Jurisprudencerelative au financement des Ă©coles privĂ©es par les communes. Établissement scolaire Contentieux. Outil : dtou1862. Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales (n° 8-9) reproduit l’arrĂȘt rendu par la Cour administrative d’appel de Lyon du 30 dĂ©cembre 2008 Ă  propos des contentieux opposant la ville de Clermont-Ferrand Ă  six OGEC ainsi que les Comme on pouvait le prĂ©voir, aprĂšs l’annulation par le Conseil d'Etat de la circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 relative au financement par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat, les ministĂšres de l’Education nationale et de l’IntĂ©rieur viennent de la republier en maintenant les mĂȘmes conclusions 1. Seule modification Ă  la demande de l’AMF, certaines dĂ©penses qui Ă©taient mentionnĂ©es Ă  l’annexe de la circulaire annulĂ©e ne figureront pas dans la nouvelle version. Il s’agit des dĂ©penses de contrĂŽle technique des bĂątiments, de la rĂ©munĂ©ration des agents territoriaux de service des Ă©coles maternelles et des dĂ©penses relatives aux activitĂ©s extrascolaires. La haute juridiction administrative avait annulĂ© la circulaire sur la base de l’illĂ©galitĂ© de sa signature, la circulaire ayant Ă©tĂ© signĂ©e par le directeur de cabinet d’un ministre qui n’avait pas pour cela reçu de dĂ©lĂ©gation de signature. Ce dernier ne peut en effet signer un acte que s'il dispose d'une dĂ©lĂ©gation donnĂ©e par le ministre en application des dispositions prĂ©citĂ©es, mĂȘme s'il s'agit d'une circulaire qui se borne Ă  interprĂ©ter des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires et Ă  prescrire Ă  ses destinataires d'en faire application, sans fixer aucune rĂšgle nouvelle.» Cette circulaire, rappelle le cabinet de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, avait pour objet de prĂ©ciser les modalitĂ©s d'application d'une disposition de la loi relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales Ă©tendant aux Ă©coles privĂ©es sous contrat le mĂ©canisme de mutualisation des financements qui s'applique aux Ă©coles publiques. Mais, soulignait-il, l'annulation a Ă©tĂ© prononcĂ©e pour un motif de pure forme». Ainsi, pour les ministĂšres, la loi reste applicable et devra l'ĂȘtre, comme le recommandait la circulaire, en privilĂ©giant la recherche de l'accord des communes concernĂ©es et dans le respect du principe Ă©noncĂ© Ă  l'article L. 442-5 du Code de l'Ă©ducation». Ce dernier dispose que les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les mĂȘmes conditions que celles des classes correspondantes de l'enseignement public.» La circulaire du 6 aoĂ»t 2007 rappelle nĂ©anmoins que la loi n'impose pas aux communes une charge plus importante pour le financement des Ă©coles privĂ©es que pour celui des Ă©coles publiques» et que l'accord des communes intĂ©ressĂ©es doit ĂȘtre recherchĂ©. L'obligation de financement porte sur les dĂ©penses de fonctionnement des classes et ne concerne donc pas directement le paiement par les familles des frais d'inscription.» Il est surtout demandĂ© aux prĂ©fets de veiller Ă  son application dans les meilleures conditions dĂšs cette annĂ©e scolaire». De son cĂŽtĂ©, l’AMF avait rĂ©agi Ă  cette annulation dans un communiquĂ© de presse. Elle constatait que l'annulation ne tranche pas au fond la question posĂ©e par l’application de l’article 89, au regard du principe de paritĂ© applicable au financement des Ă©coles publiques et privĂ©es». Elle estimait que cette dĂ©cision sur la forme ne remet pas en cause les conclusions communes auxquelles elle avait abouti avec le SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’enseignement catholique et les ministĂšres de l’IntĂ©rieur et de l’Education nationale. Ces conclusions prĂ©voient notamment que les rĂšgles relatives au financement des Ă©coles publiques extĂ©rieures s’appliquent au financement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es extĂ©rieures sous contrat d’association.» En consĂ©quence, les communes ont, estime l’AMF, Ă  participer lorsqu’elles n’ont pas les capacitĂ©s d’accueil ou que les Ă©lĂšves relĂšvent des cas dĂ©rogatoires prĂ©vus pour la scolarisation dans des Ă©coles publiques extĂ©rieures. Pour lire la note de l'AMF sur la circulaire du 2 dĂ©cembre 2005, voir 2e lien ci-dessous. 1 Circulaire Education, IntĂ©rieur n° 07-0448 du 6 aoĂ»t 2007. Le texte en sera publiĂ© le 6 septembre au Bulletin officiel du ministĂšre de l'Education. Mais elle est d'ores et dĂ©jĂ  disponible sur le site du quotidien "La Suivez Maire info sur Twitter Maireinfo2 Financementpar les communes des Ă©coles privĂ©es sous contrat Une circulaire (parue au BO du 15 dĂ©cembre 2005) fait le point sur les modifications apportĂ©es par la loi du 13 aoĂ»t 2004 au financement communal des Ă©coles privĂ©es sous contrat. Depuis, de nombreuses contestations du texte sont intervenues€: de la part des diffĂ©rents

MENU phone_callback mail_outline pin_drop search Bienvenue sur le nouveau site du SNUipp-FSU 70 Fermer Alerte Nouveau circulaire disponible dans votre section phone_callback Redirection en cours...

Cesont exactement les principes dont s’inspire la loi Carle (loi du 28 octobre 2009 tendant Ă  garantir la paritĂ© de financement entre les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques et privĂ©es sous contrat d’association lorsqu’elles accueillent des Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence) ; celles-ci les mettent en oeuvre, avec plus ou moins de bonheur, dans un Financement des TAP/NAP des Ă©coles privĂ©es. 26/05/2016 Date de mise en ligne 26/05/2016. Rubrique ActualitĂ©s Juridiques MĂ©tiers SecrĂ©taires de maire Certaines communes ont organisĂ© pour tous les enfants des Ă©coles publiques et privĂ©es des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans le cadre d'un projet Ă©ducatif territorial retenant une organisation du temps scolaire fondĂ©e sur le dĂ©cret no 2014-457 du 7 mai 2014 portant autorisation d'expĂ©rimentations relatives Ă  l'organisation des rythmes scolaires dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires. Toutefois, le bĂ©nĂ©fice du fonds de soutien au dĂ©veloppement des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans le cadre de ces expĂ©rimentations n'Ă©tait ouvert qu'aux Ă©coles publiques par la loi de finances rectificative LFR pour 2014. DĂšs lors, Ă  la rentrĂ©e de septembre 2015, une trentaine de communes ne pouvaient prĂ©tendre percevoir les aides du fonds pour les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es alors que, dans le cadre de l'expĂ©rimentation des rythmes adoptĂ©e, l'organisation du temps scolaire Ă©tait le mĂȘme pour tous les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et privĂ©es. DĂ©sormais, Ă  la suite de l'adoption de la loi de finances rectificative pour 2015 dont l'article 120 a modifiĂ© le rĂ©gime du bĂ©nĂ©fice du fonds dans le cas des expĂ©rimentations prĂ©vues par l'article 32 de la LFR pour 2014, l'ensemble des Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et privĂ©es sous contrat sont pris en compte pour le calcul des aides aux communes ou aux intercommunalitĂ©s, si deux conditions sont premier lieu, les Ă©coles privĂ©es sous contrat prĂ©sentes sur le territoire de la commune ou de l'intercommunalitĂ© qui a adoptĂ© une organisation de rythmes relevant de l'expĂ©rimentation doivent avoir une organisation de la semaine scolaire identique Ă  celle des Ă©coles publiques. Ensuite, les activitĂ©s pĂ©riscolaires proposĂ©es Ă  tous les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et des Ă©coles privĂ©es doivent ĂȘtre organisĂ©es dans le cadre du projet Ă©ducatif territorial communal ou intercommunal conclu en association avec les Ă©coles privĂ©es volontaires. Par cette modification, le Gouvernement a souhaitĂ© faire prĂ©valoir l'intĂ©rĂȘt des Ă©lĂšves, en faisant bĂ©nĂ©ficier au plus grand nombre d'entre eux des possibilitĂ©s offertes par les nouveaux rythmes scolaires. Question N° 89315

Financementdes écoles privées par les communes. Question soumise le 4 septembre 2008. M. Yves Krattinger attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 qui prévoit dans son article 89 que les écoles privées sous contrat d'association bénéficient d'un financement public des communes d'origine des élÚves et plus

Publié le 29 septembre 2009 à 00h00 Photo Claude Prigent, archives Les communes seront toujours obligées de financer la scolarisation de ses enfants dans des écoles privées d'autres communes, selon un texte voté hier. Mais uniquement dans certains cas. Août2004, un amendement de Michel Charasse, à l'époque sénateur PS, oblige les communes à financer la scolarité d'élÚves résidant sur leur territoire mais inscrits dans des écoles privées d'autres communes. Ce texte avait provoqué un tollé tant du cÎté des syndicats d'enseignants, des associations laïques mais surtout des maires de France. Hier, le Parlement a voté un nouveau projet précisant l'amendement Charasse. Plusieurs communes refusaient jusqu'à présent de la multiplication de contentieux devant les tribunaux administratifs. ConcrÚtement, le nouveau texte garantit la parité de financement» entre écoles privées et publiques mais restreint l'obligation de financement à quatre casabsence de capacité d'accueil dans la commune d'origine, obligations professionnelles des parents, raisons médicales, frÚre ou soeur déjà scolarisés dans une autre commune. Les litiges seront soumis au préfet qui devra statuer dans un délai de trois mois. Le gouvernement soutient totalement ce texte, fruit d'un consensus» et qui apporte des solutions concrÚtes respectueuses de l'équité entre école publique et école privée», a déclaré Luc Chatel Education nationale. Seule voix discordante à l'UMP, Pierre Cardo a voté contre en regrettant que le maire de la commune concernée n'ait pas son mot à dire. Saisie du Conseil constitutionnel Pour le PS, MichÚle Delaunay a admis que le texte Charasse était né d'un malentendu». Mais quand nous avons proposé de le supprimer en novembre2007, ndlr, vous avez opposé une fin de non-recevoir. Vous faites mine aujourd'hui de le supprimer mais vous en confirmez au contraire le principe, est-ce loyal?». Le PS a demandé l'abrogation et non l'aménagement de la mesure qui est excessivement coûteuse à terme et dangereuse pour notre pacte social». Dans un communiqué, l'Union des familles laïques a dénoncé la remise en question de la libre-administration des communes». Pour ce motif, l'opposition a décidé de saisir le Conseil constitutionnel.

Ludans PrĂ©sent: "La majoritĂ© UMP de la commission des Lois de l’AssemblĂ©e nationale a dĂ©cidĂ© mercredi de ne pas discuter des articles d’une proposition de lois PS sur le financement des Ă©coles privĂ©es, ce qui Ă©quivaut Ă  un rejet du texte.Cette proposition de loi socialiste vise Ă  abroger une rĂ©cente lĂ©gislation qui oblige les communes Ă  payer les frais de
PostĂ© par PRISME le 16 Juin 2010 In La Gazette des communes, le 15 Juin 2010 AccĂ©der au site source de notre article. Par un arrĂȘt du 2 juin 2010, le Conseil d’Etat affirme que la circulaire fixant les modalitĂ©s de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes de rĂ©sidence de leurs Ă©lĂšves est lĂ©gale. L’annexe de la circulaire, relative aux dĂ©penses obligatoires et facultatives Ă  prendre en compte pour la contribution communale et intercommunale l’est par consĂ©quent aussi ; le juge ajoutant mĂȘme que cette liste n’est pas exhaustive.
Education-. Financement des écoles privées : pas de décret, mais une circulaire imminente. En étendant aux écoles privées l'obligation de participation des communes au financement de la scolarité des enfants fréquentant une école située dans une autre commune, l'"amendement Charasse", devenu l'article 89 de la loi Libertés et
Enseignements Ă©lĂ©mentaire et secondaire ENSEIGNEMENT PRIVÉ SOUS CONTRAT Financement par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat NOR MENB0502677C RLR 531-5 CIRCULAIRE N°2005-206 DU 2-12-2005 MEN - BDC INT Texte adressĂ© aux prĂ©fĂštes et prĂ©fets ; aux inspectrices et inspecteurs d’acadĂ©mie, directrices et directeurs des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale La loi n° 2004-809 du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales comporte plusieurs dispositions relatives aux conditions de financement par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s du premier degrĂ© par les communes. Ces nouvelles dispositions concernent en particulier - les modalitĂ©s de rĂ©partition de la contribution des communes au fonctionnement des Ă©coles privĂ©es recevant des Ă©lĂšves n’habitant pas la commune siĂšge, prĂ©cisĂ©es par l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ; - la compĂ©tence des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale EPCI en matiĂšre de financement des Ă©coles privĂ©es sur le fondement de l’article L. 442-13-1 nouveau du code l’éducation. I - Les modifications introduites par l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 a Les nouvelles dispositions s’inscrivent dans le cadre gĂ©nĂ©ral du principe de paritĂ© tel qu’il rĂ©sulte de l’article L. 442-5 du code de l’éducation L’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 rend les trois premiers alinĂ©as de l’article L. 212-8 du code de l’éducation “applicables pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es sous contrat d’association”. En rĂ©alitĂ©, le premier alinĂ©a de l’article L. 212-8, qui prĂ©voit que la rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement entre la commune d’accueil et la commune de rĂ©sidence se fait par accord entre ces deux communes, Ă©tait dĂ©jĂ  applicable au financement des Ă©coles privĂ©es sous contrat d’association en vertu de l’article L. 442-9 du code de l’éducation. Toutefois, en l’absence de tout mĂ©canisme permettant de surmonter un Ă©ventuel dĂ©saccord entre les communes, la participation de la commune de rĂ©sidence au fonctionnement de l’école privĂ©e implantĂ©e sur le territoire d’une autre commune restait purement facultative. L’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 Ă©tend au financement des Ă©coles privĂ©es sous contrat les procĂ©dures qui rĂ©gissent la rĂ©partition entre les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles publiques. Il prĂ©cise qu’à dĂ©faut d’accord entre les communes sur les modalitĂ©s de rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat, le prĂ©fet fixe leurs contributions respectives, aprĂšs avis du conseil dĂ©partemental de l’éducation nationale, comme il le fait dĂ©jĂ  pour la rĂ©partition de la contribution des communes au financement des Ă©coles publiques. L’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ne rend pas applicables les autres alinĂ©as de l’article L. 212-8 qui Ă©numĂšrent un certain nombre de cas dans lesquels la commune de rĂ©sidence n’est pas tenue de contribuer au financement des Ă©coles de la commune d’accueil, parce qu’il n’était pas possible d’étendre en l’état les dispositions du quatriĂšme alinĂ©a qui Ă©voquent un accord du maire de la commune de rĂ©sidence Ă  la scolarisation dans une autre commune. Il importe cependant de souligner que les dispositions de l’article 89 doivent ĂȘtre combinĂ©es avec le principe gĂ©nĂ©ral Ă©noncĂ© Ă  l’article L. 442-5 selon lequel “les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les mĂȘmes conditions que celles des classes correspondantes de l’enseignement public”. Il en rĂ©sulte que la loi ne peut ĂȘtre lue comme imposant aux communes une charge plus importante pour le financement des Ă©coles privĂ©es que pour celui des Ă©coles de l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ne saurait donc conduire Ă  mettre Ă  la charge de la commune de rĂ©sidence une contribution supĂ©rieure par Ă©lĂšve Ă  celle qui lui incomberait si l’élĂšve concernĂ© Ă©tait scolarisĂ© dans une Ă©cole publique. En revanche, et conformĂ©ment au principe de paritĂ© qui doit guider l’application de la loi, la commune de rĂ©sidence doit participer au financement de l’établissement privĂ© sous contrat dans tous les cas oĂč elle devrait participer au financement d’une Ă©cole publique qui accueillerait le mĂȘme Ă©lĂšve. En d’autres termes, la commune de rĂ©sidence, lorsqu’elle se prononce sur le montant de sa participation aux dĂ©penses de fonctionnement liĂ©es Ă  une scolarisation en dehors de la commune, ne peut traiter diffĂ©remment le cas des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans un Ă©tablissement privĂ© et celui des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans une Ă©cole publique d’une autre commune. b La mise en Ɠuvre des nouvelles dispositions lĂ©gislatives doit privilĂ©gier l’accord des communes intĂ©ressĂ©es ConformĂ©ment au premier alinĂ©a de l’article L. 212-8, l’accord des communes intĂ©ressĂ©es doit ĂȘtre recherchĂ©. Il appartient en particulier aux communes intĂ©ressĂ©es de dĂ©terminer les modalitĂ©s concrĂštes de la prise en charge des dĂ©penses de fonctionnement liĂ©es Ă  l’accueil d’élĂšves ne rĂ©sidant pas dans la commune oĂč est implantĂ© l’établissement. Elles peuvent prĂ©voir que la commune d’implantation verse une contribution pour l’ensemble des Ă©lĂšves qui frĂ©quentent l’établissement et que les communes de rĂ©sidence versent Ă  la commune d’implantation la contribution prĂ©vue par l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004. En l’absence d’accord sur de telles modalitĂ©s de coopĂ©ration entre les communes intĂ©ressĂ©es, la commune de rĂ©sidence pourra verser sa contribution directement Ă  l’établissement privĂ©. Dans les cas oĂč elle est due en application de l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004, la contribution de la commune de rĂ©sidence sera calculĂ©e selon les rĂšgles prĂ©vues Ă  l’article L. 212-8 du code de l’éducation pour le financement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques. Le montant dĂ» par la commune de rĂ©sidence ne pourra excĂ©der le montant du forfait communal versĂ© par la commune d’implantation, qui coĂŻncide avec le coĂ»t moyen de fonctionnement par Ă©lĂšve des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques de cette commune et tiendra compte des ressources de la commune de rĂ©sidence. En outre, l’article 89 de la loi du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école a modifiĂ© l’article 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 pour prĂ©ciser que la contribution de la commune de rĂ©sidence, calculĂ©e sur la base des Ă©lĂ©ments dĂ©crits ci-dessus, ne pouvait en tout Ă©tat de cause pas dĂ©passer le coĂ»t qu’aurait reprĂ©sentĂ© le mĂȘme Ă©lĂšve s’il avait Ă©tĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole publique de la commune de rĂ©sidence ou, en l’absence d’école publique dans cette commune, le coĂ»t moyen des classes Ă©lĂ©mentaires publiques du dĂ©partement. Afin de dĂ©terminer ce coĂ»t, l’inspection acadĂ©mique demandera Ă  chaque commune du dĂ©partement ayant une ou plusieurs Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques de lui communiquer le montant des dĂ©penses scolaires, Ă©valuĂ©es Ă  l’annexe ci-jointe, inscrit au budget communal pour ses Ă©coles publiques Ă©lĂ©mentaires ainsi que le nombre d’élĂšves scolarisĂ©s dans ces mĂȘmes aux dispositions de l’article R. 131-3 du code de l’éducation, les directeurs des Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s communiqueront aux maires des communes concernĂ©es, sans attendre la date limite fixĂ©e par l’article R. 131-3 du code de l’éducation, la liste des enfants qui sont inscrits dans une classe Ă©lĂ©mentaire placĂ©e sous contrat d’association. II - Les modifications introduites par l’article 87 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 L’article 87 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 codifiĂ© par l’article L. 442-13-1 du code de l’éducation dispose que lorsqu’un EPCI est compĂ©tent pour le fonctionnement des Ă©coles publiques, cet Ă©tablissement est substituĂ© aux communes dans leurs droits et obligations Ă  l’égard des Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s ayant passĂ© avec l’État un contrat. ConformĂ©ment aux articles L. 5211-5 et L. 5211-17 du CGCT, l’EPCI est tenu de respecter les engagements pris par les communes jusqu’à l’échĂ©ance des conventions signĂ©es entre les communes et les Ă©coles Ă  l’article L. 212-8 du code de l’éducation, lorsque les compĂ©tences relatives au fonctionnement des Ă©coles publiques ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă  un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale, le territoire de l’ensemble des communes constituant cet Ă©tablissement est assimilĂ© au territoire de la commune d’accueil ou de la commune de rĂ©sidence. Pour les besoins de l’application de l’article 89, il convient de rappeler que le critĂšre de rĂ©sidence ne s’apprĂ©cie plus par rapport Ă  la commune mais par rapport au territoire de l’ contribution mise Ă  la charge de l’EPCI, siĂšge de l’établissement privĂ©, est au plus Ă©gale au produit du nombre d’élĂšves de l’EPCI scolarisĂ©s dans cet Ă©tablissement par le montant moyen de la dĂ©pense de fonctionnement constatĂ©e pour les classes Ă©lĂ©mentaires publiques situĂ©es sur le territoire de l’EPCI ou en l’absence d’école publique de mĂȘme nature, par le montant moyen de la dĂ©pense de fonctionnement constatĂ©e pour les classes Ă©lĂ©mentaires publiques du dĂ©partement. Dans cette hypothĂšse, on considĂšre, par analogie avec l’enseignement public, que tous les Ă©lĂšves de l’école privĂ©e habitent sur un mĂȘme territoire, celui de l’EPCI conformĂ©ment aux dispositions de l’article L. 212-8 du code de l’éducation qui prĂ©voit que lorsque les compĂ©tences relatives au fonctionnement des Ă©coles publiques ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă  un EPCI, le territoire de l’ensemble des communes constituant cet Ă©tablissement est assimilĂ©, pour l’application du prĂ©sent article, au territoire de la commune d’accueil ou de la commune de rĂ©sidence et l’accord sur la rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement relĂšve de l’EPCI. L’EPCI mentionnĂ© Ă  l’article L. 442-13-1 prĂ©citĂ© du code de l’éducation peut ĂȘtre - soit un syndicat intercommunal article L. 5212-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales - CGCT ; - soit une communautĂ© de communes article L. 5214-1 du CGCT, soit une communautĂ© urbaine article L. 5215-1 du CGCT ; - soit un syndicat d’agglomĂ©ration nouvelle article L. 5332-1 du CGCT ; - soit, enfin, une communautĂ© d’agglomĂ©ration article L. 5216-1 du CGCT.Les regroupements pĂ©dagogiques intercommunaux RPI ou les rĂ©seaux d’écoles ne constituent pas des EPCI car ne disposant pas de la personnalitĂ© morale. Ils continuent donc Ă  relever, en consĂ©quence, de la compĂ©tence des communes sur lesquels est organisĂ© le RPI. En revanche, les regroupements pĂ©dagogiques intercommunaux ou les rĂ©seaux d’écoles existant ou créés dans le ressort d’un EPCI ressortissent bien Ă  sa compĂ©tence lorsque ce dernier est compĂ©tent en matiĂšre scolaire. Les prĂ©fets veilleront Ă  ce que la prĂ©sente circulaire soit appliquĂ©e dans les meilleures conditions dĂšs la prĂ©sente rentrĂ©e le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supĂ©rieur et de la rechercheet par dĂ©lĂ©gation,Le directeur du CabinetPatrick GÉRARD Pour le ministre de l’intĂ©rieur et de l’amĂ©nagement du territoireet par dĂ©lĂ©gation,Le prĂ©fet, directeur du Cabinet Claude GUÉANT Annexe RAPPEL DES DÉPENSES À PRENDRE EN COMPTE POUR LA CONTRIBUTION COMMUNALE OU INTERCOMMUNALE DĂ©penses obligatoires Les dĂ©penses de fonctionnement d’une classe Ă©lĂ©mentaire sous contrat d’association constituent une dĂ©pense obligatoire Ă  la charge de la commune ou de l’EPCI compĂ©tent. Le montant de la contribution communale s’évalue Ă  partir des dĂ©penses de fonctionnement relative Ă  l’externat des Ă©coles publiques correspondantes inscrites dans les comptes de la commune ou de l’EPCI et qui correspondent, notamment Ă  - l’entretien des locaux liĂ©s aux activitĂ©s d’enseignement, ce qui inclut outre la classe et ses accessoires, les aires de rĂ©crĂ©ation, les locaux sportifs, culturels ou administratifs... ;- l’ensemble des dĂ©penses de fonctionnement des locaux dĂ©signĂ©s ci-dessus telles que chauffage, eau, Ă©lectricitĂ©, nettoyage, produits d’entretien mĂ©nager, fournitures de petit Ă©quipement, autres matiĂšres et fournitures, fournitures pour l’entretien des bĂątiments, contrats de maintenance, assurances... ; - l’entretien et, s’il y a lieu, le remplacement du mobilier scolaire et du matĂ©riel collectif d’enseignement ; - la location et la maintenance de matĂ©riels informatiques pĂ©dagogiques ainsi que les frais de connexion et d’utilisation de rĂ©seaux affĂ©rents ; - les dĂ©penses de contrĂŽle technique rĂ©glementaire ; - les fournitures scolaires, les dĂ©penses pĂ©dagogiques et administratives nĂ©cessaires au fonctionnement des Ă©coles publiques ; - la rĂ©munĂ©ration des agents territoriaux de service des Ă©coles maternelles ; - la rĂ©munĂ©ration des intervenants extĂ©rieurs, recrutĂ©s par la commune, chargĂ©s d’assister les enseignants pendant les heures d’enseignement prĂ©vues dans les programmes officiels de l’éducation nationale ; - la quote-part des services gĂ©nĂ©raux de l’administration communale ou intercommunale nĂ©cessaire au fonctionnement des Ă©coles publiques ; - le coĂ»t des transports pour emmener les Ă©lĂšves de leur Ă©cole aux diffĂ©rents sites pour les activitĂ©s scolaires piscine, gymnase, ... ainsi que le coĂ»t d’utilisation de ces Ă©quipements ; la participation aux dĂ©penses relatives aux activitĂ©s extrascolaires prĂ©sentant un caractĂšre facultatif, elle peut ĂȘtre prise en compte pour la dĂ©termination de la contribution communale mais elle ne saurait ĂȘtre opposable aux communes qui, pour leurs propres Ă©coles publiques, ne participent pas Ă  de telles l’absence de prĂ©cisions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, les communes ou les EPCI compĂ©tents en matiĂšre scolaire peuvent soit verser une subvention forfaitaire, soit prendre en charge directement tout ou partie des dĂ©penses sous forme de fourniture de prestations directes livraisons de fuel ou matĂ©riels pĂ©dagogiques, intervention de personnels communaux ou intercommunaux, par exemple, soit payer sur factures, soit combiner les diffĂ©rentes formes termes de la jurisprudence, la nomenclature comptable utilisĂ©e par les communes n’est pas opposable aux Ă©tablissements et seul compte le point de savoir si les dĂ©penses en cause doivent ĂȘtre vĂ©ritablement regardĂ©es comme des investissements ou au contraire comme des charges ordinaires. Aussi, la seule inscription en section de fonctionnement ou, au contraire, en section d’investissement d’une dĂ©pense engagĂ©e par la commune ou l’EPCI au profit des Ă©coles publiques situĂ©es sur son territoire ne saurait suffire Ă  justifier sa prise en compte ou non dans le montant des dĂ©penses consacrĂ©es aux classes de l’enseignement public du premier l’opposĂ©, ne sont pas prises en compte, pour le calcul du coĂ»t moyen de l’élĂšve du public servant de rĂ©fĂ©rence Ă  la contribution communale, les dĂ©penses d’investissement. DĂ©penses facultatives Les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat simple peuvent ĂȘtre prises en charge par les communes, dans les conditions fixĂ©es par convention, passĂ©e entre la commune et l’école privĂ©e, qui contient des clauses fixant les modalitĂ©s de sa reconduction et de sa rĂ©siliation. Ainsi, Il peut toujours ĂȘtre mis fin Ă  la convention en respectant la procĂ©dure prĂ©vue. Cette contribution, facultative, demeure toujours soumise Ă  la rĂšgle selon laquelle elle ne peut en aucun cas ĂȘtre proportionnellement supĂ©rieure aux avantages consentis par la commune Ă  son Ă©cole publique ou ses Ă©coles publiques. Aussi, si une commune ou un EPCI souhaite financer des classes sous contrat simple malgrĂ© l’absence d’école publique sur son territoire, il doit demander au prĂ©fet de lui indiquer le coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des Ă©coles publiques du dĂ©partement, pour les classes de mĂȘme en est de mĂȘme pour la prise en charge des dĂ©penses de fonctionnement des classes préélĂ©mentaires sous contrat d’association qui constituent une dĂ©pense facultative pour la commune, sauf si cette derniĂšre a donnĂ© un avis favorable Ă  la conclusion du contrat d’association ou s’est engagĂ©e ultĂ©rieurement Ă  les et toujours de maniĂšre facultative, la commune ou l’EPCI peut dĂ©cider de financer pour ses Ă©lĂšves scolarisĂ©s Ă  l’extĂ©rieur les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat simple situĂ©es dans la commune ou l’EPCI-siĂšge. haut de page Contexte À la suite de l’amendement du sĂ©nateur Michel Charasse dans la loi n° 2004-809 du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, les rĂšgles du financement des Ă©coles privĂ©es ont suscitĂ© remous et contestations. En s’opposant dĂšs 2004 Ă  l’application des dispositions lĂ©gislatives relatives Ă  ce financement, certaines communes ont contraint, dans
MENU phone_callback mail_outline pin_drop search Bienvenue sur le nouveau site du SNUipp-FSU 72 Fermer Alerte Nouveau circulaire disponible dans votre section phone_callback Redirection en cours...
Localtis: L'Association des maries de France (AMF), lors de son 89e congrÚs, a consacré, le 22 novembre, un atelier au financement des écoles primaires publiques et privées. La grande majorité des maires présents dans la salle, maires de petites communes pour la plupart, ont exprimé haut et fort leurs
ï»żUne information trĂšs parcellaire Les informations sur le financement de l’enseignement et de l’éducation par les communes sont parcellaires, aucun document synthĂ©tique ne permet d’avoir une vision gĂ©nĂ©rale des dĂ©penses communales en la matiĂšre, ni mĂȘme de ce qui est financĂ©. On peut trouver dans les rapports de la Cour des Comptes chaque annĂ©e des donnĂ©es sur quelques municipalitĂ©s, mais sans pouvoir en dĂ©duire des moyennes ou des rĂ©gularitĂ©s. L’échantillon de communes est toujours trĂšs rĂ©duit. Il est donc difficile de connaĂźtre avec prĂ©cision les dĂ©penses moyennes des communes pour l’enseignement comme pour l’éducation. Aucun document de synthĂšse n’est disponible ; les enquĂȘtes, lorsqu’il y en a, restent confidentielles. Les associations de maires n’ont pas rĂ©pondu Ă  nos demandes de donnĂ©es. L’État et les communes assurent l’essentiel du financement. L’enseignement Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© financĂ© en 2019 Ă  94%, par des fonds publics 58% par l’État 63% en 2016 et 36% par les communes 33,7%. Le reste est apportĂ© par des organismes sociaux, des agences nationales 2% et par les familles. La contribution des entreprises est infinitĂ©simale 0,002%. Il n’est pas certain que soient pris en compte dans cette estimation les financements indirects ou les aides matĂ©rielles fournies par des associations. L’école Ă©lĂ©mentaire bĂ©nĂ©ficie depuis une dizaine d’annĂ©es d’une augmentation rĂ©guliĂšre de ses moyens. Cela correspond Ă  un effort supplĂ©mentaire qui va au-delĂ  de celui nĂ©cessitĂ© par la croissance des effectifs accueillis, il s’agit du renforcement de l’encadrement pour rĂ©aliser sous des modalitĂ©s diverses. La mini vague dĂ©mographique enregistrĂ©e entre 2015 et 2017 n’a reprĂ©sentĂ© Ă  son maximum qu’une croissance de moins de 2% 1,8% exactement. En 2021, le surplus est de moins de 50 000 Ă©lĂšves alors que la dĂ©pense d’éducation est supĂ©rieure de 17% en euros constants base 2019. En consĂ©quence, la dĂ©pense annuelle par Ă©colier a augmentĂ© pendant cette pĂ©riode de plus de 1900 Euros. Cette progression tient Ă  la fois Ă  des changements pĂ©dagogiques, dĂ©doublement de classes entrepris des 2015 Ă  l’initiative de N. Vallaud-Belkacem et repris sous une autre modalitĂ© par Blanquer, mais aussi Ă  un accroissement des coĂ»ts de construction et de rĂ©habilitation des Ă©coles ou d’équipement informatique et numĂ©rique. Des inĂ©galitĂ©s du fait de la disparitĂ© des projets et des budgets communaux. section non mise Ă  jour mais relue et corrigĂ©e Les visiteurs intĂ©ressĂ©s peuvent se reporter au chapitre 4 de Éducation et fractures scolaires, questions de gĂ©ographes, Ă©ditions Chronique sociale, que nous avons rĂ©digĂ©, disponible en librairie Ă  partir du 26/05/2022, commande possible directement auprĂšs de l’éditeur Pour l’école primaire l’inĂ©gale richesses des communes induit des Ă©carts importants. Au dĂ©but des annĂ©es 2010 un rapport de la Cour des Comptes les Ă©valuaient Ă  environ 1 100 euros par an et par Ă©lĂšve. Ces dĂ©penses ont augmentĂ© depuis lors de la mise en place des temps d’activitĂ© pĂ©riscolaire, mais ceux-ci ont Ă©tĂ© majoritairement abandonnĂ©s du fait du retour Ă  la semaine de quatre jours et demi. Certaines communes ne fournissent aux Ă©coles que ce qui est stipulĂ© par la loi alors que d’autres mettent Ă  disposition des Ă©coles des moyens importants. Quelques-unes, disposant de fortes rentĂ©es fiscales apportent plus de 4 500 euros chaque annĂ©e. La situation est radicalement diffĂ©rente dans des petites villes ou villages dont la contribution annuelle par Ă©lĂšve est infĂ©rieure Ă  250 euros. Financiers et matĂ©riels, les moyens apportĂ©s sont aussi humains. Ainsi, Ă  Paris, la municipalitĂ© finance un demi-poste d’enseignant supplĂ©mentaire pour chaque Ă©cole d’au moins cinq classes, afin que les directeurs puissent ĂȘtre dĂ©chargĂ©s de cours et avoir ainsi une plus grande disponibilitĂ© pour le travail d’animation, de gestion et de relation avec les parents. Jusqu’à la rentrĂ©e 2018, les municipalitĂ©s finançaient les classes maternelles comme elles l’entendaient. L’obligation scolaire prĂ©vue dĂšs 3 ans par la loi Blanquer leur a imposĂ© ce financement. De mĂȘme, en dĂ©pit de la loi, les pratiques varient pour les classes de l’enseignement privĂ© et l’accueil des Ă©lĂšves originaires d’autres communes. Dans le cas d’élĂšves scolarisĂ©s hors de la commune de rĂ©sidence, celle-ci doit contribuer aux dĂ©penses de la commune d’accueil au mĂȘme niveau par Ă©lĂšve que celle-ci. Les financements complĂ©mentaires superposition ou substitution ? Quel que soit le niveau d’enseignement, aux financements obligatoires et rĂ©currents prĂ©vus par le Code de l’Éducation s’ajoutent des crĂ©dits et subventions exceptionnels, ainsi que des soutiens en provenance notamment d’associations. Une rĂ©gion ou un dĂ©partement peut, par exemple, inciter des communes Ă  constituer des regroupements pĂ©dagogiques concentrĂ©s en prenant Ă  sa charge la construction d’un gymnase ou d’un restaurant scolaire. Une commune peut dĂ©cider de doter ses collĂšges en ordinateurs, en contrepartie d’une autorisation d’accĂšs Ă  ces Ă©quipements sur le temps pĂ©riscolaire pour les associations. Les Ă©tablissements implantĂ©s dans les pĂ©rimĂštres de l’éducation prioritaire disposent le plus souvent de dotations complĂ©mentaires nationales, dĂ©partementales et/ou communales. Certains collectivitĂ©s territoriales ont toutefois tendance dans ce cas Ă  rĂ©duire leurs contributions Ă  ces Ă©tablissements en arguant de l’équitĂ©. La construction, l’équipement et l’entretien des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques sont assurĂ©s par les communes. De mĂȘme, les communes financent le fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat. Seuls les salaires des enseignants sont pris en charge par l’État pour les Ă©coles publiques et les classes des Ă©coles privĂ©es sous-contrat, les autres personnels, ATSEM, personnels de service, mais aussi parfois moniteurs de sport, maĂźtres-nageurs, professeurs de musique sont employĂ©s par les communes. Les communes s’impliquent Ă  la fois en fonction de leur projet politique et des moyens dont elles disposent. La baisse de la dotation de l’État et la suppression de la taxe professionnelle ont eu un impact certain sur leurs finances et donc sur leurs dĂ©penses. Auparavant, comme nous l’avons constatĂ© en 2010 Atlas des fractures scolaires, Autrement certaines communes urbaines oĂč de gros Ă©tablissements industriels ou commerciaux Ă©taient implantĂ©s pouvaient apporter plus de 4 500 euros par Ă©lĂšve chaque annĂ©e tandis que faute de moyens de petites villes ou villages ne pouvaient que des sommes infĂ©rieures Ă  250 euros. Les moyens mis Ă  disposition par certaines communes sont aussi humains. Ainsi, Ă  Paris, la municipalitĂ© finance un demi-poste d’enseignant supplĂ©mentaire pour chaque Ă©cole d’au moins cinq classes, afin de faciliter le travail administratif des directeurs en lui permettant de bĂ©nĂ©ficier d’au moins une demi dĂ©charge de service. En l’absence de normes, les municipalitĂ©s finançaient jusqu’à 2019 les classes maternelles comme elles l’entendaient, l’abaissement de l’ñge de la scolaritĂ© obligatoire a entraĂźnĂ© l’énonciation de contraintes. De mĂȘme, en dĂ©pit de la loi, les pratiques varient pour les classes de l’enseignement privĂ© et l’accueil des Ă©lĂšves originaires d’autres communes. Les dotations annuelles de fonctionnement pour un Ă©lĂšve d’une Ă©cole de la Manche en 2014-2015 Ă©tait de 447,43 €. Pour l’annĂ©e 2016-2017 en VendĂ©e le coĂ»t moyen Ă©tait de 425 € pour les classes Ă©lĂ©mentaires 514€ en CĂŽtes-d’Armor et 372€ en Ille-et-Vilaine. En l’absence de documents rĂ©capitulatifs sur les contributions des communes nous ne pouvons appuyer notre propos que sur des donnĂ©es parcellaires, tout envoi de rĂ©fĂ©rences sur des donnĂ©es communales Ă  notre intention sera le bienvenu. Exemples coĂ»t annuel en euro d’un Ă©lĂšve de maternelle et de primaire pour les communes, consultation des sites municipaux novembre 2018 Pour mĂ©moire donnĂ©es 2008-2009 Exemple d’engagement supplĂ©mentaire d’une commune LA CLUSAZ Financement de l’école privĂ©e catholique, seule Ă©cole de la commune. DeuxiĂšme trimestre pratique du ski alpin et du ski de fond, un aprĂšs-midi par semaine pour la Moyenne et Grande Section de maternelle, ski de fond uniquement
 Moyenne section au CM2 Accueil par la patinoire municipale pendant 3 heures rĂ©parties entre les diffĂ©rentes classes de la petite section de maternelle au CM2. Piscine pour les Ă©lĂšves de cycle 3 uniquement. Au troisiĂšme trimestre pour toutes les classes sauf le CE2 qui part en classe de mer Ă  Carnac 10 jours au mois de juin. La piscine municipale reçoit toutes les classes de l’école pour une initiation Ă  la natation ; deux ou trois crĂ©neaux, suivant les classes sont proposĂ©s chaque semaine, pendant le mois de juin. Musique dĂ©tachement par l’école de musique des Aravis d’une intervenante un jour par semaine pour toutes les classes de l’école ; les horaires de chaque classe sont Ă©tablis conformĂ©ment aux programmes de l’Éducation Nationale. Financement des Ă©coles par la commune de MONTEUX Vaucluse-84 Site consultĂ© le 12/04/2019 DĂ©penses annuelles 2018, 1 371 056 euros pour les Ă©coles publiques. Constructions, rĂ©parations et entretiens des bĂątiments, dont elle est propriĂ©taire Achat de mobiliers et fournitures scolaires Frais du personnel municipal Mise Ă  disposition du personnel de service, des ATSEM agent territorial spĂ©cialisĂ© des Ă©coles maternelles, des animateurs des centres de loisirs associĂ©s Ă  l’école CLAE et des garderies de la pause dĂ©jeuner. DĂ©penses hors obligations lĂ©gales subventions annuelles coopĂ©ratives scolaires 5,50 euros par Ă©lĂšve classe inscrite Ă  l’USEP Union Sportive de l’Enseignement du Premier degrĂ© 125€ par classe 10 euros par enfant scolarisĂ© en maternelle pour l’achat d’un cadeau de NoĂ« subventions par projet projet avec nuitĂ©es 10€ / enfant/ jour projet sans nuitĂ©es le reste de l’enveloppe aprĂšs financement des projets avec nuitĂ©es, en sachant que le montant de l’enveloppe est fixĂ© Ă  14 000€ don de dictionnaire Ă  chaque Ă©lĂšve de CM2 admis en classe de 6Ăšme en collaboration avec l’Association Culture Education LaĂŻcitĂ© ACEL et l’Association des Parents d’élĂšves de l’Enseignement Libre APEL Commune de Rosult Nord La commune assure la gratuitĂ© totale de l’école publique, finance l’apprentissage de la natation, une initiation musicale et une initiation Ă  l’environnement. offre un dictionnaire Ă  chaque enfant du CM2 organise des vacances de neige premiĂšre semaine des vacances d’hiver aux enfants du CM2 participe au financement de sorties pĂ©dagogiques musĂ©e, spectacles etc
 met Ă  disposition de nombreux Ă©quipements informatiques 13 ordinateurs portables, un vidĂ©o projecteur, un tableau interactif, etc met Ă  disposition un Ă©ducateur sportif diplĂŽmĂ© d’État et des animatrices pour la mĂ©diathĂšque pendant le temps scolaire. L’école utilise aux heures scolaires la salle polyvalente dite salle des fĂȘtes, la salle de musique, la salle culturelle qui, elles aussi, touchent Ă  l’école.

Questionsoumise le 11 mai 2006. M. Michel Mercier attire l'attention de M. le ministre délégué aux collectivités territoriales sur la question de la participation des communes au financement des écoles privées sous contrat d'association.L'article 89 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 sur les libertés et les responsabilités locales a rendu obligatoire le financement de la

PubliĂ© le 07/12/2011 07 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2011 Source Les dĂ©penses de la Commune Ă  destination de l'enseignement public doivent, alors mĂȘme qu'il ne s'agirait pas de dĂ©penses obligatoires de la Commune, ĂȘtre prises en compte pour le calcul de la de la Commune Ă  destination de l'enseignement public et calcul de la participation Le Conseil d'Etat a estimĂ© que les dĂ©penses... Lire la suite Historique Emprunts toxiques les assignations des collectivitĂ©s territoriales pleuvent contre Dexia PubliĂ© le 28/03/2013 28 mars mars 03 2013 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes Le 27 mars 2013 Ă©tait créée la Banque Postale CollectivitĂ©s territoriales afi... RĂ©pĂ©tition des indus et pĂ©nalitĂ©s financiĂšres prononcĂ©es par les organismes de sĂ©curitĂ© sociale PubliĂ© le 12/09/2012 12 septembre sept. 09 2012 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes Un dĂ©cret du 7 septembre 2012 modifie les procĂ©dures relatives Ă  la rĂ©pĂ©titio... Annulation par le juge d'une subvention et responsabilitĂ© de la collectivitĂ© PubliĂ© le 05/07/2012 05 juillet juil. 07 2012 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes L'annulation par le juge d'une subvention peut-elle engager la responsabilitĂ©... Subvention aux activitĂ©s non cultuelles d'une association PubliĂ© le 21/06/2012 21 juin juin 06 2012 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes Dans une sĂ©rie d'arrĂȘts du 4 mai 2012, le Conseil d'Etat pose des conditions... Intervention Ă©conomique des collectivitĂ©s locales PubliĂ© le 20/06/2012 20 juin juin 06 2012 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes AprĂšs la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par la loi n° 2010-1563 du 16 dĂ©cembre 2010, le DĂ©cre... Financement des Ă©coles privĂ©es PubliĂ© le 07/12/2011 07 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2011 CollectivitĂ©s / Finances locales / FiscalitĂ©/ Gestion de fait/ Chambre des Comptes Les dĂ©penses de la Commune Ă  destination de l'enseignement public doivent, al... >> Information sur les cookies Nous avons recours Ă  des cookies techniques pour assurer le bon fonctionnement du site, nous utilisons Ă©galement des cookies soumis Ă  votre consentement pour collecter des statistiques de ci-dessous sur ACCEPTER » pour accepter le dĂ©pĂŽt de l'ensemble des cookies ou sur CONFIGURER » pour choisir quels cookies nĂ©cessitant votre consentement seront dĂ©posĂ©s cookies statistiques, avant de continuer votre visite du site. Plus d'informations ACCEPTER CONFIGURER REFUSER sFpbC.
  • jdw4qe2kst.pages.dev/419
  • jdw4qe2kst.pages.dev/440
  • jdw4qe2kst.pages.dev/336
  • jdw4qe2kst.pages.dev/964
  • jdw4qe2kst.pages.dev/394
  • jdw4qe2kst.pages.dev/658
  • jdw4qe2kst.pages.dev/605
  • jdw4qe2kst.pages.dev/975
  • jdw4qe2kst.pages.dev/692
  • jdw4qe2kst.pages.dev/810
  • jdw4qe2kst.pages.dev/166
  • jdw4qe2kst.pages.dev/836
  • jdw4qe2kst.pages.dev/331
  • jdw4qe2kst.pages.dev/756
  • jdw4qe2kst.pages.dev/929
  • financement des Ă©coles privĂ©es par les communes