi pas de texte , pas de message precis , juste l'idee de faire sourire !!! je pense
AuteurMessagekévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Répétition du 22 avril Ven 23 Mar - 817 Se topic ne concerne que la répétition du 22 avril faudrai que ceux qui sont sûr à 100% de venir le marque et on fera une nouvelle listeBiz à tous partant pour la répét du 22/04/07KévinP'titidodie159JockoDernière édition par le Dim 25 Mar - 1316, édité 4 fois P'titichoriste Nombre de messages 94Age 40Localisation Palaiseau dans l'Essonnerole ChoristeDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 25 Mar - 316 C'est ok pour moi!Merci de m'inscrire. dodie159acteurNombre de messages 115Age 34role Olympe ManciniDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 25 Mar - 1000 Etiennestar Nombre de messages 376Age 42Localisation St André les vergersrole Louis XIVDate d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mar 27 Mar - 310 moi je dois te confirmer mon frêre, je serai surement à Lyon pour Victoria...bisous kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mar 10 Avr - 1415 Se serai bien qu'il y est plus de monde pour cette répét svp... elwoodvisiteurNombre de messages 9Age 36Date d'inscription 14/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mer 11 Avr - 625 kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mer 11 Avr - 630 elwood a écrit la répét se fait ou? A Paris P'titichoriste Nombre de messages 94Age 40Localisation Palaiseau dans l'Essonnerole ChoristeDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mer 11 Avr - 850 kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Mer 11 Avr - 854 P'titi a écrit On fait ça où à PARIS? paris 13 porte de choisy en fait entre porte de choisy et porte d'ivryqd on est porte de choisy et qu'on se dirige vers porte d'ivry , c'est sur le trottoir de droite on voit un grand complexe sportif !!!une fois entré , il faut aller sur la gauche pour contourner les bâtiments et là il y aplein de place lolSi il y a d'autres questions demandé à félicity car c'est elle qui nous a donné le lieu ^^ ou sinon si quelqu'un veut bien nous accepter chez lui ou elle car on est pas beaucoup ... kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Lun 16 Avr - 735 Même si on est que 4 cette répét aura lieu. Je voulais savoir si quelqu'un pouvait nous prendre chez lui car nous somme seulement 4 se serai bien que d'autres se manifeste quand même... P'titichoriste Nombre de messages 94Age 40Localisation Palaiseau dans l'Essonnerole ChoristeDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Ven 20 Avr - 210 Moi je ne peux pas ... chez moi c'est pas assez grand! dodie159acteurNombre de messages 115Age 34role Olympe ManciniDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Sam 21 Avr - 816 non moi non plus trop piti!!Bon on fait koi? P'titichoriste Nombre de messages 94Age 40Localisation Palaiseau dans l'Essonnerole ChoristeDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Sam 21 Avr - 1129 Je ne sais pas trop mais il faut que je sache pour m'organiser car moi il faut que j'aille voter! kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Sam 21 Avr - 1208 Avec Sandrine on c'est vu aujourd'hui et on s'est dit que sa servait à rien de faire cette répét car on fait pas partit du même tableau. Je sais que j'avais dit que cette répét devais se faire mais ma mère ve pas utliser de l'essence pour rien Biz à tous P'titichoriste Nombre de messages 94Age 40Localisation Palaiseau dans l'Essonnerole ChoristeDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 22 Avr - 145 Donc si je comprends bien cette répétition est aussi annulée!!!? dodie159acteurNombre de messages 115Age 34role Olympe ManciniDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 22 Avr - 407 moi j'en ai RAS LE BOL!!!!!!!!!!!!!!!!RAS LE BOL!!!!!!!!!Je bloque mon dimanche pour rien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Franchement ca me soule!!!!!!!!!Alors soit o se bouge soit on annule!!!!!!!!!!!!!!Merde a la fin!!!!!!!Je vais pas a chaque fois bloquer mon dimanche POUR RIEN!!!!!!! kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 22 Avr - 452 dodie159 a écrit moi j'en ai RAS LE BOL!!!!!!!!!!!!!!!!RAS LE BOL!!!!!!!!!Je bloque mon dimanche pour rien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Franchement ca me soule!!!!!!!!!Alors soit o se bouge soit on annule!!!!!!!!!!!!!!Merde a la fin!!!!!!!Je vais pas a chaque fois bloquer mon dimanche POUR RIEN!!!!!!! Moi aussi sa me gave, moi aussi j'en ai ras le bol, mais crois tu, sincèrement, que sa va servir à quelque chose de venir à 4 toi qui fait olympe; p'titi qui est choriste, Sandrine qui est danseuse et moi qui suit chanteur? Car entre nous 4 on a rien ensemble sauf Sandrine et moi mais on se débrouille dans notre coin.De toute façon c'est clair que si personne bouge son cul, sa va pas le faire alors pour toi Elodie si t'avais bloqué ton dimanche mais je pensais franchement qu'on serai plus. dodie159acteurNombre de messages 115Age 34role Olympe ManciniDate d'inscription 13/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 22 Avr - 521 a non a 4 ca sert a rien mais ranchement la ca fait 2 fois personne se bouge c grave relouuuuuuu!moi ca me soule si personne bouge ca sert a rien de se faire chier!!!!! kévinstar Nombre de messages 927Age 27Date d'inscription 12/03/2007Sujet Re Répétition du 22 avril Dim 22 Avr - 552 Je suis d'accord avec toi, c'est relou. Cette fois c'est dit ANNULEE Contenu sponsorisé Répétition du 22 avril Illa suivit dans l'ascenseur de son immeuble. Pour le plus grand bonheur à tous les deux, Brooke vivait juste dans l'immeuble au-dessus du café où ils avaient fait leur rencontre. Elle ouvrit la porte et à peine rentrée, elle se jeta au cou de Lucas et l'embrassa plus que passionément. Ce n'était pas à son habitude. Le Deal du moment -44% Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim Voir le deal € Lindwüen Daëmon Inside ; Du côté de l'université » + LA BIBLIOTHÈQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin là-haut dans les étages. Je me réveille en sursaut dans le lit de l’infirmerie. On a toujours pas réparé ma chambre, j’imagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dégât depuis qu’on dort ici à l’ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre l’étage des filles. On cris de partout. Pourquoi c’est toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert à rien ? Que crier ne sert jamais à rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! Hé ! Hé Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrête pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler par mon prénom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin à ce qu’elle dit c’était plein de fumée... et le pire dans tout ça je n’arrive pas à le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumée !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espèce de cachalot ! ** Toi-même phacochère ! ** Commence pas à m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencé ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la première fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touché. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait être que ça merde !* Hé lara croft écoute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillée ! ** Aha morte de rire ** Hé tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime était passée depuis une heure déjà. Mais cette nuit serait différente, peut-être, surement. C’était le genre de nuit où les pressentiments font genre de nuit où j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit où on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit là. * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait été agressée dans la nuit, on avait passé quelques temps nos nuits entières dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette école. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle héroïne. J’étais mortelle comme tout le monde même si j’avais deux atouts. Le premier était mon pouvoir, très utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-être, surement. Mais ça revenait à ne plus être humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grâce à cette école, à ses habitants, je devenais peu à peu celle que j’aurais du être. Même si bien des choses resteraient, bien des choses étaient encore présentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux étaient-elles liées ? Ne plus avoir peur... C’était derrière cette minable excuse, l’excuse de mon passée, que je me retranchait pour expliquer ma présence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragé courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas après ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours à ces élèves, à Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-être que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais était tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. Voilà pourquoi nous passâmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs là ^^ même si je n’en avais pas besoin. Même si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie à l’université m’avait prouvé qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs différents et d’autres semblables. Je ne tenais pas à tomber face à face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu là ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothèque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscurité des rayonnages une fenêtre mal refermée claquait. Putain faut être vraiment débile pour laisser une fenêtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problème c’est que les fenêtres de la bibliothèque étaient toutes fermées. Toutes, même celles du fond, là où il faisait toujours noir même en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. Dernière édition par Kalhan Xénia le Jeu 17 Juin - 1241, édité 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Ne réagit pas. Même si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose à faire. Penser, par exemple. Penser à ce qui s'était passé cette soirée là, en ville, cette après midi là, dans le parc, ce matin là, à la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina à une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupée à se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens éveillés dans Lindwuën cette nuit là. Tout le monde était réveillé. Assit sur cette fenêtre d'où il avait déjà vu Kalhan chercher à entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait réagit à une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'était décidé. Merde ! C'était quoi ce cri ? Il s'était accroupit, avait sauté les trois quatre mètres qui le séparaient du sol sans problèmes et avait couru jusqu'à la chambre. Il avait joué des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face à une gamine en sang et pourtant entière qui était dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serré les dents, grimacé et était ressortit de la pièce en repoussant des élèves trop curieux. Il s'était retrouvé seul dehors, avait sondé la nuit de ses yeux gris. N'avait pas capté le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'était affiché sur les lèvres de l'Ombre. Il était furieux, furieux de ne pas avoir été là. Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller Lindwuën. Il aurait du... Gaïa referma ses petites serres sur son épaule et regarda la nuit d'un œil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Pas cette fois... Immédiatement il s'accroupit et se prépara à sauter. Si la lune n'avait pas accroché un éclair brun et l'ombre immense d'une créature démesurément...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de même. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulé en boule sur son pied, espérant qu'elle n'était pas cassée. Merde ! Les dents serrées, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'était juste un peu douloureux. Kalhan s'était évanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de Gaïa permit à Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daëmon passèrent dans la bibliothèque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colère. Il referma la porte sans bruits derrière lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considérait comme sa meilleure amie, voire sa petite sœur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crâne ?? »Il était en colère. Et si jamais elle s'était fait attaquée par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvée le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daëmon à ses côtés ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrêta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans élever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mâchoire à s'en faire péter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le même ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagné d'un souffle froid dans toute la pièce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre à battre plus fort dans sa poitrine, l'adrénaline lui montant à la tête. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hésitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui était d'une telle incongruité dans cette université ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une étincelle. Il ne savait pas très bien si il avait envie de l'écraser ou de la cultiver au contraire. Une chose était sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila à l'arrière de la nuque de son maitre, dans la pénombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incompréhension... accompagnée d'une pointe d'appréhension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit à persifler des horreurs. Tuer. Dépecer. Faire peur. Faire mal. Très mal ! Encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle crie ! Après fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daëmon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit à trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de découvrir de nouvelles choses ! Et de toute évidence il en avait trouvé une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilé lorsqu'elle était sortie, apparemment à sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il était entré dans la bibliothèque par une fenêtre mal fermée sous sa forme d'ombre, l'avait refermée ce qui avait semblé perturber la fille. Et l'autre était arrivé. Caché derrière une pile de livres, l'Ombre l'avait regardé s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il était bruyant lui aussi. Personne n'était aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tête de fumée sur son épaule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystère de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme était silencieux. L'Ombre la dévisagea d'un œil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immédiatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement étouffé et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'à la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte à clé. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'échappa des lèvres de l'Ombre et il sortit à découvert. Pour une fois. Le visage à demi caché par sa capuche c'était la première fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lâcha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. Délicieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup.. Alléchant. Très alléchant.. »Ses yeux glissèrent sur le corps de la fille qui était magnifiquement bien taillée pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tête sur le côté, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il repéra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas résister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la pièce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula légèrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite à la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui était attaché à son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle était capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en était fou. L'autre n'avait pas le moindre intérêt, il n'avait pas l'air armé. Seul son silence lorsqu'il se déplaçait était inquiétant. Mais Le Suiveur était là pour l'aider. Toujours là Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une énergie sauvage qui ne demandait qu'à se libérer et qu'il contenait précieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait réellement us fight... † Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime était passée depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allées de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaqué et si... et merde. Il pensait surement la même à mon sujet, la preuve le voilà qui débarque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'être en colère. Même si voir Aaron dans un tel état d'énervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la même chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mérité cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus étonné que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il à ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il était vexé. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire à quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on était sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde à la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au même, oui on pouvait l’arrêter mais s’il ne l’avait pas déjà été il y avait surement une raison ! On est pas des héros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unité et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane à l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger été Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer à tord et à travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se réveillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frémissement comme pour un coup de foudre non non c’était différent ! Différent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron était touché... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'était lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs démesurés. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une première ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’où était venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arrière, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer été si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup... Alléchant. Très alléchant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison était mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-être quelques années de différences. Huit précisément. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espèrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment être sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Tout ça me semble étrange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose là, l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumière ici, mais j’ai l’impression que même s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais émane de lui. L’horreur. C’était la première fois, je m’en rends compte maintenant, la première fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses années... c’était moi qui m’étais trouvée à sa place, à regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de résister, qu’il était impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce déplaça sur le coté histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je préférerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crétin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et étroites, ces dalles tachées de sang et son meurtrier, sa tueuse précisément plantée au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste là. Je devais redevenir, calme. Sereine. Décidée. Prête. couteaux l’aurait presque fait rire, très bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer à mains nues ? Excitant... Raté. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux là mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes règles, tu triches »C’était con... complètement débile, de dire ça mais c’était la première chose qui m’était venue à l’esprit. Déstabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais à sa place ? Il ne voulait pas que je me défende ? Pourquoi ? L’impression d’être plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est étrange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose à penser là ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et décidée. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons équitable c’est plus drôle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et là, un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais à l’autre bout de la salle avant que l’autre ait planté sa lame. Voilà pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face à Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou là ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protéger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affuté. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide même si j’aime à penser qu’il ne l’utilisera que pour se défendre lui et pas moi. Si jamais il était touché... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillé de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas à moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une à ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il était un daëmon et qu'il n'avait le droit. Il était tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'était celui du Ligre en ce moment Kalhan réagit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute évidence le daëmon n'avait pas apprécié, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volée ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps à autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daëmon l'énervent prodigieusement. Il n'était pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'étaient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle même. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupé par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fierté pour lui lorsqu'il montra ses crocs démesurés au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il était comme le pion l'avait imaginé. Pour ce qui était de l'aura de puissance il n'était pas déçu, ce mec... Il débordait de vitalité et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes étaient comptés, parfaitement maitrisés tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tenté de tuer des élèves et il avait surement déjà tué avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie à quelqu'un ? Surtout quand elle était si il s'y attendait vu son caractère, Kalhan lança une pique à l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut être une aura de prédateur démesurée, il ne l'impressionnait pas. Le pion décida de chasser toute peur, appréhension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilité. Y laissant seulement une froide détermination. Posée sur une étagère, Gaïa regardait d'un œil suspicieux la serrure. Elle était sure que le daëmon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas être grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'était pas une souris ! Dans ce cas là elle lui aurait tordu le cou sans hésiter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donné lors de leur rencontre dans le parc. C'était il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondément. Il avait presque oublié la présence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans émotions dans ceux de Kalhan. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres et il leva la main, chassa une mèche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet état là Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire étira légèrement le coin de ses lèvres. Plein d'une résolution sombre. Il allait peut être mourir dans cette pièce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'à côté. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lèvres à son oreille. Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses épaules pour passer devant. Il s'écarta et se mit à s'éloigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrêta en continuant de fixer l'homme au milieu de la pièce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair à poulet et de graisse était hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mâchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question était pourquoi ? Sûrement à cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dégageait. Bête. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref éclat de rire léger à la pique de la jeune femme. Elle était vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une élève italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs à son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilà pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maître avait bien fait son travail à l'époque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille était incroyable. Pourtant elle était là, faisant semblant de s'inquiéter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothèque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison après tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprêtant à lui répondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante à l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piège, un simple piège. Si jamais il s'élançait le balourd tenterait de l'arrêter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut être la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'était retournée ce n'était pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi félin qu'une reine, Kalhan s'arrêta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle était cette comédie ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'échappa de ses lèvres lorsque l'homme répondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'était lui ! L'Ombre vibra rien que de penser à lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en même temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scène se passer sans faire de commentaires. Elle capta un éclat doré parsemé de rouge, leva sèchement ses yeux vides. Qui se posèrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air buté l'humain qui avait prit la lame. Daëmon. Un sourire machiavélique au cœur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangées de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chétif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumée, elle continua son ascension, aussi indécelable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sérieux, l'Ombre regarda d'un œil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il était mal barré. L'autre s'immobilisa et il se désintéressa immédiatement de lui. Dans son esprit malsain, une idée germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lèvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »D'un geste sec, il détendit son bras et la lame parcouru la moitié de la pièce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore réagit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espérer que sa réaction soit à l'ampleur de la révélation. Il connaissait son passé. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! » J’hésitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me démentis et je compris. Ses yeux sans émotions. Il était résigné. Il était prêt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas là. J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si … froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence lié à la présence du tueur s’accentua. Aaron…De sa main, il chasse une mèche de mes cheveux, tenta même de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire à cet instant. Aaron… Ne meurt pas. Promet le moi… Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander à quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dépendait pas de lui. C’était une promesse impossible à tenir. Impossible à demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cœur se serre en pensant à ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là… mais tu l’es. Et tu reste à mes cotés. Malgré tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assuré mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prêt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a accepté. Ne meurt pas… Aaron…Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser à lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose…* Tu sais ce que tu dois faire pour le protéger *Je le sais. Je le sais et déteste cette idée. Je voulais continuer de penser. De penser à lui, Aaron. Comme si penser était réconfortant. Comme si ça pouvait m’aider….Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus réfléchir. Agir. Calme. Prête. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes réflexes. Cet état où je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’œil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. Prêt à se déchainer. Il suffisait de le libérer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseigné, à coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience… conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la pièce, effleurant chaque étagère, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur était le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de très étrange que de toucher son âme avec son pouvoir. Ashkane, à mes cotés, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il était très étrange de voir à quel point il pouvait être trouillard pour de petite chose… et comment il était prêt à tout quand s’en valait la peine. Il était prêt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon échiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutôt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grâce à mon pouvoir et non grâce à mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idée même le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi… Aaron… Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? Où ? Qui ? Tant de questions explosèrent dans mon esprit. J’étais plus que déconcentrée j’étais… à sa vis son bras se détendre à une vitesse folle et sa lame voler comme une flèche. Un jet de mort si bien lancé, si bien dirigé. Tout droit sur … NON .La lame tranchante s’arrêta net à quelques centimètres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu…Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prête à reprendre sa course… avant de tomber sur le sol avec un bruit à glacer le sang. C’avait était si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron… pardonne moi, je ne mérite pas ta confiance. Je ne mérite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnée. Je n’avais pu m’empêcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur… mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire à cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-même. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron…Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami… Ce geste avait ravivé ma colère, in extremis, et cela avait suffit. Comme un électrochoc j’avais pu me ressaisir et arrêter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en était fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figé. J’étais tendue à craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colère m’avait maintenue sur place. A présent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incompréhensions me revirent. La colère s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colère. Ne jamais ce précipiter… mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentée de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il était. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !Dernière édition par Kalhan Xénia le Mar 10 Aoû - 1835, édité 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une présence. Froide et brûlante à la fois. Centrée et partout à la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertébrale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensées, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... Gaïa le contredit, ses yeux noirs braqués sur Kalhan. Elle n'était pas touchée et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle était la cause de cette impression. Aaron se détendit immédiatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'était pas l'Ombre. Gaïa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire caché rendre leur brillant naturel à ses yeux. Si ses lèvres ne bougèrent pas, l'autre le capta tout de même. Il détourna alors les yeux, un sourire énigmatique aux lèvres.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crétin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * répondit Gaïa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fierté pour elle remonter d'un cran, si c'était encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancées dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant à toucher Kalhan. A la toucher. Au cœur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute évidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en était persuadé. Elle était si souriante, si vive, si chiante parfois même ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comédie ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicité de la vérité. Mais il mentait. Aaron en était persuadé. Ses yeux. Voilà qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'âme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dérivèrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle éclaterait de rire pour dénier ce prétentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blême, de voir ses poings se serrer de rage et sa mâchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tête. Trouva une Kalhan blême. Touchée. Ses épaules descendirent alors qu'il sentait son incompréhension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'écoute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbré qu'il faut simplement interner. Ou éradiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments là, sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il était capable de voir c'était cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothèque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'était aussi con que ça. Dans le millième de seconde qui le séparait de l'impact, il se dit que c'était impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bêtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face à cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cœur, un souffle qui s'échappe de ses lèvres, le cri de Gaïa. Et la yeux fermés et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posèrent sur la lame qui s'était arrêtée à quelques centimètres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyé sur un bouton pause, jeta un œil à Kalhan qui avait l'air terrifiée. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, déglutit difficilement. La vache, c'est pas passé loin. La jeune fille, elle, avait l'air prête à exploser de rage. Littéralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passé, s'emplissait d'une colère sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit métallique, la lame retomba à terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix était terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal à contrôler sa rage, Aaron sentait bien à quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Bêtement, il se demanda si il connaissait réellement Kalhan Xénia. Arrête ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tête, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habité. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. Complètement impossible. Aaron ne put s'empêcher de crier à son tour. Non ! » il secoua la tête en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait à la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer à chaque fois que son pouvoir lui échappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'était pas entré c'était parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement été tué par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la pièce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 Contrôle toi. Garde le contrôle. Impassible, mystérieux, impossible à saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrésistiblement aux lèvres. Ni le frisson délicieux qui remonta le long de sa colonne vertébrale. Kalhan réagissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intéressée par la lumière de satisfaction qui éclairait les yeux gris de son maître. Il n'avait pas bronché lorsqu'elle avait stoppé sa lame, sauvant l'homme par la même occasion. Une simple moue de déception avait fait bouger ses lèvres. Peut être avait-il une quelconque utilité dont elle ne voulait se passer ? C'était, à son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'était mit en tête de garder l'autre en vie il était légitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'était jouissif. Complètement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craqué de la sorte, pas après sa formation plus que rigide. Qui sait, c'était peut être la première fois qu'elle ressentait la colère à ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intérieurement. C'était tellement facile, il était un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tête de Kalhan était au moins aussi intéressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors à protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lèvres. Quel crétin. Plus mièvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute à sa colère. Se déplaçant légèrement à droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux étincelèrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. » il lança un regard méprisant à l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maître s'approprier toute l'attention de la pièce, en profita pour se faufiler entre les rangées de livres épais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothèques aussi vieilles. Elle appréciait l'odeur entêtante du papier mâché, de celui trop vieux pour être tourné sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussière qui appelait à un silence éternel. Vrombissant de joie, elle se coula derrière un fin rideau qui empêchait les livres de se couvrir de poussière, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un œil suspect la serrure de laquelle elle s'était échappée plus tôt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumée, Le Suiveur se dit qu'elle était complètement aveugle et désarmée face à sa puissance. Certitude sans fin du prédateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensée, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas à proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, était vaguement intéressé. Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des étincelles s'allumèrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumée mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrêta un quart de seconde plus tard près de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. Mépris. L'autre réagissant immédiatement d'un revers de lame, il devint fumée là ou il frappait, éclata d'un grand rire sincère et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute manière, n'aurait même pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lèvres sèches. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment.. exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrêta en levant un doigt, narquois. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. » Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un léger sursaut quand Gaïa lui répondit. La petite daemon était en fureur et malgré sa taille son courage et sa rage était au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement Gaïa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prés à tout. Comme je serais prête à tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien réussit. Même si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours…Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment… Comment. L’ombre avait parlé si simplement que ses mots étaient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur à coté semblait bien dérisoire. Bien inutile car l’ombre avait parlé. Il avait dit une vérité que même la meilleur comédienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait à rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux… Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il était concentré sur autre chose. Une certaine lame qui avait manqué de peu de lui ôter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparée de lui à ce moment, je venais très probablement de la renforcé en laissant ma rage se déverser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais réfugié. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais à lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dégât. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va être d’enfer !Un cri, une voix, détourne mon attention Non ! Aaron…Mon ami semblait en proie à quelques tourments, comme une décision difficile à prendre ou plus réaliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec..[/color] »J’aime… Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an à peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour réparer le mal que j’avais causé. J’étais arrivée, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec… c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonné un cœur, qui l’avait fait battre à nouveau. Aimer, détester… la compassion, la joie… Il m’avait redonné tant et peu à peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-être les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandé pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prête à en parler. Comment dévoiler un si noir passé à quelqu’un que je connaissais à peine ? Mais à présent ? A présent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est même très loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixé sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextérité que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimé. Je n’étais finalement pas la seule à ne pas tout connaître de mes amis… si maigre et si dérisoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-même. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassèrent à la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi décider…Notre mésentente en resta là pour l’instant, car l’Ombre avait bougé, son rire bien que très bref avait éclaté dans la grande salle sombre et poussiéreuse. Répondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance. Mais seul mon cœur priait car les mots ne franchissaient pas mes lèvres. Les yeux de l’Ombre pétillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes étaient calculé, précis, parfaitement pensé. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement à quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation à Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu à entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant véritablement au qui est-ce ». Peut-être même l’aurait-il véritablement fait si nous ne nous étions pas disputés un instant plus tôt. Sa colère gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui était en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane… Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le méprise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche à un seul de ses cheveux… Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prêtes à exploser véritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancé des éclairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas à Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changé. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passé ! J’ai changé, j’ai changé…Je répétais inlassablement cette phrase dans ma tête comme pour m’en convaincre. Après tout… était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changé ? Oui, non ! Étais-je si différente ? Non, Oui !Je ne sais pas… peut-être au fond suis-je là même… peut-être qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du être mais je l’étais déjà non ? Peut-être, peut-être… je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comédie ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes désirs. Vouloir être accepté. Oui peut-être, peut-être… les embobiner, leur faire croire… que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissé la tête. Les épaules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonné. Abandonné avant d’avoir commencé. Quelle honte, aussi bien au présent qu’au passé. Les ordres de mon maitres battent à mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hésiter. Hésiter… ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »… hésiter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus à l’endroit où il se trouvait une fraction de seconde plus tôt. Hé bien hé bien… Non il n’était pas bien loin. Il était juste là… à coté d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire à coté de l’étagère ». On s’en fou. L’Ombre est là. Une telle assurance émane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui…et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme à dorloter. J’étais l’arme… Les deux hommes se fixèrent, leurs yeux étrangement semblables. Tiens… Si semblables et si différents à la fois. Ah c’est beau… Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumée là où elle aurait du entamer la chair… Très intéressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restée betement plantée à quelques distances d’eux, la tête penchée sur le coté observant la scène si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais même pas eu à me forcer, c’est génial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais à cette terre, pas même Ashkane bouillant de rage à mes cotés. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. »Pas de réponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment... exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » Hum… * Kalhan ! * Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine à tuer. Je m’approche à pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la même voix qu’au début lorsque je faisais exprès de le provoquer. Non celle là a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-être du sadisme à l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! Arrête ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** Arrête ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette dernière phrase si longtemps employé quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds… le bon vieux temps… Je suis prêt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse à Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si délicieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à… ses yeux là…- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette dernière phrase, ponctuée d’un sourire délicieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiétant. Je veux savoir. * Gaïa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son équilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculé. Ses yeux gris ne lâchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration était toute entière à Kalhan. Même s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublèrent légèrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale du jeune homme et ses yeux divaguèrent lentement vers l'étudiante qui le fixait. Il fronça légèrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? Gaïa s'agita sur son étagère, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin était en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'était de toute évidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabroué.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colère vibrante du daëmon. Sentant sa propre rage monter en elle, Gaïa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose à détester en cet instant c'était l'Ombre, et pas sa moitié ! Puis, l'Ombre se remit à parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance méprisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'écrasant par la seule force de ses mots, sentit son cœur pulser à l'intérieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui même. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans déchainés à ses trousses ! L'homme lui dédia un regard brûlant de haine mais ne répondit pas. Sans pouvoir s'en empêcher, Aaron sentit ses yeux dériver du côté de Kalhan pour voir sa réaction quand il avait parlé de le tuer à deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel détachement, comme si de toute manière il ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. Il s'attendait à trouver une Kalhan révoltée, les yeux brillant d'une rage meurtrière, ou encore cette absence de sentiment dérangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivé au sol, la jeune fille avait baissé sa lame, baissé ses épaules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils étaient foutus. Ressentant d'un coup une présence près de lui, l'homme tourna la tête et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre à un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait réagit rapidement mais était sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se défiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre à bourdonner à ses oreilles et évalua ses chances. D'après ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'à la prochaine étagère. L'Ombre sortit sa lame, recommença à cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lèvres et ses yeux brillèrent d'une joie sombre. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bêtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un œil à Kalhan qui observait la scène, un sourire dément aux lèvres. Aaron sentit son cœur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'était ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et féline. Prédatrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit Gaïa en sentant ses plumes se hérisser sur son ses yeux ébahis, elle vit son humain se décomposer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'était pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'était impossible, elle faisait semblant. Oui. C'était un piège dans lequel l'Ombre se précipiterait sans attendre, un piège si bien tendu qu'il manquait d'y tomber également. Les yeux bleus de la jeune femme vrillèrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derrière son cœur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se désintéressa immédiatement de lui pour en revenir à l'Ombre. Aaron entendit à peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'étaient les mots qui lui étaient adressés. Ses bras s'affaissèrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle était à côté de l'Ombre. Du côté de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumière qui avait toujours porté Aaron, plus haut, plus loin. Il réagit à peine lorsque Gaïa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derrière, réagit à peine quand ses lames glissèrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dément. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothèque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, évoquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme évaluer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les étagères, une lueur d'amusement au coin des lèvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'écorcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supériorité face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maître en la matière. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la pièce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tête vers elle, son esprit ayant totalement oublié l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intérieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'être vigilant avec un être aussi lent que celui la. Il regarda alors cette véritable merveille dressée qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagné de la mort même. Un frisson remonta le long de ses côtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter délicieusement aux lèvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrêter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout à fait prête pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une avidité croissante. Ses yeux gris glissèrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dévisageait également. Féline, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, évidemment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complètement oublié la présence dérangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'échappa de ses lèvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il réfléchissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumée et se rapprocha fébrilement de la jeune femme, se reformant à deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la Lumière, celui qui fait et qui défait, celui qui donne et qui enlève, qui nettoie ce qui a besoin d'être purgé. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachés par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. » le dégout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait à quel point il en faisait fit. Ils croient avoir réussit à s'approprier le semblant de liberté qui t'anime.. mais à la vérité tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours été enchainée. Enchainée.. à Naples et à.. Lui. »Un grand sourire sadique étira ses lèvres alors qu'il faisait allusion à celui qui avait forgé ce que Kalhan était, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immédiatement à l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme véritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourèrent le pauvre petit animal coloré, le serrèrent et le Suiveur commença à tourner rapidement autour du daëmon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop coloré. Noir maintenant. Très noir. Très peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se décala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empêcher. Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immédiatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils étaient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scène dans sa tête, comme à chaque fois qu'il passait à l'action. Deux pas, élan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'échappe, os brisés. Bloquer attaque bras droit bloquée de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, désorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquée, recul puissant, nuque s'écrase dans étagère, inconscience quasi instantanée. Incapacité à se relever avant plusieurs heures. Un sourire démentiel éclaira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et félin qu'on puisse l'être, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa à l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquèrent et, comme il l'avait prévu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. Mépris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et écrasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'était qu'un geste ample et maîtrisé. Continuant naturellement le mouvement, il lui décocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prévu. Dans la même oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, détendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupé, alla s'écraser dans l'étagère derrière lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le côté, il se redressa souplement et se tourna pour être face à Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions à parler je crois. » déclara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait Gaïa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inévitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mérite pas ton amitié, ni ta confiance, ni même que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, déstabilisé. Je ne mérite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur là ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derrière de faux sentiments, derrière le masque de l’amitié. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis à Lui. Il n’y a que lui qui puisse décider de mes actes, de mes pensées, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mélange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilà, il faut que j’arrête l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. Intensément ravi de me voir réagir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilité. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-être allait-il enfin répondre à mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la Lumière ? J’aurais plutôt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumière, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il était. Quelque chose me disais… que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il était devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon départ. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. »- Un certain nombre oui… Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le décor. Enchainée, enchainée à Lui, depuis toujours oui… mon maitre… Maitre vous me manquez tant…* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-même aurait voulu que tout s’arrête, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours était un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtrière, tu te disais que c’était bien après tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimé la puissance, la fierté, la force. Tu as toujours aimé impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours à grandir pour être le plus grand, le plus féroce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours été comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu étais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux à présent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haï !Quelque part dans la bibliothèque sombre, l’oiseau cria. Aussitôt, Ashkane poussa un rugissement en se précipitant vers l’étagère ou Gaïa était perchée. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’être un grand et féroce monstre ne sert à ligre stoppa devant l’étagère, indécis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait démolie le meuble et croqué la bête qui retenait Gaïa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa crinière et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait à gober Gaïa dans le même temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagère sans savoir quoi faire. C’est bête hein ? Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer à l’attaque était grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance… des gestes calculés aux millimètres, des réactions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vérité. Tout semblait inné chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant même de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant même de savoir parler. Un ange des ténèbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou même s’il est trop bête pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. Même si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant… il s’effondrait comme une comme le cri de Gaïa, le craquement des os d’Aaron ne me dérangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout était naturel… Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait… il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions à parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en déplaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement détendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de là. En fait, ça aurait été génial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les étapes et commençons par le début - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyé ? Il me réclame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était évident d’ailleurs. Il m’avait appelé proie. Il n’avait donc qu’une seule idée de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour à Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon départ. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tête. Et parce que Ashkane était trop voyant mais ça c'était la version parler à nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprès ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser Gaïa… Aaron…** T’as la trouille Ash ? Hé bien regarde et éclate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant désiré. ** Ne dis pas ça, non tu ne… *Et soudain, sans même en avoir été avertis, je sentis la colère monter en moi comme un vent de tempête. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est à cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vécu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’âme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer… Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser…Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la première fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa férocité ne sert plus à rien face à celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? Gaïa, Aaron… non, il ne les abandonnera pas lui. Même si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sépare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel là ! Spectateur inutile ! Dégage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflé de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bête pareille. La haine anime son regard. Il brule de colère, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonné de l’Ombre, ses crocs démesurés bien en Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. Sa voix n’évoque pas de colère, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prêt. Prêt à tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin… Il en était capable, de toucher l’Ombre de le dévorer même ! Quitte à me faire mal à moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est réel. Et plus rien ne la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance... Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le début, n'avait été que mensonge et comédie. Et si, par delà les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'était fait abuser. Et si, par simple élan d'égoïsme et par total déni de notre possible erreur, on s'était justement inspiration. Un recul de poids vers l'arrière. Le sentiment que tout est déjà joué qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste précis, parfaitement calculé, prolongement de ses désirs et de son talent pour la violence, se jette à sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait décidé auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rêve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arrière. A moitié sonné, il eut le temps de retrouver un équilibre précaire, inspira une courte bouffée d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrèrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie féroce. Dans un sursaut d'incompréhension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien être ce mec. C'était la question, qui était donc capable d'autant de violence et d'horreur face à des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit à espérer que Kalhan obtienne sa réponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il était elle aurait toujours une chance de l'arrêter. L'arrêter. Quelqu'un en avait-il jamais été capable. Dans un cri sourd, Aaron s'écrasa sur l'étagère, sentit sa tête partir en arrière et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dès qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupé. Peu importait qui était l'Ombre, il l'avait simplement écrasé. dans une tempête plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, Gaïa sentit son humain lâcher prise, cria encore. Comme elle avait crié dès que l'Ombre s'était mis en mouvement, comme elle avait crié quand cette chose s'était mise à lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle était entièrement faite de fumée, la créature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repère et peine déjà à tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas à y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculé, Ashkane était impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantées dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prénom, ne trouva pas la force de voler jusqu'à lui, certaine qu'à son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manège. Gaïa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le côté, restant malgré tout sur l'étagère en allant rejoindre sa moitié. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux à Kalhan. Elle était là, se bougeant d'une manière terrible, captant l'ombre et la lumière, attirant l'attention sur elle dès qu'elle pénétrait dans une pièce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daëmon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystérique et accéléra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. Bientôt . Rejoindra son maître. Rejoindra, dans Limbes . Amusé, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentré sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te réclamerait comme un gamin réclame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son élève l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lèvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitié. Ce pachyderme poilu, cette machine à tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensée le crocheter et le jeter à terre, l'enchainer comme la bête qu'il était. Mais de toute évidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle même montré les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissé sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fasciné. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'était que fumée elle arrivait à lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait véritablement. Chuintement feutré, l'Ombre fit un pas sur le côté, les bras croisés et le visage impassible. Cessant de fusiller son daëmon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'à lui, lui dédia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Ne rêvez pas, ce n'était pas de la peur, loin de là. Un sourire mauvais montant sur ses lèvres, l'Ombre abaissa ses épaules, laissa retomber ses bras et abaissa légèrement son centre de gravité sans la lâcher des yeux. Position de défense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. Amène toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lèvres sans lâcher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bête. Il pencha doucement la tête sur le côté, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrêta comme s'il réfléchissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses épaules d'une manière plus féline qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son épaule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit à susurrer ses paroles. As-tu déjà essayé de dévorer de la fumée ? »Le Suiveur éclata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule béante le caresser il se transforma, fumée impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimée, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou détruire de l'intérieur ? Découper ? Brûler, déformer, agiter, crocheter, déchirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'à son daëmon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire éclata sur les murs de la bibliothèque et une colonne de fumée descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit à quelques mètres derrière le daëmon Lepronom personnel s'accorde selon la place qu'il occupe par rapport au verbe dans la phrase : - C'est lui qui viendra te chercher. 2.4. Le pronom personnel, dans sa forme disjointe, peut également être composé avec l'adjectif indéfini même pour renforcer son expression. C'est lui-même qui me l'a dit. Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal Lindwüen Daëmon Inside ; Du côté de l'université » + LA BIBLIOTHÈQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin là-haut dans les étages. Je me réveille en sursaut dans le lit de l’infirmerie. On a toujours pas réparé ma chambre, j’imagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dégât depuis qu’on dort ici à l’ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre l’étage des filles. On cris de partout. Pourquoi c’est toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert à rien ? Que crier ne sert jamais à rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! Hé ! Hé Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrête pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler par mon prénom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin à ce qu’elle dit c’était plein de fumée... et le pire dans tout ça je n’arrive pas à le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumée !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espèce de cachalot ! ** Toi-même phacochère ! ** Commence pas à m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencé ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la première fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touché. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait être que ça merde !* Hé lara croft écoute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillée ! ** Aha morte de rire ** Hé tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime était passée depuis une heure déjà. Mais cette nuit serait différente, peut-être, surement. C’était le genre de nuit où les pressentiments font genre de nuit où j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit où on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit là. * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait été agressée dans la nuit, on avait passé quelques temps nos nuits entières dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette école. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle héroïne. J’étais mortelle comme tout le monde même si j’avais deux atouts. Le premier était mon pouvoir, très utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-être, surement. Mais ça revenait à ne plus être humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grâce à cette école, à ses habitants, je devenais peu à peu celle que j’aurais du être. Même si bien des choses resteraient, bien des choses étaient encore présentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux étaient-elles liées ? Ne plus avoir peur... C’était derrière cette minable excuse, l’excuse de mon passée, que je me retranchait pour expliquer ma présence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragé courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas après ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours à ces élèves, à Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-être que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais était tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. Voilà pourquoi nous passâmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs là ^^ même si je n’en avais pas besoin. Même si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie à l’université m’avait prouvé qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs différents et d’autres semblables. Je ne tenais pas à tomber face à face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu là ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothèque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscurité des rayonnages une fenêtre mal refermée claquait. Putain faut être vraiment débile pour laisser une fenêtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problème c’est que les fenêtres de la bibliothèque étaient toutes fermées. Toutes, même celles du fond, là où il faisait toujours noir même en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. Dernière édition par Kalhan Xénia le Jeu 17 Juin - 1241, édité 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Ne réagit pas. Même si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose à faire. Penser, par exemple. Penser à ce qui s'était passé cette soirée là, en ville, cette après midi là, dans le parc, ce matin là, à la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina à une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupée à se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens éveillés dans Lindwuën cette nuit là. Tout le monde était réveillé. Assit sur cette fenêtre d'où il avait déjà vu Kalhan chercher à entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait réagit à une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'était décidé. Merde ! C'était quoi ce cri ? Il s'était accroupit, avait sauté les trois quatre mètres qui le séparaient du sol sans problèmes et avait couru jusqu'à la chambre. Il avait joué des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face à une gamine en sang et pourtant entière qui était dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serré les dents, grimacé et était ressortit de la pièce en repoussant des élèves trop curieux. Il s'était retrouvé seul dehors, avait sondé la nuit de ses yeux gris. N'avait pas capté le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'était affiché sur les lèvres de l'Ombre. Il était furieux, furieux de ne pas avoir été là. Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller Lindwuën. Il aurait du... Gaïa referma ses petites serres sur son épaule et regarda la nuit d'un œil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Pas cette fois... Immédiatement il s'accroupit et se prépara à sauter. Si la lune n'avait pas accroché un éclair brun et l'ombre immense d'une créature démesurément...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de même. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulé en boule sur son pied, espérant qu'elle n'était pas cassée. Merde ! Les dents serrées, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'était juste un peu douloureux. Kalhan s'était évanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de Gaïa permit à Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daëmon passèrent dans la bibliothèque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colère. Il referma la porte sans bruits derrière lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considérait comme sa meilleure amie, voire sa petite sœur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crâne ?? »Il était en colère. Et si jamais elle s'était fait attaquée par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvée le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daëmon à ses côtés ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrêta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans élever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mâchoire à s'en faire péter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le même ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagné d'un souffle froid dans toute la pièce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre à battre plus fort dans sa poitrine, l'adrénaline lui montant à la tête. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hésitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui était d'une telle incongruité dans cette université ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une étincelle. Il ne savait pas très bien si il avait envie de l'écraser ou de la cultiver au contraire. Une chose était sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila à l'arrière de la nuque de son maitre, dans la pénombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incompréhension... accompagnée d'une pointe d'appréhension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit à persifler des horreurs. Tuer. Dépecer. Faire peur. Faire mal. Très mal ! Encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle crie ! Après fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daëmon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit à trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de découvrir de nouvelles choses ! Et de toute évidence il en avait trouvé une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilé lorsqu'elle était sortie, apparemment à sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il était entré dans la bibliothèque par une fenêtre mal fermée sous sa forme d'ombre, l'avait refermée ce qui avait semblé perturber la fille. Et l'autre était arrivé. Caché derrière une pile de livres, l'Ombre l'avait regardé s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il était bruyant lui aussi. Personne n'était aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tête de fumée sur son épaule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystère de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme était silencieux. L'Ombre la dévisagea d'un œil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immédiatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement étouffé et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'à la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte à clé. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'échappa des lèvres de l'Ombre et il sortit à découvert. Pour une fois. Le visage à demi caché par sa capuche c'était la première fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lâcha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. Délicieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup.. Alléchant. Très alléchant.. »Ses yeux glissèrent sur le corps de la fille qui était magnifiquement bien taillée pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tête sur le côté, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il repéra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas résister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la pièce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula légèrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite à la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui était attaché à son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle était capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en était fou. L'autre n'avait pas le moindre intérêt, il n'avait pas l'air armé. Seul son silence lorsqu'il se déplaçait était inquiétant. Mais Le Suiveur était là pour l'aider. Toujours là Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une énergie sauvage qui ne demandait qu'à se libérer et qu'il contenait précieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait réellement us fight... † Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime était passée depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allées de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaqué et si... et merde. Il pensait surement la même à mon sujet, la preuve le voilà qui débarque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'être en colère. Même si voir Aaron dans un tel état d'énervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la même chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mérité cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus étonné que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il à ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il était vexé. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire à quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on était sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde à la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au même, oui on pouvait l’arrêter mais s’il ne l’avait pas déjà été il y avait surement une raison ! On est pas des héros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unité et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane à l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger été Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer à tord et à travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se réveillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frémissement comme pour un coup de foudre non non c’était différent ! Différent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron était touché... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'était lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs démesurés. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une première ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’où était venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arrière, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer été si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup... Alléchant. Très alléchant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison était mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-être quelques années de différences. Huit précisément. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espèrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment être sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Tout ça me semble étrange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose là, l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumière ici, mais j’ai l’impression que même s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais émane de lui. L’horreur. C’était la première fois, je m’en rends compte maintenant, la première fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses années... c’était moi qui m’étais trouvée à sa place, à regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de résister, qu’il était impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce déplaça sur le coté histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je préférerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crétin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et étroites, ces dalles tachées de sang et son meurtrier, sa tueuse précisément plantée au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste là. Je devais redevenir, calme. Sereine. Décidée. Prête. couteaux l’aurait presque fait rire, très bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer à mains nues ? Excitant... Raté. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux là mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes règles, tu triches »C’était con... complètement débile, de dire ça mais c’était la première chose qui m’était venue à l’esprit. Déstabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais à sa place ? Il ne voulait pas que je me défende ? Pourquoi ? L’impression d’être plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est étrange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose à penser là ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et décidée. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons équitable c’est plus drôle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et là, un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais à l’autre bout de la salle avant que l’autre ait planté sa lame. Voilà pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face à Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou là ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protéger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affuté. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide même si j’aime à penser qu’il ne l’utilisera que pour se défendre lui et pas moi. Si jamais il était touché... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillé de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas à moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une à ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il était un daëmon et qu'il n'avait le droit. Il était tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'était celui du Ligre en ce moment Kalhan réagit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute évidence le daëmon n'avait pas apprécié, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volée ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps à autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daëmon l'énervent prodigieusement. Il n'était pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'étaient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle même. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupé par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fierté pour lui lorsqu'il montra ses crocs démesurés au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il était comme le pion l'avait imaginé. Pour ce qui était de l'aura de puissance il n'était pas déçu, ce mec... Il débordait de vitalité et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes étaient comptés, parfaitement maitrisés tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tenté de tuer des élèves et il avait surement déjà tué avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie à quelqu'un ? Surtout quand elle était si il s'y attendait vu son caractère, Kalhan lança une pique à l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut être une aura de prédateur démesurée, il ne l'impressionnait pas. Le pion décida de chasser toute peur, appréhension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilité. Y laissant seulement une froide détermination. Posée sur une étagère, Gaïa regardait d'un œil suspicieux la serrure. Elle était sure que le daëmon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas être grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'était pas une souris ! Dans ce cas là elle lui aurait tordu le cou sans hésiter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donné lors de leur rencontre dans le parc. C'était il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondément. Il avait presque oublié la présence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans émotions dans ceux de Kalhan. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres et il leva la main, chassa une mèche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet état là Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire étira légèrement le coin de ses lèvres. Plein d'une résolution sombre. Il allait peut être mourir dans cette pièce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'à côté. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lèvres à son oreille. Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses épaules pour passer devant. Il s'écarta et se mit à s'éloigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrêta en continuant de fixer l'homme au milieu de la pièce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair à poulet et de graisse était hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mâchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question était pourquoi ? Sûrement à cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dégageait. Bête. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref éclat de rire léger à la pique de la jeune femme. Elle était vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une élève italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs à son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilà pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maître avait bien fait son travail à l'époque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille était incroyable. Pourtant elle était là, faisant semblant de s'inquiéter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothèque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison après tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprêtant à lui répondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante à l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piège, un simple piège. Si jamais il s'élançait le balourd tenterait de l'arrêter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut être la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'était retournée ce n'était pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi félin qu'une reine, Kalhan s'arrêta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle était cette comédie ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'échappa de ses lèvres lorsque l'homme répondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'était lui ! L'Ombre vibra rien que de penser à lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en même temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scène se passer sans faire de commentaires. Elle capta un éclat doré parsemé de rouge, leva sèchement ses yeux vides. Qui se posèrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air buté l'humain qui avait prit la lame. Daëmon. Un sourire machiavélique au cœur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangées de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chétif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumée, elle continua son ascension, aussi indécelable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sérieux, l'Ombre regarda d'un œil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il était mal barré. L'autre s'immobilisa et il se désintéressa immédiatement de lui. Dans son esprit malsain, une idée germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lèvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »D'un geste sec, il détendit son bras et la lame parcouru la moitié de la pièce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore réagit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espérer que sa réaction soit à l'ampleur de la révélation. Il connaissait son passé. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! » J’hésitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me démentis et je compris. Ses yeux sans émotions. Il était résigné. Il était prêt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas là. J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si … froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence lié à la présence du tueur s’accentua. Aaron…De sa main, il chasse une mèche de mes cheveux, tenta même de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire à cet instant. Aaron… Ne meurt pas. Promet le moi… Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander à quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dépendait pas de lui. C’était une promesse impossible à tenir. Impossible à demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cœur se serre en pensant à ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là… mais tu l’es. Et tu reste à mes cotés. Malgré tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assuré mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prêt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a accepté. Ne meurt pas… Aaron…Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser à lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose…* Tu sais ce que tu dois faire pour le protéger *Je le sais. Je le sais et déteste cette idée. Je voulais continuer de penser. De penser à lui, Aaron. Comme si penser était réconfortant. Comme si ça pouvait m’aider….Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus réfléchir. Agir. Calme. Prête. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes réflexes. Cet état où je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’œil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. Prêt à se déchainer. Il suffisait de le libérer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseigné, à coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience… conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la pièce, effleurant chaque étagère, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur était le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de très étrange que de toucher son âme avec son pouvoir. Ashkane, à mes cotés, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il était très étrange de voir à quel point il pouvait être trouillard pour de petite chose… et comment il était prêt à tout quand s’en valait la peine. Il était prêt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon échiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutôt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grâce à mon pouvoir et non grâce à mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idée même le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi… Aaron… Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? Où ? Qui ? Tant de questions explosèrent dans mon esprit. J’étais plus que déconcentrée j’étais… à sa vis son bras se détendre à une vitesse folle et sa lame voler comme une flèche. Un jet de mort si bien lancé, si bien dirigé. Tout droit sur … NON .La lame tranchante s’arrêta net à quelques centimètres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu…Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prête à reprendre sa course… avant de tomber sur le sol avec un bruit à glacer le sang. C’avait était si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron… pardonne moi, je ne mérite pas ta confiance. Je ne mérite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnée. Je n’avais pu m’empêcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur… mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire à cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-même. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron…Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami… Ce geste avait ravivé ma colère, in extremis, et cela avait suffit. Comme un électrochoc j’avais pu me ressaisir et arrêter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en était fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figé. J’étais tendue à craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colère m’avait maintenue sur place. A présent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incompréhensions me revirent. La colère s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colère. Ne jamais ce précipiter… mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentée de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il était. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !Dernière édition par Kalhan Xénia le Mar 10 Aoû - 1835, édité 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une présence. Froide et brûlante à la fois. Centrée et partout à la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertébrale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensées, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... Gaïa le contredit, ses yeux noirs braqués sur Kalhan. Elle n'était pas touchée et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle était la cause de cette impression. Aaron se détendit immédiatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'était pas l'Ombre. Gaïa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire caché rendre leur brillant naturel à ses yeux. Si ses lèvres ne bougèrent pas, l'autre le capta tout de même. Il détourna alors les yeux, un sourire énigmatique aux lèvres.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crétin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * répondit Gaïa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fierté pour elle remonter d'un cran, si c'était encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancées dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant à toucher Kalhan. A la toucher. Au cœur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute évidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en était persuadé. Elle était si souriante, si vive, si chiante parfois même ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comédie ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicité de la vérité. Mais il mentait. Aaron en était persuadé. Ses yeux. Voilà qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'âme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dérivèrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle éclaterait de rire pour dénier ce prétentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blême, de voir ses poings se serrer de rage et sa mâchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tête. Trouva une Kalhan blême. Touchée. Ses épaules descendirent alors qu'il sentait son incompréhension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'écoute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbré qu'il faut simplement interner. Ou éradiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments là, sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il était capable de voir c'était cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothèque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'était aussi con que ça. Dans le millième de seconde qui le séparait de l'impact, il se dit que c'était impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bêtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face à cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cœur, un souffle qui s'échappe de ses lèvres, le cri de Gaïa. Et la yeux fermés et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posèrent sur la lame qui s'était arrêtée à quelques centimètres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyé sur un bouton pause, jeta un œil à Kalhan qui avait l'air terrifiée. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, déglutit difficilement. La vache, c'est pas passé loin. La jeune fille, elle, avait l'air prête à exploser de rage. Littéralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passé, s'emplissait d'une colère sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit métallique, la lame retomba à terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix était terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal à contrôler sa rage, Aaron sentait bien à quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Bêtement, il se demanda si il connaissait réellement Kalhan Xénia. Arrête ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tête, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habité. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. Complètement impossible. Aaron ne put s'empêcher de crier à son tour. Non ! » il secoua la tête en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait à la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer à chaque fois que son pouvoir lui échappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'était pas entré c'était parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement été tué par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la pièce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 Contrôle toi. Garde le contrôle. Impassible, mystérieux, impossible à saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrésistiblement aux lèvres. Ni le frisson délicieux qui remonta le long de sa colonne vertébrale. Kalhan réagissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intéressée par la lumière de satisfaction qui éclairait les yeux gris de son maître. Il n'avait pas bronché lorsqu'elle avait stoppé sa lame, sauvant l'homme par la même occasion. Une simple moue de déception avait fait bouger ses lèvres. Peut être avait-il une quelconque utilité dont elle ne voulait se passer ? C'était, à son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'était mit en tête de garder l'autre en vie il était légitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'était jouissif. Complètement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craqué de la sorte, pas après sa formation plus que rigide. Qui sait, c'était peut être la première fois qu'elle ressentait la colère à ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intérieurement. C'était tellement facile, il était un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tête de Kalhan était au moins aussi intéressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors à protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lèvres. Quel crétin. Plus mièvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute à sa colère. Se déplaçant légèrement à droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux étincelèrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. » il lança un regard méprisant à l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maître s'approprier toute l'attention de la pièce, en profita pour se faufiler entre les rangées de livres épais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothèques aussi vieilles. Elle appréciait l'odeur entêtante du papier mâché, de celui trop vieux pour être tourné sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussière qui appelait à un silence éternel. Vrombissant de joie, elle se coula derrière un fin rideau qui empêchait les livres de se couvrir de poussière, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un œil suspect la serrure de laquelle elle s'était échappée plus tôt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumée, Le Suiveur se dit qu'elle était complètement aveugle et désarmée face à sa puissance. Certitude sans fin du prédateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensée, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas à proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, était vaguement intéressé. Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des étincelles s'allumèrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumée mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrêta un quart de seconde plus tard près de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. Mépris. L'autre réagissant immédiatement d'un revers de lame, il devint fumée là ou il frappait, éclata d'un grand rire sincère et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute manière, n'aurait même pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lèvres sèches. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment.. exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrêta en levant un doigt, narquois. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. » Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un léger sursaut quand Gaïa lui répondit. La petite daemon était en fureur et malgré sa taille son courage et sa rage était au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement Gaïa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prés à tout. Comme je serais prête à tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien réussit. Même si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours…Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment… Comment. L’ombre avait parlé si simplement que ses mots étaient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur à coté semblait bien dérisoire. Bien inutile car l’ombre avait parlé. Il avait dit une vérité que même la meilleur comédienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait à rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux… Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il était concentré sur autre chose. Une certaine lame qui avait manqué de peu de lui ôter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparée de lui à ce moment, je venais très probablement de la renforcé en laissant ma rage se déverser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais réfugié. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais à lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dégât. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va être d’enfer !Un cri, une voix, détourne mon attention Non ! Aaron…Mon ami semblait en proie à quelques tourments, comme une décision difficile à prendre ou plus réaliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec..[/color] »J’aime… Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an à peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour réparer le mal que j’avais causé. J’étais arrivée, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec… c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonné un cœur, qui l’avait fait battre à nouveau. Aimer, détester… la compassion, la joie… Il m’avait redonné tant et peu à peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-être les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandé pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prête à en parler. Comment dévoiler un si noir passé à quelqu’un que je connaissais à peine ? Mais à présent ? A présent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est même très loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixé sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextérité que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimé. Je n’étais finalement pas la seule à ne pas tout connaître de mes amis… si maigre et si dérisoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-même. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassèrent à la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi décider…Notre mésentente en resta là pour l’instant, car l’Ombre avait bougé, son rire bien que très bref avait éclaté dans la grande salle sombre et poussiéreuse. Répondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance. Mais seul mon cœur priait car les mots ne franchissaient pas mes lèvres. Les yeux de l’Ombre pétillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes étaient calculé, précis, parfaitement pensé. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement à quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation à Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu à entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant véritablement au qui est-ce ». Peut-être même l’aurait-il véritablement fait si nous ne nous étions pas disputés un instant plus tôt. Sa colère gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui était en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane… Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le méprise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche à un seul de ses cheveux… Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prêtes à exploser véritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancé des éclairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas à Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changé. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passé ! J’ai changé, j’ai changé…Je répétais inlassablement cette phrase dans ma tête comme pour m’en convaincre. Après tout… était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changé ? Oui, non ! Étais-je si différente ? Non, Oui !Je ne sais pas… peut-être au fond suis-je là même… peut-être qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du être mais je l’étais déjà non ? Peut-être, peut-être… je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comédie ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes désirs. Vouloir être accepté. Oui peut-être, peut-être… les embobiner, leur faire croire… que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissé la tête. Les épaules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonné. Abandonné avant d’avoir commencé. Quelle honte, aussi bien au présent qu’au passé. Les ordres de mon maitres battent à mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hésiter. Hésiter… ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »… hésiter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus à l’endroit où il se trouvait une fraction de seconde plus tôt. Hé bien hé bien… Non il n’était pas bien loin. Il était juste là… à coté d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire à coté de l’étagère ». On s’en fou. L’Ombre est là. Une telle assurance émane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui…et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme à dorloter. J’étais l’arme… Les deux hommes se fixèrent, leurs yeux étrangement semblables. Tiens… Si semblables et si différents à la fois. Ah c’est beau… Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumée là où elle aurait du entamer la chair… Très intéressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restée betement plantée à quelques distances d’eux, la tête penchée sur le coté observant la scène si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais même pas eu à me forcer, c’est génial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais à cette terre, pas même Ashkane bouillant de rage à mes cotés. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. »Pas de réponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment... exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » Hum… * Kalhan ! * Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine à tuer. Je m’approche à pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la même voix qu’au début lorsque je faisais exprès de le provoquer. Non celle là a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-être du sadisme à l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! Arrête ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** Arrête ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette dernière phrase si longtemps employé quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds… le bon vieux temps… Je suis prêt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse à Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si délicieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à… ses yeux là…- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette dernière phrase, ponctuée d’un sourire délicieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiétant. Je veux savoir. * Gaïa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son équilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculé. Ses yeux gris ne lâchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration était toute entière à Kalhan. Même s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublèrent légèrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale du jeune homme et ses yeux divaguèrent lentement vers l'étudiante qui le fixait. Il fronça légèrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? Gaïa s'agita sur son étagère, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin était en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'était de toute évidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabroué.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colère vibrante du daëmon. Sentant sa propre rage monter en elle, Gaïa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose à détester en cet instant c'était l'Ombre, et pas sa moitié ! Puis, l'Ombre se remit à parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance méprisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'écrasant par la seule force de ses mots, sentit son cœur pulser à l'intérieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui même. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans déchainés à ses trousses ! L'homme lui dédia un regard brûlant de haine mais ne répondit pas. Sans pouvoir s'en empêcher, Aaron sentit ses yeux dériver du côté de Kalhan pour voir sa réaction quand il avait parlé de le tuer à deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel détachement, comme si de toute manière il ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. Il s'attendait à trouver une Kalhan révoltée, les yeux brillant d'une rage meurtrière, ou encore cette absence de sentiment dérangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivé au sol, la jeune fille avait baissé sa lame, baissé ses épaules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils étaient foutus. Ressentant d'un coup une présence près de lui, l'homme tourna la tête et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre à un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait réagit rapidement mais était sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se défiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre à bourdonner à ses oreilles et évalua ses chances. D'après ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'à la prochaine étagère. L'Ombre sortit sa lame, recommença à cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lèvres et ses yeux brillèrent d'une joie sombre. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bêtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un œil à Kalhan qui observait la scène, un sourire dément aux lèvres. Aaron sentit son cœur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'était ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et féline. Prédatrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit Gaïa en sentant ses plumes se hérisser sur son ses yeux ébahis, elle vit son humain se décomposer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'était pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'était impossible, elle faisait semblant. Oui. C'était un piège dans lequel l'Ombre se précipiterait sans attendre, un piège si bien tendu qu'il manquait d'y tomber également. Les yeux bleus de la jeune femme vrillèrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derrière son cœur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se désintéressa immédiatement de lui pour en revenir à l'Ombre. Aaron entendit à peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'étaient les mots qui lui étaient adressés. Ses bras s'affaissèrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle était à côté de l'Ombre. Du côté de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumière qui avait toujours porté Aaron, plus haut, plus loin. Il réagit à peine lorsque Gaïa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derrière, réagit à peine quand ses lames glissèrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dément. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothèque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, évoquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme évaluer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les étagères, une lueur d'amusement au coin des lèvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'écorcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supériorité face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maître en la matière. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la pièce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tête vers elle, son esprit ayant totalement oublié l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intérieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'être vigilant avec un être aussi lent que celui la. Il regarda alors cette véritable merveille dressée qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagné de la mort même. Un frisson remonta le long de ses côtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter délicieusement aux lèvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrêter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout à fait prête pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une avidité croissante. Ses yeux gris glissèrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dévisageait également. Féline, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, évidemment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complètement oublié la présence dérangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'échappa de ses lèvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il réfléchissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumée et se rapprocha fébrilement de la jeune femme, se reformant à deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la Lumière, celui qui fait et qui défait, celui qui donne et qui enlève, qui nettoie ce qui a besoin d'être purgé. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachés par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. » le dégout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait à quel point il en faisait fit. Ils croient avoir réussit à s'approprier le semblant de liberté qui t'anime.. mais à la vérité tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours été enchainée. Enchainée.. à Naples et à.. Lui. »Un grand sourire sadique étira ses lèvres alors qu'il faisait allusion à celui qui avait forgé ce que Kalhan était, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immédiatement à l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme véritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourèrent le pauvre petit animal coloré, le serrèrent et le Suiveur commença à tourner rapidement autour du daëmon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop coloré. Noir maintenant. Très noir. Très peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se décala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empêcher. Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immédiatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils étaient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scène dans sa tête, comme à chaque fois qu'il passait à l'action. Deux pas, élan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'échappe, os brisés. Bloquer attaque bras droit bloquée de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, désorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquée, recul puissant, nuque s'écrase dans étagère, inconscience quasi instantanée. Incapacité à se relever avant plusieurs heures. Un sourire démentiel éclaira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et félin qu'on puisse l'être, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa à l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquèrent et, comme il l'avait prévu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. Mépris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et écrasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'était qu'un geste ample et maîtrisé. Continuant naturellement le mouvement, il lui décocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prévu. Dans la même oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, détendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupé, alla s'écraser dans l'étagère derrière lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le côté, il se redressa souplement et se tourna pour être face à Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions à parler je crois. » déclara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait Gaïa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inévitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mérite pas ton amitié, ni ta confiance, ni même que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, déstabilisé. Je ne mérite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur là ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derrière de faux sentiments, derrière le masque de l’amitié. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis à Lui. Il n’y a que lui qui puisse décider de mes actes, de mes pensées, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mélange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilà, il faut que j’arrête l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. Intensément ravi de me voir réagir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilité. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-être allait-il enfin répondre à mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la Lumière ? J’aurais plutôt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumière, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il était. Quelque chose me disais… que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il était devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon départ. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. »- Un certain nombre oui… Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le décor. Enchainée, enchainée à Lui, depuis toujours oui… mon maitre… Maitre vous me manquez tant…* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-même aurait voulu que tout s’arrête, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours était un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtrière, tu te disais que c’était bien après tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimé la puissance, la fierté, la force. Tu as toujours aimé impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours à grandir pour être le plus grand, le plus féroce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours été comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu étais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux à présent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haï !Quelque part dans la bibliothèque sombre, l’oiseau cria. Aussitôt, Ashkane poussa un rugissement en se précipitant vers l’étagère ou Gaïa était perchée. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’être un grand et féroce monstre ne sert à ligre stoppa devant l’étagère, indécis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait démolie le meuble et croqué la bête qui retenait Gaïa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa crinière et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait à gober Gaïa dans le même temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagère sans savoir quoi faire. C’est bête hein ? Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer à l’attaque était grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance… des gestes calculés aux millimètres, des réactions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vérité. Tout semblait inné chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant même de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant même de savoir parler. Un ange des ténèbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou même s’il est trop bête pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. Même si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant… il s’effondrait comme une comme le cri de Gaïa, le craquement des os d’Aaron ne me dérangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout était naturel… Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait… il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions à parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en déplaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement détendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de là. En fait, ça aurait été génial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les étapes et commençons par le début - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyé ? Il me réclame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était évident d’ailleurs. Il m’avait appelé proie. Il n’avait donc qu’une seule idée de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour à Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon départ. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tête. Et parce que Ashkane était trop voyant mais ça c'était la version parler à nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprès ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser Gaïa… Aaron…** T’as la trouille Ash ? Hé bien regarde et éclate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant désiré. ** Ne dis pas ça, non tu ne… *Et soudain, sans même en avoir été avertis, je sentis la colère monter en moi comme un vent de tempête. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est à cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vécu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’âme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer… Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser…Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la première fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa férocité ne sert plus à rien face à celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? Gaïa, Aaron… non, il ne les abandonnera pas lui. Même si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sépare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel là ! Spectateur inutile ! Dégage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflé de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bête pareille. La haine anime son regard. Il brule de colère, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonné de l’Ombre, ses crocs démesurés bien en Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. Sa voix n’évoque pas de colère, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prêt. Prêt à tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin… Il en était capable, de toucher l’Ombre de le dévorer même ! Quitte à me faire mal à moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est réel. Et plus rien ne la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance... Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le début, n'avait été que mensonge et comédie. Et si, par delà les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'était fait abuser. Et si, par simple élan d'égoïsme et par total déni de notre possible erreur, on s'était justement inspiration. Un recul de poids vers l'arrière. Le sentiment que tout est déjà joué qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste précis, parfaitement calculé, prolongement de ses désirs et de son talent pour la violence, se jette à sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait décidé auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rêve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arrière. A moitié sonné, il eut le temps de retrouver un équilibre précaire, inspira une courte bouffée d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrèrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie féroce. Dans un sursaut d'incompréhension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien être ce mec. C'était la question, qui était donc capable d'autant de violence et d'horreur face à des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit à espérer que Kalhan obtienne sa réponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il était elle aurait toujours une chance de l'arrêter. L'arrêter. Quelqu'un en avait-il jamais été capable. Dans un cri sourd, Aaron s'écrasa sur l'étagère, sentit sa tête partir en arrière et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dès qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupé. Peu importait qui était l'Ombre, il l'avait simplement écrasé. dans une tempête plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, Gaïa sentit son humain lâcher prise, cria encore. Comme elle avait crié dès que l'Ombre s'était mis en mouvement, comme elle avait crié quand cette chose s'était mise à lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle était entièrement faite de fumée, la créature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repère et peine déjà à tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas à y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculé, Ashkane était impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantées dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prénom, ne trouva pas la force de voler jusqu'à lui, certaine qu'à son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manège. Gaïa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le côté, restant malgré tout sur l'étagère en allant rejoindre sa moitié. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux à Kalhan. Elle était là, se bougeant d'une manière terrible, captant l'ombre et la lumière, attirant l'attention sur elle dès qu'elle pénétrait dans une pièce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daëmon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystérique et accéléra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. Bientôt . Rejoindra son maître. Rejoindra, dans Limbes . Amusé, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentré sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te réclamerait comme un gamin réclame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son élève l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lèvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitié. Ce pachyderme poilu, cette machine à tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensée le crocheter et le jeter à terre, l'enchainer comme la bête qu'il était. Mais de toute évidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle même montré les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissé sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fasciné. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'était que fumée elle arrivait à lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait véritablement. Chuintement feutré, l'Ombre fit un pas sur le côté, les bras croisés et le visage impassible. Cessant de fusiller son daëmon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'à lui, lui dédia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Ne rêvez pas, ce n'était pas de la peur, loin de là. Un sourire mauvais montant sur ses lèvres, l'Ombre abaissa ses épaules, laissa retomber ses bras et abaissa légèrement son centre de gravité sans la lâcher des yeux. Position de défense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. Amène toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lèvres sans lâcher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bête. Il pencha doucement la tête sur le côté, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrêta comme s'il réfléchissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses épaules d'une manière plus féline qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son épaule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit à susurrer ses paroles. As-tu déjà essayé de dévorer de la fumée ? »Le Suiveur éclata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule béante le caresser il se transforma, fumée impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimée, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou détruire de l'intérieur ? Découper ? Brûler, déformer, agiter, crocheter, déchirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'à son daëmon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire éclata sur les murs de la bibliothèque et une colonne de fumée descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit à quelques mètres derrière le daëmon, l'Ombre garda les yeux rivés au sol, le visage dissimulé par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumée se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tête, un sourire retenu aux lèvres. Non, voyons, réfléchit petit animal stupide. Je n'hésiterais pas un instant à t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre évanouit et le renifla avec intérêt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beauté de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavés lustrés par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'éclat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grâce à toi Kalhan. »Se transformant en une hyène complètement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyène. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur l’étagère, Gaïa était prise au piège. La chose le daemon de l’Ombre ne lui laissait pas de répits. Pauvre Gaïa… Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu… Aaron ne bougeait pas, il n’était pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se réveillerait tôt ou tard, peut-être alors priera-t-il pour que tout cela n’ais jamais existé. Son état ne me préoccupait pas pour l’instant, à vrai dire il aurait tout aussi bien pu être une table, tout comme Gaïa bien que celle –ci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais à rien de crier… combien de fois devrais-je le répéter ?L’Ombre, sous son air machiavélique, se mit à ricaner à mes paroles. Aurais-je due m’en vexer ? Bah, on s’en fou et puis, c’était prévu. On n’appelle pas proie quelqu’un qu’on vient chercher. J’étais limite idiote de penser qu’un individu comme lui, l’Ombre, aurait pu être un simple envoyé et même seulement travailler pour mon Maître. Trahir mon maitre… il l’avait fait le premier ! Mais c’est vrai, je m’étais enfuie. Oui je l’avais trahi. Surpasser mon maître et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je n’aurais jamais été ce que je suis à présent. Il n’a commis qu’une seule erreur, et ce n’était pas de m’enfermer. Je ne répondis rien à ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien qu’il m’aurait presque ennuyé et j’en haussais les sourcils en levant les yeux au ciel l’air de dire sans blague tu m’en diras tant » je ne m’étais fait aucune illusion sur sa réponse même si elle dépassait un peu ce à quoi je m’attendais. Au moins, maintenant j’étais fixé, il n’était pas là pour me ramener et selon toute évidence il comptait me ramener. Mais pourquoi était-il venu ici… quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait qu’il m’avait connu à Naples et même pendant mon Son esprit est vide à lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait… mais a-t-il vraiment compris ? Menacer l’Ombre, comme c’est pathétique, t’aurais pu trouver mieux quand même. Enfin, c’est un début. Toi qui avait toujours compté sur ton physique il va falloir compter avec ta tête maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. Gaïa, Aaron… c’est ton combat, pas le fixait l’Ombre avait autant de haine qu’il le pouvait. Mais sa colère ne viendrait pas entraver ses réflexions. Oh non… même si jusqu’alors son jugement était faussé. Il vit l’homme approcher, aucune crainte chez lui. C’en était presque frustrant. Et ce sourire. Il n’aimait pas ça. Il n’avait jamais aimé le sadisme qui émanait de Kalhan, le même que l’Ombre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul… pour saisir son arme, et le ligre émit un grondement sourd venu du plus profond de son être. Touche-moi… allé ! » Mais l’Ombre n’avait pas l’air de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtrière devant lui tout en l’effleurant. Merde qu’il était rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincèrement, ce qu’il voulait c’était Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de s’être amusé avec elle. Un instant, très étrangement, Ashkane cru qu’il allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais l’Ombre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Plus encore venant de cet être la fumée ? Oui il l’avait vu se transformer en fumée mais… Et l’Ombre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumée… Ashkane le sentit s’insinuer en lui, s’infiltrer dans son être. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. L’Ombre pouvait le tuer. Si facilement, sans même qu’il puisse se défendre. Ashkane qui aimait tant se battre était au supplice. Il avait l’air si désemparé… pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si l’Ombre avait été en moi et pas en lui. C’était quelque chose d’étrange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc t’aurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** T’es vraiment con tu sais *L’Ombre fini par ressortir et s’élever vers son daemon. Les deux réunis redescendirent lentement, fumée flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose était possible de toute façon…L’Homme reparu enfin, accroupit juste la derrière. Depuis le début, j’avais refusé de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce qu’il pouvait se transformer en fumée. Mais parce qu’il était véritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. C’était terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme d’un chat mais il restait de la fumée. Il cracha vers moi et j’en levais un sourcil. Un problème minou ?Ashkane c’était retourné pour leur faire face. Il n’aimait pas ça. Non, voyons, réfléchit petit animal stupide. Je n'hésiterais pas un instant à t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Qu’aurais-je du répondre ? La douleur était la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce n’était même pas de la douleur, je sentais simplement un léger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait à me combler. Car la douleur était si belle…* Ça oui, je m’en fou de te faire mal ! Lâche ! Traître ! ** Et c’est uniquement de ta faute * Et le ligre s’en trouva le souffle coupé. Son cœur à lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait… nous approchions. Imagine Kalhan, la beauté de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavés lustrés par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'éclat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grâce à toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tête en arrière. Un profond soupir m’échappa. Sous mes paupières closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavées rougit, ses odeur de mort sur les places…pendant un temps je soignais mes entrée. Une véritable mise en scène… C’était splendide. On parlait de moi. Le fléau des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais c’était loin. Et cela ne m’attirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait à rien. - Je ne retournerais pas à Naples. Je ne reviendrais pas. C’était plus des paroles pour moi que pour l’Ombre. J’avais d’ailleurs gardé ma Tu es sans doute l’être le plus exceptionnel qu’il m’ait été donné de rencontrer. * Kal… Oh Kal… *Je rabaissais un peu la tête et cette fois, mes yeux se plantèrent dans ceux de l’Ombre. Gris. Non. Vous n’avez pas les mêmes yeux. Parce que les siens, ceux d’Aaron, sont plein de jamais l’Ombre n’aurait ce regard là. Lentement, j’écartais les bras de mon corps, les élevant doucement, les doigts écartais. M’offrant à lui. Vas y viens. Prends ! * C’n’est pas… ** N’essaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les étagères. Cela ne le regardait plus. Il s’approcha alors rapidement du corps d’Aaron toujours étendu et l’enjamba, se postant entre lui et le daemon de fumée. Il avait bien vu que sous cette forme, l’Ombre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en être de même en sens inverse. Il était hors de question que cette chose de fumée métamorphe fasse la moindre mal à l’homme. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait, sans doute un acte désespéré qui faisait tant de bazar… l’explosion de ses siens, bien qu’il soit pété de trouille. * Aaron putain ! Gaïa ! Réveillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas même du sadisme. Un léger sourire aux lèvres. Comme si une décision avait été prise. Soulagement…Non, je ne suis plus à lui tu sais… tu as raison, il n’aurait pas du m’enchainer. La liberté… libre de faire ce qu’il me plait. De me donner à qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon âme. Je suis à moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fête n'a pas encore commencé L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait déjà se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses épaules comme si elle réfléchissait, se jeter à sa tête pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'à presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le Maître de cette magnifique créature. Le Suiveur eut un soupir dédaigneux et il sourit en coin. Jusqu'à ce que je m'en lasse et que je la tue. C'était aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait à lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacités son corps était doté. Mais même si elle le faisait il était presque sur qu'en se transformant en fumée il échapperait à son contrôle. Comment attraper de la fumée ? Elle leva le menton, dégageant son cou fin et délicat. L'Ombre frémit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cœur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. Décala son épaule gauche en avant, étira la droite vers l'arrière en sentant son articulation craquer délicieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillée, sans issue pour une Kalhan qui allait se précipiter dans ses bras sans réfléchir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait déjà tout prévu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas à Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque à présent. Place une dernière accroche, fais mine d'être désolée ou résolue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumière. Dévastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'à ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute l’être le plus exceptionnel qu’il m’ait été donné de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'après tout c'était une assez bonne diversion. Pourquoi pas après tout ! La preuve était que lui même laissait son esprit vagabonder légèrement. Mais il était capable de se battre en pensant à autre chose, et ça ne lui posait aucun problèmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'était glissée, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la première fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'était plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais éprouvé. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lèvres pincées.. Seuls ses yeux restèrent de marbre. était là, aurait du avoir peur, éprouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça éclairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lèvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondément pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'âme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'être en paix alors qu'il était dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan écarta les bras, s'offrant toute entière à lui. Un rire sardonique et amer s'échappa de ses lèvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlécha les babines et dans un balancement canin des épaules grandit, grandit, jusqu'à atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la pièce et elle hérissa des poils de fumée sur son dos. Crachant de nouveau, elle était devenue panthère, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empêcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris à moi ! Pas à toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'échappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cœur de l'intérieur »Se campant sur ses appuis elle se préparait à se jeter à la gueule du Ligre, tête baissée, énergie amassée dans son dos puissant, lorsque son humain éclata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maître en oubliant totalement la présence du daëmon et de l'autre à ses pieds. Presque inquiète, elle pencha la tête sur le côté, curieuse. Maître ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux là et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de félin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'échappa de ses lèvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'épargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tête en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres à Naples et ailleurs ? Rêve. Rêve, espère et désespère Kalhan, jamais cela ne se réalisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'être, porté par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sauté ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupée, cerveau mal irrigué en oxygène, perte de ses moyens et.. Contenu sponsoriséSujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, à chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks •++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLindwüen Daëmon Inside ; Du côté de l'université » + LA BIBLIOTHÈQUESauter vers Commehier, il vois que je bloque sur ses lèvres et il arrête de lire. Je reprends un peu mes esprits et je tourne la tête.-Bon, Eli, arrête de bloquer sur mes lèvres, c'est vraiment gênant.-Désolée, c'est plus fort que moi. Il pose sa main sur ma joue et ses lèvres se posent sur les miennes. Je suis surprise, mais je me laisse faire

Le Deal du moment Cartes Pokémon où commander le coffret ... Voir le deal € Lindwüen Daëmon Inside ; Du côté de l'université » + LA BIBLIOTHÈQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin là-haut dans les étages. Je me réveille en sursaut dans le lit de l’infirmerie. On a toujours pas réparé ma chambre, j’imagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dégât depuis qu’on dort ici à l’ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre l’étage des filles. On cris de partout. Pourquoi c’est toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert à rien ? Que crier ne sert jamais à rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! Hé ! Hé Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrête pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler par mon prénom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin à ce qu’elle dit c’était plein de fumée... et le pire dans tout ça je n’arrive pas à le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumée !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espèce de cachalot ! ** Toi-même phacochère ! ** Commence pas à m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencé ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la première fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touché. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait être que ça merde !* Hé lara croft écoute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillée ! ** Aha morte de rire ** Hé tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime était passée depuis une heure déjà. Mais cette nuit serait différente, peut-être, surement. C’était le genre de nuit où les pressentiments font genre de nuit où j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit où on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit là. * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait été agressée dans la nuit, on avait passé quelques temps nos nuits entières dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette école. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle héroïne. J’étais mortelle comme tout le monde même si j’avais deux atouts. Le premier était mon pouvoir, très utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-être, surement. Mais ça revenait à ne plus être humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grâce à cette école, à ses habitants, je devenais peu à peu celle que j’aurais du être. Même si bien des choses resteraient, bien des choses étaient encore présentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux étaient-elles liées ? Ne plus avoir peur... C’était derrière cette minable excuse, l’excuse de mon passée, que je me retranchait pour expliquer ma présence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragé courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas après ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours à ces élèves, à Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-être que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais était tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. Voilà pourquoi nous passâmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs là ^^ même si je n’en avais pas besoin. Même si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie à l’université m’avait prouvé qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs différents et d’autres semblables. Je ne tenais pas à tomber face à face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu là ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothèque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscurité des rayonnages une fenêtre mal refermée claquait. Putain faut être vraiment débile pour laisser une fenêtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problème c’est que les fenêtres de la bibliothèque étaient toutes fermées. Toutes, même celles du fond, là où il faisait toujours noir même en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. Dernière édition par Kalhan Xénia le Jeu 17 Juin - 1241, édité 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Ne réagit pas. Même si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose à faire. Penser, par exemple. Penser à ce qui s'était passé cette soirée là, en ville, cette après midi là, dans le parc, ce matin là, à la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina à une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupée à se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens éveillés dans Lindwuën cette nuit là. Tout le monde était réveillé. Assit sur cette fenêtre d'où il avait déjà vu Kalhan chercher à entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait réagit à une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'était décidé. Merde ! C'était quoi ce cri ? Il s'était accroupit, avait sauté les trois quatre mètres qui le séparaient du sol sans problèmes et avait couru jusqu'à la chambre. Il avait joué des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face à une gamine en sang et pourtant entière qui était dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serré les dents, grimacé et était ressortit de la pièce en repoussant des élèves trop curieux. Il s'était retrouvé seul dehors, avait sondé la nuit de ses yeux gris. N'avait pas capté le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'était affiché sur les lèvres de l'Ombre. Il était furieux, furieux de ne pas avoir été là. Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller Lindwuën. Il aurait du... Gaïa referma ses petites serres sur son épaule et regarda la nuit d'un œil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrète qu'Aaron cru qu'il avait rêvé. Pas cette fois... Immédiatement il s'accroupit et se prépara à sauter. Si la lune n'avait pas accroché un éclair brun et l'ombre immense d'une créature démesurément...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de même. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulé en boule sur son pied, espérant qu'elle n'était pas cassée. Merde ! Les dents serrées, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'était juste un peu douloureux. Kalhan s'était évanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de Gaïa permit à Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daëmon passèrent dans la bibliothèque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colère. Il referma la porte sans bruits derrière lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considérait comme sa meilleure amie, voire sa petite sœur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crâne ?? »Il était en colère. Et si jamais elle s'était fait attaquée par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvée le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daëmon à ses côtés ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrêta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans élever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mâchoire à s'en faire péter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le même ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagné d'un souffle froid dans toute la pièce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre à battre plus fort dans sa poitrine, l'adrénaline lui montant à la tête. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hésitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui était d'une telle incongruité dans cette université ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une étincelle. Il ne savait pas très bien si il avait envie de l'écraser ou de la cultiver au contraire. Une chose était sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila à l'arrière de la nuque de son maitre, dans la pénombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incompréhension... accompagnée d'une pointe d'appréhension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit à persifler des horreurs. Tuer. Dépecer. Faire peur. Faire mal. Très mal ! Encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle crie ! Après fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daëmon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit à trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de découvrir de nouvelles choses ! Et de toute évidence il en avait trouvé une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilé lorsqu'elle était sortie, apparemment à sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il était entré dans la bibliothèque par une fenêtre mal fermée sous sa forme d'ombre, l'avait refermée ce qui avait semblé perturber la fille. Et l'autre était arrivé. Caché derrière une pile de livres, l'Ombre l'avait regardé s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il était bruyant lui aussi. Personne n'était aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tête de fumée sur son épaule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystère de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme était silencieux. L'Ombre la dévisagea d'un œil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immédiatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement étouffé et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'à la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte à clé. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'échappa des lèvres de l'Ombre et il sortit à découvert. Pour une fois. Le visage à demi caché par sa capuche c'était la première fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lâcha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. Délicieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup.. Alléchant. Très alléchant.. »Ses yeux glissèrent sur le corps de la fille qui était magnifiquement bien taillée pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tête sur le côté, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il repéra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas résister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la pièce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula légèrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite à la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui était attaché à son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle était capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en était fou. L'autre n'avait pas le moindre intérêt, il n'avait pas l'air armé. Seul son silence lorsqu'il se déplaçait était inquiétant. Mais Le Suiveur était là pour l'aider. Toujours là Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une énergie sauvage qui ne demandait qu'à se libérer et qu'il contenait précieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait réellement us fight... † Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime était passée depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allées de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaqué et si... et merde. Il pensait surement la même à mon sujet, la preuve le voilà qui débarque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'être en colère. Même si voir Aaron dans un tel état d'énervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la même chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mérité cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus étonné que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il à ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il était vexé. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire à quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on était sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde à la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au même, oui on pouvait l’arrêter mais s’il ne l’avait pas déjà été il y avait surement une raison ! On est pas des héros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unité et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane à l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger été Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer à tord et à travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se réveillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frémissement comme pour un coup de foudre non non c’était différent ! Différent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron était touché... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'était lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs démesurés. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une première ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’où était venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arrière, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer été si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie à cette heure ci ? C'est une imprudence à appâter le loup... Alléchant. Très alléchant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison était mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-être quelques années de différences. Huit précisément. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espèrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment être sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idée. »Tout ça me semble étrange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose là, l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumière ici, mais j’ai l’impression que même s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais émane de lui. L’horreur. C’était la première fois, je m’en rends compte maintenant, la première fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses années... c’était moi qui m’étais trouvée à sa place, à regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de résister, qu’il était impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce déplaça sur le coté histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je préférerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crétin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et étroites, ces dalles tachées de sang et son meurtrier, sa tueuse précisément plantée au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste là. Je devais redevenir, calme. Sereine. Décidée. Prête. couteaux l’aurait presque fait rire, très bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer à mains nues ? Excitant... Raté. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux là mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes règles, tu triches »C’était con... complètement débile, de dire ça mais c’était la première chose qui m’était venue à l’esprit. Déstabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais à sa place ? Il ne voulait pas que je me défende ? Pourquoi ? L’impression d’être plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est étrange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose à penser là ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et décidée. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons équitable c’est plus drôle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et là, un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais à l’autre bout de la salle avant que l’autre ait planté sa lame. Voilà pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face à Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou là ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protéger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affuté. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide même si j’aime à penser qu’il ne l’utilisera que pour se défendre lui et pas moi. Si jamais il était touché... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillé de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas à moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? Zêtes pas fichu de l’arrêter ce type ! Nous on va en faire de la fricassé de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une à ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il était un daëmon et qu'il n'avait le droit. Il était tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'était celui du Ligre en ce moment Kalhan réagit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute évidence le daëmon n'avait pas apprécié, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volée ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps à autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daëmon l'énervent prodigieusement. Il n'était pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'étaient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle même. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupé par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fierté pour lui lorsqu'il montra ses crocs démesurés au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il était comme le pion l'avait imaginé. Pour ce qui était de l'aura de puissance il n'était pas déçu, ce mec... Il débordait de vitalité et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes étaient comptés, parfaitement maitrisés tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tenté de tuer des élèves et il avait surement déjà tué avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie à quelqu'un ? Surtout quand elle était si il s'y attendait vu son caractère, Kalhan lança une pique à l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut être une aura de prédateur démesurée, il ne l'impressionnait pas. Le pion décida de chasser toute peur, appréhension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilité. Y laissant seulement une froide détermination. Posée sur une étagère, Gaïa regardait d'un œil suspicieux la serrure. Elle était sure que le daëmon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas être grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'était pas une souris ! Dans ce cas là elle lui aurait tordu le cou sans hésiter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donné lors de leur rencontre dans le parc. C'était il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondément. Il avait presque oublié la présence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans émotions dans ceux de Kalhan. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres et il leva la main, chassa une mèche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet état là Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire étira légèrement le coin de ses lèvres. Plein d'une résolution sombre. Il allait peut être mourir dans cette pièce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'à côté. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lèvres à son oreille. Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses épaules pour passer devant. Il s'écarta et se mit à s'éloigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrêta en continuant de fixer l'homme au milieu de la pièce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair à poulet et de graisse était hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mâchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question était pourquoi ? Sûrement à cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dégageait. Bête. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref éclat de rire léger à la pique de la jeune femme. Elle était vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une élève italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs à son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilà pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maître avait bien fait son travail à l'époque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille était incroyable. Pourtant elle était là, faisant semblant de s'inquiéter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothèque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison après tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprêtant à lui répondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante à l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piège, un simple piège. Si jamais il s'élançait le balourd tenterait de l'arrêter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut être la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'était retournée ce n'était pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi félin qu'une reine, Kalhan s'arrêta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle était cette comédie ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'échappa de ses lèvres lorsque l'homme répondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'était lui ! L'Ombre vibra rien que de penser à lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en même temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scène se passer sans faire de commentaires. Elle capta un éclat doré parsemé de rouge, leva sèchement ses yeux vides. Qui se posèrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air buté l'humain qui avait prit la lame. Daëmon. Un sourire machiavélique au cœur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangées de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chétif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumée, elle continua son ascension, aussi indécelable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sérieux, l'Ombre regarda d'un œil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il était mal barré. L'autre s'immobilisa et il se désintéressa immédiatement de lui. Dans son esprit malsain, une idée germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lèvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »D'un geste sec, il détendit son bras et la lame parcouru la moitié de la pièce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore réagit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espérer que sa réaction soit à l'ampleur de la révélation. Il connaissait son passé. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! » J’hésitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me démentis et je compris. Ses yeux sans émotions. Il était résigné. Il était prêt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas là. J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si … froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence lié à la présence du tueur s’accentua. Aaron…De sa main, il chasse une mèche de mes cheveux, tenta même de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire à cet instant. Aaron… Ne meurt pas. Promet le moi… Je serais à côté de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas à ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander à quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dépendait pas de lui. C’était une promesse impossible à tenir. Impossible à demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cœur se serre en pensant à ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là… mais tu l’es. Et tu reste à mes cotés. Malgré tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assuré mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prêt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a accepté. Ne meurt pas… Aaron…Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser à lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose…* Tu sais ce que tu dois faire pour le protéger *Je le sais. Je le sais et déteste cette idée. Je voulais continuer de penser. De penser à lui, Aaron. Comme si penser était réconfortant. Comme si ça pouvait m’aider….Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus réfléchir. Agir. Calme. Prête. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes réflexes. Cet état où je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’œil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. Prêt à se déchainer. Il suffisait de le libérer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseigné, à coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience… conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la pièce, effleurant chaque étagère, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur était le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de très étrange que de toucher son âme avec son pouvoir. Ashkane, à mes cotés, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il était très étrange de voir à quel point il pouvait être trouillard pour de petite chose… et comment il était prêt à tout quand s’en valait la peine. Il était prêt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon échiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutôt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grâce à mon pouvoir et non grâce à mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idée même le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi… Aaron… Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons équitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en débarrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? Où ? Qui ? Tant de questions explosèrent dans mon esprit. J’étais plus que déconcentrée j’étais… à sa vis son bras se détendre à une vitesse folle et sa lame voler comme une flèche. Un jet de mort si bien lancé, si bien dirigé. Tout droit sur … NON .La lame tranchante s’arrêta net à quelques centimètres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu…Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prête à reprendre sa course… avant de tomber sur le sol avec un bruit à glacer le sang. C’avait était si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron… pardonne moi, je ne mérite pas ta confiance. Je ne mérite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnée. Je n’avais pu m’empêcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur… mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire à cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-même. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron…Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami… Ce geste avait ravivé ma colère, in extremis, et cela avait suffit. Comme un électrochoc j’avais pu me ressaisir et arrêter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en était fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figé. J’étais tendue à craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colère m’avait maintenue sur place. A présent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incompréhensions me revirent. La colère s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colère. Ne jamais ce précipiter… mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentée de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il était. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !Dernière édition par Kalhan Xénia le Mar 10 Aoû - 1835, édité 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une présence. Froide et brûlante à la fois. Centrée et partout à la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertébrale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensées, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... Gaïa le contredit, ses yeux noirs braqués sur Kalhan. Elle n'était pas touchée et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle était la cause de cette impression. Aaron se détendit immédiatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'était pas l'Ombre. Gaïa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire caché rendre leur brillant naturel à ses yeux. Si ses lèvres ne bougèrent pas, l'autre le capta tout de même. Il détourna alors les yeux, un sourire énigmatique aux lèvres.* Gaïa chérie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crétin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * répondit Gaïa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fierté pour elle remonter d'un cran, si c'était encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancées dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant à toucher Kalhan. A la toucher. Au cœur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute évidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en était persuadé. Elle était si souriante, si vive, si chiante parfois même ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comédie ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicité de la vérité. Mais il mentait. Aaron en était persuadé. Ses yeux. Voilà qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'âme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dérivèrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle éclaterait de rire pour dénier ce prétentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blême, de voir ses poings se serrer de rage et sa mâchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tête. Trouva une Kalhan blême. Touchée. Ses épaules descendirent alors qu'il sentait son incompréhension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'écoute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbré qu'il faut simplement interner. Ou éradiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments là, sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il était capable de voir c'était cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothèque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'était aussi con que ça. Dans le millième de seconde qui le séparait de l'impact, il se dit que c'était impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bêtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face à cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cœur, un souffle qui s'échappe de ses lèvres, le cri de Gaïa. Et la yeux fermés et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posèrent sur la lame qui s'était arrêtée à quelques centimètres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyé sur un bouton pause, jeta un œil à Kalhan qui avait l'air terrifiée. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, déglutit difficilement. La vache, c'est pas passé loin. La jeune fille, elle, avait l'air prête à exploser de rage. Littéralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passé, s'emplissait d'une colère sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit métallique, la lame retomba à terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix était terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal à contrôler sa rage, Aaron sentait bien à quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Bêtement, il se demanda si il connaissait réellement Kalhan Xénia. Arrête ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tête, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habité. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. Complètement impossible. Aaron ne put s'empêcher de crier à son tour. Non ! » il secoua la tête en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait à la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer à chaque fois que son pouvoir lui échappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'était pas entré c'était parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement été tué par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la pièce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 Contrôle toi. Garde le contrôle. Impassible, mystérieux, impossible à saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrésistiblement aux lèvres. Ni le frisson délicieux qui remonta le long de sa colonne vertébrale. Kalhan réagissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intéressée par la lumière de satisfaction qui éclairait les yeux gris de son maître. Il n'avait pas bronché lorsqu'elle avait stoppé sa lame, sauvant l'homme par la même occasion. Une simple moue de déception avait fait bouger ses lèvres. Peut être avait-il une quelconque utilité dont elle ne voulait se passer ? C'était, à son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'était mit en tête de garder l'autre en vie il était légitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'était jouissif. Complètement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craqué de la sorte, pas après sa formation plus que rigide. Qui sait, c'était peut être la première fois qu'elle ressentait la colère à ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intérieurement. C'était tellement facile, il était un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tête de Kalhan était au moins aussi intéressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors à protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lèvres. Quel crétin. Plus mièvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute à sa colère. Se déplaçant légèrement à droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux étincelèrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. » il lança un regard méprisant à l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maître s'approprier toute l'attention de la pièce, en profita pour se faufiler entre les rangées de livres épais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothèques aussi vieilles. Elle appréciait l'odeur entêtante du papier mâché, de celui trop vieux pour être tourné sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussière qui appelait à un silence éternel. Vrombissant de joie, elle se coula derrière un fin rideau qui empêchait les livres de se couvrir de poussière, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un œil suspect la serrure de laquelle elle s'était échappée plus tôt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumée, Le Suiveur se dit qu'elle était complètement aveugle et désarmée face à sa puissance. Certitude sans fin du prédateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensée, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas à proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, était vaguement intéressé. Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des étincelles s'allumèrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumée mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrêta un quart de seconde plus tard près de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. Mépris. L'autre réagissant immédiatement d'un revers de lame, il devint fumée là ou il frappait, éclata d'un grand rire sincère et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute manière, n'aurait même pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lèvres sèches. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment.. exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrêta en levant un doigt, narquois. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. » Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un léger sursaut quand Gaïa lui répondit. La petite daemon était en fureur et malgré sa taille son courage et sa rage était au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement Gaïa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prés à tout. Comme je serais prête à tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien réussit. Même si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours…Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment… Comment. L’ombre avait parlé si simplement que ses mots étaient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur à coté semblait bien dérisoire. Bien inutile car l’ombre avait parlé. Il avait dit une vérité que même la meilleur comédienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait à rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux… Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il était concentré sur autre chose. Une certaine lame qui avait manqué de peu de lui ôter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparée de lui à ce moment, je venais très probablement de la renforcé en laissant ma rage se déverser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais réfugié. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais à lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dégât. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va être d’enfer !Un cri, une voix, détourne mon attention Non ! Aaron…Mon ami semblait en proie à quelques tourments, comme une décision difficile à prendre ou plus réaliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette université, tu aime ses élèves ! Tu ressens Kalhan, il est complètement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complètement faux. Pense à Lindwuën. Pense à Alec..[/color] »J’aime… Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an à peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour réparer le mal que j’avais causé. J’étais arrivée, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec… c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonné un cœur, qui l’avait fait battre à nouveau. Aimer, détester… la compassion, la joie… Il m’avait redonné tant et peu à peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-être les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandé pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prête à en parler. Comment dévoiler un si noir passé à quelqu’un que je connaissais à peine ? Mais à présent ? A présent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est même très loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixé sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextérité que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimé. Je n’étais finalement pas la seule à ne pas tout connaître de mes amis… si maigre et si dérisoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passé à Naples, ça ne compte plus, c'est le passé Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune émotion, jusqu'à ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. Libère toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-même. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassèrent à la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi décider…Notre mésentente en resta là pour l’instant, car l’Ombre avait bougé, son rire bien que très bref avait éclaté dans la grande salle sombre et poussiéreuse. Répondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance. Mais seul mon cœur priait car les mots ne franchissaient pas mes lèvres. Les yeux de l’Ombre pétillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes étaient calculé, précis, parfaitement pensé. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement à quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation à Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu à entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant véritablement au qui est-ce ». Peut-être même l’aurait-il véritablement fait si nous ne nous étions pas disputés un instant plus tôt. Sa colère gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui était en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane… Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu côtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dérisoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour être aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le méprise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche à un seul de ses cheveux… Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comédienne que j'ai jamais pu l'être surement. S'intégrer si aisément à la population et les rendre aussi dépendants de ta volonté.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prêtes à exploser véritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancé des éclairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitié si j'avais une idée de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'émotions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dégout. Et passablement l'envie de l'éradiquer également.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas à Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tête, nous savons tous les deux à quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changé. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passé ! J’ai changé, j’ai changé…Je répétais inlassablement cette phrase dans ma tête comme pour m’en convaincre. Après tout… était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changé ? Oui, non ! Étais-je si différente ? Non, Oui !Je ne sais pas… peut-être au fond suis-je là même… peut-être qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du être mais je l’étais déjà non ? Peut-être, peut-être… je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comédie ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes désirs. Vouloir être accepté. Oui peut-être, peut-être… les embobiner, leur faire croire… que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissé la tête. Les épaules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonné. Abandonné avant d’avoir commencé. Quelle honte, aussi bien au présent qu’au passé. Les ordres de mon maitres battent à mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hésiter. Hésiter… ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »… hésiter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus à l’endroit où il se trouvait une fraction de seconde plus tôt. Hé bien hé bien… Non il n’était pas bien loin. Il était juste là… à coté d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire à coté de l’étagère ». On s’en fou. L’Ombre est là. Une telle assurance émane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui…et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme à dorloter. J’étais l’arme… Les deux hommes se fixèrent, leurs yeux étrangement semblables. Tiens… Si semblables et si différents à la fois. Ah c’est beau… Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumée là où elle aurait du entamer la chair… Très intéressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restée betement plantée à quelques distances d’eux, la tête penchée sur le coté observant la scène si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais même pas eu à me forcer, c’est génial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais à cette terre, pas même Ashkane bouillant de rage à mes cotés. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empêché de rejoindre plus vite ses ancêtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chère. »Pas de réponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette pièce il était certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son âme. Aahh la chaleur qui s'échappe d'un corps fraichement nettoyé de la salissure de son âme, c'est un moment... exquis. J'ai hâte de voir la tienne s'en aller à jamais. » Hum… * Kalhan ! * Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine à tuer. Je m’approche à pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la même voix qu’au début lorsque je faisais exprès de le provoquer. Non celle là a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-être du sadisme à l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! Arrête ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** Arrête ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette dernière phrase si longtemps employé quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds… le bon vieux temps… Je suis prêt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse à Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si délicieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à… ses yeux là…- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette dernière phrase, ponctuée d’un sourire délicieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiétant. Je veux savoir. * Gaïa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son équilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculé. Ses yeux gris ne lâchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration était toute entière à Kalhan. Même s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublèrent légèrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale du jeune homme et ses yeux divaguèrent lentement vers l'étudiante qui le fixait. Il fronça légèrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? Gaïa s'agita sur son étagère, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin était en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'était de toute évidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabroué.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colère vibrante du daëmon. Sentant sa propre rage monter en elle, Gaïa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose à détester en cet instant c'était l'Ombre, et pas sa moitié ! Puis, l'Ombre se remit à parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance méprisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'écrasant par la seule force de ses mots, sentit son cœur pulser à l'intérieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui même. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans déchainés à ses trousses ! L'homme lui dédia un regard brûlant de haine mais ne répondit pas. Sans pouvoir s'en empêcher, Aaron sentit ses yeux dériver du côté de Kalhan pour voir sa réaction quand il avait parlé de le tuer à deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel détachement, comme si de toute manière il ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. Il s'attendait à trouver une Kalhan révoltée, les yeux brillant d'une rage meurtrière, ou encore cette absence de sentiment dérangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivé au sol, la jeune fille avait baissé sa lame, baissé ses épaules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils étaient foutus. Ressentant d'un coup une présence près de lui, l'homme tourna la tête et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre à un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait réagit rapidement mais était sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se défiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre à bourdonner à ses oreilles et évalua ses chances. D'après ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'à la prochaine étagère. L'Ombre sortit sa lame, recommença à cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lèvres et ses yeux brillèrent d'une joie sombre. Ne résiste pas, ça risquerait d'être plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bêtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un œil à Kalhan qui observait la scène, un sourire dément aux lèvres. Aaron sentit son cœur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'était ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et féline. Prédatrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit Gaïa en sentant ses plumes se hérisser sur son ses yeux ébahis, elle vit son humain se décomposer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'était pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'était impossible, elle faisait semblant. Oui. C'était un piège dans lequel l'Ombre se précipiterait sans attendre, un piège si bien tendu qu'il manquait d'y tomber également. Les yeux bleus de la jeune femme vrillèrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derrière son cœur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idée de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se désintéressa immédiatement de lui pour en revenir à l'Ombre. Aaron entendit à peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'étaient les mots qui lui étaient adressés. Ses bras s'affaissèrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle était à côté de l'Ombre. Du côté de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumière qui avait toujours porté Aaron, plus haut, plus loin. Il réagit à peine lorsque Gaïa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derrière, réagit à peine quand ses lames glissèrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dément. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothèque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, évoquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme évaluer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les étagères, une lueur d'amusement au coin des lèvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'écorcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supériorité face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maître en la matière. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la pièce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tête vers elle, son esprit ayant totalement oublié l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intérieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'être vigilant avec un être aussi lent que celui la. Il regarda alors cette véritable merveille dressée qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagné de la mort même. Un frisson remonta le long de ses côtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter délicieusement aux lèvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrêter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout à fait prête pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une avidité croissante. Ses yeux gris glissèrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dévisageait également. Féline, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, évidemment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’où tu me connais. Car tu connais mon passé mais rien de mon présent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complètement oublié la présence dérangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'échappa de ses lèvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il réfléchissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumée et se rapprocha fébrilement de la jeune femme, se reformant à deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la Lumière, celui qui fait et qui défait, celui qui donne et qui enlève, qui nettoie ce qui a besoin d'être purgé. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachés par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. » le dégout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait à quel point il en faisait fit. Ils croient avoir réussit à s'approprier le semblant de liberté qui t'anime.. mais à la vérité tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours été enchainée. Enchainée.. à Naples et à.. Lui. »Un grand sourire sadique étira ses lèvres alors qu'il faisait allusion à celui qui avait forgé ce que Kalhan était, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immédiatement à l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme véritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourèrent le pauvre petit animal coloré, le serrèrent et le Suiveur commença à tourner rapidement autour du daëmon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop coloré. Noir maintenant. Très noir. Très peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se décala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empêcher. Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immédiatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils étaient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scène dans sa tête, comme à chaque fois qu'il passait à l'action. Deux pas, élan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'échappe, os brisés. Bloquer attaque bras droit bloquée de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, désorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquée, recul puissant, nuque s'écrase dans étagère, inconscience quasi instantanée. Incapacité à se relever avant plusieurs heures. Un sourire démentiel éclaira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et félin qu'on puisse l'être, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa à l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquèrent et, comme il l'avait prévu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. Mépris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et écrasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'était qu'un geste ample et maîtrisé. Continuant naturellement le mouvement, il lui décocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prévu. Dans la même oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, détendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupé, alla s'écraser dans l'étagère derrière lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le côté, il se redressa souplement et se tourna pour être face à Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions à parler je crois. » déclara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait Gaïa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inévitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mérite pas ton amitié, ni ta confiance, ni même que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, déstabilisé. Je ne mérite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur là ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derrière de faux sentiments, derrière le masque de l’amitié. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis à Lui. Il n’y a que lui qui puisse décider de mes actes, de mes pensées, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mélange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilà, il faut que j’arrête l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. Intensément ravi de me voir réagir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilité. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-être allait-il enfin répondre à mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la Lumière ? J’aurais plutôt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumière, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il était. Quelque chose me disais… que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il était devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon départ. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes à tes trousses, qui croient avoir réussit à emprisonner une part de toi grâce à leur .. amour.. »- Un certain nombre oui… Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le décor. Enchainée, enchainée à Lui, depuis toujours oui… mon maitre… Maitre vous me manquez tant…* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-même aurait voulu que tout s’arrête, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours était un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtrière, tu te disais que c’était bien après tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimé la puissance, la fierté, la force. Tu as toujours aimé impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours à grandir pour être le plus grand, le plus féroce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours été comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu étais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux à présent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haï !Quelque part dans la bibliothèque sombre, l’oiseau cria. Aussitôt, Ashkane poussa un rugissement en se précipitant vers l’étagère ou Gaïa était perchée. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’être un grand et féroce monstre ne sert à ligre stoppa devant l’étagère, indécis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait démolie le meuble et croqué la bête qui retenait Gaïa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa crinière et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait à gober Gaïa dans le même temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagère sans savoir quoi faire. C’est bête hein ? Nous avons beaucoup à nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer à l’attaque était grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance… des gestes calculés aux millimètres, des réactions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vérité. Tout semblait inné chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant même de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant même de savoir parler. Un ange des ténèbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou même s’il est trop bête pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. Même si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant… il s’effondrait comme une comme le cri de Gaïa, le craquement des os d’Aaron ne me dérangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout était naturel… Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait… il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions à parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en déplaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement détendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de là. En fait, ça aurait été génial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les étapes et commençons par le début - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyé ? Il me réclame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était évident d’ailleurs. Il m’avait appelé proie. Il n’avait donc qu’une seule idée de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour à Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon départ. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tête. Et parce que Ashkane était trop voyant mais ça c'était la version parler à nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprès ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser Gaïa… Aaron…** T’as la trouille Ash ? Hé bien regarde et éclate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant désiré. ** Ne dis pas ça, non tu ne… *Et soudain, sans même en avoir été avertis, je sentis la colère monter en moi comme un vent de tempête. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est à cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vécu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’âme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer… Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser…Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la première fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa férocité ne sert plus à rien face à celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? Gaïa, Aaron… non, il ne les abandonnera pas lui. Même si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sépare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel là ! Spectateur inutile ! Dégage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflé de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bête pareille. La haine anime son regard. Il brule de colère, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonné de l’Ombre, ses crocs démesurés bien en Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. Sa voix n’évoque pas de colère, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prêt. Prêt à tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin… Il en était capable, de toucher l’Ombre de le dévorer même ! Quitte à me faire mal à moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est réel. Et plus rien ne la première fois que je demandais ainsi à quelqu’un de me faire aveuglément confiance... Aaron Dwayne ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir Déclenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le début, n'avait été que mensonge et comédie. Et si, par delà les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'était fait abuser. Et si, par simple élan d'égoïsme et par total déni de notre possible erreur, on s'était justement inspiration. Un recul de poids vers l'arrière. Le sentiment que tout est déjà joué qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste précis, parfaitement calculé, prolongement de ses désirs et de son talent pour la violence, se jette à sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait décidé auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rêve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arrière. A moitié sonné, il eut le temps de retrouver un équilibre précaire, inspira une courte bouffée d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrèrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie féroce. Dans un sursaut d'incompréhension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien être ce mec. C'était la question, qui était donc capable d'autant de violence et d'horreur face à des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit à espérer que Kalhan obtienne sa réponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il était elle aurait toujours une chance de l'arrêter. L'arrêter. Quelqu'un en avait-il jamais été capable. Dans un cri sourd, Aaron s'écrasa sur l'étagère, sentit sa tête partir en arrière et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dès qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupé. Peu importait qui était l'Ombre, il l'avait simplement écrasé. dans une tempête plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, Gaïa sentit son humain lâcher prise, cria encore. Comme elle avait crié dès que l'Ombre s'était mis en mouvement, comme elle avait crié quand cette chose s'était mise à lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle était entièrement faite de fumée, la créature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repère et peine déjà à tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas à y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculé, Ashkane était impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantées dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prénom, ne trouva pas la force de voler jusqu'à lui, certaine qu'à son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manège. Gaïa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le côté, restant malgré tout sur l'étagère en allant rejoindre sa moitié. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux à Kalhan. Elle était là, se bougeant d'une manière terrible, captant l'ombre et la lumière, attirant l'attention sur elle dès qu'elle pénétrait dans une pièce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daëmon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystérique et accéléra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. Bientôt . Rejoindra son maître. Rejoindra, dans Limbes . Amusé, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentré sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te réclamerait comme un gamin réclame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son élève l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lèvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitié. Ce pachyderme poilu, cette machine à tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensée le crocheter et le jeter à terre, l'enchainer comme la bête qu'il était. Mais de toute évidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle même montré les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissé sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fasciné. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'était que fumée elle arrivait à lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait véritablement. Chuintement feutré, l'Ombre fit un pas sur le côté, les bras croisés et le visage impassible. Cessant de fusiller son daëmon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'à lui, lui dédia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Ne rêvez pas, ce n'était pas de la peur, loin de là. Un sourire mauvais montant sur ses lèvres, l'Ombre abaissa ses épaules, laissa retomber ses bras et abaissa légèrement son centre de gravité sans la lâcher des yeux. Position de défense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. Amène toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis à ta bête de lâcher Gaïa ou je te jure que je te dévore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lèvres sans lâcher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bête. Il pencha doucement la tête sur le côté, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrêta comme s'il réfléchissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses épaules d'une manière plus féline qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son épaule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit à susurrer ses paroles. As-tu déjà essayé de dévorer de la fumée ? »Le Suiveur éclata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule béante le caresser il se transforma, fumée impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimée, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou détruire de l'intérieur ? Découper ? Brûler, déformer, agiter, crocheter, déchirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'à son daëmon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire éclata sur les murs de la bibliothèque et une colonne de fumée descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit à quelques mètres derrière le daëmon, l'Ombre garda les yeux rivés au sol, le visage dissimulé par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumée se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tête, un sourire retenu aux lèvres. Non, voyons, réfléchit petit animal stupide. Je n'hésiterais pas un instant à t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre évanouit et le renifla avec intérêt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beauté de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavés lustrés par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'éclat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grâce à toi Kalhan. »Se transformant en une hyène complètement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyène. Kalhan Xénia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir Psychokinésie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur l’étagère, Gaïa était prise au piège. La chose le daemon de l’Ombre ne lui laissait pas de répits. Pauvre Gaïa… Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu… Aaron ne bougeait pas, il n’était pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se réveillerait tôt ou tard, peut-être alors priera-t-il pour que tout cela n’ais jamais existé. Son état ne me préoccupait pas pour l’instant, à vrai dire il aurait tout aussi bien pu être une table, tout comme Gaïa bien que celle –ci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais à rien de crier… combien de fois devrais-je le répéter ?L’Ombre, sous son air machiavélique, se mit à ricaner à mes paroles. Aurais-je due m’en vexer ? Bah, on s’en fou et puis, c’était prévu. On n’appelle pas proie quelqu’un qu’on vient chercher. J’étais limite idiote de penser qu’un individu comme lui, l’Ombre, aurait pu être un simple envoyé et même seulement travailler pour mon Maître. Trahir mon maitre… il l’avait fait le premier ! Mais c’est vrai, je m’étais enfuie. Oui je l’avais trahi. Surpasser mon maître et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je n’aurais jamais été ce que je suis à présent. Il n’a commis qu’une seule erreur, et ce n’était pas de m’enfermer. Je ne répondis rien à ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien qu’il m’aurait presque ennuyé et j’en haussais les sourcils en levant les yeux au ciel l’air de dire sans blague tu m’en diras tant » je ne m’étais fait aucune illusion sur sa réponse même si elle dépassait un peu ce à quoi je m’attendais. Au moins, maintenant j’étais fixé, il n’était pas là pour me ramener et selon toute évidence il comptait me ramener. Mais pourquoi était-il venu ici… quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait qu’il m’avait connu à Naples et même pendant mon Son esprit est vide à lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait… mais a-t-il vraiment compris ? Menacer l’Ombre, comme c’est pathétique, t’aurais pu trouver mieux quand même. Enfin, c’est un début. Toi qui avait toujours compté sur ton physique il va falloir compter avec ta tête maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. Gaïa, Aaron… c’est ton combat, pas le fixait l’Ombre avait autant de haine qu’il le pouvait. Mais sa colère ne viendrait pas entraver ses réflexions. Oh non… même si jusqu’alors son jugement était faussé. Il vit l’homme approcher, aucune crainte chez lui. C’en était presque frustrant. Et ce sourire. Il n’aimait pas ça. Il n’avait jamais aimé le sadisme qui émanait de Kalhan, le même que l’Ombre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul… pour saisir son arme, et le ligre émit un grondement sourd venu du plus profond de son être. Touche-moi… allé ! » Mais l’Ombre n’avait pas l’air de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtrière devant lui tout en l’effleurant. Merde qu’il était rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincèrement, ce qu’il voulait c’était Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de s’être amusé avec elle. Un instant, très étrangement, Ashkane cru qu’il allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais l’Ombre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Plus encore venant de cet être la fumée ? Oui il l’avait vu se transformer en fumée mais… Et l’Ombre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumée… Ashkane le sentit s’insinuer en lui, s’infiltrer dans son être. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. L’Ombre pouvait le tuer. Si facilement, sans même qu’il puisse se défendre. Ashkane qui aimait tant se battre était au supplice. Il avait l’air si désemparé… pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si l’Ombre avait été en moi et pas en lui. C’était quelque chose d’étrange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc t’aurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** T’es vraiment con tu sais *L’Ombre fini par ressortir et s’élever vers son daemon. Les deux réunis redescendirent lentement, fumée flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose était possible de toute façon…L’Homme reparu enfin, accroupit juste la derrière. Depuis le début, j’avais refusé de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce qu’il pouvait se transformer en fumée. Mais parce qu’il était véritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. C’était terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme d’un chat mais il restait de la fumée. Il cracha vers moi et j’en levais un sourcil. Un problème minou ?Ashkane c’était retourné pour leur faire face. Il n’aimait pas ça. Non, voyons, réfléchit petit animal stupide. Je n'hésiterais pas un instant à t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Qu’aurais-je du répondre ? La douleur était la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce n’était même pas de la douleur, je sentais simplement un léger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait à me combler. Car la douleur était si belle…* Ça oui, je m’en fou de te faire mal ! Lâche ! Traître ! ** Et c’est uniquement de ta faute * Et le ligre s’en trouva le souffle coupé. Son cœur à lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait… nous approchions. Imagine Kalhan, la beauté de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavés lustrés par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'éclat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grâce à toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tête en arrière. Un profond soupir m’échappa. Sous mes paupières closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavées rougit, ses odeur de mort sur les places…pendant un temps je soignais mes entrée. Une véritable mise en scène… C’était splendide. On parlait de moi. Le fléau des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais c’était loin. Et cela ne m’attirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait à rien. - Je ne retournerais pas à Naples. Je ne reviendrais pas. C’était plus des paroles pour moi que pour l’Ombre. J’avais d’ailleurs gardé ma Tu es sans doute l’être le plus exceptionnel qu’il m’ait été donné de rencontrer. * Kal… Oh Kal… *Je rabaissais un peu la tête et cette fois, mes yeux se plantèrent dans ceux de l’Ombre. Gris. Non. Vous n’avez pas les mêmes yeux. Parce que les siens, ceux d’Aaron, sont plein de jamais l’Ombre n’aurait ce regard là. Lentement, j’écartais les bras de mon corps, les élevant doucement, les doigts écartais. M’offrant à lui. Vas y viens. Prends ! * C’n’est pas… ** N’essaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les étagères. Cela ne le regardait plus. Il s’approcha alors rapidement du corps d’Aaron toujours étendu et l’enjamba, se postant entre lui et le daemon de fumée. Il avait bien vu que sous cette forme, l’Ombre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en être de même en sens inverse. Il était hors de question que cette chose de fumée métamorphe fasse la moindre mal à l’homme. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait, sans doute un acte désespéré qui faisait tant de bazar… l’explosion de ses siens, bien qu’il soit pété de trouille. * Aaron putain ! Gaïa ! Réveillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas même du sadisme. Un léger sourire aux lèvres. Comme si une décision avait été prise. Soulagement…Non, je ne suis plus à lui tu sais… tu as raison, il n’aurait pas du m’enchainer. La liberté… libre de faire ce qu’il me plait. De me donner à qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon âme. Je suis à moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fête n'a pas encore commencé L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annéesPouvoir Se désintègre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait déjà se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses épaules comme si elle réfléchissait, se jeter à sa tête pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'à presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le Maître de cette magnifique créature. Le Suiveur eut un soupir dédaigneux et il sourit en coin. Jusqu'à ce que je m'en lasse et que je la tue. C'était aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait à lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacités son corps était doté. Mais même si elle le faisait il était presque sur qu'en se transformant en fumée il échapperait à son contrôle. Comment attraper de la fumée ? Elle leva le menton, dégageant son cou fin et délicat. L'Ombre frémit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cœur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. Décala son épaule gauche en avant, étira la droite vers l'arrière en sentant son articulation craquer délicieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillée, sans issue pour une Kalhan qui allait se précipiter dans ses bras sans réfléchir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait déjà tout prévu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas à Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque à présent. Place une dernière accroche, fais mine d'être désolée ou résolue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumière. Dévastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'à ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute l’être le plus exceptionnel qu’il m’ait été donné de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'après tout c'était une assez bonne diversion. Pourquoi pas après tout ! La preuve était que lui même laissait son esprit vagabonder légèrement. Mais il était capable de se battre en pensant à autre chose, et ça ne lui posait aucun problèmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'était glissée, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la première fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'était plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais éprouvé. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lèvres pincées.. Seuls ses yeux restèrent de marbre. était là, aurait du avoir peur, éprouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça éclairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lèvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondément pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'âme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'être en paix alors qu'il était dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan écarta les bras, s'offrant toute entière à lui. Un rire sardonique et amer s'échappa de ses lèvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlécha les babines et dans un balancement canin des épaules grandit, grandit, jusqu'à atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la pièce et elle hérissa des poils de fumée sur son dos. Crachant de nouveau, elle était devenue panthère, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empêcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris à moi ! Pas à toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'échappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cœur de l'intérieur »Se campant sur ses appuis elle se préparait à se jeter à la gueule du Ligre, tête baissée, énergie amassée dans son dos puissant, lorsque son humain éclata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maître en oubliant totalement la présence du daëmon et de l'autre à ses pieds. Presque inquiète, elle pencha la tête sur le côté, curieuse. Maître ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux là et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de félin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'échappa de ses lèvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'épargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tête en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres à Naples et ailleurs ? Rêve. Rêve, espère et désespère Kalhan, jamais cela ne se réalisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'être, porté par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sauté ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupée, cerveau mal irrigué en oxygène, perte de ses moyens et.. Contenu sponsoriséSujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, à chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks •++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLindwüen Daëmon Inside ; Du côté de l'université » + LA BIBLIOTHÈQUESauter vers

Avisde l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes Les réformateurs de 1990 ont souhaité aligner le verbe « laisser » sur « faire », en décidant que son participe passé serait toujours invariable devant un infinitif.Beaucoup n’en continuent pas moins à appliquer la règle ci-dessus et à distinguer
Voltaire Contes en vers et en prose II Le Blanc et le noir Tout le monde... Tout le monde dans la province de Candahar connaÃt l'aventure du jeune Rustan. Il était fils unique d'un mirza du pays c'est comme qui dirait marquis parmi nous, ou baron chez les Allemands. Le mirza son père avait un bien honnête. On devait marier le jeune Rustan à une demoiselle, ou mirzasse de sa sorte. Les deux familles le désiraient passionnément. Il devait faire la consolation de ses parents, rendre sa femme heureuse, et l'être avec elle. Mais par malheur il avait vu la princesse de Cachemire à la foire de Kaboul, qui est la foire la plus considérable du monde, et incomparablement plus fréquentée que celles de Bassora et d'Astrakan; et voici pourquoi le vieux prince de Cachemire était venu à la foire avec sa fille. Il avait perdu les deux plus rares pièces de son trésor l'une était un diamant gros comme le pouce, sur lequel sa fille était gravée par un art que les Indiens possédaient alors, et qui s'est perdu depuis; l'autre était un javelot qui allait de lui-même où l'on voulait ce qui n'est pas une chose bien extraordinaire parmi nous, mais qui l'était à Cachemire. Un faquir de Son Altesse lui vola ces deux bijoux; il les porta à la princesse. "Gardez soigneusement ces deux pièces, lui dit-il; votre destinée en dépend." Il partit alors, et on ne le revit plus. Le duc de Cachemire, au désespoir, résolut d'aller voir à la foire de Kaboul si de tous les marchands qui s'y rendent des quatre coins du monde il n'y en aurait pas un qui eût son diamant et son arme. Il menait sa fille avec lui dans tous ses voyages. Elle porta son diamant bien enfermé dans sa ceinture; mais pour le javelot, qu'elle ne pouvait si bien cacher, elle l'avait enfermé soigneusement à Cachemire dans son grand coffre de la Chine. Rustan et elle se virent à Kaboul; ils s'aimèrent avec toute la bonne foi de leur âge, et toute la tendresse de leur pays. La princesse, pour gage de son amour, lui donna son diamant, et Rustan lui promit à son départ de l'aller voir secrètement à Cachemire. Le jeune mirza avait deux favoris qui lui servaient de secrétaires, d'écuyers, de maÃtres d'hôtel et de valets de chambre. L'un s'appelait Topaze il était beau, bien fait, blanc comme une Circassienne, doux et serviable comme un Arménien, sage comme un Guèbre. L'autre se nommait Ebène c'était un nègre fort joli, plus empressé, plus industrieux que Topaze, et qui ne trouvait rien de difficile. Il leur communiqua le projet de son voyage. Topaze tâcha de l'en détourner avec le zèle circonspect d'un serviteur qui ne voulait pas lui déplaire; il lui représenta tout ce qu'il hasardait. Comment laisser deux familles au désespoir? comment mettre le couteau dans le coeur de ses parents? Il ébranla Rustan; mais Ebène le raffermit et leva tous ses scrupules. Le jeune homme manquait d'argent pour un si long voyage. Le sage Topaze ne lui en aurait pas fait prêter; Ebène y pourvut. Il prit adroitement le diamant de son maÃtre, en fit faire un faux tout semblable, qu'il remit à sa place, et donna le véritable en gage à un Arménien pour quelques milliers de roupies. Quand le marquis eut ses roupies, tout fut près pour le départ. On chargea un éléphant de son bagage; on monta à cheval. Topaze dit à son maÃtre "J'ai pris la liberté de vous faire des remontrances sur votre entreprise; mais, après avoir remontré, il faut obéir; je suis à vous, je vous aime, je vous suivrai jusqu'au bout du monde; mais consultons en chemin l'oracle qui est à deux parasanges d'ici." Rustan y consentit. L'oracle répondit "Si tu vas à l'orient, tu seras à l'occident." Rustan ne comprit rien à cette réponse. Topaze soutint qu'elle ne contenait rien de bon. Ebène, toujours complaisant, lui persuada qu'elle était très favorable. Il y avait encore un autre oracle dans Kaboul; ils y allèrent. L'oracle de Kaboul répondit en ces mots "Si tu possèdes, tu ne posséderas pas; si tu es vainqueur, tu ne vaincras pas; si tu es Rustan, tu ne le seras pas." Cet oracle parut encore plus inintelligible que l'autre. "Prenez garde à vous, disait Topaze. - Ne redoutez rien", disait Ebène; et ce ministre, comme on peut le croire, avait toujours raison auprès de son maÃtre, dont il encourageait la passion et l'espérance. Au sortir de Kaboul, on marcha par une grande forêt, on s'assit sur l'herbe pour manger, on laissa les chevaux paÃtre. On se préparait à décharger l'éléphant qui portait le dÃner et le service, lorsqu'on s'aperçut que Topaze et Ebène n'étaient plus avec la petite caravane. On les appelle; la forêt retentit des noms d'Ebène et de Topaze. Les valets les cherchent de tous côtés, et remplissent la forêt de leurs cris; ils reviennent sans avoir rien vu, sans qu'on leur ait répondu. "Nous n'avons trouvé, dirent-ils à Rustan, qu'un vautour qui se battait avec un aigle, et qui lui ôtait toutes ses plumes." Le récit de ce combat piqua la curiosité de Rustan; il alla à pied sur le lieu, il n'aperçut ni vautour ni aigle; mais il vit son éléphant, encore tout chargé de son bagage, qui était assailli par un gros rhinocéros. L'un frappait de sa corne, l'autre de sa trompe. Le rhinocéros lâcha prise à la vue de Rustan; on ramena son éléphant, mais on ne trouva plus les chevaux. "Il arrive d'étranges choses dans les forêts quand on voyage!" s'écriait Rustan. Les valets étaient consternés, et le maÃtre au désespoir d'avoir perdu à la fois ses chevaux, son cher nègre, et le sage Topaze, pour lequel il avait toujours de l'amitié, quoiqu'il ne fût jamais de son avis. L'espérance d'être bientôt aux pieds de la belle princesse de Cachemire le consolait, quand il rencontra un grand âne rayé, à qui un rustre vigoureux et terrible donnait cent coups de bâton. Rien n'est si beau, ni si rare, ni si léger à la course que les ânes de cette espèce. Celui-ci répondait aux coups redoublés du vilain par des ruades qui auraient pu déraciner un chêne. Le jeune mirza prit, comme de raison, le parti de l'âne, qui était une créature charmante. Le rustre s'enfuit en disant à l'âne "Tu me le payeras." L'âne remercia son libérateur en son langage, s'approcha, se laissa caresser, et caressa. Rustan monte dessus après avoir dÃné, et prend le chemin de Cachemire avec ses domestiques, qui suivent, les uns à pied, les autres montés sur l'éléphant. A peine était-il sur son âne que cet animal tourne vers Kaboul, au lieu de suivre la route de Cachemire. Son maÃtre a beau tourner la bride, donner des saccades, serrer les genoux, appuyer des éperons, rendre la bride, tirer à lui, fouetter à droite et à gauche, l'animal opiniâtre courait toujours vers Kaboul. Rustan suait, se démenait, se désespérait, quand il rencontra un marchand de chameaux qui lui dit "MaÃtre, vous avez là un âne bien malin qui vous mène où vous ne voulez pas aller; si vous voulez me le céder, je vous donnerai quatre de mes chameaux à choisir." Rustan remercia la Providence de lui avoir procuré un si bon marché. "Topaze avait grand tort, dit-il, de me dire que mon voyage serait malheureux." Il montre sur le plus beau chameau, les trois autres suivent; il rejoint sa caravane, et se voit dans le chemin de son bonheur. A peine a-t-il marché quatre parasanges qu'il est arrêté par un torrent profond, large et impétueux, qui roulait des rochers blanchis d'écume. Les deux rivages étaient des précipices affreux qui éblouissaient la vue et glaçaient le courage; nul moyen de passer, nul d'aller à droite ou à gauche. "Je commence à craindre, dit Rustan, que Topaze n'ait eu raison de blâmer mon voyage, et moi grand tort de l'entreprendre; encore, s'il était ici, il me pourrait donner quelques bons avis. Si j'avais Ebène, il me consolerait, et il trouverait des expédients; mais tout me manque." Son embarras était augmenté par la consternation de sa troupe la nuit était noire, on la passa à se lamenter. Enfin la fatigue et l'abattement endormirent l'amoureux voyageur. Il se réveille au point du jour, et voit un beau pont de marbre élevé sur le torrent d'une rive à l'autre. Ce furent des exclamations, des cris d'étonnement et de joie. "Est-il possible? est-ce un songe? quel prodige! quel enchantement! oserons-nous passer?" Toute la troupe se mettait à genoux, se relevait, allait au pont, baisait la terre, regardait le ciel, étendait les mains, posait le pied en tremblant, allait, revenait, était en extase; et Rustan disait "Pour le coup le ciel me favorise Topaze ne savait ce qu'il disait; les oracles étaient en ma faveur; Ebène avait raison; mais pourquoi n'est-il pas ici?" A peine la troupe fut-elle au-delà du torrent que voilà le pont qui s'abÃme dans l'eau avec un fracas épouvantable. "Tant mieux! tant mieux! s'écria Rustan; Dieu soit loué! le ciel soit béni! il ne veut pas que je retourne dans mon pays, où je n'aurais été qu'un simple gentilhomme; il veut que j'épouse ce que j'aime. Je serais prince de Cachemire; c'est ainsi qu'en possédant ma maÃtresse, je ne posséderai pas mon petit marquisat à Candahar. Je serai Rustan, et je ne le serai pas, puisque je deviendrai un grand prince voilà une grande partie de l'oracle expliquée nettement en ma faveur, le reste s'expliquera de même; je suis trop heureux. Mais pourquoi Ebène n'est-il pas auprès de moi? je le regrette mille fois plus que Topaze." Il avança encore quelques parasanges avec la plus grande allégresse; mais, sur la fin du jour, une enceinte de montagnes plus roides qu'une contrescarpe, et plus hautes que n'aurait été la tour de Babel si elle avait été achevée, barra entièrement la caravane saisie de crainte. Tout le monde s'écria "Dieu veut que nous périssions ici! il n'a brisé le pont que pour nous ôter tout espoir de retour; il n'a élevé la montagne que pour nous priver de tout moyen d'avancer. O Rustan! ô malheureux marquis! nous ne verrons jamais Cachemire, nous ne rentrons jamais dans la terre de Candahar." La plus cuisante douleur, l'abattement le plus accablant; succédaient dans l'âme de Rustan à la joie immodérée qu'il avait ressentie, aux espérances dont il s'était enivré. Il était bien loin d'interpréter les prophéties à son avantage. "O ciel! ô Dieu paternel! faut-il que j'aie perdu mon ami Topaze!" Comme il prononçait ces paroles en poussant de profonds soupirs, et en versant des larmes au milieu de ses suivants désespérés, voilà la base de la montagne qui s'ouvre, une longue galerie en voûte, éclairée de cent mille flambeaux, se présente aux yeux éblouis; et Rustan de s'écrier, et ses gens de se jeter à genoux, et de tomber d'étonnement à la renverse, et de crier "miracle!" et de dire "Rustan est le favori de Vitsnou, le bien-aimé de Brama; il sera le maÃtre du monde." Rustan le croyait, il était hors de lui, élevé au-dessus de lui-même. "Ah! Ebène, mon cher Ebène! où êtes-vous? que n'êtes-vous témoin de toutes ces merveilles! comment vous ai-je perdu? belle princesse de Cachemire, quand reverrai-je vos charmes?" Il avance avec ses domestiques, son éléphant, ses chameaux, sous la voûte de la montagne, au bout de laquelle il entre dans une prairie émaillée de fleurs et bordée de ruisseaux et au bout de la prairie ce sont des allées d'arbres à perte de vue; et au bout de ces allées, une rivière, le long de laquelle sont mille maisons de plaisance, avec des jardins délicieux. Il entend partout des concerts de voix et d'instruments; il voit des danses; il se hâte de passer un des ponts de la rivière; il demande au premier homme qu'il rencontre quel est ce beau pays. Celui auquel il s'adressait lui répondit "Vous êtes dans la province de Cachemire; vous voyez les habitants dans la joie et dans les plaisirs; nous célébrons les noces de notre belle princesse, qui va se marier avec le seigneur Barbabou, à qui son père l'a promise; que Dieu perpétue leur félicité!" A ces paroles Rustan tomba évanoui, et le seigneur cachemirien crut qu'il était sujet à l'épilepsie; il le fit porter dans sa maison, où il fut longtemps sans connaissance. On alla chercher les deux plus habiles médecins du canton; ils tâtèrent le pouls du malade, qui, ayant repris un peu ses esprits, poussait des sanglots, roulait les yeux, et s'écriait de temps en temps "Topaze, Topaze, vous aviez bien raison!" L'un des deux médecins dit au seigneur cachemirien "Je vois à son accent que c'est un jeune homme de Candahar, à qui l'air de ce pays ne vaut rien; il faut le renvoyer chez lui; je vois à ses yeux qu'il est devenu fou; confiez-le-moi, je le ramènerai dans sa patrie, et je le guérirai." L'autre médecin assura qu'il n'était malade que de chagrin, qu'il fallait le mener aux noces de la princesse, et le faire danser. Pendant qu'ils consultaient, le malade reprit ses forces; les deux médecins furent congédiés, et Rustan demeura tête à tête avec son hôte. "Seigneur, lui dit-il, je vous demande pardon de m'être évanoui devant vous; je sais que cela n'est pas poli; je vous supplie de vouloir bien accepter mon éléphant en reconnaissance des bontés dont vous m'avez honoré." Il lui conta ensuite toutes ses aventures, en se gardant bien de lui parler de l'objet de son voyage. "Mais, au nom de Vitsnou et de Brama, lui dit-il, apprenez-moi quel est cet heureux Barbabou qui épouse la princesse de Cachemire; pourquoi son père l'a choisi pour gendre, et pourquoi la princesse l'a accepté pour son époux. - Seigneur, lui dit le Cachemirien, la princesse n'a point du tout accepté Barbabou; au contraire, elle est dans les pleurs, tandis que toute la province célèbre avec joie son mariage; elle s'est enfermée dans la tour de son palais; elle ne veut voir aucune des réjouissances qu'on fait pour elle." Rustan, en entendant ces paroles, se sentit renaÃtre; l'éclat de ses couleurs, que la douleur avait flétries, reparut sur son visage. "Dites-moi, je vous prie, continua-t-il, pourquoi le prince de Cachemire s'obstine à donner sa fille à un Barbabou dont elle ne veut pas. - Voici le fait, répondit le Cachemirien. Savez-vous que notre auguste prince avait perdu un gros diamant et un javelot qui lui tenaient fort au coeur? - Ah! je le sais très bien, dit Rustan. - Apprenez donc, dit l'hôte, que notre prince, au désespoir de n'avoir point de nouvelles de ses deux bijoux, après les avoir fait longtemps chercher par toute la terre, a promis sa fille à quiconque lui rapporterait l'un ou l'autre. Il est venu un seigneur Barbabou qui était muni du diamant, et il épouse demain la princesse." Rustan pâlit, bégaya un compliment, prit congé de son hôte, et courut sur son dromadaire à la ville capitale où se devait faire la cérémonie. Il arrive au palais du prince; il dit qu'il a des choses importantes à lui communiquer; il demande une audience; on lui répond que le prince est occupé des préparatifs de la noce "C'est pour cela même, dit-il, que je veux lui parler." Il presse tant qu'il est introduit. "Monseigneur, dit-il, que Dieu couronne tous vos jours de gloire et de magnificence! votre gendre est un fripon. - Comment? un fripon! qu'osez-vous dire? est-ce ainsi qu'on parle à un duc de Cachemire du gendre qu'il a choisi? - Oui, un fripon, reprit Rustan; et pour le prouver à Votre Altesse, c'est que voici votre diamant que je vous rapporte." Le duc, tout étonné; confronta les deux diamants; et comme il ne s'y connaissait guère, il ne put dire quel était le véritable. "Voilà deux diamants, dit-il, et je n'ai qu'une fille; me voilà dans un étrange embarras!" Il fit venir Barbabou, et lui demanda s'il ne l'avait point trompé. Barbabou jura qu'il avait acheté son diamant d'un Arménien; l'autre ne disait pas de qui il tenait le sien, mais il proposa un expédient ce fut qu'il plût à Son Altesse de le faire combattre sur-le-champ contre son rival. "Ce n'est pas assez que votre gendre donne un diamant, disait-il; il faut aussi qu'il donne des preuves de valeur ne trouvez-vous pas bon que celui qui tuera l'autre épouse la princesse? - Très bon, répondit le prince, ce sera un fort beau spectacle pour la cour; battez-vous vite tous deux le vainqueur prendra les armes du vaincu, selon l'usage de Cachemire, et il épousera ma fille." Les deux prétendants descendent aussitôt dans la cour. Il y avait sur l'escalier une pie et un corbeau. Le corbeau criait "Battez-vous, battez-vous"; la pie "Ne vous battez pas". Cela fit rire le prince; les deux rivaux y prirent garde à peine ils commencent le combat; tous les courtisans faisaient un cercle autour d'eux. La princesse, se tenant toujours renfermée dans sa tour, ne voulut point assister à ce spectacle; elle était bien loin de se douter que son amant fût à Cachemire, et elle avait tant d'horreur pour Barbabou qu'elle ne voulait rien voir. Le combat se passa le mieux du monde; Barbabou fut tué roide, et le peuple en fut charmé, parce qu'il était laid, et que Rustan était fort joli c'est presque toujours ce qui décide de la faveur publique. Le vainqueur revêtit la cotte de mailles, l'écharpe et le casque du vaincu, et vint, suivi de toute la cour, au son des fanfares, se présenter sous les fenêtres de sa maÃtresse. Tout le monde criait "Belle princesse, venez voir votre beau mari qui a tué son vilain rival"; ses femmes répétaient ces paroles. La princesse mit par malheur la tête à la fenêtre, et voyant l'armure d'un homme qu'elle abhorrait, elle courut en désespérée à son coffre de la Chine, et tira le javelot fatal qui alla percer son cher Rustan au défaut de la cuirasse; il jeta un grand cri, et à ce cri la princesse crut reconnaÃtre la voix de son malheureux amant. Elle descend échevelée, la mort dans les yeux et dans le coeur. Rustan était déjà tombé tout sanglant dans les bras de son père. Elle le voit ô moment! ô vue! ô reconnaissance dont on ne peut exprimer ni la douleur, ni la tendresse, ni l'horreur! Elle se jette sur lui, elle l'embrasse "Tu reçois, lui dit-elle; les premiers et les derniers baisers de ton amante et de ta meurtrière." Elle retire le dard de la plaie, l'enfonce dans son coeur, et meurt sur l'amant qu'elle adore. Le père, épouvanté, éperdu, prêt à mourir comme elle, tâche en vain de la rappeler à la vie; elle n'était plus; il maudit ce dard fatal, le brise en morceaux, jette au loin ses deux diamants funestes; et, tandis qu'on prépare les funérailles de sa fille au lieu de son mariage, il fait transporter dans son palais Rustan ensanglanté, qui avait encore un reste de vie. On le porte dans un lit. La première chose qu'il voit aux deux côtés de ce lit mort, c'est Topaze et Ebène. Sa surprise lui rendit un peu de force. "Ah! cruels, dit-il, pourquoi m'avez-vous abandonné? Peut-être la princesse vivrait encore, si vous aviez été près du malheureux Rustan. - Je ne vous ai pas abandonné un seul moment, dit Topaze. - J'ai toujours été près de vous, dit Ebène. - Ah! que dites-vous? pourquoi insulter à mes derniers moments? répondit Rustan d'une voix languissante. - Vous pouvez m'en croire, dit Topaze; vous savez que je n'approuvai jamais ce fatal voyage dont je prévoyais les horribles suites. C'est moi qui étais l'aigle qui a combattu contre le vautour, et qu'il a déplumé; j'étais l'éléphant qui emportait le bagage pour vous forcer à retourner dans votre patrie; j'étais l'âne rayé qui vous ramenait malgré vous chez votre père; c'est moi, qui ai égaré vos chevaux; c'est moi qui ai formé le torrent qui vous empêchait de passer; c'est moi qui ai élevé la montagne qui vous fermait un chemin si funeste; j'étais le médecin qui vous conseillait l'air natal; j'étais la pie qui vous criait de ne point combattre. - Et moi, dit Ebène, j'étais le vautour qui a déplumé l'aigle, le rhinocéros qui donnait cent coups de corne à l'éléphant, le vilain qui battait l'âne rayé; le marchand qui vous donnait des chameaux pour courir à votre perte; j'ai bâti le pont sur lequel vous avez passé; j'ai creusé la caverne que vous avez traversée, je suis le médecin qui vous encourageait à marcher; le corbeau qui vous criait de vous battre. - Hélas! souviens-toi de oracles, dit Topaze Si tu vas à l'orient, tu seras à l'occident. - Oui, dit Ebène, on ensevelit ici les morts le visage tourné à l'occident l'oracle était clair, que ne l'as-tu compris? Tu as possédé, et tu ne possédais pas car tu avais le diamant, mais il était faux, et tu n'en savais rien. Tu es vainqueur, et tu meurs; tu es Rustan, et tu cesses de l'être tout a été accompli." Comme il parlait ainsi, quatre ailes blanches couvrirent le corps de Topaze, et quatre ailes noires celui d'Ebène. "Que vois-je?" s'écria Rustan. Topaze et Ebène répondirent ensemble "Tu vois tes deux génies. - Eh! messieurs, leur dit le malheureux Rustan, de quoi vous mêliez-vous? et pourquoi deux génies pour un pauvre homme? - C'est la loi, dit Topaze; chaque homme a ses deux génies, c'est Platon qui l'a dit le premier, et d'autre l'on répété ensuite; tu vois que rien n'est plus véritable moi qui te parle, je suis ton bon génie, et ma charge était de veiller auprès de toi jusqu'au dernier moment de ta vie; je m'en suis fidèlement acquitté. - Mais, dit le mourant, si ton emploi était de me servir, je suis donc d'une nature fort supérieure à la tienne; et puis comment oses-tu dire que tu es mon bon génie, quand tu m'as laissé tromper dans tout ce que j'ai entrepris, et que tu me laisses mourir, moi et ma maÃtresse, misérablement? - Hélas! c'était ta destinée, dit Topaze. - Si c'est la destinée qui fait tout, dit le mourant, à quoi un génie est-il bon? Et toi, Ebène, avec tes quatre ailes noires, tu es apparemment mon mauvais génie? - Vous l'avez dit, répondit Ebène. - Mais tu étais donc aussi le mauvais génie de ma princesse? - Non, elle avait le sien, et je l'ai parfaitement secondé. - Ah! maudit Ebène, si tu es si méchant, tu n'appartiens donc pas au même maÃtre que Topaze? vous avez été formés tous deux par deux principes différents, dont l'un est bon, et l'autre méchant de sa nature? - Ce n'est pas une conséquence, dit Ebène, mais c'est une grande difficulté. - Il n'est pas possible, reprit l'agonisant, qu'un être favorable ait fait un génie si funeste. - Possible ou non possible, repartit Ebène, la chose est comme je te le dis. - Hélas! dit Topaze, mon pauvre ami, ne vois-tu pas que ce coquin-là a encore la malice de te faire disputer pour allumer ton sang et précipiter l'heure de ta mort? - Va, je ne suis guère plus content de toi que de lui, dit le triste Rustan il avoue du moins qu'il a voulu me faire du mal; et toi, qui prétendais me défendre, tu ne m'as servi de rien. - J'en suis bien fâché, dit le bon génie. - Et moi aussi, dit le mourant; il y a quelque chose là -dessous que je ne comprends pas. - Ni moi non plus, dit le pauvre bon génie. - J'en serai instruit dans un moment, dit Rustan. - C'est ce que nous verrons, dit Topaze." Alors tout disparut. Rustan se retrouva dans la maison de son père, dont il n'était pas sorti, et dans son lit, où il avait dormi une heure. Il se réveille en sursaut, tout en sueur, tout égaré; il se tâte, il appelle, il crie, il sonne. Son valet de chambre, Topaze, accourt en bonnet de nuit, et tout en bâillant. "Suis-je mort, suis-je en vie? s'écria Rustan; la belle princesse de Cachemire en réchappera-t-elle?... - Monseigneur rêve-t-il? répondit froidement Topaze. - Ah! s'écriait Rustan, qu'est donc devenu ce barbare Ebène avec ses quatre ailes noires? c'est lui qui me fait mourir d'une mort si cruelle. - Monseigneur, je l'ai laissé là -haut, qui ronfle voulez-vous qu'on le fasse descendre? - Le scélérat! il y a six mois entiers qu'il me persécute; c'est lui qui me mena à cette fatale foire de Kaboul; c'est lui qui m'escamota le diamant que m'avait donné la princesse; il est seul la cause de mon voyage, de la mort de ma princesse, et du coup de javelot dont je meurs à la fleur de mon âge. - Rassurez-vous, dit Topaze; vous n'avez jamais été à Kaboul; il n'y a point de princesse de Cachemire; son père n'a jamais eu que deux garçons qui sont actuellement au collège. Vous n'avez jamais eu de diamant; la princesse ne peut être morte, puisqu'elle n'est pas née; et vous vous portez à merveille. - Comment! il n'est pas vrai que tu m'assistais à la mort dans le lit du prince de Cachemire? Ne m'as-tu pas avoué que, pour me garantir de tant de malheurs, tu avais été aigle, éléphant, âne rayé, médecin, et pie? - Monseigneur, vous avez rêvé tout cela nos idées ne dépendent pas plus de nous dans le sommeil que dans la veille. Dieu a voulu que cette file d'idées vous ai passé par la tête, pour vous donner apparemment quelque instruction dont vous ferez votre profit. - Tu te moques de moi, reprit Rustan; combien de temps ai-je dormi? - Monseigneur, vous n'avez encore dormi qu'une heure. - Eh bien! maudit raisonneur, comment veux-tu qu'en une heure de temps j'aie été à la foire de Kaboul il y a six mois, que j'en sois revenu, que j'aie fait le voyage de Cachemire, et que nous soyons morts, Barbabou, la princesse, et moi? - Monseigneur, il n'y a rien de plus aisé et de plus ordinaire, et vous auriez pu réellement faire le tour du monde, et avoir beaucoup plus d'aventures en bien moins de temps. "N'est-il pas vrai que vous pouvez lire en une heure l'abrégé de l'histoire des Perses, écrite par Zoroastre? cependant cet abrégé contient huit cent mille années. Tous ces événements passent sous vos yeux l'un après l'autre en une heure; or vous m'avouerez qu'il est aussi aisé à Brama de les resserrer tous dans l'espace d'une heure que de les étendre dans l'espace de huit cent mille années; c'est précisément la même chose. Figurez-vous que le temps tourne sur une roue dont le diamètre est infini. Sous cette roue immense sont une multitude innombrable de roues les unes dans les autres; celle du centre est imperceptible, et fait un nombre infini de tours précisément dans le même temps que la grande roue n'en achève qu'un. Il est clair que tous les événements, depuis le commencement du monde jusqu'à sa fin, peuvent arriver successivement en beaucoup moins de temps que la cent millième partie d'une seconde; et on peu dire même que la chose est ainsi. - Je n'y entends rien, dit Rustan. - Si vous voulez, dit Topaze, j'ai un perroquet qui vous le fera aisément comprendre. Il est né quelque temps avant le déluge, il a été dans l'arche; il a beaucoup vu; cependant il n'a encore qu'un an et demi il vous contera son histoire, qui est fort intéressante. - Allez vite chercher votre perroquet, dit Rustan; il m'amusera jusqu'à ce que je puisse me rendormir. - Il est chez ma soeur la religieuse, dit Topaze; je vais le chercher, vous en serez content; sa mémoire est fidèle, il conte simplement, sans chercher à montrer de l'esprit à tout propos, et sans faire; des phrases. - Tant mieux, dit Rustan, voilà comme j'aime les contes." On lui amena le perroquet, lequel parla ainsi. Mademoiselle Catherine Vadé n'a jamais pu trouver l'histoire du perroquet dans le portefeuille de feu son cousin Antoine Vadé, auteur de ce conte. C'est grand dommage, vu le temps auquel vivait ce perroquet. Jeannot et Colin Plusieurs personnes... Plusieurs personnes dignes de foi ont vu Jeannot et Colin à l'école dans la ville d'Issoire, en Auvergne, ville fameuse dans tout l'univers par son collège et par ses chaudrons. Jeannot était fils d'un marchand de mulets très renommé, et Colin devait le jour à un brave laboureur des environs, qui cultivait la terre avec quatre mulets, et qui, après avoir payé la taille, le taillon, les aides et gabelles, le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes, ne se trouvait pas puissamment riche au bout de l'année. Jeannot et Colin étaient fort jolis pour des Auvergnats; ils s'aimaient beaucoup, et ils avaient ensemble de petites privautés, de petites familiarités, dont on se ressouvient toujours avec agrément quand on se rencontre ensuite dans le monde. Le temps de leurs études était sur le point de finir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois couleurs, avec une veste de Lyon de fort bon goût; le tout était accompagné d'une lettre à monsieur de La Jeannotière. Colin admira l'habit, et ne fut point jaloux; mais Jeannot prit un air de supériorité qui affligea Colin. Dès ce moment Jeannot n'étudia plus, se regarda au miroir, et méprisa tout le monde. Quelque temps après un valet de chambre arrive en poste, et apporte une seconde lettre à monsieur le marquis de La Jeannotière c'était un ordre de monsieur son père de faire venir monsieur son fils à Paris. Jeannot monta en chaise en tendant la main à Colin avec un sourire de protection assez noble. Colin sentit son néant, et pleura. Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire. Les lecteurs qui aiment à s'instruire doivent savoir que monsieur Jeannot le père avait acquis assez rapidement des biens immenses dans les affaires. Vous demandez comment on fait ces grandes fortunes? C'est parce qu'on est heureux. Monsieur Jeannot était bien fait, sa femme aussi, et elle avait encore de la fraÃcheur. Ils allèrent à Paris pour un procès qui les ruinait, lorsque la fortune, qui élève et qui abaisse les hommes à son gré, les présenta à la femme d'un entrepreneur des hôpitaux des armées, homme d'un grand talent, et qui pouvait se vanter d'avoir tué plus de soldats en un an que le canon n'en fait périr en dix. Jeannot plut à madame; la femme de Jeannot plut à monsieur. Jeannot fut bientôt de part dans l'entreprise; il entra dans d'autres affaires. Dès qu'on est dans le fil de l'eau, il n'y a qu'à se laisser aller; on fait sans peine une fortune immense. Les gredins, qui du rivage vous regardent voguer à pleines voiles; ouvrent des yeux étonnés; ils ne savent comment vous avez pu parvenir; ils vous envient au hasard, et font contre vous des brochures que vous ne lisez point. C'est ce qui arriva à Jeannot le père, qui fut bientôt monsieur de La Jeannotière, et qui ayant acheté un marquisat au bout de six mois, retira de l'école monsieur le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son ancien camarade; et lui fit ces lignes pour le congratuler. Le petit marquis ne lui fit point de réponse Colin en fut malade de douleur. Le père et la mère donnèrent d'abord un gouverneur au jeune marquis ce gouverneur, qui était un homme du bel air, et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille. Monsieur voulait que son fils apprÃt le latin, madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbitre un auteur qui était célèbre alors par des ouvrages agréables. Il fut prié à dÃner. Le maÃtre de la maison commença par lui dire d'abord "Monsieur, comme vous savez le latin, et que vous êtes un homme de la cour... - Moi, monsieur, du latin! je n'en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m'en a pris; il est clair qu'on parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas son application entre elle et les langues étrangères. Voyez toutes nos dames, elles ont l'esprit plus agréable que les hommes; leurs lettres sont écrites avec cent fois plus de grâce; elles n'ont sur nous cette supériorité que parce qu'elles ne savent pas le latin. - Eh bien! n'avais-je pas raison? dit madame. Je veux que mon fils soit un homme d'esprit, qu'il réussisse dans le monde; et vous voyez bien que, s'il savait le latin, il serait perdu. Joue-t-on, s'il vous plaÃt, la comédie et l'opéra en latin? Plaide-t-on en latin quand on a un procès? Fait-on l'amour en latin?" Monsieur, ébloui de ces raisons, passa condamnation, et il fut conclu que le jeune marquis ne perdrait point son temps à connaÃtre Cicéron, Horace, et Virgile. "Mais qu'apprendra-t-il donc? car encore faut-il qu'il sache quelque chose; ne pourrait-on pas lui montrer un peu de géographie? - A quoi cela lui servira-t-il? répondit le gouverneur. Quand monsieur le marquis ira dans ses terres les postillons ne sauront-ils pas les chemins? ils ne l'égareront certainement pas. On n'a pas besoin d'un quart de cercle pour voyager, et on va très commodément de Paris en Auvergne, sans qu'il soit besoin de savoir sous quelle latitude on se trouve. - Vous avez raison, répliqua le père; mais j'ai entendu parler d'une belle science qu'on appelle, je crois, l'astronomie. - Quelle pitié! repartit le gouverneur; se conduit-on par les astres dans ce monde? et faudra-t-il que monsieur le marquis se tue à calculer une éclipse, quand il la trouve à point nommé dans l'almanach, qui lui enseigne de plus les fêtes mobiles, l'âge de la lune, et celui de toutes les princesses de l'Europe?" Madame fut entièrement de l'avis du gouverneur. Le petit marquis était au comble de la joie; le père était très indécis. "Que faudra-t-il donc apprendre à mon fils? disait-il. - A être aimable, répondit l'ami que l'on consultait; et s'il sait les moyens de plaire, il saura tout c'est un art qu'il apprendra chez madame sa mère, sans que ni l'un ni l'autre se donnent la moindre peine." Madame, à ce discours, embrassa le gracieux ignorant, et lui dit "On voit bien, monsieur, que vous êtes l'homme du monde le plus savant; mon fils vous devra toute son éducation je m'imagine pourtant qu'il ne serait pas mal qu'il sût un peu d'histoire. - Hélas! madame, à quoi cela est-il bon? répondit-il; il n'y a certainement d'agréable et d'utile que l'histoire du jour. Toutes les histoires anciennes, comme le disait un de nos beaux esprits, ne sont que des fables convenues; et pour les modernes; c'est un chaos qu'on ne peut débrouiller. Qu'importe à monsieur votre fils que Charlemagne ait institué les douze pairs de France, et que son successeur ait été bègue? - Rien n'est mieux dit! s'écria le gouverneur on étouffe l'esprit des enfants sous un amas de connaissances inutiles; mais de toutes les sciences la plus absurde, à mon avis, et celle qui est la plus capable d'étouffer toute espèce de génie, c'est la géométrie. Cette science ridicule a pour objet des surfaces, des lignes, et des points, qui n'existent pas dans la nature. On fait passer en esprit cent mille lignes courbes entre un cercle et une ligne droite qui le touche, quoique dans la réalité on n'y puisse pas passer un fétu. La géométrie, en vérité, n'est qu'une mauvaise plaisanterie." Monsieur et madame n'entendaient pas trop ce que le gouverneur voulait dire; mais ils furent entièrement de son avis. "Un seigneur comme monsieur le marquis, continua-t-il, ne doit pas se dessécher le cerveau dans ces vaines études. Si un jour il a besoin d'un géomètre sublime pour lever le plan de ses terres, il les fera arpenter pour son argent. S'il veut débrouiller l'antiquité de sa noblesse, qui remonte aux temps les plus reculés, il enverra chercher un bénédictin. Il en est de même de tous les arts. Un jeune seigneur heureusement né n'est ni peintre, ni musicien, ni architecte, ni sculpteur; mais il fait fleurir tous ces arts en les encourageant par sa magnificence. Il vaut sans doute mieux les protéger que de les exercer; il suffit que monsieur le marquis ait du goût; c'est aux artistes à travailler pour lui; et c'est en quoi on a très grande raison de dire que les gens de qualité j'entends ceux qui sont très riches savent tout sans avoir rien appris, parce qu'en effet ils savent à la longue juger de toutes les choses qu'ils commandent et qu'ils payent". L'aimable ignorant prit alors la parole, et dit "Vous avez très bien remarqué, madame, que la grande fin de l'homme est de réussir dans la société. De bonne foi, est-ce par les sciences qu'on obtient ce succès? S'est-on jamais avisé dans la bonne compagnie de parler de géométrie? Demande-t-on jamais à un honnête homme quel astre se lève aujourd'hui avec le soleil? S'informe-t-on à souper si Clodion le Chevelu passa le Rhin? - Non, sans doute, s'écria la marquise de La Jeannotière, que ses charmes avaient initiée quelquefois dans le beau monde; et monsieur mon fils ne doit point éteindre son génie par l'étude de tous ces fatras, mais enfin que lui apprendra-t-on? Car il est bon qu'un jeune seigneur puisse briller dans l'occasion, comme dit monsieur mon mari. Je me souviens d'avoir ouï dire à un abbé que la plus agréable des sciences était une chose dont j'ai oublié le nom, mais qui commence par un B. - Par un B, madame? ne serait-ce point la botanique? - Non, ce n'était point de botanique qu'il me parlait; elle commençait, vous dis-je, par un B, et finissait par un on. - Ah! j'entends, madame; c'est le blason c'est, à la vérité, une science fort profonde; mais elle n'est plus à la mode depuis qu'on a perdu l'habitude de faire peindre ses armes aux portières de son carrosse; c'était la chose du monde la plus utile dans un Etat bien policé. D'ailleurs, cette étude serait infinie il n'y a point aujourd'hui de barbier qui n'ait ses armoiries; et vous savez que tout ce qui devient commun est peu fêté." Enfin, après avoir examiné le fort et le faible des sciences, il fut décidé que monsieur le marquis apprendrait à danser. La nature, qui fait tout, lui avait donné un talent qui se développa bientôt avec un succès prodigieux c'était de chanter agréablement des vaudevilles. Les grâces de la jeunesse, jointes à ce don supérieur, le firent regarder comme le jeune homme de la plus grande espérance. Il fut aimé des femmes; et ayant la tête toute pleine de chansons, il en fit pour ses maÃtresses. Il pillait Bacchus et l'Amour dans un vaudeville, la nuit et le jour dans un autre, les charmes et les alarmes dans un troisième; mais, comme il y avait toujours dans ses vers quelques pieds de plus ou de moins qu'il ne fallait, il les faisait corriger moyennant vingt louis d'or par chanson; et il fut mis dans L'Année littéraire au rang des La Fare, des Chaulieu, des Hamilton, des Sarrasin et des Voiture. Madame la marquise crut alors être la mère d'un bel esprit, et donna à souper aux beaux esprits de Paris. La tête du jeune homme fut bientôt renversée; il acquit l'art de parler sans s'entendre, et se perfectionna dans l'habitude de n'être propre à rien. Quand son père le vit si éloquent, il regretta vivement de ne lui avoir pas fait apprendre le latin, car il lui aurait acheté une grande charge dans la robe. La mère, qui avait des sentiments plus nobles, se chargea de solliciter un régiment pour son fils; et en attendant il fit l'amour. L'amour est quelquefois plus cher qu'un régiment. Il dépensa beaucoup, pendant que ses parents s'épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs. Une jeune veuve de qualité, leur voisine, qui n'avait qu'une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sûreté les grands biens de monsieur et de madame de La Jeannotière, en se les appropriant, et en épousant le jeune marquis. Elle l'attira chez elle, se laissa aimer, lui fit entrevoir qu'il ne lui était pas indifférent, le conduisit par degrés, l'enchanta, le subjugua sans peine. Elle lui donnait tantôt des éloges, tantôt des conseils; elle devint la meilleure amie du père et de la mère. Une vieille voisine proposa le mariage; les parents, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition ils donnèrent leur fils unique à leur amie intime. Le jeune marquis allait épouser une femme qu'il adorait et dont il était aimé; les amis de la maison les félicitaient; on allait rédiger les articles, en travaillant aux habits de noce et à l'épithalame. Il était, un matin, aux genoux de la charmante épouse que l'amour, l'estime, et l'amitié, allaient lui donner; ils goûtaient, dans une conversation tendre et animée, les prémices de leur bonheur; ils s'arrangeaient pour mener une vie délicieuse, lorsqu'un valet de chambre de madame la mère arrive tout effaré. "Voici bien d'autres nouvelles, dit-il; des huissiers déménagent la maison de monsieur et de madame; tout est saisi par des créanciers; on parle de prise de corps, et je vais faire mes diligences pour être payé de mes gages. - Voyons un peu, dit le marquis, que c'est que ça, ce que c'est que cette aventure-là . - Oui, dit la veuve, allez punir ces coquins-là , allez vite." Il y court, il arrive à la maison; son père était déjà emprisonné tous les domestiques avaient fui chacun de leur côté, en emportant tout ce qu'ils avaient pu. Sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyée dans les larmes; il ne lui restait rien que le souvenir de sa fortune, de sa beauté, de ses fautes et de ses folles dépenses. Après que le fils eut longtemps pleuré avec la mère, il lui dit enfin "Ne nous désespérons pas; cette jeune veuve m'aime éperdument; elle est plus généreuse encore que riche, je réponds d'elle; je vole à elle, et je vais vous l'amener." Il retourne donc chez sa maÃtresse, il la trouve tête à tête avec un jeune officier fort aimable. "Quoi! c'est vous, monsieur de La Jeannotière; que venez-vous faire ici? abandonne-t-on ainsi sa mère? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux toujours du bien j'ai besoin d'une femme de chambre, et je lui donnerai la préférence. - Mon garçon, tu me parais assez bien tourné, lui dit l'officier; si tu veux entrer dans ma compagnie je te donnerai un bon engagement." Le marquis stupéfait, la rage dans le coeur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et lui demanda des conseils. Celui-ci lui proposa de se faire, comme lui, gouverneur d'enfants. "Hélas! je ne sais rien, vous ne m'avez rien appris, et vous êtes la première cause de mon malheur"; et il sanglotait en lui parlant ainsi. "Faites des romans, lui dit un bel esprit qui était là ; c'est une excellente ressource à Paris." Le jeune homme, plus désespéré que jamais, courut chez le confesseur de sa mère c'était un théatin très accrédité, qui ne dirigeait que les femmes de la première considération; dès qu'il le vit, il se précipita vers lui. "Eh! mon Dieu! monsieur le marquis, où est votre carrosse? comment se porte la respectable madame la marquise votre mère?" Le pauvre malheureux lui conta le désastre de sa famille. A mesure qu'il s'expliquait, le théatin prenait un mine plus grave, plus indifférente, plus imposante "Mon fils, voilà où Dieu vous voulait; les richesses ne servent qu'à corrompre le coeur; Dieu a donc fait la grâce à votre mère de la réduire à la mendicité? - Oui monsieur. - Tant mieux, elle est sûre de son salut. - Mais, mon père, en attendant, n'y aurait-il pas moyen d'obtenir quelque secours dans ce monde? - Adieu, mon fils; il y a une dame de la cour qui m'attend." Le marquis fut prêt à s'évanouir; il fut traité à peu près de même tous par ses amis, et apprit mieux à connaÃtre le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de sa vie. Comme il était plongé dans l'accablement du désespoir, il vit avancer une chaise roulante à l'antique, espèce de tombereau couvert, accompagné de rideaux de cuir, suivi de quatre charrettes énormes toutes chargées. Il y avait dans la chaise un jeune homme grossièrement vêtu; c'était un visage rond et frais qui respirait la douceur et la gaieté. Sa petite femme brune et assez grossièrement agréable était cahotée à côté de lui. La voiture n'allait pas comme le char d'un petit-maÃtre le voyageur eut tout le temps de contempler le marquis immobile, abÃmé dans sa douleur. "Eh! mon Dieu! s'écria-t-il, je crois que c'est là Jeannot." A ce nom, le marquis lève les yeux, la voiture s'arrête "C'est Jeannot lui-même, c'est Jeannot." Le petit homme rebondi ne fait qu'un saut, et court embrasser son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin; la honte et les pleurs couvrirent son visage. "Tu m'as abandonné, dit Colin; mais tu as beau être grand seigneur, je t'aimerai toujours." Jeannot, confus et attendri; lui conta en sanglotant une partie de son histoire. "Viens dans l'hôtellerie où je loge me conter le reste, lui dit Colin; embrasse ma petite femme, et allons dÃner ensemble." Ils vont tous trois à pied, suivis du bagage. "Qu'est-ce donc que tout cet attirail? vous appartient-il? - Oui, tout est à moi et à ma femme. Nous arrivons du pays; je suis à la tête d'une bonne manufacture de fer étamé et de cuivre. J'ai épousé la fille d'un riche négociant en ustensiles nécessaires aux grands et aux petits; nous travaillons beaucoup; Dieu nous bénit; nous n'avons point changé d'état; nous sommes heureux, nous aiderons notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis; toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi au pays, je t'apprendrai le métier, il n'est pas bien difficile; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés." Jeannot, éperdu, se sentait partagé entre la douleur et la joie, la tendresse et la honte; et il se disait tout bas "Tous mes amis du bel air m'ont trahi, et Colin, que j'ai méprisé, vient seul à mon secours. Quelle instruction!" La bonté d'âme de Colin développa dans le coeur de Jeannot le germe du bon naturel, que le monde n'avait pas encore étouffé. Il sentit qu'il ne pouvait abandonner son père et sa mère. "Nous aurons soin de ta mère, dit Colin; et quant à ton bonhomme de père, qui est en prison, j'entends un peu les affaires; ses créanciers, voyant qu'il n'a plus rien, s'accommoderont pour peu de chose; je me charge de tout." Colin fit tant qu'il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patrie avec ses parents, qui reprirent leur première profession. Il épousa une soeur de Colin, laquelle, étant de même humeur que le frère, le rendit très heureux. Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils, virent que le bonheur n'est pas dans la vanité. Pot-pourri I Brioché fut le père de Polichinelle, non pas son propre père, mais père de génie. Le père de Brioché était Guillot Gorju, qui fut fils de Gilles, qui fut fils de Gros-René, qui tirait son origine du Prince des sots et de la Mère sotte c'est ainsi que l'écrit l'auteur de l'Almanach de la Foire. Monsieur Parfaict, écrivain non moins digne de foi, donne pour père à Brioché Tabarin, à Tabarin Gros-Guillaume, à Gros-Guillaume Jean Boudin, mais en remontant toujours au Prince des sots. Si ces deux historiens se contredisent, c'est une preuve de la vérité du fait pour le père Daniel, qui les concilie avec une merveilleuse sagacité, et qui détruit par là le pyrrhonisme de l'histoire. II Comme je finissais ce premier paragraphe des cahiers de Merri Hissing dans mon cabinet, dont la fenêtre donne sur la rue St-Antoine, j'ai vu passer les syndics des apothicaires, qui allaient saisir des drogues et du vert-de-gris que les jésuites de la rue St-Antoine vendaient en contrebande; mon voisin monsieur Husson, qui est une bonne tête, est venu chez moi, et m'a dit "Mon ami, vous riez de voir les jésuites vilipendés; vous êtes bien aise de savoir qu'ils sont convaincus d'un parricide au Portugal, et d'une rébellion au Paraguay; le cri public qui s'élève en France contre eux, la haine qu'on leur porte, les opprobres multipliés dont ils sont couverts, semblent être pour vous une consolation; mais sachez que, s'ils sont perdus comme tous les honnêtes gens le désirent, vous n'y gagnerez rien vous serez accablé par la faction des jansénistes. Ce sont des enthousiastes féroces, des âmes de bronze, pires que les presbytériens qui renversèrent le trône de Charles Ier. Songez que les fanatiques sont plus dangereux que les fripons. On ne peut jamais faire entendre raison à un énergumène; les fripons l'entendent." Je disputai longtemps contre monsieur Husson; je lui dis enfin "Monsieur, consolez-vous; peut-être que les jansénistes seront un jour aussi adroits que les jésuites." Je tâchai de l'adoucir; mais c'est une tête de fer qu'on ne fait jamais changer de sentiment. III Brioché, voyant que Polichinelle était bossu par-devant et par-derrière, lui voulut apprendre à lire et à écrire. Polichinelle, au bout de deux ans, épela assez passablement; mais il ne put jamais parvenir à se servir d'une plume. Un des écrivains de sa vie remarque qu'il essaya un jour d'écrire son nom, mais que personne ne put le lire. Brioché était fort pauvre; sa femme et lui n'avaient pas de quoi nourrir Polichinelle, encore moins de quoi lui faire apprendre un métier. Polichinelle leur dit "Mon père et ma mère, je suis bossu, et j'ai de la mémoire; trois ou quatre de mes amis et moi, nous pouvons établir de marionnettes je gagnerai quelque argent; les hommes ont toujours aimé les marionnettes; il y a quelquefois de la perte à en vendre de nouvelles, mais aussi il y a de grands profits." Monsieur et madame Brioché admirèrent le bon sens du jeune homme; la troupe se forma, et elle alla établir ses petits tréteaux dans une bourgade suisse, sur le chemin d'Appenzel à Milan. C'était justement dans ce village que des charlatans d'Orviète avaient établi le magasin de leur orviétan. Ils s'aperçurent qu'insensiblement la canaille allait aux marionnettes, et qu'ils vendaient dans le pays la moitié moins de savonnettes et d'onguent pour la brûlure. Ils accusèrent Polichinelle de plusieurs mauvais déportements, et portèrent leurs plaintes devant le magistrat. La requête disait que c'était un ivrogne dangereux; qu'un jour il avait donné cent coups de pied dans le ventre, en plein marché, à des paysans qui vendaient des nèfles. On prétendit aussi qu'il avait molesté un marchand de coqs d'Inde; enfin ils l'accusèrent d'être sorcier. Monsieur Parfaict, dans son Histoire du Théâtre, prétend qu'il fut avalé par un crapaud; mais le père Daniel pense, ou du moins parle autrement. On ne sait pas ce que devint Brioché. Comme il n'était que le père putatif de Polichinelle, l'historien n'a pas jugé à propos de nous dire de ses nouvelles. IV Feu monsieur Du Marsais assurait que le plus grand des abus était la vénalité des charges. "C'est un grand malheur pour l'Etat, disait-il, qu'un homme de mérite, sans fortune, ne puisse parvenir à rien. Que de talents enterrés, et que de sots en place! Quelle détestable politique d'avoir éteint l'émulation!" Monsieur Du Marsais, sans y penser, plaidait sa propre cause il a été réduit à enseigner le latin, et il aurait rendu de grands services à l'Etat s'il avait été employé. Je connais des barbouilleurs de papier qui eussent enrichi une province, s'ils avaient été à la place de ceux qui l'ont volée. Mais, pour avoir cette place, il faut être fils d'un riche qui vous laisse de quoi acheter une charge, un office, et ce qu'on appelle une dignité. Du Marsais assurait qu'un Montaigne, un Charron, un Descartes, un Gassendi, un Bayle, n'eussent jamais condamné aux galères des écoliers soutenant thèse contre la philosophie d'Aristote, ni n'auraient fait brûler le curé Urbain Grandier, le curé Gaufrédi, et qu'ils n'eussent point, etc., etc. V Il n'y a pas longtemps que le chevalier Roginante, gentilhomme ferrarois, qui voulait faire une collection de tableaux de l'école flamande, alla faire des emplettes dans Amsterdam. Il marchanda un assez beau Christ chez le sieur Vandergru. "Est-il possible, dit le Ferrarois au Batave, que vous qui n'êtes pas chrétien car vous êtes Hollandais vous ayez chez vous un Jésus? - Je suis chrétien et catholique", répondit monsieur Vandergru, sans se fâcher; et il vendit son tableau assez cher. "Vous croyez donc Jésus-Christ Dieu? lui dit Roginante. - Assurément", dit Vandergru. Un autre curieux logeait à la porte attenant, c'était un socinien; il lui vendit une Sainte Famille. "Que pensez-vous de l'enfant? dit le Ferrarois. - Je pense, répondit l'autre, que ce fut la créature la plus parfaite que Dieu ait mise sur la terre." De là le Ferrarois alla chez Moïse Mansebo, qui n'avait que de beaux paysages; et point de Sainte Famille. Roginante lui demanda pourquoi on ne trouvait pas chez lui de pareils sujets. "C'est, dit-il, que nous avons cette famille en exécration." Roginante passa chez un fameux anabaptiste, qui avait les plus jolis enfants du monde; il leur demanda dans quelle église ils avaient été baptisés. "Fi donc! monsieur, lui dirent les enfants; grâces à Dieu, nous ne sommes point encore baptisés." Roginante n'était pas au milieu de la rue qu'il avait déjà vu une douzaine de sectes entièrement opposées les unes aux autres. Son compagnon de voyage, monsieur Sacrito, lui dit "Enfuyons-nous vite, voilà l'heure de la bourse; tous ces gens-ci vont s'égorger sans doute, selon l'antique usage, puisqu'ils pensent tous diversement; et la populace nous assommera, pour être sujets du pape." Ils furent bien étonnés quand ils virent toutes ces bonnes gens-là sortir de leurs maisons avec leurs commis, se saluer civilement, et aller à la bourse de compagnie. Il y avait ce jour-là , de compte fait, cinquante-trois religions sur la place, en comptant les Arméniens et les jansénistes. On fit pour cinquante-trois millions d'affaires le plus paisiblement du monde, et le Ferrarois retourna dans son pays, où il trouva plus d'Agnus Dei que de lettres de change. On voit tous les jours la même scène à Londres, à Hambourg, à Dantzig, à Venise même, etc. Mais ce que j'ai vu de plus édifiant, c'est à Constantinople. J'eus l'honneur d'assister, il y a cinquante ans, à l'installation d'un patriarche grec par le sultan Achmet III, dont Dieu veuille avoir l'âme. Il donna à ce prêtre chrétien l'anneau, et le bâton fait en forme de béquille. Il y eut ensuite une procession de chrétiens dans la rue Cléobule; deux janissaires marchèrent à la tête de la procession. J'eus le plaisir de communier publiquement dans l'église patriarcale, et il ne tint qu'à moi d'obtenir un canonicat. J'avoue qu'à mon retour à Marseille je fus fort étonné de ne point y trouver de mosquée. J'en marquai ma surprise à monsieur l'intendant et à monsieur l'évêque. Je leur dis que cela était fort incivil, et que si les chrétiens avaient des églises chez les musulmans on pouvait au moins faire aux Turcs la galanterie de quelques chapelles. Ils me promirent tous deux qu'ils en écriraient en cour; mais l'affaire en demeure là , à cause de la constitution Unigenitus. O mes frères les jésuites! vous n'avez pas été tolérants, et on ne l'est pas pour vous. Consolez-vous; d'autres à leur tour deviendront persécuteurs, et à leur tour ils seront abhorrés. VI Je contais ces choses, il y a quelques jours à monsieur de Boucacous, Languedocien très chaud et huguenot très zélé. "Cavalisque! me dit-il, on nous traite donc en France comme les Turcs; on leur refuse des mosquées, et on ne nous accorde point de temples! - Pour des mosquées, lui dis-je, les Turcs ne nous en ont encore point demandé, et j'ose me flatter qu'ils en obtiendront quand ils voudront, parce qu'ils sont nos bons alliés; mais je doute fort qu'on rétablisse vos temples, malgré toute la politesse dont nous nous piquons la raison en est que vous êtes un peu nos ennemis. - Vos ennemis! s'écria monsieur de Boucacous, nous qui sommes les plus ardents serviteurs du roi! - Vous êtes fort ardents, lui répliquai-je, et si ardents que vous avez fait neuf guerres civiles, sans compter les massacres des Cévennes. - Mais, dit-il, si nous avons fait des guerres civiles, c'est que vous nous cuisiez en place publique; on se lasse à la longue d'être brûlé, il n'y a patience de saint qui puisse y tenir qu'on nous laisse en repos, et je vous jure que nous serons des sujets très fidèles. - C'est précisément ce qu'on fait, lui dis-je; on ferme les yeux sur vous, on vous laisse faire votre commerce, vous avez une liberté assez honnête. - Voilà une plaisante liberté! dit monsieur de Boucacous; nous ne pouvons nous assembler en pleine campagne quatre ou cinq mille seulement, avec des psaumes à quatre parties, que sur-le-champ il ne vienne un régiment de dragons qui nous fait rentrer chacun chez nous. Est-ce là vivre? est-ce là être libre?" Alors je lui parlai ainsi "Il n'y a aucun pays dans le monde où l'on puisse s'attrouper sans l'ordre du souverain; tout attroupement est contre les lois. Servez Dieu à votre mode dans vos maisons; n'étourdissez personne par des hurlements que vous appelez musique. Pensez-vous que Dieu soit bien content de vous quand vous chantez ses commandements sur l'air de Réveillez-vous, belle endormie et quand vous dites avec les Juifs, en parlant d'un peuple voisin Heureux qui doit te détruire à jamais! Qui, t'arrachant les enfants des mamelles, Ecrasera leurs têtes infidèles! Dieu veut-il absolument qu'on écrase les cervelles des petits enfants? Cela est-il humain? De plus, Dieu aime-t-il tant les mauvais vers et la mauvaise musique?" Monsieur de Boucacous m'interrompit, et me demanda si le latin de cuisine de nos psaumes valait mieux. "Non, sans doute, lui dis-je; je conviens même qu'il y a un peu de stérilité d'imagination à ne prier Dieu que dans une traduction très vicieuse de vieux cantiques d'un peuple que nous abhorrons; nous sommes tous juifs à vêpres, comme nous sommes tous païens à l'Opéra. Ce qui me déplaÃt seulement, c'est que les Métamorphoses d'Ovide sont, par la malice du démon, bien mieux écrites, et plus agréables que les cantiques juifs car il faut avouer que cette montagne de Sion, et ces gueules de basilic, et ces collines, qui sautent comme des béliers, et toutes ces répétitions fastidieuses, ne valent ni la poésie grecque, ni la latine, ni la française. Le froid petit Racine a beau faire, cet enfant dénaturé n'empêchera pas profanement parlant que son père ne soit un meilleur poète que David. Mais enfin, nous sommes la religion dominante chez nous; il ne vous est pas permis de vous attrouper en Angleterre pourquoi voudriez-vous avoir cette liberté en France? Faites ce qu'il vous plaira dans vos maisons, et j'ai parole de monsieur le gouverneur et de monsieur l'intendant qu'en étant sages vous serez tranquilles l'imprudence seule fit et fera les persécutions. Je trouve très mauvais que vos mariages, l'état de vos enfants, le droit d'héritage, souffrent la moindre difficulté. Il n'est pas juste de vous saigner et de vous purger parce que vos pères ont été malades; mais que voulez-vous? ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaÃnent d'autres fous." VII Les compagnons de Polichinelle réduits à la mendicité, qui était leur état naturel, s'associèrent avec quelques bohèmes, et coururent de village en village. Ils arrivèrent dans une petite ville, et logèrent dans un quatrième étage, où ils se mirent à composer des drogues dont la vente les aida quelque temps à subsister. Ils guérirent même de la gale l'épagneul d'une dame de considération; les voisins crièrent au prodige, mais malgré toute leur industrie la troupe ne fit pas fortune. Ils se lamentaient de leur obscurité et de leur misère, lorsqu'un jour ils entendirent un bruit sur leur tête, comme celui d'une brouette qu'on roule sur le plancher. Ils montèrent au cinquième étage, et y trouvèrent un petit homme qui faisait des marionnettes pour son compte; il s'appelait le sieur Bienfait; il avait tout juste le génie qu'il fallait pour son art. On n'entendait pas un mot de ce qu'il disait; mais il avait un galimatias fort convenable, et il ne faisait pas mal ses bamboches. Un compagnon, qui excellait aussi en galimatias, lui parla ainsi Nous croyons que vous êtes destiné à relever nos marionnettes, car nous avons lu dans Nostradamus ces propres paroles Nelle chi li po rate icsus res fait en bi, lesquelles prises à rebours font évidemment Bienfait ressuscitera Polichinelle. Le nôtre a été avalé par un crapaud; mais nous avons retrouvé son chapeau, sa bosse, et sa pratique. Vous fournirez le fil d'archal. Je crois d'ailleurs qu'il vous sera aisé de lui faire une moustache toute semblable à celle qu'il avait, et quand nous serons unis ensemble, il est à croire que nous aurons beaucoup de succès. Nous ferons valoir Polichinelle par Nostradamus, et Nostradamus par Polichinelle. Le sieur Bienfait accepta la proposition. On lui demanda ce qu'il voulait pour sa peine. "Je veux, dit-il, beaucoup d'honneurs et beaucoup d'argent. - Nous n'avons rien de cela, dit l'orateur de la troupe; mais avec le temps on a de tout." Le sieur Bienfait se lia donc avec les bohèmes, et tous ensemble allèrent à Milan établir leur théâtre, sous la protection de madame Carminetta. On afficha que le même Polichinelle, qui avait été mangé par un crapaud du village du canton d'Appenzel, reparaÃtrait sur le théâtre de Milan, et qu'il danserait avec madame Gigogne. Tous les vendeurs d'orviétan eurent beau s'y opposer, le sieur Bienfait, qui avait aussi le secret de l'orviétan, soutint que le sien était le meilleur il en vendit beaucoup aux femmes, qui étaient folles de Polichinelle, et il devint si riche qu'il se mit à la tête de la troupe. Dès qu'il eut ce qu'il voulait et que tout le monde veut, des honneurs et du bien, il fut très ingrat envers madame Carminetta. Il acheta une belle maison vis-à -vis de celle de sa bienfaitrice, et il trouva le secret de la faire payer par ses associés. On ne le vit plus faire sa cour à madame Carminetta; au contraire, il voulut qu'elle vÃnt déjeuner chez lui, et un jour qu'elle daigna y venir il lui fit fermer la porte au nez, etc. VIII N'ayant rien entendu au précédent chapitre de Merri Hissing, je me transportai chez mon ami monsieur Husson, pour lui en demander l'explication. Il me dit que c'était une profonde allégorie sur le père La Valette, marchand banqueroutier d'Amérique, mais que d'ailleurs il y avait longtemps qu'il ne s'embarrassait plus de ces sottises, qu'il n'allait jamais aux marionnettes; qu'on jouait ce jour-là Polyeucte, et qu'il voulait l'entendre. Je l'accompagnai à la comédie. Monsieur Husson, pendant le premier acte, branlait toujours la tête. Je lui demandai dans l'entr'acte pourquoi sa tête branlait tant. "J'avoue, dit-il, que je suis indigné contre ce sot. Polyeucte et contre cet impudent Néarque. Que diriez-vous d'un gendre de monsieur le gouverneur de Paris, qui serait huguenot et qui, accompagnant son beau-père le jour de Pâques à Notre-Dame, irait mettre en pièces le ciboire et le calice, et donner des coups de pied dans le ventre à monsieur l'archevêque et aux chanoines? Serait-il bien justifié, en nous disant que nous sommes des idolâtres; qu'il l'a entendu dire au sieur Lubolier, prédicant d'Amsterdam, et au sieur Morfyé, compilateur à Berlin, auteur de la Bibliothèque germanique, qui le tenait du prédicant Urieju? C'est là le fidèle portrait de la conduite de Polyeucte. Peut-on s'intéresser à ce plat fanatique, séduit par le fanatique Néarque?" Monsieur Husson me disait ainsi son avis amicalement dans les entr'actes. Il se mit à rire quand il vit Polyeucte résigner sa femme à son rival; et il la trouva un peu bourgeoise quand elle dit à son amant qu'elle va dans sa chambre, au lieu d'aller avec lui à l'église Adieu, trop vertueux objet, et trop charmant; Adieu, trop généreux et trop parfait amant; Je vais seule en ma chambre enfermer mes regrets. Mais il admira la scène où elle demande à son amant la grâce de son mari. "Il y a là , dit-il, un gouverneur d'Arménie qui est bien le plus lâche, le plus bas des hommes; ce père de Pauline avoue même qu'il a les sentiments d'un coquin Polyeucte est ici l'appui de ma famille; Mais si par son trépas l'autre épousait ma fille, J'acquerrais bien par là de plus puissants appuis, Qui me mettraient plus haut cent fois que je ne suis. "Un procureur au Châtelet ne pourrait guère ni penser ni s'exprimer autrement. Il y a de bonnes âmes qui avalent tout cela; je ne suis pas du nombre. Si ces pauvretés peuvent entrer dans une tragédie du pays des Gaules, il faut brûler l'Oedipe des Grecs." Monsieur Husson est un rude homme. J'ai fait ce que j'ai pu pour l'adoucir; mais je n'ai pu en venir à bout. Il a persisté dans son avis, et moi dans le mien. IX Nous avons laissé le sieur Bienfait fort riche et fort insolent. Il fit tant par ses menées qu'il fut reconnu pour entrepreneur d'un grand nombre de marionnettes. Dès qu'il fut revêtu de cette dignité, il fit promener Polichinelle dans toutes les villes, et afficha que tout le monde serait tenu de l'appeler Monsieur, sans quoi il ne jouerait point. C'est de là que, dans toutes les représentations des marionnettes, il ne répond jamais à son compère que quand le compère l'appelle "M. Polichinelle". Peu à peu Polichinelle devint si important qu'on ne donna plus aucun spectacle sans lui payer une rétribution, comme les Opéras des provinces en payent une à l'Opéra de Paris. Un jour, un de ses domestiques, receveur des billets et ouvreur de loges, ayant été cassé aux gages, se souleva contre Bienfait, et institua d'autres marionnettes qui décrièrent toutes les danses de madame Gigogne et tous les tours de passe-passe de Bienfait. Il retrancha plus de cinquante ingrédients qui entraient dans l'orviétan, composa le sien de cinq ou six drogues, et, le vendant beaucoup meilleur marché, il enleva une infinité de pratiques à Bienfait; ce qui excita un furieux procès, et on se battit longtemps à la porte des marionnettes, dans le préau de la Foire. X Monsieur Husson me parlait hier de ses voyages en effet, il a passé plusieurs années dans les Echelles du Levant, il est allé en Perse, il a demeuré longtemps dans les Indes, et a vu toute l'Europe. "J'ai remarqué, me disait-il, qu'il y a un nombre prodigieux de Juifs qui attendent le Messie, et qui se feraient empaler plutôt que de convenir qu'il est venu. J'ai vu mille Turcs persuadés que Mahomet avait mis la moitié de la lune dans sa manche. Le petit peuple, d'un bout du monde à l'autre, croit fermement les choses les plus absurdes. Cependant, qu'un philosophe ait un écu à partager avec le plus imbécile de ces malheureux, en qui la raison humaine est si horriblement obscurcie, il est sûr que s'il y a un sou à gagner l'imbécile l'emportera sur le philosophe. Comment des taupes, si aveugles sur le plus grand des intérêts, sont-elles lynx sur les plus petits? Pourquoi le même juif qui vous égorge le vendredi ne voudrait-il pas voler un liard le jour du sabbat? Cette contradiction de l'espèce humaine mérite qu'on l'examine. - N'est-ce pas, dis-je à monsieur Husson, que les hommes sont superstitieux par coutume, et coquins par instinct? - J'y rêverai, me dit-il; cette idée me paraÃt assez bonne." XI Polichinelle, depuis l'aventure de l'ouvreur de loges, a essuyé bien des disgrâces. Les Anglais, qui sont raisonneurs et sombres, lui ont préféré Shakespeare; mais ailleurs ses farces ont été fort en vogue, et, sans l'opéra-comique, son théâtre était le premier des théâtres. Il a eu de grandes querelles avec Scaramouche et Arlequin, et on ne sait pas encore qui l'emportera. Mais... XII "Mais, mon cher monsieur, disais-je, comment peut-on être à la fois si barbare et si drôle? Comment, dans l'histoire d'un peuple, trouve-t-on à la fois la Saint-Barthélemy et les Contes de La Fontaine, etc.? Est-ce l'effet du climat? Est-ce l'effet des lois? - Le genre humain, répondit M. Husson, est capable de tout. Néron pleura quand il fallut signer l'arrêt de mort d'un criminel, joua des farces, et assassina sa mère. Les singes font des tours extrêmement plaisants, et étouffent leurs petits. Rien n'est plus doux, plus timide qu'une levrette; mais elle déchire un lièvre, et baigne son long museau dans son sang. - Vous devriez, lui dis-je, nous faire un beau livre qui développât toutes ces contradictions. - Ce livre est tout fait, dit-il; vous n'avez qu'à regarder une girouette; elle tourne tantôt au doux souffle du zéphyr, tantôt au vent violent du nord; voilà l'homme." XIII Rien n'est souvent plus convenable que d'aimer sa cousine. On peut aussi aimer sa nièce; mais il en coûte dix-huit mille livres, payables à Rome, pour épouser une cousine, et quatre-vingt mille francs pour coucher avec sa nièce en légitime mariage. Je suppose quarante nièces par an, mariées avec leurs oncles, et deux cents cousins et cousines conjoints, cela fait en sacrements six millions huit cent mille livres par an, qui sortent du royaume. Ajoutez-y environ six cent mille francs pour ce qu'on appelle les annates des terres de France, que le roi de France donne à des Français en bénéfices; joignez-y encore quelques menus frais c'est environ huit millions quatre cent mille livres que nous donnons libéralement au Saint Père par an chacun. Nous exagérons peut-être un peu; mais on conviendra que si nous avons beaucoup de cousines et de nièces jolies, et si la mortalité se met parmi les bénéficiers, la somme peut aller au double. Le fardeau serait lourd, tandis que nous avons des vaisseaux à construire, des armées et des rentiers à payer. Je m'étonne que, dans l'énorme quantité de livres dont les auteurs ont gouverné l'Etat depuis vingt ans, aucun n'ait pensé à réformer ces abus. J'ai prié un docteur de Sorbonne de mes amis de me dire dans quel endroit de l'Ecriture on trouve que la France doive payer à Rome la somme susdite il n'a jamais pu le trouver. J'en ai parlé à un jésuite il m'a répondu que cet impôt fut mis par St Pierre sur les Gaules, dès la première année qu'il vint à Rome; et comme je doutais que St Pierre eût fait ce voyage, il m'en a convaincu en me disant qu'on voit encore à Rome les clefs du paradis qu'il portait toujours à sa ceinture. "Il est vrai, m'a-t-il dit, que nul auteur canonique ne parle de ce voyage de Simon Barjone; mais nous avons une belle lettre de lui, datée de Babylone; or, certainement Babylone veut dire Rome; donc vous devez de l'argent au pape quand vous épousez vos cousines." J'avoue que j'ai été frappé de la force de cet argument. XIV J'ai un vieux parent qui a servi le roi cinquante-deux ans. Il s'est retiré dans la haute Alsace, où il a une petite terre qu'il cultive, dans le diocèse de Porentru. Il voulut un jour faire donner le dernier labour à son champ; la saison avançait, l'ouvrage pressait. Ses valets refusèrent le service, et dirent pour raison que c'était la fête de Ste Barbe, la sainte la plus fêtée à Porentru. "Eh! mes amis, leur dit mon parent, vous avez été à la messe en l'honneur de Barbe, vous avez rendu à Barbe ce qui lui appartient; rendez-moi ce que vous me devez cultivez mon champ, au lieu d'aller au cabaret. Ste Barbe ordonne-t-elle qu'on s'enivre pour lui faire honneur, et que je manque de blé cette année?" Le maÃtre-valet lui dit "Monsieur, vous voyez bien que je serais damné si je travaillais dans un si saint jour. Ste Barbe est la plus grande sainte du paradis; elle grava le signe de la croix sur une colonne de marbre avec le bout du doigt; et du même doigt, et du même signe, elle fit tomber toutes les dents d'un chien qui lui avait mordu les fesses je ne travaillerai point le jour de Ste Barbe." Mon parent envoya chercher des laboureurs luthériens, et son champ fut cultivé. L'évêque de Porentru l'excommunia. Mon parent en appela comme d'abus; le procès n'est pas encore jugé. Personne assurément n'est plus persuadé que mon parent qu'il faut honorer les saints; mais il prétend aussi qu'il faut cultiver la terre. Je suppose en France environ cinq millions d'ouvriers, soit manoeuvres, soit artisans, qui gagnent chacun, l'un portant l'autre, vingt sous par jour, et qu'on force saintement de ne rien gagner pendant trente jours de l'année, indépendamment des dimanches cela fait cent cinquante millions de moins dans la circulation, et cent cinquante millions de moins en main-d'oeuvre. Quelle prodigieuse supériorité ne doivent point avoir sur nous les royaumes voisins qui n'ont ni Ste Barbe, ni d'évêque de Porentru! On répondait à cette objection que les cabarets, ouverts les saints jours de fête, produisent beaucoup aux fermes générales. Mon parent en convenait; mais il prétendait que c'est un léger dédommagement; et que d'ailleurs, si on peut travailler après la messe, on peut aller au cabaret après le travail. Il soutient que cette affaire est purement de police, et point du tout épiscopale; il soutient qu'il vaut encore mieux labourer que de s'enivrer. J'ai bien peur qu'il ne perde son procès. XV Il y a quelques années qu'en passant par la Bourgogne avec monsieur Evrard, que vous connaissez tous, nous vÃmes un vaste palais, dont une partie commençait à s'élever. Je demandai à quel prince il appartenait. Un maçon me répondit que c'était à monseigneur l'abbé de CÃteaux; que le marché avait été fait à dix-sept cent mille livres, mais que probablement il en coûterait bien davantage. Je bénis Dieu qui avais mis son serviteur en état d'élever un si beau monument, et de répandre tant d'argent dans le pays. "Vous moquez-vous? dit monsieur Evrard; n'est-il pas abominable que l'oisiveté soit récompensée par deux cent cinquante mille livres de rente, et que la vigilance d'un pauvre curé de campagne soit punie par une portion congrue de cent écu? Cette inégalité n'est-elle pas la chose du monde la plus injuste et la plus odieuse? Qu'en reviendra-t-il à l'Etat quand un moine sera logé dans un palais de deux millions? Vingt familles de pauvres officiers, qui partageraient ces deux millions, auraient chacune un bien honnête, et donneraient au roi de nouveaux officiers. Les petits moines, qui sont aujourd'hui les sujets inutiles d'un de leurs moines élu par eux, deviendraient des membres de l'Etat au lieu qu'ils ne sont que des chancres qui le rongent." Je répondis à monsieur Evrard "Vous allez trop loin, et trop vite; ce que vous dites arrivera certainement dans deux ou trois cents ans; ayez patience. - Et c'est précisément, répondit-il, parce que la chose n'arrivera que dans deux ou trois siècles que je perds toute patience; je suis las de tous les abus que je vois il me semble que je marche dans les déserts de la Lybie, où notre sang est sucé par des insectes quand les lions ne nous dévorent pas. "J'avais, continua-t-il, une soeur assez imbécile pour être janséniste de bonne foi, et non par esprit de parti. La belle aventure des billets de confession, la fit mourir de désespoir. Mon frère avait un procès qu'il avait gagné en première instance; sa fortune en dépendait. Je ne sais comment il est arrivé que les juges ont cessé de rendre la justice, et mon frère a été ruiné. J'ai un vieil oncle criblé de blessures, qui faisait passer ses meubles et sa vaisselle d'une province à une autre; des commis alertes ont saisi le tout sur un petit manque de formalité; mon oncle n'a pu payer les trois vingtièmes, et il est mort en prison." Monsieur Evrard me conta des aventures de cette espèce pendant deux heures entières. Je lui dis "Mon cher monsieur Evrard, j'en ai essuyé plus que vous; les hommes sont ainsi faits d'un bout du monde à l'autre nous nous imaginons que les abus ne règnent que chez nous; nous sommes tous deux comme Astolphe et Joconde, qui pensaient d'abord qu'il n'y avait que leurs femmes d'infidèles; ils se mirent à voyager, et ils trouvèrent partout des gens de leur confrérie. - Oui, dit monsieur Evrard, mais ils eurent le plaisir de rendre partout ce qu'on avait eu la bonté de leur prêter chez eux. - Tâchez, lui dis-je, d'être seulement pendant trois ans directeur de..., ou de..., ou de..., ou de..., et vous vous vengerez avec usure." Monsieur Evrard me crut c'est à présent l'homme de France qui vole le roi, l'Etat et les particuliers, de la manière la plus dégagée et la plus noble qui fait la meilleure chère, et qui juge le plus fièrement d'une pièce nouvelle. Annexe Nous raisonnions ainsi, monsieur de Boucacous et moi, quand nous vÃmes passer Jean-Jacques Rousseau avec grande précipitation. "Eh! où allez-vous donc si vite, monsieur Jean-Jacques? - Je m'enfuis, parce que maÃtre Joly de Fleury a dit, dans un réquisitoire, que je prêchais contre l'intolérance et contre l'existence de la religion chrétienne. - Il a voulu dire évidence, lui répondis-je; il ne faut pas prendre feu pour un mot. - Eh! mon Dieu, je n'ai que trop pris feu, dit Jean-Jacques; on brûle partout mon livre. Je sors de Paris comme monsieur d'Assouci de Montpellier, de peur qu'on ne brûle ma personne. - Cela était bon, lui dis-je, du temps d'Anne Dubourg et de Michel Servet, mais à présent on est plus humain. Qu'est-ce donc que ce livre qu'on a brûlé? - J'élevais, dit-il, à ma manière un petit garçon en quatre tomes. Je sentais bien que j'ennuierais peut-être, et j'ai voulu, pour égayer la matière, glisser adroitement une cinquantaine de pages en faveur du théisme. J'ai cru qu'en disant des injures aux philosophes, mon théisme serait bien reçu, et je me suis trompé. - Qu'est-ce que théisme? fis-je. - C'est, me dit-il, l'adoration d'un Dieu, en attendant que je sois mieux instruit. - Ah! dis-je, si c'est là tout votre crime, consolez-vous. Mais pourquoi injurier les philosophes? - J'ai tort, fit-il. - Mais, monsieur Jean-Jacques, comment vous êtes-vous fait théiste? quelle cérémonie faut-il pour cela? - Aucune, nous dit Jean-Jacques. Je suis né protestant, j'ai retranché tout ce que les protestants condamnent dans la religion romaine. Ensuite, j'ai retranché tout ce que les autres religions condamnent dans le protestantisme il ne m'est resté que Dieu; je l'ai adoré, et maÃtre Joly de Fleury a présenté contre moi un réquisitoire." Nous parlâmes à fond du théisme avec Jean-Jacques, il m'apprit qu'il y avait trois cent mille théistes à Londres, et environ cinquante mille seulement à Paris, parce que les Parisiens n'arrivent jamais à rien que longtemps après les Anglais, témoin l'inoculation, la gravitation, le semoir, etc., etc. Il ajouta que le nord de l'Allemagne fourmillait de théistes et de gens qui se battent bien. Monsieur de Boucacous l'écouta attentivement, et promit de se faire théiste. Pour moi, je restai ferme. Je ne sais cependant si on ne brûlera pas ce petit écrit, comme une oeuvre de Jean-Jacques, ou comme un mandement d'évêque; mais un mal qui nous menace n'empêche pas toujours d'être sensible au mal d'autrui, et comme j'ai le coeur bon, je plaignis les tribulations de Jean-Jacques. L'Ingénu Chapitre premier. Comment le prieur de Notre-Dame de la Montagne et mademoiselle sa soeur rencontrèrent un huron Histoire véritable Tirée des manuscrits du père Quesnel Chapitre premier Comment le prieur de Notre-Dame de la Montagne et mademoiselle sa soeur rencontrèrent un huron Un jour saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, partit d'Irlande sur une petite montagne qui vogua vers les côtes de France, et arriva par cette voiture à la baie de Saint-Malo. Quand il fut à bord, il donna la bénédiction à sa montagne, qui lui fit de profondes révérences et s'en retourna en Irlande par le même chemin qu'elle était venue. Dunstan fonda un petit prieuré dans ces quartiers-là , et lui donna le nom de prieuré de la Montagne, qu'il porte encore, comme un chacun sait. En l'année 1689, le 15 juillet au soir, l'abbé de Kerkabon, prieur de Notre-Dame de la Montagne, se promenait sur le bord de la mer avec mademoiselle de Kerkabon, sa soeur, pour prendre le frais. Le prieur, déjà un peu sur l'âge, était un très bon ecclésiastique, aimé de ses voisins, après l'avoir été autrefois de ses voisines. Ce qui lui avait donné surtout une grande considération, c'est qu'il était le seul bénéficier du pays qu'on ne fût pas obligé de porter dans son lit quand il avait soupé avec ses confrères. Il savait assez honnêtement de théologie; et quand il était las de lire saint Augustin, il s'amusait avec Rabelais; aussi tout le monde disait du bien de lui. Mademoiselle de Kerkabon, qui n'avait jamais été mariée, quoiqu'elle eût grande envie de l'être, conservait de la fraÃcheur à l'âge de qua

dansles flammes de l'enfer, beaucoup en on souffert. à la tombée d'la nuit quand l'espoir retentit. tous les rêves sont permis le veritable amour n'a pas de prix. l'amour est un mystére qui dure ou qui se perd. dans les flammes de l'enfer, beaucoup en on souffert. à la tombée d'la nuit quand l'espoir retentit.

Hey!Je l'attrape pars la main il s'assoit à côté de moiMoi dit moi mon coeur?Alioune je veux qu'on se marie d'ici quelque mois insha Allah😱😱😱😱😱😱Je suis restée choquer rien sortais de ma bouche! Alioune t'est choquerMoi heu oui sa fait depuis hier tu voisAlioune je sais, et je sais aussi que ta peur que je te fasse du mal que ta peur du mariage à cause de ce pd mais je veux faire ma vie avec toi Ouma, fonder une famille et être tranquille tu voisMoi ouiAlioune donc si sa te dit je te force pas quand t'est prête j'irai voire ta famille, déjà pour arranger les choses avec ton frère et ta sœur et ensuit pour demander ta mainMoi...Alioune je sais c'est trop rapide Moi non on ce connais déjà assez, je connais ta famille et toi la mienne. Je veux aussi faire les choses bien, la première fois c'est à cause de moi si on c'est pas marié je repousser la chose pars peur, parce que j'étais jeune et immature mais je le veux je veux être avec toi faire ma vie avec toi et notre bébéAlioune sérieux😳😳😳😳Moi bah oui tu penser j'allais dire nonAlioune non que c'était rapide Moi du tous d'ici une semaine j'en parle vraiment à mon frère et ma soeur et après on fait un repas pour arranger les choses entre vous Alioune sa me vaMoi d'accord😊. Attend j'arrive j'ai envie de te faire des bisous laAlioune okJe pars dans la salle de bain mais pas de Mylan, je me débarbouille, je prend une brosse neuf et je me brosse les dents et je retourne au salon, je m'assoie sur luiMoi bebe y a deux salle de bainAlioune ouiMoi ah okIl me prend pars le coup il me smack et on s'embrasse pendant plusieurs minutes et on se relâche. Il reste coller son front au miens et dit Alioune putain c'est réel Moi quoi?Alioune je suis de nouveau avec toi? J'ai toujours attendu de ce momentMoi moi aussi. On a juste retarder la chose mais s'alliait arrivée Alioune je t'aime tellement Moi moi aussi ma vie❤️On se fait des bisous et tous on voulait plus se lâcher, on se regarde et ce contemple c'est lui que j'aime et que j'ai toujours aimer je peux pas aimer plus que lui😩. Je prend son visage entre mes mains, il me fait des bisous dans le coup et commence à descendre quand on entend un gros boom! On c'est direct relâcher, j'ai carrément oublier qu'on été pas seul il me smack et ce lève Moi soit pas trop durAlioune sa fait une heure il ce lave les mains le petit tu me dit soit pas trop dureMoi t'est trop un sauvage Alioune 😒😒Il part dans la salle de bain, je le suis aussi et qu'on j'arrive je me suis dit c'est un prank??? Y avait de l'eau partout!!! Et Mylan était tous mouiller en dirais il venait de ce doucher😭😭. Il était en larmes, Alioune lui met une fessé et il vient vers moi en pleurant
Comme un autre univers que je mets au travail et que je vois [Chadwick Boseman]. Nous avons des hologrammes et des trucs Je courrais probablement vers T’Challa et je dirais:”Oh mon dieu, c’est toi.”Mais je ne m’inclinerais pas, parce que Tyesha, elle est musulmane, tu sais qu’elle ne’pas s’incliner devant les gens.”
Jerayonne sur toi. Je t’accorde ma grâce. Je me tourne vers toi et je te donne ma paix. Ma faveur reste sur toi pour mille générations et sur ta famille, tes enfants et les enfants de tes enfants. Ma présence t’environne, je suis là avec toi, à tes côtés. Dès le matin jusqu'au coucher, à chaque pas je veille sur toi.
\n \n\n \n c est vers toi que je me tourne accords

Cest vers toi que je me tourne, je veux marcher dans tes voies; j'élève mes mains pour te rencontrer; mon coeur désire te chanter, pour bénir et célébrer ton saint nom, car tu es fidèle et bon. C'est vers toi que je me tourne C. Fraysse/ A.

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